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DIRECT : L'aide à l'Ukraine au centre d'une visite du chef de l'Otan à Washington

Le chef de la diplomatie hongroise Peter Szijjarto est en Ukraine où il a rencontré son homologue Dmytro Kouleba. Une rencontre saluée comme "constructive" par Dmytro Kuleba. Au même moment le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, entame à Washington une série d'entretiens centrés sur la poursuite de l'aide militaire américaine à l'Ukraine face à la Russie.

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Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'ONU au Pentagone avec le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, ce 29 janvier 2024.

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'ONU au Pentagone avec le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, ce 29 janvier 2024.

© AP Photo/Susan Walsh
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21H03
Aide à l'Ukraine

Blinken avertit que sans argent frais, ce qui a été accompli sera "compromis"

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken juge crucial que le Congrès approuve une nouvelle enveloppe budgétaire pour l'Ukraine, faute de quoi tout ce qui aura été accompli "sera compromis".

"Sans cela, tout ce que les Ukrainiens ont réalisé et que nous les avons aidés à réaliser sera compromis", a déclaré Antony Blinken lors d'une conférence de presse aux côtés du secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.

Le président Biden a demandé au Congrès d'approuver quelque 61 milliards de dollars supplémentaires, mais les négociations avec les républicains s'enlisent.

17H08
OTAN

L'aide à l'Ukraine au centre d'une visite du chef de l'Otan à Washington

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, entame à Washington une série d'entretiens centrés sur la poursuite de l'aide militaire américaine à l'Ukraine face à la Russie.

Il a été reçu dans la matinée par le chef du Pentagone, Lloyd Austin, avant de s'entretenir dans l'après-midi avec le chef de la diplomatie Antony Blinken, ainsi que le conseiller pour la sécurité nationale Jake Sullivan.

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'ONU au Pentagone avec le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, ce 29 janvier 2024.

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'ONU au Pentagone avec le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, ce 29 janvier 2024.

© AP Photo/Susan Walsh

Il est attendu demain au Congrès pour y rencontrer les responsables républicains et démocrates qui négocient pied à pied un accord sur une nouvelle enveloppe budgétaire pour l'Ukraine.

Après avoir livré des dizaines de milliards de dollars d'armes à Kiev depuis le début de la guerre, l'administration de Joe Biden a épuisé ses crédits fin 2023. Le président a demandé au Congrès d'approuver quelque 61 milliards de dollars supplémentaires, mais les négociations avec les républicains s'enlisent.

Sous la pression de la droite, le nouveau paquet d'aide militaire est négocié en parallèle de mesures portant sur l'immigration, au moment où le nombre de migrants traversant la frontière avec le Mexique atteint des niveaux record.

L'accord en cours de négociation au Congrès "est en fait un bon accord, parce qu'en utilisant une fraction du budget militaire américain, nous sommes parvenus à endommager, à détruire de manière importante, l'armée russe", a affirmé Jens Stoltenberg sur Fox News dimanche, ajoutant: "donc nous devons continuer".

L'autre sujet de discussion porte sur l'adhésion de la Suède à l'Otan, alors qu'il ne reste plus qu'un seul membre de l'Alliance, la Hongrie, à ratifier cette adhésion après le feu vert donné par la Turquie la semaine dernière.

En échange de la ratification turque, le gouvernement américain a approuvé vendredi soir la vente d'avions de combat F-16 à la Turquie, pour un montant de 23 milliards de dollars.

Washington a en parallèle approuvé la vente à la Grèce de 40 avions F-35 pour un montant de 8 milliards de dollars. Athènes et Ankara sont tous deux membres de l'Otan.

16H28
Question éthique

En Ukraine, débat sur le sperme et les ovocytes congelés de militaires tués

Des élus ukrainiens annoncent ce lundi un amendement portant sur la destruction du sperme ou des ovocytes congelés de militaires par la suite morts au front, sujet qui a provoqué un vif débat dans ce pays après bientôt deux ans d'invasion russe.

L'an dernier, l'Ukraine avait adopté une loi censée autoriser les militaires hommes et femmes à congeler gratuitement leurs cellules reproductrices avant de partir au front. Selon ce texte, le gouvernement doit prévoir à partir de 2025 des fonds pour financer cette conservation.

Cérémonie de funérailles du poète ukrainien Maksym Kryvtsov, mort au combat à 34 ans, dans la cathédrale Saint Michel de Kiev, le 11 janvier 2024. 

Cérémonie de funérailles du poète ukrainien Maksym Kryvtsov, mort au combat à 34 ans, dans la cathédrale Saint Michel de Kiev, le 11 janvier 2024. 

© AP Photo/Efrem Lukatsky

Une de ses dispositions devant entrer en vigueur fin mars impose toutefois la destruction du sperme et des ovocytes congelés des militaires après leur mort.
Passée inaperçue pendant des semaines, cette clause a été révélée la semaine passée par un avocate ukrainienne, Olena Babytch, provoquant un tollé sur les réseaux sociaux.

Beaucoup craignent que les échantillons déjà prélevés ne soient détruits dès mars, et d'autres jugent injuste l'impossibilité d'utiliser les ovocytes et spermatozoïdes de militaires tombés au front. Maître Olena Babytch avait elle évoqué la situation d'une de ses clientes, dont le mari avait congelé son sperme et a été tué. "Comment expliquer à une femme endeuillée (...) que pendant que son mari défendait notre pays et mourait, les élus l'ont privé de son droit à devenir père après son décès?", écrivait l'avocate sur Facebook.

Face au scandale, la vice-présidente du Parlement, Olena Kondratiouk, a indiqué lundi sur Facebook que des élus allaient présenter un amendement "qui annulera la destruction post-mortem" de ces échantillons. "La vague d'indignation devrait convaincre les députés à voter en sa faveur", a-t-elle écrit.

Le ministère de la Santé avait pour sa part assuré vendredi que les cliniques n'allaient "pas détruire les prélèvements biologiques de soldats décédés".
Le ministère avait qualifié la situation de "contradiction juridique qui sera résolu aussi vite que possible".

L'Ukraine ne révèle pas les pertes de son armée, mais des estimations américaines publiées en août dernier par le New York Times évoquaient près de 70.000 morts et jusqu'à 120.000 blessés

16H22
Diplomatie

Un premier pas "constructif" entre l'Ukraine et la Hongrie

Une entrevue "constructive": les ministres ukrainien et hongrois des Affaires étrangères se sont rencontrés dans l'ouest de l'Ukraine pour tenter d'apaiser les tensions, à l'approche d'un sommet européen visant à débloquer l'aide à l'Ukraine à laquelle s'oppose Budapest.

Le ministre des Affaires étrangères hongrois Peter Szijjarto, et le chef du bureau de la présidence ukrainienne Andriy Yermak au centre, Dmytro Kuleba à droite de la photo, ce 29 janvier 2024.

Le ministre des Affaires étrangères hongrois Peter Szijjarto, et le chef du bureau de la présidence ukrainienne Andriy Yermak au centre, Dmytro Kuleba à droite de la photo, ce 29 janvier 2024.

© AP Photo/Denes Erdos

"Je veux insister sur le point principal de cette conversation: la franchise, la sincérité et le caractère constructif", a déclaré Dmytro Kouleba durant une conférence de presse près d'Oujhorod, à l'issue d'une réunion de plus de six heures avec son homologue Peter Szijjarto.

Signe des relations difficiles entre les deux voisins, il s'agissait de la première visite du responsable hongrois en Ukraine depuis le lancement de l'offensive russe, alors qu'il s'est rendu à plusieurs reprises à Moscou.

Objectif: préparer une entrevue entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre hongrois Viktor Orban afin de "trouver des solutions" à leurs différends, selon Kiev.

"Une rencontre de haut niveau fait sens si elle peut déboucher sur des résultats concrets. Nous avons fait de premiers pas encourageants aujourd'hui, mais nous avons encore un long chemin à parcourir", a prévenu Peter Szijjarto, tout en se disant "prêt à accomplir ce travail".

Viktor Orban est le seul dirigeant européen à avoir maintenu des liens étroits avec le Kremlin, tout en entretenant des relations compliquées avec l'Ukraine.

14H42
Frappes ukrainiennes

Au moins trois morts dans une frappe ukrainienne sur Donetsk

Au moins trois personnes ont été tuées et trois autres blessées ce lundi dans une frappe ukrainienne sur Donetsk, grande ville du Donbass aux mains des Russes, a annoncé le chef de l'occupation russe de la région, Denis Pouchiline.

"Selon les données préliminaires, trois personnes ont été tuées suite au bombardement par l'ennemi du district Kalininskiï de Donetsk avec des (lance-roquettes multiples soviétiques) Grad", a-t-il indiqué sur Telegram.

D'après le responsable, qui a donné peu de détails à ce stade, "trois autres civils" ont été "légèrement blessés" dans cette attaque ukrainienne qui a "endommagé deux bâtiments résidentiels et au moins trois infrastructures civiles".

Sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux par un journaliste de la télévision russe, on pouvait voir trois corps inertes au sol à côté de voitures calcinées.
Juste à côté, un bâtiment ornant un drapeau russe et celui de la République autoproclamée de Donetsk (DNR) avait ses fenêtres soufflées au rez-de-chaussée.

Située à environ vingt kilomètres de la ligne de front, la ville de Donetsk est passée sous le contrôle de séparatistes prorusses pilotés par Moscou en 2014 et est depuis régulièrement bombardée par l'armée ukrainienne.

Le 21 janvier, une frappe ukrainienne sur Donetsk a fait au moins 27 morts et 25 blessés, l'un des bilans les plus lourds dans cette ville depuis février 2022.

Au cours de la nuit du Nouvel An, quatre personnes ont été tuées à Donetsk et treize autres blessées, dont des journalistes, selon les autorités régionales installées par Moscou.

13H32
Opposante à 72 ans

Une retraitée en Russie condamnée à 5 ans et demi de prison pour des messages anti-guerre

Un tribunal russe a condamné lundi à 5 ans et demi de prison une retraitée de 72 ans accusée d'avoir diffusé deux messages jugés hostiles à l'offensive russe en Ukraine, en pleine répression de toute critique.

Le service de presse du tribunal de la ville de Chakhty, dans la région de Rostov (sud-ouest), a indiqué à l'AFP qu'Evguénia Maïboroda avait été reconnue coupable de "diffusion de fausses informations" sur l'armée et d'appel à "des actes extrémistes". Elle devra purger sa peine dans une colonie pénitentaire à "régime ordinaire" pour "avoir publié des contenus sur sa page VKontakte", l'équivalent russe de Facebook.

Selon l'ONG spécialisée Setevye Svobodi, qui vient en aide aux prisonniers politiques, l'accusée avait partagé des "informations sur le nombre de soldats russes tués" et une "vidéo émotionnelle" sur le conflit.

Evguénia Maïboroda a expliqué avoir publié ces messages car "son frère s'est retrouvé sous les décombres d'un batiment détruit par des tirs à Dnipro", dans le centre-est de l'Ukraine, a indiqué Setevye Svobodi sur Telegram.

Elle a plaidé coupable, mais a refusé de reconnaître avoir agi par "haine" comme le lui reprochait l'accusation, a précisé l'ONG.

Depuis l'offensive du Kremlin contre l'Ukraine, en février 2022, des milliers de Russes critiques du conflit ont été condamné à des amendes et des dizaines d'autres à de lourdes peines de prison. La plupart des figures de l'opposition sont en prison ou ont fui le pays.

13H14
40 millions de dollars

Détournement de millions de dollars au ministère de la Défense ukrainien

Les employés d'une entreprise d'armement ukrainienne ont conspiré avec des responsables du ministère de la Défense pour détourner près de 40 millions de dollars destinés à l'achat de 100 000 obus de mortier ont rapporté les services de sécurité ukrainiens.

Un soldat ukrainien de la 3e brigade d'assaut tirant des obus de 122 mm vers des positions russes près de la ligne de front de Bakhmout en juinnet 2023. 

Un soldat ukrainien de la 3e brigade d'assaut tirant des obus de 122 mm vers des positions russes près de la ligne de front de Bakhmout en juinnet 2023. 

© AP Photo/Alex Babenko

Selon Associated Press, le SBU a annoncé samedi soir que cinq personnes avaient été inculpées, dont une arrêtée alors qu'elle tentait de traverser la frontière ukrainienne. S'ils sont reconnus coupables, ils risquent jusqu'à 12 ans de prison.

L'enquête intervient alors que Kiev tente de réprimer la corruption dans le but d'accélérer son adhésion à l'Union européenne et à l'OTAN. Les responsables des deux blocs ont exigé de vastes réformes anti-corruption avant que Kiev puisse les rejoindre.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été élu sur la base d'un programme anti-corruption en 2019, bien avant l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie en février 2022. Le président et ses collaborateurs ont présenté les récents limogeages de hauts responsables, notamment celui d'Ivan Bakanov, ancien chef de la Sûreté de l’État, en juillet 2022, comme preuve de leurs efforts dans la lutte contre la corruption.

12H37
Aide à l'Ukraine

Budapest propose un "compromis" à Bruxelles

La Hongrie a envoyé ce week-end une nouvelle proposition à Bruxelles, où des négociations sont en cours pour tenter de débloquer une aide financière à l'Ukraine lors du sommet prévu jeudi à Bruxelles.
"Nous avons proposé un compromis", a déclaré lundi sur X (ex-Twitter) Balazs Orban, directeur politique du Premier ministre Viktor Orban (sans lien de parenté), confirmant des informations du Financial Times (FT).

Selon le quotidien britannique, le gouvernement hongrois s'est dit prêt, dans une lettre envoyée à Bruxelles samedi, à puiser dans le budget de l'Union européenne (UE), à condition de pouvoir obtenir la possibilité d'une révision.
 

11H57
Grogne des agriculteurs

Des agriculteurs bloquent l'accès à plusieurs ports en Allemagne

Des agriculteurs ont bloqué les axes de circulation menant à plusieurs ports allemands, dont celui de Hambourg (nord), protestant contre la suppression d'un avantage fiscal, dans un contexte de manifestations de la profession partout en Europe.

"D'importantes perturbations du trafic ont lieu dans la zone du port de Hambourg", le plus grand d'Allemagne, provoquant le blocage d'une partie du "trafic des camions", a prévenu la police de la ville, sur le réseau social X.

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Des colonnes composées de centaines de tracteurs ont aussi occasionné des perturbations du trafic dans l'ensemble du centre-ville de Hambourg, alors qu'une manifestation d'agriculteurs se tient devant la gare, ont ajouté les autorités.

D'autres ports maritimes allemands ont également été perturbés. En Basse-Saxe (nord), des agriculteurs ont bloqué les accès au Jade-Weser-Port, un port de conteneurs près de la ville de Wilhelmshaven, avec environ 40 tracteurs, selon la police.

Dans le port de Bremerhaven (nord), un "rassemblement" d'agriculteurs sur un axe routier crucial a entraîné un "important ralentissement" du trafic.

Ces actions s'inscrivent dans un mouvement de mobilisation massif des agriculteurs allemands, qui s'opposent depuis plusieurs semaines contre la réforme de la fiscalité sur le diesel agricole qui prévoit à partir de 2026 la suppression d'une exonération dont ils bénéficiaient.

Elles interviennent après une période de négociations ayant échoué entre syndicats et gouvernement, et alors que le mouvement de fronde s'est étendu dans d'autres pays d'Europe, comme en France, en Pologne, en Roumanie.

Ces mouvements ciblent notamment les obligations environnementales européennes croissantes imposées au secteur, la hausse des coûts de production depuis la guerre en Ukraine, et la charge administrative incombant aux exploitations.

En France, les syndicats FNSEA et les Jeunes Agriculteurs de la région parisienne et du nord de la France s'apprêtaient lundi à bloquer des axes majeurs menant à Paris et à d'autres agglomérations, prévoyant un "siège" de la capitale.

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11H32
avancée russe ?

Moscou revendique la prise d'un hameau

L'armée russe affirme avoir pris le contrôle d'un hameau ukrainien dans la région de Kharkiv (nord-est), ce que l'Ukraine a démenti, les deux armées bataillant pour chaque mètre carré sur un front largement figé depuis plus d'un an.

La localité de Tabaïvka, "dans la région de Kharkiv, a été libérée", a déclaré le ministère russe de la Défense sur Telegram.

Le hameau est situé à une trentaine de kilomètres de la ville de Koupiansk, zone dans laquelle les forces russes sont à l'offensive depuis l'été.

Un soldat ukrainien se tenant debout devant un abri sur le front, à Koupiansk (30 novembre 2023).

Un soldat ukrainien se tenant debout devant un abri sur le front, à Koupiansk (30 novembre 2023).

© AP Photo/Efrem Lukatsky

 

Oleksandr Pishchyk, directeur de l'école, devant ce qui reste de la bibliothèque municipale, Koupiansk, le 23 août 2023. 

Oleksandr Pishchyk, directeur de l'école, devant ce qui reste de la bibliothèque municipale, Koupiansk, le 23 août 2023. 

© AP Photo/Bram Janssen

Mais l'armée ukrainienne avait démenti un peu plus tôt cette prise, sans même attendre les déclarations officielles des autorités russes, la nouvelle ayant commencé à circuler la veille sur des chaînes Telegram.

"L'ennemi assure avoir capturé Tabaïvka, ce n'est pas vrai", a déclaré à la télévision ukrainienne un porte-parole des forces terrestres, Volodymyr Fitio.
"A l'heure actuelle, les combats sont toujours en cours", a-t-il ajouté.

Le 21 janvier, la Russie a ainsi affirmé s'être emparée d'un autre hameau de la région de Kharkiv, où vivaient 45 habitants avant le début de l'invasion de février 2022.

Cette localité se trouve à environ trois kilomètres au sud-est de Tabaïvka.
Ces annonces illustrent l'âpreté des combats dans la zone, même pour le contrôle de minuscules villages.

11H04
Dniepr

L'Ukraine dit essayer d'"élargir" sa tête de pont sur la rive du Dniepr occupée

L'armée ukrainienne affirme ce lundi tenter d'"élargir" sa tête de pont sur la rive gauche du fleuve Dniepr, occupée par l'armée russe dans le sud du pays, malgré d'intenses attaques de l'ennemi sur cette position.

"Les forces de défense ukrainiennes continuent leurs efforts visant à élargir leur tête de pont sur la rive gauche du fleuve Dnipro dans la région de Kherson", a affirmé l'état-major de l'armée dans son rapport matinal. 

Des soldats ukrainiens marchent sur la rive gauche du Dniepr près de Kherson le 15 octobre 2023. 

Des soldats ukrainiens marchent sur la rive gauche du Dniepr près de Kherson le 15 octobre 2023. 

© AP Photo/Mstyslav Chernov

"Malgré des pertes importantes, l'ennemi continue d'essayer de chasser nos unités de leurs positions", a ajouté l'état-major, faisant état de "huit opérations d'assaut" russes "ayant échoué" au cours de la journée précédente.

Les forces ukrainiennes - notamment deux brigades d'infanterie marine - s'efforcent depuis des mois de grignoter du terrain sur la rive gauche du fleuve Dniepr dans la région de Kherson, alors que l'ensemble du front est largement figé depuis fin 2022 et que les Russes sont à l'offensive dans plusieurs zones de l'Est.

Les Ukrainiens ont en particulier réussi à établir des positions près du village de Krynky et les maintiennent au moins depuis octobre dernier. Il s'agit, selon les analystes, de préparer de futures opérations plus importantes.

L'Institute for the Study of War (ISW), centre de réflexion basé aux États-Unis, avait fait état de combats vendredi près de Krynky, tout en constatant l'absence de "changements confirmés" sur ce secteur du front.

10H35
Présidentielle russe

La candidature de Vladimir Poutine officiellement validée

Les autorités russes ont annoncé lundi avoir validé la candidature de Vladimir Poutine à l'élection présidentielle de mars, scrutin que le chef d'État doit dominer, l'opposition ayant été largement muselée par la répression.
"La Commission électorale russe a enregistré la candidature de Vladimir Poutine au poste de président", a indiqué cette institution sur Telegram.

L'actuel président âgé de 71 ans, au pouvoir depuis près d'un quart de siècle, avait officialisé en décembre son intention de briguer un nouveau mandat lors du scrutin qui se déroulera du 15 au 17 mars.

Poutine

Le président russe Vladimir Poutine prononce son discours avant un concert marquant le 80e anniversaire de la bataille qui a levé le siège de Leningrad, au stade Gazprom Arena de Saint-Pétersbourg, en Russie, le samedi 27 janvier 2024. @Vyacheslav Prokofyev, photo du Kremlin via AP.

L'élection fait figure de simple formalité, les détracteurs du Kremlin ayant été laminés par la répression, en particulier depuis l'assaut russe contre l'Ukraine il y a bientôt deux ans.

Un opposant, Boris Nadejdine, tente encore de faire valider sa candidature, qui suscité un certain engouement inattendu ces dernières semaines.

10H03
Réacteurs additionnels

L'Ukraine compte construire quatre nouveaux réacteurs nucléaires en 2024

L'Ukraine a annoncé lundi prévoir la construction de quatre nouveaux réacteurs nucléaires dans sa centrale de Khmelnitskiï (ouest) en 2024, afin de compenser la perte de celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par les forces russes depuis mars 2022.

 Zaporijjia

La centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, après l'effondrement du barrage, à Energodar, en Ukraine occupée par la Russie, le mardi 27 juin 2023. @ AP Photo/Libkos.

"En 2024, la construction de quatre nouvelles unités à la centrale nucléaire de Khmelnitskiï devrait commencer", a indiqué le ministère de l'Énergie dans un communiqué, tout en admettant que la procédure prendrait "du temps".
Le ministre, Guerman Galouchtchenko, a expliqué qu'il s'agissait d'un "mécanisme visant à compenser les capacités de la centrale de Zaporijjia occupée", dans le sud de l'Ukraine.

4H04
Sommet à Bruxelles jeudi

Objectif : préparer une rencontre Orban-Zelensky

Le chef de la diplomatie hongroise Peter Szijjarto rencontre lundi dans l'ouest de l'Ukraine son homologue Dmytro Kouleba, à l'approche d'un sommet européen centré sur l'aide financière au pays en guerre après le récent veto de Budapest.

Objectif : préparer une entrevue entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre hongrois Viktor Orban afin de "trouver des solutions" à leurs différends et de "débloquer des décisions de l'UE cruciales pour l'Ukraine", selon Kiev.

Zelensky Orban

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à gauche, et le Premier ministre hongrois Viktor Orban posent avec d'autres dirigeants de l'Union européenne lors d'un sommet de l'UE à Bruxelles le 9 février 2023. @Photo AP/Virginie Mayo.

Signe des relations extrêmement tendues entre les deux voisins, Peter Szijjarto n'a encore jamais mis les pieds en Ukraine depuis le lancement de l'offensive russe, alors qu'il s'est rendu à plusieurs reprises à Moscou.

Viktor Orban est le seul dirigeant européen à avoir maintenu des liens étroits avec le Kremlin, tout en entretenant des relations compliquées avec l'Ukraine.
Il a bloqué en décembre le versement d'une aide de 50 milliards d'euros sur quatre ans à l'Ukraine. Il s'est depuis dit prêt à soutenir Kiev mais "en dehors du budget commun" et avec la possibilité d'une révision annuelle.

Un sommet extraordinaire est prévu jeudi à Bruxelles pour tenter de trouver un compromis.

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

Le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto, est en Ukraine pour préparer une rencontre Orban-Zelensky.

La Hongrie a envoyé ce week-end une nouvelle proposition à Bruxelles, où des négociations sont en cours pour tenter de débloquer une aide financière à l'Ukraine lors du sommet prévu jeudi.

Au moins trois personnes ont été tuées et trois autres blessées dans une frappe ukrainienne sur Donetsk, grande ville du Donbass aux mains des Russes.

L'armée ukrainienne tente d'"élargir" sa tête de pont sur la rive gauche du fleuve Dniepr, occupée par l'armée russe.