Direct terminé le 12 décembre 2023 à 21h30
Direct démarré le 12 décembre 2023 à 6h00

DIRECT - La situation humanitaire à Gaza "au-delà de toute rupture" déclare l'ONU

Le chef des droits de l'Homme des Nations unies, appelle au respect des normes internationales en matière de droits humains. Volker Türk s'exprimait devant des journalistes à Genève disant que la situation à Gaza est "tellement précaire que c'est au bord de la rupture, ou bien au-delà".
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Des Palestiniens à la recherche de survivants après des bombardements israéliens à Rafah, dans la bande de Gaza ce 12 décembre 2023.

Des Palestiniens à la recherche de survivants après des bombardements israéliens à Rafah, dans la bande de Gaza ce 12 décembre 2023.

© AP Photo/Hatem Ali
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21h18
Journalistes

Blinken pour la protection "sans équivoque" des journalistes

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, sollicité sur le sort des journalistes à Gaza, s'est dit en faveur de la protection "sans équivoque" des reporters en zone de conflit, dans une lettre envoyée à l'AFP.

Les États-Unis "continueront à souligner auprès d'Israël, et de tous les pays, que les journalistes doivent être protégés contre tout danger", a-t-il écrit dans ce courrier reçu aujourd'hui par l'AFP.
Washington "défend sans équivoque la protection des journalistes dans les conflits armés", a-t-il poursuivi.

L'AFP et d'autres médias internationaux avaient envoyé fin octobre une lettre commune à Antony Blinken, lui demandant d'aider à protéger les journalistes, une profession lourdement endeuillée à Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

Au moins 63 journalistes et employés de médias - 56 Palestiniens, 4 Israéliens et trois Libanais - sont morts depuis le 7 octobre, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).

L'AFP et les autres médias internationaux avaient également demandé au secrétaire d'Etat américain son aide pour l'évacuation de leurs employés hors de Gaza.

L'évacuation des citoyens américains et étrangers hors de Gaza reste "notre priorité numéro 1, et nous travaillons avec l'Égypte, les Nations unies et Israël pour faciliter leur sortie de Gaza en sécurité", a répondu Anthony Blinken.

19H31
Droits humains

La situation humanitaire à Gaza "extrêmement précaire" déclare Volker Türk

La situation humanitaire dans la bande de Gaza est "au-delà de toute rupture", alerte le chef des droits de l'Homme des Nations unies, appelant au respect des normes internationales en matière de droits humains.

C'est tellement précaire (...) Je ne sais pas si vous pouvez me donner un meilleur mot que précaire, extrêmement précaire. Volker Türk, Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme.
Volker Türk, Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, en août 2023 à Bagdad en Irak. 

Volker Türk, Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, en août 2023 à Bagdad en Irak. 

© AP Photo/Hadi Mizban, File

"C'est tellement précaire (...) Je ne sais pas si vous pouvez me donner un meilleur mot que précaire, extrêmement précaire", a dit aux journalistes à Genève Volker Türk, Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme. "Je veux dire, c'est au bord de la rupture, ou bien au-delà", a-t-il ajouté.

Ses commentaires interviennent alors qu'Israël poursuit ses bombardements sur Gaza, plus de deux mois après les attaques du Hamas du 7 octobre qui ont tué 1.200 personnes en Israël et vu environ 240 personnes prises en otages, selon les chiffres israéliens.

L'offensive israélienne a réduit une grande partie de Gaza en ruines et tué au moins 18.400 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas.

L'ONU estime que 1,9 million des 2,4 millions d'habitants du territoire ont été déplacés par la guerre, dont la moitié sont des enfants.

Les dirigeants humanitaires craignent que le territoire assiégé ne soit bientôt submergé par la maladie et la famine. "Il y a un appel clair pour que tout le monde et les institutions internationales qui s'occupent de ce problème prennent cela très au sérieux", a déclaré Volker Türk. Il s'exprimait à la fin d'un événement de deux jours à Genève marquant le 75e anniversaire de la signature de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

"C'est vraiment le message que nous devons transmettre à tout le monde: prenez les droits de l'Homme au sérieux, encore plus au sérieux. Et placez-les au coeur de votre élaboration et de vos décisions politiques", a-t-il dit.

18H24
Relation difficile

Biden évoque publiquement ses divergences avec le gouvernement israélien

Joe Biden a affirmé que contrairement à Washington, le gouvernement israélien "ne (voulait) pas d'une solution à deux États" avec les Palestiniens, et a demandé au Premier ministre Benjamin Netanyahu de "changer" son gouvernement.

Ce dernier a pour sa part fait état de "désaccords" avec le dirigeant américain sur leur vision à long terme, une fois terminé le conflit dans la bande de Gaza.
"C'est le gouvernement le plus conservateur de l'histoire d'Israël", a encore dit le président américain.

C'est la première fois depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre que le président américain fait ainsi état publiquement de ses divergences avec l'exécutif israélien.

Joe Biden, qui s'exprimait devant des donateurs du parti démocrate, a appelé Benjamin Netanyahu à "renforcer et changer" l'exécutif afin de trouver une solution de long terme au conflit israélo-palestinien.

Il a aussi estimé qu'Israël, qui bombarde intensément la bande de Gaza, commençait à perdre le soutien de l'opinion publique mondiale.

17H47
Ruines

18% des structures endommagées depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza

Quelque 18% de toutes les structures de la bande de Gaza ont été endommagées depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, a annoncé mardi l'ONU, en se basant sur des images satellite à haute résolution.

"De plus, il y a eu une augmentation stupéfiante de 49% du nombre total de structures touchées depuis la dernière évaluation du 7 novembre 2023", indique le Centre satellitaire des Nations unies (UNOSAT) à partir d'une image collectée le 26 novembre 2023 avec le satellite à très haute résolution WorldView-3.
 

17H09
Diplomatie

Le ministre des Affaires étrangères palestinien réunit à Genève un large soutien international

De l'Iran à l'Arabie saoudite en passant par l'Indonésie, le chef de la diplomatie palestinienne a réuni ce mardi à Genève de nombreux ministres des Affaires étrangères et ambassadeurs pour appeler la communauté internationale à agir en soutien des Palestiniens à Gaza.

Le ministre des Affaires étrangères palestinien Riyad al-Maliki lors d'un point-presse à Washington le 8 décembre 2023.

Le ministre des Affaires étrangères palestinien Riyad al-Maliki lors d'un point-presse à Washington le 8 décembre 2023.

© AP Photo/Jacquelyn Martin

Environ 200 personnes étaient réunies à l'initiative des Palestiniens dans une salle bondée de l'ONU, en marge des célébrations pour les 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

Prenant la parole à l'ouverture des discussions, le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Riyad al-Maliki, a affirmé que la situation dans la bande de Gaza est "apocalyptique", quelques heures avant que l'Assemblée générale de l'ONU se prononce sur une résolution exigeant "un cessez-le-feu humanitaire immédiat" dans la bande de Gaza, un texte non contraignant qui a toutes les chances de passer.

Riyad al-Maliki a dénoncé l'échec de la communauté internationale à "assumer sa responsabilité", affirmant que "ce qui se passe à Gaza est une tache sombre sur la conscience de l'humanité".

Des dizaines de pays, dont le Bahreïn, la Tunisie, les Maldives, Cuba, le Venezuela, l'Algérie, les Philippines, la Turquie, ont ensuite pris la parole, en soutien aux Palestiniens. Les ambassadeurs français et britanniques étaient également présents dans la salle, mais n'ont pas pris la parole, comme d'autres pays.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères Fayçal ben Farhane a appelé à mettre fin à la situation à Gaza car "laisser la crise se poursuivre aura un impact préjudiciable sur la paix et la sécurité régionales". "La sécurité internationale et la crédibilité des organes des Nations unies sont affectées par la mise en œuvre sélective du droit international", a-t-il assuré. "La situation n'est pas acceptable".
À la même table, son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, a lui apporté son soutien au Hamas, qu'il qualifie "de mouvement de libération palestinien".

Le Hamas est catalogué comme un groupe terroriste par l'Union Européenne mais aussi par de nombreux pays dont les États-Unis, le Canada ou Israël.
"La guerre n'est pas la solution. Israël et les États-Unis ne pourront jamais éliminer le Hamas. (...) Il n'y a qu'une solution politique", a-t-il affirmé.

"Il faut reprendre les négociations", a renchéri le ministre libyen des Affaires étrangères Eltaher Elbaour, appelant les populations à "descendre dans la rue et faire pression" sur les gouvernements pour faire "cesser les atrocités" à Gaza.

17H03
Otages

L'armée israélienne annonce avoir récupéré les corps de deux otages

L'armée israélienne annoce dans un communiqué avoir récupéré les corps de deux otages dans la bande de Gaza durant une opération militaire.

"Durant une opération dans Gaza, les corps des otages Eden Zakaria et (du soldat) Ziv Dado ont été découverts et ramenés en Israël", affirme ce communiqué, sans préciser dans l'immédiat quand avait eu lieu cette opération.

Selon elle, le sous-officier Ziv Dado, 36 ans, a été tué dans l'attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre et son corps emmené à Gaza, alors qu'Eden Zachariya, 28 ans, avait été enlevée ce jour-là au festival de musique Nova, durant lequel 364 personnes ont été assassinées et environ 40 prises en otages.

Deux soldats réservistes ont été tués jeudi dernier pendant l'opération pour récupérer les corps, d'après la même source. L'un d'eux est le fils de Gadi Eisenkot, ancien chef de l'état-major de l'armée et membre du cabinet de guerre israélien.

16H27
"cessez-le-feu humanitaire"

Gaza au menu de l'Assemblée générale de l'ONU

Prenant le relais après un nouvel échec du Conseil de sécurité paralysé, l'Assemblée générale de l'ONU se prononce mardi sur une résolution exigeant "un cessez-le-feu humanitaire immédiat" dans la bande de Gaza, un texte non contraignant qui a toutes les chances de passer.

Malgré la pression du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres qui craint un "effondrement total de l'ordre public" dans le territoire palestinien en guerre, un projet de texte réclamant ce cessez-le-feu humanitaire s'est heurté le 8 décembre au Conseil de sécurité à un véto des États-Unis.

De nombreux pays et organisations de défense des droits humains ont déploré l'échec de vendredi, y compris Antonio Guterres qui a décrit un Conseil de sécurité à l'autorité et la crédibilité "compromises".

"Nous devons arrêter cette guerre, et nous devons l'arrêter maintenant", a martelé mardi l'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour, insistant sur le "droit" des Palestiniens à être "en colère".
"Nous pensons que nous allons réussir à ce que la quasi totalité de la communauté internationale appelle à un cessez-le-feu humanitaire",
a-t-il ajouté, espérant ainsi envoyer "un message à Washington et à d'autres".

À la demande des pays arabes qui veulent maintenir la pression après l'échec au Conseil, l'Assemblée générale votera cet après-midi sur un texte qui reprend en grande partie la résolution bloquée vendredi par les États-Unis.

S'inquiétant de la "situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza", il "exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat", réclame la protection des civils, l'accès humanitaire et la libération "immédiate et inconditionnelle" de tous les otages.

Mais comme le texte adopté par l'Assemblée générale fin octobre - qui appelait à une "trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue, menant à la cessation des hostilités" - il ne condamne pas le Hamas. Une absence systématiquement fustigée par Israël et les États-Unis.

14H03
Forum de Doha

Réunion au Qatar des dirigeants du Moyen-Orient pour trouver des solutions

Des dirigeants du Moyen-Orient se sont réunis au Qatar en quête de solutions pour l'après-guerre à Gaza, avec pour seule certitude leur opposition à l'envoi de leurs troupes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre menée par Israël contre le Hamas.

La question palestinienne est très sensible pour les dirigeants du monde arabe, cette guerre qui dure depuis le 7 octobre ayant déclenché des manifestations massives dans plusieurs pays.

Lors du forum annuel de Doha qui s'est achevé lundi, le Qatar a réaffirmé qu'aucun pays arabe n'enverrait de forces armées pour stabiliser la situation une fois que les hostilités auront cessé.

"Personne dans la région n'acceptera d'envoyer des troupes sur le terrain (pour se retrouver devant) un char israélien. C'est inacceptable", a déclaré le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani. Il s'est également opposé à l'envoi d'une force internationale à Gaza dans les conditions actuelles.

Les Palestiniens étaient représentés par l'Autorité palestinienne, au pouvoir en Cisjordanie, territoire occupée depuis 1967 par Israël. La bande de Gaza est elle contrôlée par le Hamas, au pouvoir depuis 2007. Le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Mohammad Shtayyeh, a déclaré que le Hamas ne pouvait pas être éradiqué. Le Hamas "fait partie intégrante de la mosaïque politique palestinienne", a-t-il souligné lors du forum.

Si la communauté internationale ne gère pas bien l'après-guerre, a prévenu le Premier ministre jordanien, Bisher al-Khasawneh, "nous allons nous retrouver avec une situation encore plus horrible dans un an ou deux". "Je pense qu'au cours des trente dernières années, nous avons eu trop de processus et trop peu de paix", a-t-il ajouté. Il a émis l'espoir que la guerre serve de "signal d'alarme", d'autant plus que le conflit menace de provoquer un embrasement dans la région.

Le forum de Doha n'a cependant débouché sur rien de concret. L'Arabie saoudite, le Liban et l'Égypte n'y étaient pas représentés à un haut niveau.

13h12
Nouveau bilan

18 412 morts à Gaza depuis le 7 octobre

Le ministère de la Santé du Hamas annonce que les bombardements israéliens dans la bande de Gaza avaient fait 18 412 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre entre le mouvement islamiste palestinien et Israël. Le gouvernement du Hamas, qui contrôle Gaza depuis 2007, estime que plus de 50 000 personnes ont également été blessées, d'après un communiqué du ministère.

12h30
Conflit armé

La France "que toute la lumière soit faite" à propos des reporters tué et blessés au Liban le 13 octobre

Le ministère français des Affaires étrangères appelle à ce que "toute la lumière soit faite" sur le bombardement qui a tué un journaliste de l'agence Reuters et blessé six autres, dont deux de l'AFP, le 13 octobre dans le sud du Liban.

"La France rappelle la nécessité de respecter le droit humanitaire international", "une obligation internationale et morale" impliquant de "protéger les civils, et notamment les journalistes, qui doivent pouvoir exercer leur profession librement et en toute sécurité", indique le ministère dans un communiqué. Une enquête de l'AFP publiée la semaine dernière désigne un obus de char israélien comme étant à l'origine de cet incident.

11h38
Aide humanitaire

Pour un responsable de l'ONU, Gaza est "l'enfer sur terre"

C'est "l'enfer sur terre" à Gaza, affirme Philippe Lazzarini, patron de l'UNRWA, l'agence d'aide aux réfugiés palestiniens de l'ONU, après une visite dans le territoire palestinien intensivement bombardé par Israël depuis plus de deux mois. "De retour à Gaza, tragédie qui s'aggrave interminablement. Les gens sont partout, vivent dans la rue, manquent de tout. Ils implorent d'être mis en sûreté et pour la fin de cet enfer sur terre. On demande l'impossible à nos collègues, dans cette situation impossible", déclare Philippe Lazzarini sur X (ex-Twitter).

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10h56
Conflit armé

Plus de 10% des soldats israéliens tués par des "tirs amis" selon l'armée

L'armée israélienne a déclaré mardi que plus d'un dixième de ses soldats tués dans la bande de Gaza l'avaient été suite à des "tirs amis". "À ce jour, il y a 105 morts depuis le début des opérations terrestres, dont 20 sont des accidents", a déclaré un porte-parole militaire. Treize soldats ont été tués par des "tirs amis" tandis que les sept autres l'ont été lors d'accidents impliquant des véhicules ou des armes.

10h46
Hôpital pris pour cible

Un hôpital pris d'assaut par l'armée israélienne selon le ministère de la Santé du Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas accuse l'armée israélienne d'avoir lancé un assaut contre un hôpital du nord de la bande de Gaza, "assiégé et bombardé" depuis plusieurs jours. Les forces israéliennes "ont lancé l'assaut contre l'hôpital Kamal Adwan après l'avoir assiégé et bombardé pendant plusieurs jours", indique le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qidreh, "elles sont en train de regrouper les hommes, dont le personnel médical, dans la cour de l'hôpital et nous craignons que le personnel médical soit arrêté ou tué".

8h59
Humanitaire

L'OMS dénonce le contrôle d'un convoi médical par l'armée israélienne

Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dénonce les contrôles imposés par l'armée israélienne à un convoi médical dans la bande de Gaza, qui selon lui ont coûté la vie à l'un des blessés. "Nous sommes profondément préoccupés par les contrôles prolongés et la détention des agents de santé qui mettent en danger la vie de patients déjà fragiles", a écrit sur X (ex-Twitter) Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS, en racontant en détail les obstacles rencontrés samedi par un convoi à l'aller vers le nord de la bande de Gaza et l'hôpital Ahli Arab, et au retour.

Le convoi sous la houlette de l'OMS et avec le Croissant-Rouge palestinien a été arrêté deux fois à un check-point de l'armée israélienne à hauteur de Wadi Gaza, qui sépare le nord du sud du territoire palestinien, à l'aller et au retour.  Un porte-parole de l'OMS a précisé à l'AFP que c'est bien l'armée israélienne qui effectuait les contrôles, le Dr Tedros ne donnant pas cette précision dans son message.

5h20
Conflit armé

Intensification des opérations de l'armée israélienne dans le sud de Gaza

La guerre entre Israël et le Hamas est entrée dans son 67e jour.  Dans la nuit, le mouvement islamiste Hamas a fait état de violents affrontements dans le centre de la bande de Gaza, et l'agence l'agence palestinienne Wafa a rapporté 12 morts et des "dizaines" de blessés dans un raid aérien à Rafah. 

De nombreuses frappes avaient ciblé la veille les villes de Khan Younès, nouvel épicentre des combats, et de Rafah, près de la frontière avec l'Egypte où se massent désormais des dizaines de milliers de personnes fuyant les violences. "Le Hamas est à son point de rupture, l'armée israélienne reprend ses derniers bastions", a déclaré hier soir le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans une adresse télévisée.

"Le fait que des personnes se rendent (...) vient accélérer notre réussite et c'est ce que nous voulons: avancer rapidement", a déclaré à Khan Younès le chef d'état-major de l'armée Herzi Halevi, en précisant que l'armée "intensifiait" ses opérations au sud tout en consolidant sa présence au nord.

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

L'intensification des combats entre soldats israéliens et combattants islamistes du Hamas ont transformé Gaza en "enfer sur terre", selon Philippe Lazzarini, le patron de l'Unrwa, l'agence d'aide aux réfugiés palestiniens de l'ONU.

Joe Biden a critiqué le gouvernement israélien pour son opposition à "une solution à deux États" et l'a mis en garde contre une érosion du soutien international à cause des bombardements "aveugles" de Gaza.

Le ministère de la Santé du Hamas accuse l'armée israélienne d'avoir lancé un assaut contre un hôpital du nord de la bande de Gaza.

L'assemblée générale des Nations unies doit se prononcer ce mardi sur une résolution non contraignante pour "un cessez-le-feu humanitaire immédiat" dans la bande de Gaza.

Les forces israéliennes ont tué quatre Palestiniens à Jénine, ville du nord de la Cisjordanie occupée.

Les rebelles Houthis du Yémen, qui disent agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza, ont revendiqué ce mardi un tir de missile en mer Rouge qui a touché la veille un pétrolier battant pavillon norvégien.