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DIRECT - Large soutien pour une solution à deux États au G20

Une grande majorité des membres du G20, réunis hier, à Rio, au Brésil, ont considéré la solution à deux États comme la "seule possible" pour une paix entre Israéliens et Palestiniens. Dans le même temps, l'UNRWA indique qu'elle a atteint un "point de rupture."

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Des Palestiniens observent les destructions après une frappe israélienne sur des bâtiments résidentiels et une mosquée à Rafah, dans la bande de Gaza, le jeudi 22 février 2024.

Des Palestiniens observent les destructions après une frappe israélienne sur des bâtiments résidentiels et une mosquée à Rafah, dans la bande de Gaza, le 22 février 2024.

Fatima Shbair (AP)
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20H46
Une voix indépendante

Israël bombarde la maison d'un célèbre comédien à Gaza tuant 23 personnes

Un bombardement israélien a détruit la maison d'un célèbre comédien palestinien. Le comédien fait partie des 50 blessés par cette frappe qui a aussi causé la mort d'au moins 23 personnes a annoncé le ministère de la Santé du Hamas. Contactée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas confirmé dans l'immédiat.

Le bombardement sur la maison du comédien, Mahmoud Zuaiter, a eu lieu à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, a précisé le ministère du Hamas.

Très populaire à Gaza, Mahmoud Zuaiter, connu pour ses caméras cachées et pastiches et son humour noir, est suivi par plus de 1,2 million de personnes sur les réseaux sociaux, et ses vidéos ont été vues des millions de fois sur YouTube.


Dans une vidéo postée vendredi soir sur les réseaux sociaux, le comédien apparaît assis, une petite fille blessée sur les genoux, visiblement bouleversé, disant quelques mots avant d'éclater en sanglots.

"J'ai toujours été contre l'idée de quitter Gaza. Et je priais Dieu de ne pas me forcer à partir (...) parce que j'aime tellement Gaza et ses habitants. Mais il semble qu'ils veulent qu'on quittent tous Gaza", dit-il avant de s'effondrer en larme.

Mahmoud Zuaiter, qui a un peu moins de 40 ans, faisait partie d'un groupe de comédiens gazaouis produisant des scénarios, des sketches et des clips pour la télévision palestinienne, instillant une dose d'humour noir dans un territoire sous blocus israélien et égyptien.

Un mélange de critique sociale, de satire et d'agitprop, toléré par le mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza, qui faisait le "buzz" sur les réseaux sociaux.
Parmi les sujets abordés, le blocus et le conflit avec Israël, les enfants exploités, le sort des handicapés, les mariages précoces, le coût exorbitant des noces ou la corruption locale.

Dans une de ses chansons sortie il y a plus de dix ans, il se gaussait ainsi de la pénurie de ciment à Gaza, sur le thème : "Mais avec quoi va-t-on construire nos tombes?"

La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas en territoire israélien le 7 octobre qui a entraîné la mort de 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste palestinien, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007. L'offensive militaire israélienne a fait 29.514 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le dernier bilan vendredi du ministère de la Santé du Hamas.

19H07
"après-guerre"

Le Hamas assure que le plan d'après-guerre de Netanyahu "ne réussira jamais"

Un responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas affirme que le plan pour l'après-guerre à Gaza du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "ne réussira jamais", lors d'une conférence de presse à Beyrouth.
 

"S'agissant du jour d'après dans la bande de Gaza, Netanyahu présente des idées dont il sait très bien qu'elles ne réussiront jamais", a déclaré Oussama Hamdane. "Ce plan ne deviendra pas réalité (...) parce que la réalité de Gaza et la réalité des Palestiniens ne peut être déterminée que par les Palestiniens eux-mêmes", a déclaré M. Hadmane.

Netanyahu "refuse absolument de reconnaître un État palestinien (...) Cela pose la question (de savoir) si lui et les autres comme lui sont qualifiés pour des discussions politiques avec les Palestiniens", a-t-il ajouté.

17H32
Après-guerre

Blinken réaffirme que les États-Unis s'opposent à toute "réoccupation" de Gaza

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken réaffirme que les États-Unis s'opposent à toute "réoccupation" de Gaza, une fois la guerre terminée, en réaction à l'annonce du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'un plan pour "l'après-guerre" avec le Hamas prévoyant le maintien du "contrôle sécuritaire" d'Israël en Cisjordanie occupée et à Gaza.

Le secrétaire d'État américain Blinken à Buenos Aires ce 23 février 2024.

Le secrétaire d'État américain Blinken à Buenos Aires ce 23 février 2024.

© AP Photo/Gustavo Garello

"Je n'ai pas vu le plan donc je réserve mon jugement", a déclaré Blinken, interrogé en conférence de presse à Buenos Aires, lors d'une visite éclair en Argentine. Mais "il y a des principes de base que nous avons posés il y des mois, et que nous considérons très importants" pour l'avenir de Gaza, a rappelé le secrétaire d'État.

Gaza "ne doit pas être une plate-forme pour le terrorisme", il "ne doit pas y avoir de réoccupation israélienne de Gaza" et le "territoire de Gaza ne doit pas être réduit", a énuméré Blinken.

Benjamin Netanyahu a soumis jeudi soir au cabinet de sécurité de son gouvernement son premier plan pour "l'après-guerre" avec le Hamas, prévoyant notamment le maintien du "contrôle sécuritaire" d'Israël en Cisjordanie occupée et à Gaza, une éventualité aussitôt rejetée par l'Autorité palestinienne.

Le document, que l'AFP a pu consulter aujourd'hui  rappelle en préambule les objectifs de l'armée à Gaza: démantèlement du Hamas et du Jihad islamique et libération de tous les otages encore retenus.

L'armée israélienne "exercera un contrôle sécuritaire sur toute la zone à l'ouest de la Jordanie, y compris la bande de Gaza" et ce "pour empêcher le renforcement sur place des éléments terroristes" et endiguer "les menaces contre Israël", souligne le document. Israël conservera "sa liberté d'action opérationnelle dans toute la bande de Gaza, sans limite de temps", poursuit le document.

15H28
Désinformation

Etoiles de David taguées en France : l'opération était pilotée par le FSB russe

Les étoiles de David taguées sur des immeubles en région parisienne en octobre, en plein conflit entre Israël et le Hamas, l'ont été dans le cadre d'une opération pilotée par les services de sécurité russes (FSB), indique une source proche du dossier, confirmant une information du journal Le Monde.

Des dizaines d'étoiles de David bleues apposées au pochoir avaient été découvertes sur des façades d'immeubles à Paris et en banlieue. Un couple de Moldaves avait été interpellé et le commanditaire présumé, un homme d'affaires moldave prorusse, identifié.

La France avait condamné dès novembre une "ingérence numérique russe" en dénonçant le rôle d'un réseau russe dans "l'amplification artificielle et la primo-diffusion sur les réseaux sociaux des photos des tags représentant des étoiles de David".

Dans une note confidentielle, révelée par Le Monde, et dont le contenu a été confirmé à l'AFP par une source proche du dossier, la DGSI assure que cette opération a été pilotée par le "5e département", un service chargé des opérations internationales au FSB.

Cette campagne de désinformation en France est un volet d'une opération d'ingérence plus vaste menée dans plusieurs pays européens, selon Le Monde.
Toujours selon le quotidien, cette opération a débuté au printemps 2023 en Pologne, où des Moldaves, pilotés à distance par le FSB, ont mené des actions de désinformation, de surveillance et de sabotage. Des individus ont aussi relayé des slogans anti-OTAN, faisant croire que ce mouvement émanait de la société civile polonaise, ajoute Le Monde qui précise que la justice polonaise s'est saisie de plusieurs de ces dossiers.

En Espagne, en juillet, des manifestations pro-russes et anti-OTAN, relayées sur les réseaux sociaux, ont aussi été relevées par le renseignement espagnol.

L'Allemagne, la Roumanie ou l'Autriche, ont aussi été ciblées par cette opération, détaille Le Monde.

15H30
Jour de prière

Les Palestiniens n'ont pas pu aller prier à la mosquée d'Al-Aqsa à Jérusalem

Aujourd'hui, de nombreux Palestiniens n'ont pas pu aller prier à la mosquée d'Al-Aqsa. L'armée israélienne en a empêché l'accès pour raison de sécurité.

Reportage photo :

La police des frontières israéliennes parle avec un monsieur âgé désirant aller à la mosquée d'Al-Aqsa alors que d'autres fidèles font la queue à l'extérieur de la vieille ville de Jérusalem ce 23 février.

La police des frontières israéliennes parle avec un monsieur âgé désirant aller à la mosquée d'Al-Aqsa alors que d'autres fidèles font la queue à l'extérieur de la vieille ville de Jérusalem ce 23 février.

© AP Photo/Mahmoud Illean

 

Un Palestinien à cheval passe devant des fidèles qui n'ont pas pu se rendre à la mosquée Al-Aqsa ce 23 février à Jérusalem. 

Un Palestinien à cheval passe devant des fidèles qui n'ont pas pu se rendre à la mosquée Al-Aqsa ce 23 février à Jérusalem. 

© AP Photo/Mahmoud Illean

 

Des Palestinians n'ayant pas pu se rendre à la mosquée Al-Aqsa priant dans la rue, Jérusalem, 23 février.

Des Palestinians n'ayant pas pu se rendre à la mosquée Al-Aqsa priant dans la rue, Jérusalem, 23 février.

© AP Photo/Mahmoud Illean
14H15
Rassemblement

Des dizaines de milliers de yéménites manifestent en soutien à Gaza à Sanaa

En ce vendredi, jour de prière, ils étaient plusieurs dizaines de milliers de manifestants, principalement des partisans des Houthis, à se rassembler à Sanaa, la capitale du Yémen, pour manifester leur solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.

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Manifestation pro-Gaza à Sanaa, Yémen, 23 février 2024

Les Houthis, qui contrôlent la capitale du Yémen et les zones les plus peuplées, ont ciblé le transport maritime international dans la mer Rouge dans ce qu'ils disent être une solidarité avec les Palestiniens contre Israël, provoquant des frappes de représailles américaines et britanniques depuis le mois dernier.

Les grèves du groupe perturbent une route qui représente environ 12 % du trafic maritime mondial et obligent les entreprises à emprunter une route plus longue et plus coûteuse autour de l'Afrique.

10h26
Plan rejeté

Benjamin Netanyahu propose un plan pour l'après-guerre dans la bande de Gaza.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a proposé un plan pour l'après-guerre dans la bande de Gaza. Il prévoit la gestion du territoire par des responsables palestiniens locaux, selon les médias israéliens.

La proposition en plusieurs points, soumise hier soir au cabinet de sécurité du gouvernement, rappelle en préambule les objectifs de l'armée à Gaza : démantèlement du Hamas et du Jihad islamique, et libération de tous les otages encore retenus. 

Les affaires civiles de Gaza seront gérées par des "fonctionnaires locaux ayant une expérience administrative" et qui ne sont "pas liés à des pays ou à des entités qui soutiennent le terrorisme", a rapporté The Times of Israel en citant des éléments clés du plan. Le projet ne mentionne pas l'Autorité palestinienne, au pouvoir en Cisjordanie occupée, mais n'exclut pas non plus explicitement sa participation à  la gestion de Gaza.

Même après la fin de la guerre, l'armée israélienne aura la liberté d'opérer dans toute la bande de Gaza pour "empêcher toute résurgence de l'activité terroriste." "Le plan stipule qu'Israël ira de l'avant avec son projet déjà en cours d'établissement d'une zone tampon de sécurité du côté palestinien de la frontière de la bande de Gaza", indique le rapport. Il ajoute que la zone restera en place "tant qu'il y aura un besoin de sécurité." Cette disposition est en contradiction avec la vision de l'administration américaine qui s'oppose à une réduction du territoire palestinien après la guerre.

Le texte envisage également un contrôle sécuritaire israélien "sur toute la zone à l'ouest de la Jordanie" depuis la terre, la mer et l'air "pour empêcher le renforcement des éléments terroristes en (Cisjordanie occupée) et dans la bande de Gaza et pour contrecarrer les menaces (...) sur Israël."

Il prévoit la "démilitarisation complète de Gaza [...] au-delà de ce qui est nécessaire pour les besoins du maintien de l'ordre", ainsi que "la déradicalisation dans toutes les institutions religieuses, éducatives et sociales de Gaza."

Le plan prévoit également le démantèlement de l'agence des Nations unies pour le soutien des réfugiés palestiniens (UNRWA), dont plusieurs employés ont été accusés par Israël d'avoir participé à l'attaque du Hamas du 7 octobre.

Le projet prévoit enfin un "bouclage" de la frontière avec l’Égypte pour empêcher la reprise de toute activité terroriste ou de contrebande.

Des Palestiniens déplacés par l'offensive aérienne et terrestre d'Israël sur la bande de Gaza s'abritent près de la barrière frontalière avec l'Égypte à Rafah, mercredi 24 janvier 2024.

Des Palestiniens déplacés par l'offensive aérienne et terrestre d'Israël sur la bande de Gaza s'abritent près de la barrière frontalière avec l'Égypte, à Rafah, le 24 janvier 2024.

Hatem Ali (Ap)
10H22
Hommage

Le Quai d'Orsay rendra un hommage aux 4 agents de l'Institut français de Gaza morts

Le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, rendra hommage à quatre agents décédés de l'Institut français de Gaza, a-t-on appri auprès du ministère.

"Cet hommage se fera dans l'intimité, en présence des familles de nos agents qui ont pu être accueillies en France, des agents de l'Institut Français qui ont été rapatriés de Gaza ainsi que des personnes qui se sont mobilisées en appui à nos agents", précise le ministère. La cérémonie se déroulera en liaison avec le consulat de Jérusalem, ajoute le Quai.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, provoquée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, la France est parvenue à faire évacuer de la bande de Gaza plus de 200 personnes : des Français, leurs ayants droit et des agents de l'Institut français.
Mais des agents palestiniens ont été contraints de rester dans la bande de Gaza, pilonnée par l'armée israélienne.

L'un d'entre eux est mort en décembre "des suites de ses blessures lors d'un bombardement israélien à Rafah", avait alors indiqué le Quai d'Orsay, qui avait "condamné" ce bombardement et "exigé que toute la lumière soit faite" sur ses circonstances.

Une agente a également péri en octobre, dans des circonstances qui n'ont pas été dévoilées.

Début février, des sources diplomatiques ont annoncé qu'un professeur de français travaillant depuis vingt ans à l'Institut français de Gaza était décédé à la suite d'une maladie, faute de traitement, du fait des "conditions sanitaires catastrophiques" sur place.

Les circonstances de la mort du quatrième agent n'ont pas été données.

10h08
Sud du Liban

Un combattant et deux secouristes tués dans une frappe, selon le Hezbollah.

Deux secouristes affiliés au Hezbollah et un combattant ont été tués lors d'une frappe israélienne, hier, sur un village frontalier dans le sud du Liban, selon le mouvement libanais et une source de sécurité.

L'armée israélienne a indiqué, hier, avoir identifié des combattants "entrant dans un complexe militaire du Hezbollah dans la région de Blida", dans le sud du Liban. "Des avions de chasse ont été envoyés et ont frappé le complexe."

Selon le Comité islamique de la santé, affilié au Hezbollah, l'attaque israélienne a détruit un centre de défense civile dans le village de Blida ainsi que des ambulances.

Le Hezbollah a également annoncé la mort d'un de ses combattants dans la frappe. Une source de sécurité qui a requis l'anonymat a confirmé que l'attaque a "visé le centre du Comité islamique de la santé dans le village de Blida". 

09h31
Bilan quotidien

Plus de cent morts ces dernières 24h à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le ministère de la Santé du Hamas a dressé un nouveau bilan de 29.514 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Dans un communiqué, il a également fait état d'un peu plus de cent morts au cours des dernières 24 heures, et d'un total 69.616 blessés depuis le 7 octobre.

Les Palestiniens pleurent leurs proches tués lors des bombardements israéliens sur la bande de Gaza à l'hôpital Al Aqsa de Deir al Balah, dans la bande de Gaza, le jeudi 22 février 2024.

Les Palestiniens pleurent leurs proches tués lors des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, à l'hôpital Al-Aqsa de Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, le 22 février 2024.

Adel Hana (AP)
09h15
Pourparlers

Le chef du Mossad à Paris pour discuter d'une trêve.

Les chefs des services de renseignement extérieurs (Mossad) et intérieurs (Shin Bet), respectivement David Barnea et Ronen Bar s'envolent, aujourd'hui, pour la capitale française, selon des médias israéliens. Ils se déplacent dans l'espoir de de "débloquer" les pourparlers en vue d'une nouvelle trêve.

Une première trêve d'une semaine a permis, fin novembre, les libérations de plus d'une centaine d'otages entre les mains du Hamas et de 240 palestiniens écroués en Israël.

Fin janvier, David Barnea s'est réuni à Paris avec ses homologues américain et égyptien et le Premier ministre du Qatar, afin de discuter d'un nouvel accord de trêve à Gaza. Une source du Hamas a affirmé que le plan discuté à Paris prévoyait une pause de six semaines dans les combats et la libération de 200 à 300 prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 otages détenus par le Hamas.

Depuis, des pourparlers ont aussi eu lieu en Égypte, pour une visite qui s'est terminée hier soir, selon le mouvement islamiste palestinien. Les discussions ont porté notamment sur la "fin de l'agression" israélienne, le "retour des déplacés chez eux" et un "échange de prisonniers."

06h56
Camp de Jénine

Un Palestinien membre du Jihad islamique "éliminé", selon Israël.

Un Palestinien membre du Jihad islamique, impliqué dans plusieurs attaques anti-israéliennes, a été "éliminé" par une frappe de drone israélien, hier soir, dans le secteur de Jénine, en Cisjordanie occupée, a indiqué l'armée.

L'attaque a ciblé "Yasser Hanoun, un habitant de Jénine et terroriste du Jihad islamique, qui avait déjà été détenu pour son implication dans les activités militaires de l'organisation terroriste", précise le communiqué. Il "s'apprêtait à commettre une autre attaque."

Le véhicule a été frappé dans une rue du camp de réfugiés densément peuplé de Jénine, situé en contrebas de la ville éponyme. Hier soir, le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne a fait état d'un mort et de nombreux blessés suite au "bombardement sur une voiture dans le camp de Jénine".

05h45
Avenir de l'agence onusienne

L'UNRWA a atteint un "point de rupture", selon son patron.

"C'est avec un profond regret que je dois aujourd'hui vous informer que l'Agence a atteint un point de rupture, avec les appels répétés d'Israël à son démantèlement et le gel des financements de donateurs face à des besoins humanitaires à Gaza sans précédent, a fait savoir le patron de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini,  dans dans une lettre adressée au président de l'Assemblée générale de l'ONU et partagée sur X. La capacité de l'Agence à remplir son mandat donné par la résolution 302 de l'Assemblée générale est désormais gravement menacée."

L'UNRWA, créée par cette résolution adoptée en 1949, emploie quelque 30.000 personnes dans les territoires occupés palestiniens, au Liban, en Jordanie et en Syrie, où elle gère notamment écoles et hôpitaux.

L'Agence est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé douze d'entre eux d'implication dans l'attaque du 7 octobre menée par le groupe islamiste palestinien Hamas. L'ONU s'est immédiatement séparée des employés accusés et une enquête interne a été lancée. 

Mais même si "jusqu'à maintenant, aucune preuve n'a été partagée par Israël avec l'UNRWA", seize pays ont suspendu leur financement, pour un total de 450 millions de dollars, a précisé Philippe Lazzarini. Il a prévenu que les opérations de l'agence à travers la région "vont être gravement compromises à partir de mars. Je crains que nous soyons au bord d'une catastrophe monumentale avec des graves implications pour la paix, la sécurité et les droits humains dans la région."

Alors que "pendant des décennies", cette agence principalement humanitaire "a comblé le vide créé par l'absence de paix ou même de processus de paix", Philippe Lazzarini a réclamé le "soutien politique" de l'Assemblée générale de l'ONU pour permettre la survie de l'UNRWA et une "transition vers une solution politique attendue depuis longtemps", ainsi qu'une réforme de son mode de financement, basé principalement sur des contributions volontaires.

Dans ce contexte, l'objectif de la mission "délicate" du groupe indépendant est de permettre aux donateurs de "retrouver confiance", a indiqué, lors d'une conférence de presse, Catherine Colonna. "Mon but est de remettre un rapport rigoureux, basé sur des preuves et qui aidera l'UNRWA a accomplir son mandat", a-t-elle insisté. Elle a précisé qu'elle prévoyait de "faire des recommandations" dans le rapport final, attendu d'ici le 20 avril.

05h30
Solution pour résoudre le conflit

Soutien à "l'unanimité virtuelle" pour une solution à deux États au G20.

La solution à deux États comme "seule possible" pour une paix entre Israéliens et Palestiniens a reçu un large soutien parmi les pays du G20 réunis, hier, à Rio de Janeiro.

Le chef de la diplomatie brésilienne, Mauro Vieira, a clôturé la réunion de deux jours des ministres des Affaires étrangères des pays de ce groupe, en soulignant souligné "l'unanimité virtuelle en soutien de la solution à deux États comme la seule possible pour le conflit entre Israël et la Palestine".

"Il n'a pas dit juste 'unanimité' parce que toutes les interventions n'ont pas porté sur le sujet mais ceux qui se sont manifestés se sont montrés favorables, et ils ont été nombreux", selon une source diplomatique brésilienne, dont le pays assure la présidence tournante du G20.

L'Union européenne a aussi donné de la voix pour soutenir une coexistence d'Israël et d'un Etat palestinien indépendant. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a indiqué avoir demandé au ministre brésilien "d'expliquer au monde qu'au G20 tout le monde était favorable à cette solution".

Les États-Unis, premier soutien d'Israël, ont mis leur véto cette semaine à une résolution en faveur d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza. "Nous plaidons pour qu'on parvienne au plus vite à un accord qui assure la libération des otages et qui aboutisse à un cessez-le-feu humanitaire prolongé", a défendu le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, selon le texte de son intervention durant la séance plénière de mercredi.

Mercredi, le Parlement israélien a massivement voté une résolution proposée par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, s'opposant à toute "reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien", qui reviendrait, selon le texte, à récompenser le "terrorisme sans précédent" du Hamas.

Selon le Washington Post, les États-Unis et plusieurs pays arabes alliés travaillent à un plan global destiné à établir une paix israélo-palestinienne durable après la fin de la guerre. Ce plan prévoit notamment un calendrier pour l'établissement à terme d'un Etat palestinien.

Qui anime ce direct ?

Avec AFP
Les faits

Netanyahu propose un plan pour l'après-guerre prévoyant la gestion de la bande de Gaza par des responsables palestiniens locaux, une éventualité rejetée par l'Autorité palestinienne.

Le ministère français des Affaires étrangères rendra hommage aux agents de l'Institut français de Gaza tués dans des bombardements, le 4 mars.

Une frappe israélienne sur Gaza, à Deir al-Balah, a ciblé la maison du comédien palestinien très populaire Mahmoud Abou Zuaiter faisant 23 morts et au moins 50 blessés, dont le comédien.

Une délégation israélienne menée par le chef du Mossad est à Paris dans l'espoir de de "débloquer" les pourparlers en vue d'une nouvelle trêve avec le Hamas dans la bande de Gaza.

Un Palestinien membre du Djihad islamique, impliqué dans plusieurs attaques anti-israéliennes, a été "éliminé" par une frappe de drone israélien.

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a atteint un "point de rupture", a mis en garde jeudi son patron Philippe Lazzarini dans une lettre au président de l'Assemblée générale de l'ONU.

La solution à deux États comme "seule possible" pour une paix entre Israéliens et Palestiniens a reçu un large soutien parmi les pays du G20 réunis jeudi à Rio de Janeiro.