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Direct démarré le 15 novembre 2023 à 5h30 TU.

DIRECT - L'armée israélienne mène une opération dans l'hôpital al-Chifa

L'armée israélienne mène une opération "ciblée" contre le Hamas dans l'hôpital al-Chifa. Il s'agit du plus important de la bande de Gaza où s'entassent des milliers de personnes. Cet hôpital reste considéré comme un site militaire stratégique du mouvement islamiste par Israël et les États-Unis. 

 

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Palestine

Des Palestiniens cherchent des survivants après une frappe israélienne sur un bâtiment la nuit dernière dans le camp de réfugiés de Jebaliya, dans la bande de Gaza, le 14 novembre 2023.

AP Photo/Mahmoud Abo Salamah
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20h49
Conseil de sécurité

L'ONU réclame des "couloirs humanitaires" dans la bande de Gaza.

Le Conseil de sécurité des Nations unies sort du silence pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Il appelle à des "pauses et des couloirs humanitaires" dans la bande de Gaza.

La résolution préparée par Malte, adoptée par 12 voix pour et 3 abstentions (États-Unis, Royaume-Uni, Russie), "appelle à des pauses et couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants" pour permettre d'apporter une aide humanitaire aux civils de la bande de Gaza. 

19h11

Le Hamas fait état d'un nouveau bilan de 11.500 morts.

Le gouvernement du Hamas fait état de 11.500 Palestiniens tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début le 7 octobre.

Parmi les morts recensés à ce jour figurent 4.710 enfants et 3.160 femmes, a détaillé le gouvernement du Hamas palestinien. En outre, 29.800 personnes ont été blessées.

Le ministère assure que des dizaines de corps jonchent les rues du nord de la bande de Gaza et qu'il est impossible de les recenser car l'armée israélienne vise les ambulances et les soignants tentant de les approcher.

19h10
"Crime de guerre"

Le Qatar appelle à une "enquête internationale" sur les frappes israéliennes sur al-Chifa.

Dans un communiqué, le ministère qatari des Affaires étrangères a "condamné avec la plus grande fermeté" le raid israélien contre l'hôpital al-Chifa à Gaza.

La diplomatie du Qatar dénonce "un crime de guerre et une violation flagrante des lois et accords internationaux". Elle appelle à "une enquête internationale urgente, notamment en dépêchant des enquêteurs indépendants de l'ONU pour enquêter sur le ciblage d'hôpitaux par l'armée d'occupation israélienne."

18h59
Contradiction

L'armée israélienne affirme avoir trouvé des armes à al-Chifa, le Hamas dément.

L'armée israélienne assure avoir trouvé "des munitions, des armes et des équipements militaires" du mouvement islamiste palestinien Hamas dans l'hôpital al-Chifa de Gaza où elle est intervenue militairement. "Nous avons la preuve que l'hôpital servait à des fins militaires et terroristes contrairement aux lois internationales", a déclaré à la presse le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.

De son côté, le ministère de la Santé du Hamas a indiqué, dans le même temps, que l'armée israélienne "n'a trouvé ni armes ni équipement" militaire dans le complexe hospitalier. Il précise "ne pas autoriser" la présence d'armes dans ses établissements.

17h51
Plan humanitaire

L'ONU indique qu'Israël ne limitera pas le nombre de camions humanitaires dans Gaza.

Le chef des opérations humanitaires des Nations unies (ONU), Martin Griffiths, a indiqué qu'Israël a décidé de ne pas limiter le nombre de camions autorisés à pénétrer dans la bande de Gaza. Il a précisé à la presse que l'ONU disposaient d'environ 460 camions en attente à El Arish, la ville égyptienne la plus proche du point de passage de Rafah vers la bande de Gaza.

Il s'est déclaré "très reconnaissant" d'apprendre, par l'intermédiaire du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, "que le gouvernement israélien a décidé - et nous le remercions - de ne pas limiter le nombre de camions entrant dans le territoire".

Il a fait cette annonce en présentant un plan en dix points visant à améliorer la situation humanitaire à Gaza. "Nous avons les camions. Nous avons besoin de carburant et d'argent pour financer les livraisons, et alors nous pourrons faire notre travail, a-t-il expliqué. C'est une bonne chose qu'ils aient dit aujourd'hui qu'il n'y aurait pas de limite pour le nombre de camions."

Il a également demandé que l'aide humanitaire puisse être acheminée sans interruption à Gaza, y compris par les points de passage avec Israël, dont celui de Kerem Shalom (sud). Ce dernier voyait passer plus de 60% des camions pénétrant dans l'enclave avant le conflit. 

Il a insisté sur la nécessité vitale de mettre un terme aux affrontements, que ce soit par une pause humanitaire ou un cessez-le-feu. "J'ai passé cinquante ans à utiliser différents mots pour décrire quelque chose qui est en fait très très simple : faire taire les armes, arrêter les combats pour permettre à la population de se déplacer en toute sécurité."

  • (Re)voir : Israël/Hamas, une guerre sans limite ?
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17h50
Naissance en captivité

Une otage du Hamas a accouché, selon Israël.

Une femme enlevée par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre en Israël a accouché à Gaza, affirme l'épouse du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans une lettre diffusée par les services de ce dernier.

"Une des femmes qui ont été enlevées par le Hamas était enceinte. Elle a donné naissance à son bébé en captivité", a écrit Sara Netanyahou, dans une lettre en anglais adressée à la première dame américaine, Jill Biden. 

Le Forum des familles des otages a identifié ce bébé, Kfir Bibas, un nourrisson âgé de neuf mois au moment de son enlèvement dans le kibboutz Nir Oz avec son frère Ariel (4 ans), et ses parents Yarden et Shiri.

Sara Netanyahou demande aussi à Jill Biden d'agir "pour la libération des otages israéliens." Elle mentionne le chiffre de 32 enfants détenus, parmi lesquels un bébé de dix mois. "Nous devons parler au nom de ces enfants. Nous devons appeler à leur libération immédiate et des autres otages."

17h45
Allocution

Erdogan qualifie Israël "d'État terroriste".

"Je le dis clairement: Israël est un État terroriste, a déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, aux membres de son parti au parlement turc. Nous maudissons le gouvernement israélien, mais nous n'oublions pas ceux qui soutiennent ouvertement ces massacres et ceux qui font tout leur possible afin de les légitimer."

"Ils essayent d'exonérer les tueurs, a-t-il dénoncé en référence aux Occidentaux. Nous faisons face à un génocide."

17h40
Gaza

Nouveau vote prévu mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU.

Le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU), incapable de parler d'une seule voix depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, se prononce sur un nouveau projet de résolution appelant à des "pauses et couloirs humanitaires" dans la bande de Gaza.

Le nouveau texte, préparé par Malte, a cette fois toutes les chances d'être d'adopté lors d'une réunion prévue à 15H00 (20H00 GMT). Les quinze membres du Conseil ont attendu d'être certains de ne pas essuyer un nouveau rejet avant de programmer un nouveau vote, selon des sources diplomatiques.

Après l'attaque du 7 octobre et les représailles israéliennes à Gaza, le Conseil de sécurité a tenté en vain de parvenir à un consensus. Il a rejeté coup sur coup en octobre quatre projets de résolution, rejets marqués notamment par des vétos russe et chinois d'un côté, américain de l'autre, sur des textes concurrents.

Face à l'incapacité à agir du Conseil, l'Assemblée générale a pris le relais. Elle a adopté, le 27 octobre, à une très large majorité, un texte non contraignant réclamant une "trêve humanitaire immédiate". Les Etats-Unis et Israël ont voté contre cette résolution qui ne mentionnait pas le Hamas.

Le nouveau texte "appelle à des pauses et couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants" pour permettre d'apporter une aide humanitaire aux civils de Gaza. Le projet de résolution, qui insiste à presque tous les paragraphes sur la situation des enfants, "exige que toutes les parties respectent leurs obligations en vertu du droit international, surtout concernant la protection des civils, en particulier des enfants." Il "appelle" également à la "libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages détenus par le Hamas et d'autres groupes, en particulier les enfants". 

"Les membres du Conseil sont unis sur le fait de vouloir avoir une voix", a assuré l'ambassadrice maltaise, Vanessa Frazier.

17h33
Position "équilibrée"

Emmanuel Macron condamne "avec la plus grande fermeté" les bombardements sur les infrastructures civiles.

Lors d'une conférence donnée à Berne, où il est en visite, le président français, Emmanuel Macron, a "condamné avec la plus grande fermeté" mercredi les bombardement d'infrastures civiles dans la guerre qui oppose Israël au Hamas. Ces infrastructures "doivent être protégées au titre de notre droit international et du droit humanitaire."

Il a également défendu sa position "équilibrée" qui n'a "jamais varié". "Nous reconnaissons, de manière complète, le droit d'Israël de se défendre et de lutter contre le terrorisme mais parce qu'Israël est une démocratie (...) ce droit à se défendre doit s'inscrire dans le cadre du droit international humanitaire et en respectant les règles de la guerre (...). Nous n'avons jamais varié"

Il a par ailleurs dénoncé un "débat qui n'avait pas lieu d'être" sur son absence à la marche contre l'antisémitisme dimanche dernier. "J'en partage les attendus. Mais mon rôle n'est pas de faire une marche. Mon rôle est de travailler pour aider à la libération de nos otages, a-t-il poursuivi. Et mon rôle est de continuer à préserver dans cette période, l'unité du pays et de ne jamais renvoyer dos-à-dos les uns et les autres."

16h42
Correspondance

L'armée israélienne se serait retirée de l'hôpital al-Chifa.

Soldats et chars israéliens se sont retirés ce soir de l'hôpital al-Chifa de Gaza. Ils se sont repositionnés autour de l'immense complexe, selon un journaliste collaborant avec l'AFP.

L'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat. Lors de son opération dans l'hôpital, l'armée a interrogé des dizaines de civils, dont certains ont été déshabillés, les laissant en sous-vêtements, a ajouté le journaliste, selon lequel tous ont été relâchés.

En se retirant, les soldats israéliens ont laissé derrière eux des médicaments, de la nourriture pour nourrissons et des bouteilles d'eau, a-t-il poursuivi.

16h29
"Minimiser les pertes civiles"

Washington n'a pas donné de "feu vert" pour l'opération à al-Chifa.

Les États-Unis "n'ont pas donné de feu vert aux opérations (de l'armée israélienne) autour de l'hôpital al-Chifa" à Gaza, pas plus qu'ils le font pour les autres décisions militaires d'Israël, selon le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.

"Nous avons toujours été très clairs avec nos partenaires israéliens sur l'importance de minimiser les pertes civiles. Nous avons aussi été très clairs avec eux sur le fait qu'il faut faire particulièrement attention lorsque l'on parle d'hôpitaux."

  • (Re)voir : L'armée israélienne mène une opération dans l'hôpital al-Chifa à Gaza
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16h23
Coordination égyptienne

Des malades du cancer transférés de Gaza en Turquie.

"Vingt-six patients atteints de cancer à Gaza ont franchi le poste frontière de Rafah. Nous avons prévu d'emmener ces 26 patients en Turquie aujourd'hui", a affirmé le ministre turc de la Santé, Fahrettin Koca. Il s'est rendu en Egypte pour des discussions sur l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza.

Au total 39 personnes, dont 13 accompagnateurs des patients seront transférées en Turquie grâce à "une coordination de la Turquie, de l'Égypte et d'Israël", a-t-il précisé.

Ankara attend par ailleurs le feu vert de l'Égypte pour ouvrir ses hôpitaux de campagne à Rafah, à la frontière égyptienne de la bande de Gaza, afin d'y traiter des blessés et patients palestiniens. "J'espère que dans un avenir proche - nos efforts vont dans ce sens - nous pourrons établir un hôpital de campagne à Gaza, dans la zone proche de la porte de Rafah", a commenté le ministre turc.

15h01
Réaction

Pour Oslo, l'opération à al-Chifa "va trop loin".

Après l'annonce par l'armée israélienne dans l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza-ville, les réactions arrivent de toutes parts. Comme les Nations unies, Washington ou encore Paris, la Norvège a fait part de son inquiétude.

"Cela va trop loin et ne peut être accepté, a exprimé le chef de la diplomatie norvégienne, Espen Barth Eide, dans un courriel. Cela aggrave une situation humanitaire déjà horrible à Gaza", a-t-il fait valoir.

14h18
Opération militaire

"Il n'y a aucun endroit à Gaza" qu'Israël "n'atteindra pas", selon Benjamin Netanyahu.

"Il n'y a aucun endroit à Gaza" qu'Israël "n'atteindra pas, aucune cachette, aucun refuge", a prévenu le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. 

"Nous atteindrons et éliminerons le Hamas et nous ramènerons les otages", deux "missions sacrées", a déclaré le chef du gouvernement lors d'une visite dans une base militaire en Israël.

14h15
Inquiétude

Paris exprime sa "très vive préoccupation" concernant l'opération à l'hôpital al-Chifa.

La France fait part de "sa très vive préoccupation face aux opérations militaires israéliennes dans l’hôpital Al-Chifa" de Gaza. Elle estime que la population palestinienne n'a "pas à payer pour les crimes du Hamas".

Paris "rappelle la nécessité absolue pour Israël de se conformer au droit international humanitaire, qui prévoit tout particulièrement la protection des infrastructures hospitalières et impose en tout temps et en tous lieux des principes clairs de distinction, de nécessité, de proportionnalité et de précaution", selon une déclaration de son ministère des Affaires étrangères.

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