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DIRECT - L'armée israélienne annonce la mort de quatre otages à Gaza

L'armée israélienne annonce la mort de quatre otages israéliens détenus depuis le 7 octobre par le Hamas à Gaza. Trois d'entre eux Amiram Cooper, 84 ans, Yoram Metzger, 80 ans et Chaïm Peri, 80 ans, étaient originaires du Kibboutz de Nir Oz, où ils avaient été enlevés le 7 octobre. Nadav Popplewell, citoyen israélo-britannique, avait lui été enlevé dans le Kibboutz de Nirim.
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Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne, annonçant la mort de 4 otages ce 3 juin 2024.

Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne, annonçant la mort de 4 otages ce 3 juin 2024. Capture d'écran vidéo.

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19H23
cessez-le-feu

"Le Hamas est désormais le seul obstacle à un cessez-le-feu complet" à Gaza, affirme la Maison Blanche

"Le Hamas est désormais le seul obstacle à un cessez-le-feu complet" à Gaza, déclare Joe Biden laujourd'hui lors d'une conversation téléphonique avec l'émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani, selon un compte-rendu qu'en a fait la Maison Blanche.

Le président américain a par ailleurs "confirmé la volonté d'Israël d'avancer sur la base des conditions offertes" au mouvement palestinien et qu'il avait lui-même détaillées vendredi depuis la Maison Blanche, selon le communiqué de l'exécutif américain.

19H10
Cour internationale de Justice

Les Palestiniens demandent à se joindre à la procédure de l'Afrique du Sud contre Israël

Les Palestiniens ont déposé une requête devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour se joindre à la procédure de l'Afrique du Sud qui accuse Israël de génocide à Gaza, selon des documents de la Cour publiés aujourd'hui. 

"Le 31 mai, l'État de Palestine a déposé (...) une requête visant à être autorisé" à se joindre à la procédure lancée par l'Afrique du Sud, a indiqué la plus haute juridiction de l'ONU dans un communiqué.

L'Afrique du Sud a porté l'affaire devant la CIJ l'année dernière, alléguant que l'offensive israélienne à Gaza violait la convention de l'ONU sur le génocide de 1948, une accusation fermement démentie par Israël.

Jusqu'à présent, les Palestiniens n'ont envoyé que des représentants de haut rang pour suivre les audiences à La Haye. Mais vendredi, ils ont a demandé aux juges de les autoriser à se joindre à l'action de l'Afrique du Sud. "Le 31 mai, l'État de Palestine a déposé au greffe de la Cour une demande d'autorisation d'intervenir et une déclaration d'intervention", a indiqué la CIJ dans un communiqué.

Voir Guerre à Gaza : Israël devant la CIJ

Créée après la Seconde Guerre mondiale, la CIJ, dont le siège est à La Haye, statue sur les différends entre États. Les Palestiniens ont obtenu le statut d'observateur non-membre en 2012, et les experts juridiques estiment que cela pourrait jouer un rôle dans la décision éventuelle de la CIJ sur leur demande. Les Palestiniens ont également souligné qu'ils avaient signé la Convention sur le génocide en 2014.

Dans un arrêt rendu le 26 janvier, la CIJ a ordonné à Israël de faire tout son possible pour prévenir les actes de génocide lors de ses opérations militaires à Gaza.

19H00
accord

Washington voit de la bonne volonté israélienne envers l'accord pour Gaza

Les États-Unis jugent qu'Israël est disposé à avancer sur la voie d'un accord présenté par Joe Biden pour un cessez-le-feu et la libération des otages à Gaza et que la balle est dans le camp du Hamas. Le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan a tenu ces propos aujourd'hui en dépit des doutes croissants sur le projet d'accord décrit par Washington comme étant israélien mais qui a suscité des réactions mitigées au sein du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

"Ce week-end, Israël a de nouveau manifesté sa volonté d'aller de l'avant et de conclure un accord", a déclaré Jake Sullivan devant un forum de décideurs à Washington. "Tous ceux qui réclament un cessez-le-feu depuis tout ce temps doivent regarder le Hamas en face cette semaine et lui dire qu'il est temps de s'asseoir à la table des négociations et de conclure un accord".

"Si le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar, décide qu'il est en sécurité dans un tunnel et que cette proposition n'est pas dans son intérêt parce qu'il se sent en sécurité, c'est une évaluation qu'il peut faire", a déclaré de son côté le porte-parole du département d'État, Matthew Miller. "Mais je pense qu'elle est très clairement dans l'intérêt du peuple palestinien", a-t-il ajouté en faisant valoir que la proposition était "presque identique" à celle que le Hamas a soumise il y a quelques semaines, et disant espérer que le Hamas "ne va pas déplacer les poteaux de but maintenant".

Jake Sullivan, qui s'est rendu plusieurs fois au Moyen-Orient depuis l'attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre a martelé qu'un accord serait "la meilleure chose" pour la population de Gaza, d'Israël et des États-Unis.

Les services de Benjamin Netanyahu ont réagi en déclarant qu'Israël était déterminé à poursuivre la guerre jusqu'à l'élimination du Hamas. Un porte-parole du gouvernement israélien a encore affirmé aujourd'hui que le plan en question était "incomplet".

Le Hamas avait jugé vendredi "positive" la feuille de route présentée par Washington.
La Maison Blanche a martelé lundi que celle-ci était israélienne et qu'il ne s'agissait pas d'un plan concocté par Washington pour faire pression sur l'allié israélien. "C'est une proposition israélienne. C'est une proposition sur laquelle eux et nous avons travaillé grâce à des efforts diplomatiques intenses", a dit le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby.

Tout en reconnaissant les divisions au sein du gouvernement israélien, le porte-parole du département d'État Matthew Miller juge qu'"un conflit sans fin à Gaza, à la recherche d'une certaine idée de victoire totale, ne rendra pas Israël plus sûr", selon 
Il a souligné que le Hamas avait été "incroyablement diminué" au cours des huit mois de guerre, un grand nombre de ses combattants ayant été tués et des armes ainsi que des usines d'armement souterraines ayant été détruites.

18H25
Otages

L'armée israélienne annonce la mort de quatre otages à Gaza

L'armée israélienne annonce la mort de quatre otages israéliens détenus depuis le 7 octobre par le Hamas à Gaza, y compris Nadav Popplewell, dont le décès avait été annoncé plus tôt par le kibboutz Nirim.

L'armée a "informé les familles de Chaïm Peri, Yoram Metzger, Amiram Cooper et Nadav Popplewell" de la mort de ces quatre otages enlevés lors de l'attaque du Hamas dans le sud d'Israël et emmenés dans la bande de Gaza voisine, indique un communiqué de l'armée, en précisant que leurs corps étaient toujours aux mains du mouvement islamiste palestinien. "Nous estimons que les quatre (otages) ont été tués alors qu'ils étaient ensemble dans une zone de (la ville de) Khan Younès lors de notre opération là-bas contre le Hamas", a précisé lors d'un point de presse le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne.

La peine immense qui accompagne cette nouvelle douloureuse devrait secouer tout citoyen de l'État d'Israël et conduire tout dirigeants à une profonde introspection. Le Forum des familles d'otages

Trois de ces otages, Amiram Cooper, 84 ans, Yoram Metzger, 80 ans et Chaïm Peri, 80 ans, étaient originaires du Kibboutz de Nir Oz, où ils avaient été enlevés le 7 octobre.
Nadav Popplewell, citoyen israélo-britannique, avait lui été enlevé dans le Kibboutz de Nirim. 

Chaïm Peri, un des otages retrouvé mort

Chaïm Peri, un des otages retrouvé mort avec Yoram Metzger, Amiram Cooper et Nadav Popplewell. ""Nous estimons que les quatre (otages) ont été tués alors qu'ils étaient ensemble dans une zone de (la ville de) Khan Younès lors de notre opération là-bas contre le Hamas" a déclaré l'armée israléienne.

© AP

"La peine immense qui accompagne cette nouvelle douloureuse devrait secouer tout citoyen de l'Etat d'Israël et conduire tout dirigeants à une profonde introspection", écrit le Forum des familles d'otages, dans un communiqué. "Ils auraient dû rentrer vivants dans leur pays et au sein de leur famille", poursuit le Forum, alors que la pression s'intensifie sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu pour parvenir à un accord en vue de la libération d'otages.

Ces familles d'otages ont appelé le gouvernement israélien à "envoyer une délégation de négociateurs ce soir", réclamant le retour des leurs, "les vivants et les personnes assassinées".

Vendredi, le président américain Joe Biden avait annoncé qu'Israël avait proposé un plan par étapes en vue d'un cessez-le-feu complet dans la bande de Gaza incluant une libération progressive des otages encore aux mains du Hamas.

17H08
Otage

Un kibboutz confirme la mort d'un otage Israélo-britannique à Gaza

Un kibboutz a confirmé lundi la mort d'un otage israélo-britannique à Gaza, dont le décès avait été annoncé le mois dernier par le mouvement palestinien Hamas.

"Le kibboutz Nirim annonce avec une profonde tristesse la mort de l'otage Nadav Popplewell, captif du Hamas à Gaza", affirme un communiqué de ce kibboutz, où le quinquagénaire résidait quand il avait été capturé le 7 octobre.

17H00
Frappes israélienne en Syrie

16 morts dont un conseiller iranien dans des frappes israéliennes en Syrie:

Un média d'Etat iranien a indiqué qu'un conseiller avait été tué dans la nuit de dimanche à lundi par une frappe israélienne qui, selon une ONG, a visé une usine tenue par des groupes pro-iraniens près d'Alep et fait 16 morts.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël y mène des centaines de frappes visant l'armée du régime de Bachar al-Assad et les groupes pro-iraniens qui y sont implantés et le soutiennent. Fervent allié du président Assad, Téhéran y dispose de "conseillers militaires".
"Au cours de l'attaque du régime sioniste sur Alep la nuit dernière, Saeed Abyar, l'un des conseillers du Corps des Gardiens de la Révolution (CGRI) en Syrie, est mort en martyre", a déclaré l'agence de presse iranienne Tasnim.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les frappes nocturnes ont visé une usine dans laquelle sont basés des groupes pro-iraniens, "provoquant de fortes explosions". "Seize personnes, des Syriens et des étrangers, ont été tuées", a ajouté l'ONG basée au Royaume-Uni, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, sans préciser s'ils étaient tous des combattants. L'ONG avait donné un premier bilan de 12 morts dans la nuit.

Le ministère syrien de la Défense a annoncé dans un communiqué qu'"après minuit (...), l'ennemi israélien avait lancé une attaque aérienne (...) ciblant certaines positions à proximité d'Alep". Il a ajouté que "l'agression a fait plusieurs martyrs et des dégâts matériels", sans autres précisions.

Selon l'OSDH, secouristes et pompiers se sont précipités sur les lieux pour éteindre les incendies qui s'étaient déclenchés et transporter les blessés. L'ONG a ajouté que la localité visée de Hayyan était "contrôlée par des groupes pro-iraniens composés de Syriens et d'étrangers".

16H20
Droits humains

Les conditions de détention inhumaines du camp de Sde Teiman dénoncées par un médecin israélien

Un médecin israélien alerte sur les conditions de détention des prisonniers palestiniens. Il a pu pénétrer à l'intérieur du camp de Sde Teiman, dans le désert du Néguev quelques semaines après le début de la guerre entre le Hamas et Israël. Il raconte avoir vu des détenus "nus", "les yeux bandés" et portant des couches. Plusieurs ONG comparent ce camp à Guantanamo.

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15H30
Pas d'eau potable

Les eaux usées rendent inhabitable Khan Younès

"Ce n'est pas une vie" : à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza ravagée par la guerre, le sort s'acharne sur les déplacés palestiniens qui se sont retrouvés ce lundi submergés par les eaux usées. À l'aide de petits récipients ou de simples bouteilles en plastique, ils tentaient lundi d'évacuer les eaux sales et nauséabondes de leurs tentes après la rupture d'une canalisation.

"Toutes les tentes ont été inondées par les eaux usées. Ce n'est pas une vie", lâche Abdellah Barbakh, un habitant entouré de bâtiments en ruine dans cette ville dévastée par des mois de guerre. "J'implore tous les pays arabes et le monde entier de voir ce qui nous arrive. Nous vivons au milieu des eaux usées."

Les habitants ont retiré les tapis de leurs tentes et commencé le long processus d'évacuation des eaux boueuses, tandis que des enfants pataugent dans une rivière d'eaux sales traversant une route principale.

Selon les habitants, les eaux usées rendent insoutenable la vie dans cette ville où des amas de débris et d'énormes dalles de béton jonchent les rues. "Les eaux usées nous ont submergés. Nous ne pouvons ni manger, ni boire, ni dormir. Nous dormons dans les rues", déplore Abdelsamad Barbakh, un habitant.

Au coeur des combats pendant les premiers mois de la guerre, Khan Younès est ensuite devenue un refuge pour les déplacés, nombreux à avoir fui plusieurs fois au gré des bombardements israéliens.  Des dizaines de milliers de personnes y ont trouvé refuge après avoir fui Rafah, plus au sud, où les bombardements israéliens et les combats urbains entre combattants palestiniens et forces israéliennes ont ravagé des quartiers entiers.

Selon l'Unrwa, l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, environ 1,7 million de personnes ont trouvé refuge à Khan Younès et dans les zones centrales de la bande de Gaza.

Mohammed Ahmed Abdelmajid, qui vit à Khan Younès après avoir fui la ville de Gaza (nord), confie à l'AFP que ses conditions de vie sont si difficiles qu'il lui est impossible de trouver le sommeil. "Nous vivons dans des conditions difficiles, dans des tentes, et nous dormons sur des draps qui ne conviennent pas à un être humain", regrette-t-il. Avant la guerre, nous vivions dans une maison confortable et dans un environnement sain. Aujourd'hui, la situation a changé."

Plusieurs déplacés, sont contraints de nouveau à partir à la recherche d'un endroit plus sur et plus sain. Des charrettes tirées par des ânes, chargées d'objets divers, parsèment les rues. Saïd Achour, un habitant, explique à l'AFP les difficultés à se procurer de l'eau potable. "Il n'y a pas d'eau potable, nous devons marcher un ou deux kilomètres", dit-il. "Il n'y a même pas de vendeur d'eau dans les rues. Il n'y a même pas d'eau de mer".

À Khan Younès, des travailleurs ont indiqué à l'AFP qu'ils manquaient d'équipements adéquats pour réparer la canalisation. "Nous travaillons pour atténuer les souffrances des habitants à cause des eaux usées, mais nous n'avons pas les moyens, les matériaux ou l'équipement de maintenance nécessaires à notre travail", déplore Houssam Mousa, un employé de la municipalité.

14H05
proposition de cessez-le-feu

Pour Netanyahu la proposition de Biden pour Gaza est "incomplète"

Un porte-parole du gouvernement israélien affirme ce lundi que le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, jugeait "incomplète" la proposition du président américain, Joe Biden, pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la libération d'otages.

"La proposition présentée par le président Biden est incomplète", a déclaré le porte-parole, David Mencer, citant des propos de Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre a également estimé que "la guerre cesserait dans le but de récupérer les otages" avant la tenue de nouvelles discussions sur la manière de parvenir à l'objectif de guerre d'éliminer le Hamas, a-t-il ajouté. "Les allégations selon lesquelles nous avons accepté un cessez-le-feu sans que nos conditions soient respectées sont incorrectes", a déclaré Netanyahu, cité dans un communiqué séparé envoyé par son bureau.

13H19
Reconnaissance de l'État palestinien

L'opposition slovène repousse un vote pour la reconnaissance de l'État de Palestine

L'opposition conservatrice en Slovénie a déposé une motion empêchant le vote sur la reconnaissance officielle de l'État de Palestine prévu demain, dans la foulée de l'Espagne, de l'Irlande et de la Norvège, annonce une porte-parole du Parlement.

Le Parti démocratique slovène (SDS) de l'ancien Premier ministre Janez Jansa demande l'organisation d'un référendum consultatif sur le décret de reconnaissance, retardant ainsi le vote d'au moins un mois. Le Parlement doit désormais se prononcer sur cette proposition lors de sa prochaine séance du 17 juin et, si elle est rejetée - ce qui est très probable -, il pourra reprendre la procédure normale de vote sur l'État de Palestine, a priori le 8 juillet. 

L'ancien Premier ministre Janez Jansa lors d'un point presse à Ljubljana, en avril 2022.

L'ancien Premier ministre Janez Jansa lors d'un point presse à Ljubljana, en avril 2022.

© AP Photo/Darko Bandic

Le gouvernement slovène avait transmis la semaine dernière le décret pour approbation au Parlement, accélérant la procédure qui devait être à l'origine bouclée d'ici à la mi-juin.
Ce vote devait être une formalité: il suffit d'une majorité simple pour approuver le texte, or la coalition de centre-gauche au pouvoir à Ljubljana détient 51 sièges sur les 90 du Parlement. Mais Janez Jansa, proche par le passé du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, est catégoriquement opposé à cette décision. Selon sa motion consultée par l'agence de presse STA, elle causerait "des dommages à long terme à la Slovénie en soutenant l'organisation terroriste Hamas".

Au contraire, le Premier ministre libéral Robert Golob estime qu'une telle reconnaissance "délivre un message de paix". "Nous pensons que le moment est venu pour le monde entier d'unir ses efforts en vue d'une solution à deux Etats qui apportera la paix au Moyen-Orient", a-t-il souligné.

Le Premier ministre slovène Robert Golob

Le Premier ministre slovène Robert Golob lors d'un sommet à Bruxelles le 18 avril 2024. 

© AP Photo/Harry Nakos

La semaine dernière, Israël avait dit espérer le rejet par le Parlement slovène de la recommandation gouvernementale pour reconnaître un État palestinien, "une récompense pour le Hamas", selon le gouvernement de Benjamin Netanyahu.

11H31
36.479 morts, selon le Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi un nouveau bilan de 36.479 morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien il y a bientôt huit mois.
 

gaza

Les Palestiniens pleurent leurs proches tués dans un bombardement israélien sur un immeuble résidentiel dans le camp de réfugiés de Bureij, à l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le lundi 3 juin 2024. 

@AP Photo/ Abdel Karim Hana

Au moins 40 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, précise le ministère dans un communiqué, qui fait état par ailleurs de 82.777 personnes blessées dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre le 7 octobre.
 

11H19
Chiffres de l'ONU

Plus de la moitié des bâtiments endommagés ou détruits à Gaza

Environ 55% des bâtiments de la bande de Gaza, pour la plupart des logements, ont été endommagés ou détruits suite à la guerre entre Israël et le Hamas, a indiqué lundi l'ONU, se basant sur des images satellite.
 

"Un total de 137.297 structures, soit environ 55% des structures à Gaza, sont touchées", a expliqué le centre satellitaire de l'ONU, UNOSAT, sur le réseau social X.
Cette estimation est basée sur des images satellite collectée le 3 mai et comparées à d'autres images prises depuis mai 2023, y compris le 15 octobre dernier, quelques jours après le début de la guerre.
 

ONU

Des Palestiniens regardent les destructions après une frappe aérienne israélienne à Khan Younès, dans la bande de Gaza, le lundi 3 juin 2024. 

@AP Photo/Jehad Alshrafi

"D'après notre analyse, nous avons identifié 36.591 structures détruites, 16.513 structures gravement endommagées, 47.368 modérément endommagées et 36.825 structures potentiellement endommagées", a détaillé UNOSAT.
 

10H50
Victime du Hamas

Le corp d'un jeune du kibboutz de Nir Oz présumé otage du Hamas a été retrouvé

L'armée israélienne a identifié le corps de Doved Yehoud que l'on pensait être retenu en otage avec sa soeur Arbel et leur ami d'enfance Ariel Cunio. Yehoud était un jeune volontaire infirmier de 35 ans du kibboutz de Nir Oz. Il a probablement été tué le 7 octobre lors de l'attaque du Hamas. Sa femme a donné naissance à leur 4ème enfant, Sigal, neuf jours après l'attaque.

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9H13
Israël poursuit son offensive

Bombardements meurtriers à Gaza

Des bombardements meurtriers ont visé lundi la bande de Gaza, où Israël poursuit son offensive contre le Hamas dans la ville de Rafah et se dit déterminé à vaincre le mouvement islamiste palestinien, malgré les appels au cessez-le-feu.
 

Les Etats-Unis ont appelé dimanche le Hamas à accepter un plan israélien présenté vendredi par le président américain, Joe Biden, en vue d'un cessez-le-feu après bientôt huit mois de guerre.
 

Rafah

Les Palestiniens pleurent leurs proches tués dans un bombardement israélien sur un immeuble résidentiel dans le camp de réfugiés de Bureij, à l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le lundi 3 juin 2024. 

@AP Photo/ Abdel Karim Hana

Mais le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réaffirmé après l'annonce de ce plan sa détermination à poursuivre la guerre jusqu'à l'élimination du Hamas, auteur d'une attaque sanglante le 7 octobre contre Israël, et la libération des otages enlevés ce jour-là.
 

L'armée israélienne poursuit son offensive terrestre à Rafah, une ville frontalière avec l'Egypte dans le sud du territoire palestinien, pour détruire selon elle les derniers bataillons du Hamas.
 

08H11
Iran

L'attaque du 7 octobre est "arrivée au bon moment"déclare Khamenei

Le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, déclare qu'Israël est "sur la voie" de la "destruction", en félicitant le mouvement islamiste palestinien Hamas pour avoir mené l'attaque meurtrière du 7 octobre, qui est "arrivée au bon moment".

Ali Khamenei le 3 juin 2024 à Téhéran.

Le Guide suprême Ali Khamenei le 3 juin 2024 à Téhéran.

© bureau du Guide suprême iranien via AP

L'attaque du 7 octobre "a été un coup décisif porté au régime sioniste" et l'a mis "sur la voie qui mènera à la destruction du régime", a déclaré le chef d'État iranien au cours d'un discours pour marquer le 35e anniversaire de la mort de l'ayatollah Rouhollah Khomeiny, le fondateur de la République islamique. Elle "s'est produite au bon moment", a-t-il ajouté. "Bien sûr, je ne peux pas prétendre que ses concepteurs savaient à quel point ils faisaient un excellent travail. Mais le fait est que c'est ce qu'ils ont fait", a-t-il encore dit.

"Le régime sioniste se désagrège progressivement sous les yeux des peuples du monde" et "tôt ou tard, l'Amérique devra lui retirer son soutien", a estimé l'ayatollah Khamenei, qui s'exprimait devant plusieurs milliers de personnes rassemblées dans le mausolée de Khomeiny, près de Téhéran.

Qui anime ce direct ?

Pascale Veysset et Elena Lionnet