Direct terminé à 21H45 TU
Direct démarré à 05H45 TU

DIRECT : l'armée israélienne affirme avoir trouvé un tunnel du Hamas sous le Q.G. de l'UNRWA

Selon l'armée israélienne et le Shin Beth, l'agence de la sécurité intérieure israélienne, des opérations militaires dans la ville de Gaza au cours des dernières semaines ont conduit à la découverte d'une "entrée de tunnel" près d'une école gérée par l'agence humanitaire onusienne. Cette dernière demande "une enquête indépendante, qui n'est actuellement pas possible étant donné que Gaza est dans une zone de guerre active".

Les horaires sont indiqués en temps universel.

Partager
Image
L'entrée d'un tunnel mise au jour par l'armée israélienne sous le Q.G. de l'UNRWA à Gaza, le 8 février 2024

L'entrée d'un tunnel mise au jour par l'armée israélienne sous le Q.G. de l'UNRWA à Gaza, le 8 février 2024.

© AP Photo/Ariel Schalit
16
nouvelle(s) publication(s)
20H39
tunnel du Hamas

Israël Katz demande la démission du chef de l'UNRWA

Le ministre israélien des Affaires étrangères juge "impérative" la démission immédiate du chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, après la découverte selon l'armée d'un tunnel du Hamas sous le quartier général de l'Unrwa à Gaza.

"La mise au jour d'une profonde implication du siège de l'Unrwa à Gaza avec le Hamas, notamment son usage pour des activités terroristes et un point d'entrée aux tunnels" du mouvement islamiste palestinien "nécessitent une action immédiate", affirme sur X Israël Katz.

Tweet URL

"La prompte démission" de Philippe Lazzarini, le chef de l'agence onusienne, "est impérative", estime-t-il.

L'Unrwa est la principale organisation d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, en proie à une grave crise humanitaire en raison de la guerre provoquée par l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre.

L'agence onusienne a souligné ne pas avoir occupé son QG depuis le 12 octobre - soit cinq jours après l'attaque du Hamas - et demandé l'ouverture d'une enquête indépendante.

Sur X, Philippe Lazzarini a répondu que son personnel avait été contraint de quitter le QG sur instruction des forces israéliennes alors que les bombardements s'intensifiaient dans la région.

Tweet URL

"Nous n'avons pas utilisé ce bâtiment depuis que nous l'avons quitté et nous n'avons connaissance d'aucune activité qui aurait pu s'y dérouler", a-t-il ajouté.

TV5MONDE a joint plus tôt dans la journée Philippe Lazzarini qui a répondu à nos questions sur l'enquête en cours et la situation humanitaire à Rafah :

18H46
UNRWA

Israël affirme avoir trouvé un tunnel du Hamas sous le QG de l'Unrwa

L'armée et l'agence de la sécurité intérieure israéliennes affirment ce soir avoir découvert un tunnel du mouvement islamiste Hamas sous le quartier général de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la ville de Gaza.

Le lieutenant-colonel de l'armée israélienne Ido,  marche dans un tunnel situé sous un bâtiment de l'UNRWA le 8 février 2024. 

Le lieutenant-colonel de l'armée israélienne Ido,  marche dans un tunnel situé sous un bâtiment de l'UNRWA le 8 février 2024. 

© AP Photo/Ariel Schalit

L'Unrwa, qu'Israël accuse d'être "totalement infiltrée par le Hamas", a de son côté souligné ne pas avoir occupé son QG depuis le 12 octobre, soit cinq jours après l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre à Gaza, et demandé l'ouverture d'une enquête indépendante.

Selon l'armée israélienne et le Shin Beth, des opérations militaires dans la ville de Gaza au cours des dernières semaines ont conduit à la découverte d'une "entrée de tunnel" près d'une école gérée par l'agence humanitaire onusienne.

Le Hamas a creusé depuis dix ans dans la bande de Gaza de nombreux tunnels, où se cachent ses combattants selon Israël. En octobre, une étude du Modern War Institute de l'académie américaine West Point y recensait 1.300 tunnels, pour plus de 500 km de couloirs souterrains.

"L'entrée menait à un tunnel terroriste souterrain qui constituait un atout important pour les renseignements militaires du Hamas et passait sous le bâtiment qui sert de quartier général principal de l'Unrwa dans la bande de Gaza", indiquent l'armée israélienne et le Shin Beth dans un communiqué.

"L'infrastructure électrique" du tunnel - long de 700 mètres et situé à 18 mètres sous terre - "était reliée" au siège de l'agence, "indiquant que les installations de l'Unrwa approvisionnaient le tunnel en électricité", selon eux. Des documents et une réserve d'armes dans l'enceinte même de l'ONU "ont confirmé que les bureaux avaient également été utilisés par des terroristes du Hamas", ajoutent-ils.

L'Unrwa a répondu que son personnel avait été contraint de quitter le QG sur instruction des forces israéliennes alors que les bombardements s'intensifiaient dans la région. "Nous n'avons pas utilisé ce bâtiment depuis que nous l'avons quitté et nous n'avons connaissance d'aucune activité qui aurait pu s'y dérouler", a-t-elle ajouté. Le bâtiment a été inspecté pour la dernière fois en septembre 2023, a-t-elle encore dit dans un communiqué.

Les accusations d'Israël "méritent une enquête indépendante, qui n'est actuellement pas possible étant donné que Gaza est dans une zone de guerre active", a souligné l'agence onusienne.
 

18H30
"Comprendre le traumatisme"

"Traumatisme réel" des Israéliens, situation à Gaza "injustifiable"

Le chef de la diplomatie française, qui s'est rendu il y a une semaine au Proche-Orient, souligne dans le quotidien Ouest France que la France partage "le traumatisme réel" des Israéliens mais qu'elle juge "injustifiable" la situation à Gaza.

"Il faut comprendre qu'après le 7 octobre, la société israélienne n'est plus la même. Durablement. Je ne l'ai pleinement mesuré qu'en étant là-bas", confie Stéphane Séjourné dans cet entretien publié ce samedi, estimant que "son devoir" est de comprendre que "le traumatisme des Israéliens est réel".
"Et c'est de dire aussi que la situation à Gaza est injustifiable", souligne le ministre. "La situation humanitaire à Gaza est catastrophique aujourd'hui, et inacceptable en réalité", a-t-il ajouté, alors que les Palestiniens de la bande de Gaza manquent de tout.

Stéphane Séjourné avec le Premier ministre israélien le 5 février 2024 à Jérusalem.

Stéphane Séjourné avec le Premier ministre israélien le 5 février 2024 à Jérusalem.

© Gil Cohen-Magen/Pool via AP

La France exhorte depuis des semaines à un cessez-le-feu durable.
Comme sa prédécesseur Catherine Colonna, Stéphane Séjourné a aussi évoqué lors de son déplacement la violence des colons en Cisjordanie, "qui n'a rien à voir avec la situation à Gaza" et qui doit cesser.

Paris prépare actuellement des sanctions contre ces colons extrémistes.

Ouest France a par ailleurs interrogé Stéphane Séjourné sur la possibilité, comme évoqué par le ministre britannique des Affaires étrangères de reconnaître l'État palestinien, ce qui pourrait constituer un levier dans la discussion de la solution à deux États.
"Il n'y a pas de tabous sur ce point", a-t-il déclaré. "Ce qui compte c'est que cet Etat voie le jour et donc que les conditions soient réunies pour cela, y compris les conditions de sécurité pour Israël", a-t-il néanmoins souligné.
 

17H05
Hôpital assiégé

Des tanks israéliens aux portes de l'hôpital Nasser à Khan Younès

À Khan Younis, les forces israéliennes ont ouvert le feu sur l’hôpital Nasser, le plus grand de la région, tuant au moins deux personnes et en blessant cinq, selon l’ONG Médecins sans frontières.

Tweet URL

Les chars israéliens ont atteint les portes de l’hôpital ce matin, a déclaré Ahmed Maghrabi, médecin de l’hôpital, dans un message sur Facebook.

Le porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf al-Qidra, a déclaré que le personnel de l'hôpital ne pouvait plus se déplacer entre les bâtiments en raison de l'intensité de l'incendie. Il a indiqué que 300 personnels médicaux, 450 patients et 10 000 personnes déplacées y ont trouvé refuge.

L’armée israélienne a déclaré que les troupes n’opéraient pas actuellement à l’intérieur de l’hôpital et a qualifié les environs de "zone de combat actif".

L’offensive israélienne a provoqué des destructions généralisées, notamment dans le nord de Gaza, et des centaines de milliers de personnes n’ont plus de logement.

Dans le quartier de Tel al-Hawa, dans la ville de Gaza, deux médecins du Croissant-Rouge palestinien ont été retrouvés morts aujourd'hui dans une ambulance détruite après avoir disparu il y a 12 jours. Ils s'étaient précipités pour secourir Hind Rajab, 6 ans, qui voyageait avec sa famille pour respecter les ordres d'évacuation.

Le Croissant-Rouge palestinien avait précédemment publié un enregistrement d’un appel du cousin de Hind disant que la voiture avait été la cible de tirs et que seules elle et Hind avaient survécu. Le cousin s'est tu au milieu de l'appel. Le CRP a déclaré que la mission de sauvetage avait été coordonnée avec l’armée israélienne, qui n’a fait aucun commentaire.

16h34
44 morts

Des frappes israéliennes font 44 morts à Gaza

Les frappes aériennes israéliennes ont tué ce samedi au moins 44 Palestiniens – dont plus d'une douzaine d'enfants – dans la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, quelques heures après que le Premier ministre israélien a déclaré qu'il avait demandé à l'armée de planifier l'évacuation de centaines de milliers de personnes avant une invasion terrestre.

Benjamin Netanyahu n’a fourni ni détails ni calendrier, mais l’annonce a déclenché la panique et les avertissements des diplomates.

Plus de la moitié des 2,3 millions d’habitants de Gaza sont entassés à Rafah, la plupart après avoir suivi les ordres d’évacuation israéliens qui couvrent désormais les deux tiers du territoire. On ne sait pas où ils pourraient aller ensuite.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry, a averti que toute offensive terrestre israélienne sur Rafah aurait des "conséquences désastreuses" et a affirmé qu’Israël avait pour objectif de forcer à terme les Palestiniens à quitter leurs terres.

Choukry a également déclaré que l'Égypte s'efforçait de combler le fossé entre les parties belligérantes afin de parvenir à un cessez-le-feu permanent et de libérer les otages restants pris le 7 octobre en échange de prisonniers palestiniens en Israël. "Les négociations sont complexes", a-t-il déclaré.

 

15H25
Diplomatie

Le ministre iranien des Affaires étrangères rencontre de hauts responsables libanais à Beyrouth

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a rencontré des responsables au Liban, au deuxième jour de sa visite dans le pays.

TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...

Amir-Abdollahian s'est entretenu avec le Premier ministre libanais par intérim Najib Mikati à Beyrouth. L'agence de presse officielle NNA a rapporté qu'au cours de la réunion, Amirabdollahian a souligné "la nécessité d'efforts concertés pour mettre fin à l'agression israélienne contre Gaza et parvenir à des solutions justes pour tous les pays de la région".

Il a également rencontré le président du Parlement du pays, Nabih Berri.

14H24
Frappes au Liban

Un responsable du Hamas échappe à un raid israélien au Liban

Un responsable du Hamas a échappé ce samedi à un raid israélien qui le visait au Liban, a indiqué une source de sécurité palestinienne à l'AFP, des secouristes faisant état de deux civils tués.

La frappe s'est produite dans le village de Jadra, au sud de Beyrouth, éloigné de dizaines de km de la zone des violences à la frontière israélo-libanaise entre le Hezbollah libanais, allié du Hamas palestinien, et l'armée israélienne.

La source de sécurité palestinienne a fait état d'une "tentative ratée d'assassinat d'un haut responsable" du Hamas, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza. Elle n'a pas précisé dans l'immédiat l'identité du responsable visé.

Des secouristes locaux ont indiqué à l'AFP que le raid, qui a visé une voiture, avait coûté la vie à un vendeur de légumes libanais et un Syrien qui circulait sur une motocyclette. On ignorait aussi si le responsable était à bord de la voiture au moment de la frappe.

C'est la deuxième fois depuis le début de la guerre à Gaza il y a quatre mois que des frappes attribuées à Israël visent des zones hors du sud du Liban, où le Hezbollah est bien implanté et où se concentrent les frappes israéliennes.

Le 2 janvier, un haut responsable du Hamas, Saleh Arouri, a été tué dans une frappe de drone imputée à Israël sur la banlieue sud de Beyrouth, un fief du Hezbollah.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle libanaise) a indiqué qu'un "drone ennemi a visé une voiture" à Jadra, faisant état de "victimes", sans autres précisions.

Un photographe de l'AFP sur place a vu une voiture endommagée et une motocyclette carbonisée à ses côtés, alors que le lieu était maculé de taches de sang.

En quatre mois, 229 personnes, en majorité des combattants du Hezbollah, ont été tuées dans le sud du Liban, selon un décompte de l'AFP. Côté israélien, 15 personnes ont été tuées, selon l'armée.

13h45
Bilan

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 28.064 morts

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé samedi un bilan de 28.064 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Il a fait état d'un total de 117 morts au cours des dernières 24 heures, et de 67.611 personnes blessées depuis le début de la guerre le 7 octobre.

13h10

Berlin met en garde contre une "catastrophe humanitaire annoncée" à Rafah

La cheffe de la Diplomatie allemande Annalena Baerbock a mis en garde samedi contre une éventuelle offensive de l'armée israélienne à Rafah, dans le sud de Gaza, qui s'apparenterait à "une catastrophe humanitaire annoncée".

"La détresse à Rafah dépasse déjà l'entendement. 1,3 million de personnes y cherchent à se protéger des combats dans un espace très restreint. Une offensive de l'armée israélienne sur Rafah serait une catastrophe humanitaire annoncée", a estimé la ministre dans un message sur son compte X (ex-Twitter).

La communauté internationale s'inquiète après que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné à l'armée de "préparer" une offensive sur Rafah, dernier refuge des déplacés de la guerre dans la bande de Gaza.

A Washington, des responsables américains ont dit ne pas avoir vu de préparatifs suggérant une "offensive majeure" ou "imminente", tout en mettant en garde contre un "désastre", craignant un scénario similaire à celui qui s'est déroulé dans le Nord.

Le Hamas a averti samedi qu'une offensive sur Rafah pourrait faire "des dizaines de milliers de morts et de blessés".

"Israël doit se défendre contre la terreur du Hamas, mais en atténuant autant que possible les souffrances de la population civile", a insisté Mme Baerbock.

Elle a réitéré les appels de l'Allemagne en faveur d'un cessez-le-feu, afin aussi que "les otages israéliens soient enfin libérés" et annoncé qu'elle se rendrait de nouveau la semaine prochaine en Israël pour en discuter.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre quand des commandos du Hamas, infiltrés depuis la bande de Gaza, ont mené dans le sud d'Israël une attaque qui a entraîné la mort de plus de 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. 

Environ 250 personnes ont été enlevées ce jour-là et emmenées de force à Gaza. Selon Israël, 132 otages sont toujours détenus sur place, dont 29 seraient morts.

En représailles, Israël a lancé une offensive qui a fait plus de 27.940 morts dans le territoire palestinien, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents, selon le dernier bilan par le ministère de la Santé du Hamas.

13h00
Mise en garde

Ryad met en garde contre "une catastrophe" en cas d'offensive israélienne à Rafah

L'Arabie saoudite prévient qu'une opération militaire israélienne dans la ville de Rafah, dernier refuge pour des centaines de milliers de civils palestiniens, provoquerait une "catastrophe humanitaire", appelant à une intervention du Conseil de sécurité de l'ONU.

Après avoir ordonné mercredi à l'armée de préparer une offensive sur Rafah, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui a demandé vendredi de lui soumettre un "plan combiné" d'"évacuation" des civils et de "destruction" du mouvement islamiste palestinien Hamas dans cette ville.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères du royaume a mis en garde contre les "répercussions extrêmement dangereuses" d'une telle offensive.

Il a souligné par ailleurs "son rejet catégorique et sa ferme condamnation" du "déplacement forcé" de "centaines de milliers de civils contraints de fuir l'agression israélienne brutale" dans la bande de Gaza. 

Le ministère a dénoncé "cette violation continue du droit international" et souligné la nécessité "de convoquer d'urgence le Conseil de sécurité pour empêcher Israël de provoquer une catastrophe humanitaire imminente dont la responsabilité incombe à tous ceux qui soutiennent l'agression", toujours selon le communiqué.

Chef de file des monarchies arabes du Golfe et poids lourd du Moyen-Orient, l'Arabie saoudite ne reconnaît pas Israël mais avait engagé avant la guerre des pourparlers avec les États-Unis, son principal allié, sur une éventuelle normalisation des relations avec Israël.  

Depuis le début du conflit le 7 octobre, l'Arabie saoudite conditionne la reprise des discussions à un cessez-le-feu à Gaza et un accord sur une voie "irrévocable" vers la création d'un Etat palestinien.

Au lendemain de sa rencontre à Ryad avec le prince Mohammed ben Salmane, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a affirmé le 6 février que le dirigeant de facto de l'Arabie saoudite avait réaffirmé son "fort intérêt" pour des liens avec Israël, mais qu'il voudrait auparavant la fin du conflit à Gaza et un "calendrier" pour la création d'un État palestinien.

Le royaume, gardien des premiers lieux saints de l'islam, n'a pas adhéré aux accords d'Abraham de 2020, négociés par les États-Unis, qui ont permis à ses voisins, Bahreïn et les Émirats arabes unis, ainsi qu'au Maroc, d'établir des liens officiels avec Israël.

11h00
Catastrophe

Une offensive d'Israël sur Rafah pourrait faire des "dizaines de milliers de morts et de blessés" prévient le Hamas

Le mouvement palestinien Hamas affirme qu'une offensive israélienne sur Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza, pourrait faire "des dizaines de milliers de morts et de blessés".

"Nous mettons en garde contre une catastrophe et un massacre qui pourraient aboutir à des dizaines de milliers de martyrs et de blessés", a dit le mouvement islamiste dans un communiqué, ajoutant tenir pour responsables de ces éventuelles conséquences "l'administration américaine, la communauté internationale et l'occupation israélienne".

10h00
Trois personnes tuées en Syrie

Trois morts dans des frappes israéliennes près de Damas

Des frappes israéliennes ont ciblé tôt samedi les environs de la capitale syrienne Damas, tuant au moins trois personnes, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Le directeur de cette ONG basée au Royaume-Uni et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie, a précisé que de nombreuses autres personnes avaient été blessées lors des frappes sur un quartier abritant des "villas de militaires et d'officiels de haut rang".

Le bilan pourrait s'aggraver, a ajouté Rami Abdel Rahman, qui n'était pas en mesure de préciser si les victimes étaient des militaires ou des civils.

L'OSDH avait fait état plus tôt de frappes israéliennes sur un "complexe résidentiel" à l'ouest de Damas. 

"Vers 01H05 ce matin (22H05 GMT vendredi), l'ennemi israélien a lancé une agression aérienne (...) ciblant un certain nombre de points dans les environs de Damas. Nos systèmes de défense aérienne ont intercepté certains missiles, tandis que d'autres ont entraîné quelques pertes matérielles", a déclaré de son côté une source militaire à l'agence officielle Sana.

La zone autour d'un aéroport militaire près de Damas avait été bombardée vendredi, selon les deux mêmes sources.

L'OSDH avait notamment indiqué que "la zone de l'aéroport militaire de Mazzé, à l'ouest de la capitale Damas, a été prise pour cible", sans préciser qui était à l'origine de cette attaque de "missile". "Le Hezbollah libanais et d'autres groupes pro-iraniens y sont présents", selon l'ONG.

L'armée israélienne a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie depuis le début en 2011 de la guerre civile dans ce pays voisin.

Ces frappes se sont multipliées depuis le début en octobre de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, ciblant essentiellement les forces soutenues par l'Iran, allié du gouvernement du président syrien Bachar al-Assad et soutien clé du Hezbollah libanais. 

Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes mais ont déclaré à plusieurs reprises qu'elles ne permettraient pas à l'Iran, son ennemi, d'étendre sa présence en Syrie.

09h10
Mort d'une enfant

Hind Rajab, la fillette de 6 ans disparue dans les combats, retrouvée morte

Hind Rajab, une Palestinienne de 6 ans disparue depuis près de deux semaines au milieu des combats dans la ville de Gaza, a été retrouvée morte avec d'autres membres de sa famille, ont annoncé samedi le Hamas et sa famille, en accusant les forces israéliennes de les avoir tués.

Tweet URL

Leurs dépouilles ont été retrouvées samedi matin dans une voiture près d'une station essence du quartier de Tel al-Hawa, après que les chars israéliens se sont retirés de la zone à l'aube, a indiqué à l'AFP sa famille.

"Hind et tous ceux qui se trouvaient dans la voiture ont été tués", a déclaré son grand-père, Baha Hamada. "Ils ont été retrouvés par des membres de (notre) famille qui sont allés à la recherche de la voiture et l'ont trouvée près de la station essence", une zone jusque là inaccessible en raison de la présence militaire israélienne, a-t-il expliqué.

"Hind Rajab a été tuée par les forces d'occupation (israéliennes) avec tous ceux qui se trouvaient avec elle dans une voiture" a confirmé le ministère de Santé du Hamas dans un communiqué.

Sa famille a raconté cette cette semaine que la fillette et d'autres membres de sa famille étaient en voiture dans la ville de Gaza lorsqu'ils se sont retrouvés face à des chars qui ont semble-t-il ouvert le feu sur eux.

Hind Rajab avait dans un premier temps survécu, comme en atteste un appel téléphonique passé à sa famille, puis personne n'avait plus eu de nouvelles d'elle, y compris une équipe du Croissant-rouge palestinien partie la chercher, selon sa famille.

L'armée israélienne n'avait elle pas répondu aux questions de l'AFP quant aux tirs sur une voiture pleine de civils, ni sur le sort des disparus.

06h15
Bombardements

Frappes israéliennes sur Rafah, craintes d'une opération terrestre

L'armée israélienne bombarde samedi le secteur de Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza, Benjamin Netanyahu ayant ordonné aux militaires de préparer un "plan d'évacuation" des centaines de milliers de civils sur place avant une éventuelle offensive terrestre.

Tôt samedi, des témoins ont fait état de frappes dans les environs de cette ville peuplée désormais par environ 1,3 million de Palestiniens, plus de la moitié de la population de la bande de Gaza, la grande majorité étaient des personnes qui s'y sont réfugiées pour échapper aux violences plus au nord.

Le ministre de la santé du Hamas a dénombré dans la soirée et la nuit 110 morts, dont 25 dans des frappes à Rafah, et fait état de "combats intenses" samedi dans l'hôpital Nasser de Khan Younès. Vendredi, les forces israéliennes avaient pris d'assaut l'autre grand hôpital de cette ville, al-Amal.

Après Gaza City, puis Khan Younès, Israël vise désormais une opération au sol dans cette ville jouxtant l'Egypte, à l'extrême sud de la bande de Gaza, dans le cadre de son offensive militaire contre le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Après avoir ordonné mercredi à l'armée de préparer une offensive sur Rafah, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui a demandé vendredi de lui soumettre un "plan combiné" d'"évacuation" des civils de Rafah et de "destruction" du Hamas dans cette ville.

"Il est impossible d'atteindre l'objectif de la guerre sans éliminer le Hamas et en laissant quatre bataillons du Hamas à Rafah", et cela requiert que "les civils évacuent les zones de combat", a-t-il dit.

Mais "s'ils (l'armée israélienne) envahissent Rafah, comme l'a dit Netanyahu, il y aura des massacres et nous pourrons dire adieu à toute humanité", a déclaré Adel al-Hajj, un déplacé dans la ville. 

01h30

Frappes israéliennes dans les environs de Damas (média et ONG)

Des frappes israéliennes ont ciblé tôt samedi les environs de la capitale syriennes Damas, ont indiqué une ONG et l'agence de presse officielle syrienne qui a fait état de dégâts "matériels".

"Vers 01h05 ce matin (22H05 GMT vendredi), l'ennemi israélien a lancé une agression aérienne (...) ciblant un certain nombre de points dans les environs de Damas. Nos systèmes de défense aérienne ont intercepté certains missiles, tandis que d'autres ont entraîné quelques pertes matérielles", a indiqué une source militaire à l'agence officielle Sana.

De son côté, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basé au Royaume-Uni et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie, a fait état de frappes israéliennes sur un "complexe résidentiel" à l'ouest de la capitale Damas. 

Les environs d'un aéroport militaire près de Damas avaient été bombardés vendredi, selon ces deux mêmes sources.

L'OSDH avait notamment indiqué que "la zone de l'aéroport militaire de Mazzé, à l'ouest de la capitale Damas, a été prise pour cible", sans préciser qui était à l'origine de cette attaque de "missile". "Le Hezbollah libanais et d'autres groupes pro-iraniens y sont présents", a ajouté cette ONG.

L'armée israélienne a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie depuis le début en 2011 de la guerre civile dans ce pays voisin.

Ces frappes se sont multipliées depuis le début en octobre de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, ciblant essentiellement les forces soutenues par l'Iran, allié du gouvernement du président syrien Bachar al-Assad et soutien clé du Hezbollah libanais. 

Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes mais ont déclaré à plusieurs reprises qu'elles ne permettraient pas à l'Iran, son ennemi, d'étendre sa présence en Syrie.

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

L'armée et l'agence de la sécurité intérieure israéliennes affirment avoir découvert un tunnel du mouvement islamiste Hamas sous le quartier général de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la ville de Gaza.

Un responsable du Hamas échappe à un raid israélien au Liban mais deux civils ont été tués par la frappe israélienne le visant, à Jadra, au sud de Beyrouth.

Le ministère de la Santé du Hamas fait état de 117 nouveaux morts dans les dernières 24 heures. 

Ryad met en garde contre les "répercussions extrêmement dangereuses" de l'offensive israélienne sur Rafah et demande la convocation d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.

Hind Rajab, la fillette de 6 ans disparue au milieu des combats, a été retrouvée morte aujourd'hui à Gaza.