Direct terminé le 17 décembre à 21H15 TU
Direct démarré le 17 décembre à 07H30 TU

DIRECT : "La Russie sera une puissance souveraine ou n'existera pas" déclare Poutine

Lors de son discours de campagne devant le congrès de son parti "Russie unie", Vladimir Poutine a promis de faire de la Russie une "puissance souveraine". "La Russie ne peut pas, comme certains pays, renoncer à sa souveraineté en échange de quelques saucisses et devenir le satellite de quelqu'un", a-t-il lancé dans une référence apparente à l'Ukraine.

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Vladimir Poutine prononce son discours de campagne au congrès de son parti "Russie unie"  ce 17 décembre 2023 à Moscou.

Vladimir Poutine prononce son discours de campagne au congrès de son parti "Russie unie"  ce 17 décembre 2023 à Moscou.

© Mikhail Klimentyev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP
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21H08
Sur écoute

Le chef de l'état-major ukrainien espionné ?

Un dispositif d'écoute a été découvert dans l'un des futurs bureaux du chef d'état-major ukrainien Valery Zaloujny, ont annoncé ce soir les services de sécurité de Kiev, tout en précisant que l'appareil n'était "pas opérationnel".

"L'équipement n'a pas été trouvé directement dans le bureau de Valery Zaloujny, mais dans l'un des locaux qu'il pourrait utiliser pour son travail à l'avenir", ont précisé les services ukrainiens sur Telegram.

17H00
Avdiivka

La vidéo d’un drone ukrainien donne un sombre aperçu des pertes alors que les troupes russes avancent vers Avdiivka

La bataille fait rage entreles forces ukrainiennes et russes qui tentent de capturer la ville d’Avdiivka, dans l’est de l’Ukraine. Des images aériennes obtenues par Associated Press donnent un aperçu des pertes russes.

La vidéo a été tournée ce mois-ci par une unité de drones militaires ukrainiens près de Stepove, un village juste au nord d'Avdiivka, où se sont déroulées certaines des batailles les plus intenses.

C’est une scène apocalyptique : les corps de dizaines de soldats gisent éparpillés le long des arbres où ils cherchaient refuge. Le village lui-même a été réduit en ruines. Les rangées d'arbres qui séparaient les champs agricoles sont brûlées et défigurées. Les champs sont criblés d’obus d’artillerie et de grenades larguées depuis des drones.

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Les images ont été fournies à AP par l'unité BUAR de la 110e brigade mécanisée, impliquée dans les combats dans la zone. L'unité a déclaré que les images avaient été tournées le 6 décembre et que de nombreux corps étaient restés là depuis des semaines. Environ 150 corps peuvent être vus dans deux clips vidéo distincts filmés au-dessus de la limite des arbres au nord et au sud de Stepove.

AP a vérifié l'emplacement en comparant la vidéo avec des cartes et d'autres images de drones de la même zone tournées six jours plus tard par la 47e brigade mécanisée. La plupart des soldats semblent porter des uniformes russes, même si l'unité de drones a déclaré que certains des morts étaient des Ukrainiens.

16H50
61 milliards de dollars

Un sénateur américain "optimiste" sur un accord portant sur l'aide à l'Ukraine

Le président Joe Biden a durement attaqué les élus républicains qui bloquent pour l'instant sa demande d'une enveloppe supplémentaire de 61 milliards de dollars pour Kiev. D'intenses négociations se poursuivent ce week-end et le Sénat a repoussé ses congés de fin d'année pour tenter de trouver un compromis.

"Je suis très optimiste", a déclaré sur CNN Joe Manchin, sénateur démocrate centriste, en indiquant avoir parlé à ses collègues des deux bords. "Ils avancent dans une direction très positive."

Le Sénateur démocrate Joe Manchin en juin 2023.

Le Sénateur démocrate Joe Manchin en juin 2023.

© AP Photo/J. Scott Applewhite, File

Le Congrès américain a débloqué des aides pharamineuses pour l'Ukraine depuis l'invasion russe en février 2022, mais la Maison Blanche a prévenu qu'elle serait "à court d'argent" d'ici la fin de l'année pour soutenir Kiev.

Les démocrates sont favorables à cette nouvelle aide, mais les républicains réclament en échange de leur soutien un durcissement majeur de la politique d'immigration. Joe Biden avait déclaré être prêt à des "compromis importants" sur ce sujet afin de permettre un déblocage de la situation.

Le sénateur républicain Lindsey Graham, très conservateur, s'est lui montré moins optimiste que son collègue aujourd'hui. "Nous ne sommes pas proches du tout d'un accord", a-t-il dit sur NBC, estimant que les négociations devraient se poursuivre "l'année prochaine". "Je n'aiderai pas l'Ukraine, Taïwan ou Israël tant que nous ne sécuriserons pas notre frontière", a-t-il martelé.

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Mais selon Joe Manchin, un compromis pourrait être adopté grâce aux voix de sénateurs des deux partis sans le soutien des élus très à droite ou à gauche, qui "ne voteront pas en faveur quoi que nous fassions".

Cette semaine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky était en visite à Washington pour exhorter les élus américains à se mettre en ordre de marche avant la fin de l'année.

Joe Biden a averti le 12 décembre lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue ukrainien, que le président russe Vladimir Poutine "comptait" sur le fait que l'aide américaine à l'Ukraine s'arrête. "Nous devons lui prouver qu'il a tort", a-t-il martelé.

14H56
Prisonniers

Manifestation en Pologne en soutien aux prisonniers de guerre ukrainiens

Une foule s'est rassemblée sur la place du Château, dans la vieille ville de Varsovie, ce dimanche pour exiger la libération des prisonniers de guerre ukrainiens, dont les défenseurs du célèbre Azovstal.

La manifestation a été coordonnée par des résidents ukrainiens de Varsovie et d’autres villes de Pologne, avec le soutien de militants polonais. Des banderoles ont été déployées avec des messages tels que "Aidez les héros de l'Ukraine", "Les soldats endurent le gel dans les tranchées" et "Les enfants ukrainiens aspirent à un Noël sans guerre", entre autres, condamnant l'agression russe.

14H15
Un mort dans la région d'Odessa

Un civil tué par les débris d'un drone à Odessa

Les débris d'un drone abattu ont tué un civil dans la région d'Odessa, a déclaré ce dimanche le gouverneur de la région du sud de l'Ukraine, après que l'armée de l'air ukrainienne a déclaré avoir détruit 20 drones lancés par la Russie dans la nuit.

Les systèmes de défense aérienne ont détruit neuf drones d'attaque de fabrication iranienne au-dessus d'Odessa, a déclaré le gouverneur Oleg Kiper sur l'application de messagerie Telegram, la qualifiant de troisième attaque aérienne russe contre la région au cours de la semaine dernière.

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Dans la région d'Odessa, ce 17 décembre, après des frappes de drones russes.

L'armée de l'air a déclaré que ses systèmes de défense avaient détruit un missile de croisière en plus des drones. Il précise, sans fournir de détails, que la Russie a également lancé un missile balistique Iskander qui "n'a pas atteint" sa cible.

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Nataliia HUMENIUK, porte-parole du commandement militaire de la région sud. 

"À la suite de la chute d'un drone abattu, une explosion s'est produite dans l'un des immeubles d'habitation. De nombreuses maisons ont été détruites par l'onde de choc. Les débris se sont dispersés sur une grande distance. Il y a eu des incendies à plusieurs endroits. La zone des incendies était assez vaste – plus de 400 mètres carrés au total. Malheureusement, une personne a été retrouvée morte."

Reuters n'a pas pu vérifier cette information de manière indépendante. On ne sait pas exactement combien de drones la Russie a lancés au total.

13H37
Discours de campagne

Poutine promet de faire de la Russie une "puissance souveraine"

Le président Vladimir Poutine a promis de faire de la Russie une "puissance souveraine" lors d'une allocution devant le parti au pouvoir, son premier discours de campagne en vue de la présidentielle de mars 2024.

Vladimir Poutine prononce son discours de campagne au congrès de son parti "Russie unie"  ce 17 décembre 2023 à Moscou.

Vladimir Poutine prononce son discours de campagne au congrès de son parti "Russie unie"  ce 17 décembre 2023 à Moscou.

© Mikhail Klimentyev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP

"La Russie sera une puissance souveraine et autosuffisante, sinon elle n'existera plus du tout", a-t-il déclaré devant les hauts responsables du parti Russie Unie réunis en congrès pour soutenir sa candidature.

09H01
Otan

Finlande dans l'Otan : Poutine annonce des "problèmes" et un renforcement militaire

Le président russe Vladimir Poutine prévient que l'entrée de la Finlande dans l'Otan cette année va créer des "problèmes" là où il n'y "en avait pas" auparavant. Il annonce en réponse un renforcement militaire dans le Nord-Ouest de la Russie.

"Il n'y avait aucun problème là-bas, mais il y en aura maintenant, car nous allons créer le district militaire de Léningrad et y concentrer un certain nombre d'unités", a-t-il déclaré à un journaliste de la télévision publique dans un entretien diffusé ce dimanche 17 décembre, où il accuse les Occidentaux d'avoir "entraîné la Finlande dans l'Otan".

Les relations entre les deux voisins, qui partagent une frontière longue de 1.340 kilomètres, se sont considérablement détériorées depuis février 2022 et l'offensive russe en Ukraine, une attaque qui a conduit la Finlande, inquiète pour sa sécurité, à rejoindre l'Otan en avril 2023.

Un clôture bloque l'accès à la route qui conduit au poste frontière entre la Russie et la Finlande de Nuijamaa désormais fermée, le 18 novembre 2023.

Un clôture bloque l'accès à la route qui conduit au poste frontière entre la Russie et la Finlande de Nuijamaa désormais fermée, le 18 novembre 2023.

© AP Photo/Sergei Grits

"Ils (l'Occident, ndlr) ont entraîné la Finlande dans l'Otan. Avions-nous des différends avec eux? Tous les différends, y compris ceux territoriaux du milieu du XXe siècle, sont réglés de longue date", a déclaré Poutine.

Ses déclarations interviennent alors que la Finlande a annoncé le 14 décembre fermer de nouveau l'intégralité de sa frontière avec la Russie, quelques heures après avoir rouvert deux postes-frontières, accusant Moscou d'orchestrer une crise migratoire.

Cette décision sera effective à partir de vendredi 20H00 (18H00 TU ) et jusqu'au 14 janvier, selon la ministre finlandaise de l'Intérieur Mari Rantanen.

Helsinki accuse Moscou de délibérément laisser passer ces migrants, dénonçant une "attaque hybride" visant à déstabiliser la Finlande. Des accusations rejetées par le Kremlin.

07H33
Drones

Les forces ukrainiennes ont abattu des drones ainsi qu'un missile Kh-59

"Les forces d'occupation russes ont attaqué avec un missile de croisière Iskander-K, un missile guidé Kh-59 et 20 drones d'attaque de type Shahed", a indiqué l'armée de l'air ukrainienne dans un communiqué.

Les forces ukrainiennes ont abattu les drones ainsi que le missile Kh-59, et l'Iskander-K n'a pas atteint sa cible, a-t-elle ajouté, précisant que les missiles avaient été tirés depuis la Crimée et la région occupée de Kherson (Sud).

Côté russe, le ministère de la Défense a indiqué que ses forces avaient "intercepté et détruit" 33 drones ukrainiens dans trois régions frontalières (Lipetsk, Rostov et Volgograd).

04H00
Glaciologues en péril

Dans l'Arctique, l'isolement du géant russe plombe la science

Fini les excursions en motoneige pour rendre visite aux collègues: sur l'archipel norvégien du Svalbard perché haut dans l'Arctique, le glaciologue Andrew Hodson a cessé tout contact avec ses homologues russes depuis l'invasion en Ukraine. "Avant, on travaillait avec les hydrologues et les spécialistes du permafrost russes. Ca n'est plus le cas aujourd'hui", explique le scientifique britannique à l'AFP.
"On est triste de ne pas pouvoir collaborer mais on n'est évidemment pas du tout content de ce que fait le gouvernement russe", dit-il dans son bureau à l'université de Longyearbyen, la capitale de l'archipel.

Des rennes se reposent sous la rampe d'un tramway inutilisé depuis la fermeture de la mine de charbon de Longyearbyen, archipel de Svalbarg, Norvège, le 10 janvier 2023.

Des rennes se reposent sous la rampe d'un tramway inutilisé depuis la fermeture de la mine de charbon de Longyearbyen, archipel de Svalbarg, Norvège, le 10 janvier 2023.

© AP Photo/Daniel Cole

L'adage "Grand Nord, basses tensions" a fait long feu.

Dans l'Arctique comme ailleurs sur la planète, chercheurs occidentaux et russes ont rompu quasiment tout lien depuis le début du conflit en Ukraine, ultime clou dans le cercueil d'une coopération qui se dégradait depuis les années 2010 avec le raidissement de Vladimir Poutine.

Ce coup de gel a de lourdes conséquences pour la recherche dans une région qui se réchauffe environ quatre fois plus vite que la planète et fait donc office de laboratoire climatique.

Nous ne savons pas ce qui se passe sur le terrain là-bas et bien sûr, ce qui s'y produit affectera également les parties européenne, américaine et canadienne de l'Arctique. Rolf Rødven, secrétaire exécutif Programme de surveillance et d'évaluation de l'Arctique (Amap)

Un laboratoire où la Russie, notamment par son empreinte géographique, occupe une place prépondérante.

Depuis février 2022, le flux de données russes s'est complètement tari.
"C'est préjudiciable car la Russie représente plus de la moitié de l'Arctique", commente Rolf Rødven, secrétaire exécutif Programme de surveillance et d'évaluation de l'Arctique (Amap).

"Nous ne savons pas ce qui se passe sur le terrain là-bas et bien sûr, ce qui s'y produit affectera également les parties européenne, américaine et canadienne de l'Arctique", dit-il.

Cela prive les scientifiques d'éléments précieux sur le permafrost, une bombe à retardement climatique présente essentiellement sur territoire russe, ou les feux de forêt qui y sont sans doute aussi désastreux qu'en Amérique du Nord.

Certaines informations peuvent certes être obtenues via des bases de données internationales comme l'Organisation météorologique mondiale (OMM) ou les observations satellite, mais elles restent largement lacunaires.

"Nous savons qu'il y aura plus d'incertitudes dans nos estimations, et aussi par conséquent plus d'incertitudes dans les projections pour l'avenir", souligne M. Rødven.

Les études de l'Amap, un des six groupes de travail du Conseil de l'Arctique, nourrissent notamment les rapports des experts de l'ONU sur le climat (GIEC).
Plus généralement, au sein du Conseil de l'Arctique, forum régional longtemps érigé en modèle de coopération mais aujourd'hui divisé entre Occidentaux (États-Unis, Canada, Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Islande) et Russes, nombre de projets ont été suspendus et certaines études retardées.

Non seulement les relations avec les institutions de recherche russes, presque toutes étatiques, ont cessé, mais les rares chercheurs indépendants renâclent aussi à coopérer de peur d'être accusés de trahison ou d'espionnage.

Dès 2019, des scientifiques russes s'alarmaient des restrictions dans leurs contacts avec leurs collègues étrangers, agitant le spectre d'un retour à la situation de l'époque soviétique.

À l'intérieur des frontières russes, la recherche pâtit d'une fuite des cerveaux -enclenchée avant même l'invasion de la Russie - et d'une baisse des financements au profit de l'effort de guerre. "C'est double souci", note Salve Dahle. "Non seulement on ne bénéficie plus de l'échange de données mais la collecte même de données est elle aussi réduite en Russie".

Pour ce biologiste marin de l'institut indépendant norvégien Akvaplan-niva, qui a longtemps travaillé sur des projets en Russie, le grand motif d'inquiétude est lié aux grandes fleuves sibériens, principale source d'eau douce de l'océan Arctique.
Faute de présence sur le terrain, impossible d'y mesurer les effets de l'exploitation des hydrocarbures, des activités industrielles et de l'extraction minière environnantes. "Tout ce qui peut se dissoudre dans l'eau ou être capturé dans la glace est transporté dans la dérive transpolaire (courant océanique qui s'écoule d'est en ouest, ndlr) et débouche dans l'intervalle entre le Groenland et le Svalbard", souligne-t-il.

À Longyearbyen, Andrew Hodson, le glaciologue britannique, s'est fait une raison.
"Il y a beaucoup à gagner à travailler avec leur expertise", dit-il au sujet des chercheurs russes. "Mais je ne dirais pas que cela était facile avant (...) Alors non, je ne suis pas aussi désolé que cela".

00H30

Deux civils tués dans une attaque de missile ukrainienne sur un village occupé par la Russie

Deux civils ont été tués et deux autres blessés samedi 16 décembre dans une attaque de missile ukrainienne sur un village de la région de Kherson, occupé par la Russie dans le Sud de l'Ukraine, a indiqué un responsable d'occupation local.

"La plupart des roquettes de la salve ont été abattues par la défense antiaérienne, mais un HIMARS a atteint le sol et a explosé lors de l'acheminement de l'aide humanitaire", a indiqué sur Telegram Vladimir Saldo, à la tête de l'administration d'occupation russe régionale.

Selon lui, des militaires russes "qui aidaient au déchargement" de l'aide humanitaire ont également été blessés dans cette frappe qui a visé le village de Nova Maïatchka.

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

L'Ukraine affirme avoir abattu un missile et 20 drones russes cette nuit et la Russie dit avoir détruit 33 drones ukrainiens.

Des débris d'un drone ont tué un civil dans la région d'Odessa ce dimanche. La défense anti-aérienne d'Odessa a détruit 9 drones iraniens cette nuit affirme le gouverneur de la région Oleg Kiper.

Vladimir Poutine prononçait à Moscou un discours martial devant son parti "Russie unie" proclamant que "la Russie sera une puissance souveraine et autosuffisante, sinon elle n'existera pas."