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DIRECT - L'Assemblée nationale accueille les députés élus, les tractations toujours en cours

Les tractations se poursuivent au surlendemain des législatives qui n'ont pas permis de dégager une majorité claire à l'Assemblée. Les députés élus, notamment ceux de gauche, ragaillardis par leur succès mais en quête d'un consensus pour gouverner, débarquent en force ce mardi 9 juillet 2024.

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Le drapeau français flotte au sommet de l'Assemblée nationale lors du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet 2024 à Paris.

Le drapeau français flotte au sommet de l'Assemblée nationale lors du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet 2024 à Paris.

(AP Photo/Aurélien Morissard)
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19H18
HORIZONS

Édouard Philippe plaide pour un "accord technique" avec LR

Édouard Philippe palide pour un "accord technique" entre le camp présidentiel et Les Républicains (LR), qui devront, en cas de refus, "expliquer à leurs électeurs qu'ils ont préféré un gouvernement du Nouveau front populaire avec LFI".

"Le président va devoir nommer un Premier ministre" et "la logique des institutions, c'est qu'il se tourne vers la formation politique, ou plus exactement vers l'organisation politique qui est majoritaire", a déclaré l'ancien Premier ministre sur TF1. "Aujourd'hui, il y a le Nouveau Front populaire, il a 182 députés. Mais il y a un autre bloc, au centre, composé de Renaissance, du MoDem, d'Horizons, et des LR. Qui n'est pas un bloc constitué, je le reconnais, mais qui, si on le prend dans son ensemble, fait 220 députés, donc plus que le Nouveau front populaire", a développé le président du parti Horizons, membre de la coalition présidentielle sortante. "Est-ce qu'à l'intérieur de ce bloc on est capable de s'entendre, non pas du tout sur une coalition -je ne crois pas qu'on y arrivera - mais sur un accord technique qui permet d'avancer et de gérer les affaires du pays pendant au moins un an ? (...) Je crois qu'à court terme il faut garantir la stabilité", a poursuivi Édouard Philippe.

Avec un Premier ministre de droite ? "Je n'aurais aucun problème à ce qu'il soit issu de cette coalition", a répondu cet ancien membre des LR, nommé Premier ministre par Emmanuel Macron en 2017.

A l'Élysée en juillet 2020, Édouard Philippe Premier ministre.

A l'Élysée en juillet 2020, Édouard Philippe Premier ministre.

© Ian Langsdon, Pool via AP


"Ce bloc que j'appelle de mes voeux, dont hier les Républicains ne voulaient pas, mais dont aujourd'hui j'entends M. Marleix (ancien président du groupe LR à l'Assemblée, NDLR) dire qu'il pourrait exister à condition que le Premier ministre soit de droite. C'est ce qu'il dit. Ca veut dire qu'on commence à discuter. C'est bien", a ajouté Philippe. "Je pense qu'il faut que chacun prenne ses responsabilités. Ne pas vouloir rentrer dans cet accord, pour Les Républicains, ce serait devoir expliquer à leurs électeurs, demain, qu'ils ont préféré un gouvernement du NFP avec la LFI plutôt qu'un accord au centre et à droite qui prévaut dans toutes les collectivités territoriales que nous gérons", a-t-il conclu. Emmanuel Macron doit-il s'exprimer ? "Il choisira le bon moment". "Je ne vais pas lui dire quand s'exprimer. En général quand je lui donne un conseil, il fait l'inverse ; Je vais avoir l'humilité de ne pas me mettre à sa place".

Horizons, parti créé par Édouard Philippe en 2021, a obtenu 25 élus lors de ces législatives anticipées, et est donc assuré de conserver son groupe. "Je pense qu'on sera au niveau du groupe où nous étions auparavant. C'est-à-dire que les 25 vont s'élargir", soit une trentaine de membres, explique une source au sein du parti.

19H06
La France Insoumise

Mathilde Panot réélue à la présidence du groupe LFI à l'Assemblée

La députée Mathilde Panot annonce qu'elle est réélue à la présidence du groupe parlementaire de La France insoumise (LFI) à l'Assemblée nationale.
Sur le réseau social X, elle a adressé ses "chaleureux remerciements" aux élus insoumis qui se réunissaient mardi pour la première fois de la nouvelle législature.

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Mathilde Panot, 35 ans, est très proche du leader de LFI Jean-Luc Mélenchon. Elle est députée du Val-de-Marne depuis 2017 et présidente du groupe depuis octobre 2021. LFI et ses partenaires de l'alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP) sont arrivés en tête dimanche des élections législatives anticipées. Bien que très éloignés de la majorité absolue, ils demandent qu'un des leurs soit nommé Premier ministre par le président Emmanuel Macron.

LFI devrait rassembler entre 70 et 80 députés, une fois les groupes parlementaires définitivement composés.

16H35
Véto du NFP

Le Nouveau Front populaire met en garde "solennellement" Macron contre le maintien prolongé d'Attal à Matignon

Les quatre formations politiques du Nouveau Front populaire mettent "solennellement" en garde Emmanuel Macron contre "toute tentative de détournement des institutions", avec le maintien prolongé de Gabriel Attal à Matignon, dans un communiqué commun publié ce mardi.

Alors que le chef de l'État n'a pas appelé l'alliance de gauche, arrivée en tête des élections législatives dimanche, à former un nouveau gouvernement, le Nouveau Front populaire juge que si Emmanuel Macron "persistait", ce serait "une trahison de l'esprit de notre Constitution et un coup de force démocratique auquel nous nous opposerions de toutes nos forces".
"Nous mettons solennellement en garde le Président de la République contre toute tentative de détournement des institutions", écrivent le Parti socialiste, La France insoumise, les Ecologistes et le Parti communiste.

Les quatre formations demandent dans leur communiqué commun que le président de la République "se tourne vers le Nouveau Front populaire pour lui permettre de former un gouvernement", et ce "conformément à l'usage républicain en période de cohabitation". "Le maintien prolongé de Gabriel Attal à la tête du gouvernement pourrait sonner comme une tentative d'effacer le résultat de dimanche", jugent-ils. "S'il n'était qu'un moyen détourné de ne pas proposer une personnalité du Nouveau Front populaire au poste de Premier ministre, ce serait démocratiquement inacceptable", préviennent-ils.

"Dès demain, nous sommes prêts à gouverner notre pays pour appliquer le programme du Nouveau Front populaire" et "en excluant toute coalition contre-nature, dans le cadre d'une démocratie refondée dans laquelle le Parlement aura retrouvé toute sa place et la société civile et les forces sociales et associatives seront pleinement associées", ajoutent-ils.

16H12
Explications

En Italie, l'impasse de la TV publique sur les élections françaises fait des remous

L'impasse de la télévision publique RAI sur la contre-performance du Rassemblement national au 2e tour des législatives françaises dimanche soir créé une polémique en Italie. La commission parlementaire de supervision du diffuseur a exigé des explications de ses dirigeants.
"Il n'est pas concevable qu'un événement mondial comme les élections françaises aient été suivies beaucoup plus en profondeur par les télévisions privées que par le service public", dénonce mardi la présidente de la commission, Barbara Floridia, citée par plusieurs médias.

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Cette polémique intervient dans un contexte déjà tendu à la RAI, dont les journalistes ont observé une grève de 24 heures début mai pour défendre leur "liberté" face aux "tentatives" de faire de l'antenne "un mégaphone du gouvernement" de la dirigeante d'extrême droite Giorgia Meloni.

Financée en partie par une redevance et avec des dirigeants nommés depuis longtemps par des responsables politiques, l'indépendance de la RAI - qui représente part d'audience de 39% en Italie - a toujours été un sujet de débat mais les inquiétudes ont redoublé avec l'arrivée au pouvoir, en octobre 2022, de Meloni.

Barbara Floridia, une parlementaire du Mouvement 5 Etoiles (M5S, populiste), a demandé au président de la RAI Roberto Sergio "un rapport urgent et détaillé sur le comportement adopté par le groupe le soir des résultats des élections françaises".

Alors que les groupes audiovisuels privés Mediaset et La7 ont organisé des éditions spéciales sur cette soirée électorale, aucune des chaînes généralistes du groupe audiovisuel public n'a jugé opportun le faire. Seule la chaîne d'information en continu du groupe, Rainews24, a suivi les résultats, entrecoupant toutefois sa couverture de reportages consacrés à un festival dont elle était média partenaire.

Le directeur de Rainews24, Paolo Petrecca, est en outre accusé d'avoir privilégié aux législatives françaises dans le journal de 22H00 la diffusion d'un reportage sur l'intervention à ce festival de celle qui serait son actuelle compagne, selon le quotidien Il Corriere della Sera.

Le syndicat Usigrai, qui représente 1.600 des 2.000 journalistes du groupe, est également monté au créneau, regrettant que le service public n'ait "rien fait pour rendre rapidement compte d'un scrutin qui concerne directement l'avenir de l'Europe". "Alors que Mediaset et La7 ont choisi une programmation ad hoc pour rendre compte sans délai des résultats du scrutin, la RAI ne s'est pas souciée le moins du monde des élections françaises", a-t-il dénoncé.

 

15H27
Les Républicains

Une partie de la droite prônant une ligne "indépendante" se réunit mercredi

Entre 30 et 40 députés élus avec l'étiquette Les Républicains se réuniront mercredi pour désigner leur président et changer le nom de leur groupe après s'être mis d'accord sur la ligne indépendante prônée par Laurent Wauquiez, ont indiqué mardi à l'AFP des sources concordantes. "Ceux qui ont émis la volonté de créer un groupe avec Laurent Wauquiez se réuniront demain dans la matinée", a affirmé une source en interne, précisant "qu'une trentaine ou une quarantaine" de députés ont déjà accepté.

La droite a remporté une soixantaine de sièges à l'Assemblée dimanche aux législatives, dont une quarantaine sous l'étiquette LR et une quinzaine sous celle de divers droite.
Laurent Wauquiez, le président LR d'Auvergne-Rhône-Alpes, qui nourrit des ambitions élyséennes, s'est imposé sur ses terres en Haute-Loire face à un candidat RN.

"Il devrait se présenter" à la présidence du groupe, a indiqué la source, précisant que sa candidature n'était pas encore confirmée. Une autre source précise que le président sortant Olivier Marleix, voire la députée Michèle Tabarot, pourraient être aussi sur les rangs.

Les élus qui se réunissent mercredi autour de Laurent Wauquiez sont "ceux qui sont d'accord avec les règles qu'il a énoncées" soit "une droite indépendante et aucune coalition avec la gauche, la macronie ou le RN". "Cela ne signifie pas que l'on bloque le pays", affirme cette source, assurant que "les textes qui correspondent à nos convictions seront votés".

"Sur un certain nombre de sujets que l'on mettra, nous, sur la table, on pourra peut-être trouver des points de convergence", a déclaré, pour sa part, le député Philippe Gosselin sur BFMTV.
Ces députés devraient changer le nom de leur groupe, la marque "Les Républicains" ayant été qualifiée de "morte" par plusieurs ténors du parti depuis l'alliance d'Eric Ciotti avec le RN.

"Il n'y aura plus de groupe LR", a déclaré Aurélien Pradié, à son arrivée à l'Assemblée nationale, estimant que "les idées de la droite gaulliste doivent perdurer et pour qu'elles perdurent, il faut que nous sortions de ces petits carcans".

15H15
Postes clés à l'Assemblée

LFI, Verts et PS veulent barrer la route au RN, qui s'indigne

Les députés écologistes, insoumis et socialistes appellent à empêcher le RN d'accéder aux postes stratégiques de l'Assemblée nationale, suscitant les protestations des lepénistes qui dénoncent un "comportement antidémocratique".

Les Verts martèlent depuis lundi qu'il faut rétablir un "cordon sanitaire" contre le Rassemblement national, qui disposait avant les élections législatives de deux vice-présidences. "L'extrême droite n'est pas compatible avec la République. Le Rassemblement national ne doit occuper aucun poste dans cette Assemblée nationale", a de nouveau affirmé ce mardi la députée écologiste Cyrielle Chatelain, ancienne présidente du groupe vert au Palais Bourbon. L'ancienne cheffe des députés insoumis Mathilde Panot est allée dans son sens en arrivant à l'Assemblée nationale. "C'est une bonne idée. Au Parlement européen, on ne les fait accéder à aucun poste à responsabilité. (...) A chaque fois qu'on leur donne des postes, on les fait monter en compétence. Il est important qu'ils n'aient pas les postes à responsabilité", a estimé l'insoumise alors que la présidence de l'Assemblée sera en jeu le 18 juillet, puis les postes stratégiques de vice-présidents et questeurs le lendemain, avant l'attribution des présidences de commission.

Priver le RN de tout poste clé à l'Assemblée ? "C'était déjà notre position il y a deux ans. Vous vous doutez bien que nous n'avons pas changé d'avis et que d'une certaine manière, le front républicain (pour faire barrage au RN aux législatives) nous oblige jusque dans les rangs de l'Assemblée nationale", a abondé l'ex-patron des députés socialistes Boris Vallaud.

Du côté des communistes, l'ancien chef du groupe André Chassaigne s'est montré plus prudent. "Dans la réflexion qu'on doit avoir, il faut bien qu'on mesure les conséquences que ça va avoir dans le peuple. Même si je ne partage pas (leurs idées) il y a des gens qui ont voté pour le RN", a-t-il souligné.
La proposition d'un "cordon sanitaire" anti-RN a aussitôt suscité la colère dans les troupes lepénistes. "C'est un comportement antirépublicain, antidémocratique. Nous représentons aujourd'hui dix millions de Français, 143 députés ici", a réagi le député Thomas Ménagé sur LCP.

14h40
Tractations

Que va devenir Gabriel Attal ?

Le Premier ministre Gabriel Attal n'est "pas démissionnaire" selon l'entourage du président Emmanuel Macron: il est donc maintenu dans ses prérogatives antérieures, plus larges qu'une simple gestion des affaires courantes. Mais sa marge de manoeuvre reste faible en l'absence de majorité à l'Assemblée, qui peut toujours le renverser.

Gabriel Attal reste donc dans les prérogatives de son décret de nomination daté du 9 janvier, qui sont plus larges que s'il avait effectivement démissionné. Auquel cas il ne gérerait que les affaires courantes. "Dans la mesure où le Premier ministre est maintenu dans l’intégralité de ses fonctions, des décisions peuvent être prises", a expliqué sur franceinfo la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet. "On est dans un fonctionnement normal, on peut lancer des initiatives, mais le climat fait qu’on lève naturellement le pied", ajoute un autre ministre. 

14h10
Ancien président

Retour remarqué de François Hollande à l'Assemblée

Très sollicité, l'ex-chef de l'Etat François Hollande, élu en Corrèze, a fait un retour remarqué, plaisantant, lui qui s'est souvent attiré les foudres de la météo quand il était à l'Elysée, sur l'orage imminent.

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13h25
Politique

Olivier Faure (PS) se dit "prêt à assumer la fonction" de Premier ministre

Le patron du Parti socialiste Olivier Faure assure être "prêt à assumer" la fonction de Premier ministre. Il affirme qu'il ne le ferait que "dans le dialogue avec (ses) partenaires" du Nouveau Front populaire (NFP). "Je ne suis pas d'accord pour que quiconque impose à qui que ce soit son point de vue. Il ne peut pas y avoir pour qui que ce soit une prétention à l'hégémonie, une volonté de s'imposer aux autres sans jamais aucun dialogue", assure le député de Seine-et-Marne depuis l'Assemblée nationale, alors que les négociations entre les partis de gauche ont démarré depuis dimanche pour désigner un candidat pour Matignon.

 

13h10
Politique

La gauche peut-elle abroger la réforme des retraites ?

Le Nouveau Front populaire, arrivé en tête des législatives mais loin de la majorité absolue à l'Assemblée nationale, s'est engagé pendant la campagne à abroger la réforme des retraites de 2023, qui relève l'âge légal de départ à 64 ans. S'il gouverne, quelles seront ses marges de manoeuvre ? Dimanche soir, le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a de nouveau promis qu'un gouvernement dirigé par le Nouveau front populaire (NFP), hypothèse encore incertaine, prendrait, "dès cet été", diverses mesures "par décret", citant notamment "l'abrogation de la retraite à 64 ans".

Concernant la mesure phare qui a décalé l'âge légal de départ à 64 ans, un nouveau gouvernement disposerait toutefois d'un moyen de reprendre la main, via une procédure devant le Conseil constitutionnel, assurent Bruno Daugeron et Rémi Pellet, professeurs de droit public à l'Université Paris-Cité. Cependant, modifier uniquement cette mesure phare bouleverserait par ailleurs l'équilibre de la loi budgétaire dans laquelle elle s'insère et aurait des répercussions sur l'application d'autres mesures.

12h50
Tractations

La création d'un nouveau groupe proposée aux communistes et écologistes par les dissidents insoumis

Selon le quotidien français Libération, plusieurs dissidents du parti politique La France Insoumise ont adressé une lettre à la présidente des députés écologistes et au président des députés communistes, dans laquelle ils soulignent leur attachement à "la dynamique unitaire du NFP" et leur aspiration à "siéger dans un groupe nouveau" associant les différentes forces de la gauche de l'hémicycle.

12h25
Genre

Moins de femmes à l'Assemblée qu'au Sénat

En 2017, le nombre de femmes élues à l'Assemblée nationale avait atteint un niveau historique (38,8%). Sept ans plus tard, la féminisation du Palais Bourbon marque un coup d'arrêt, avec pour la première fois en cinquante ans, moins de députées que de sénatrices. 

Lire Assemblée nationale française : la féminisation à reculons

11h48
Financement

Soupçons de financement illégal : la campagne présidentielle de Marine Le Pen en 2022 visée par une enquête

Nouvelle déconvenue pour Marine Le Pen. Après le score en deçà des prévisions du Rassemblement national (RN) aux élections législatives, la députée voit sa campagne présidentielle de 2022 visée par une enquête pour des soupçons de financement illégal. Les investigations ont été lancées à la suite d'un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), a indiqué mardi le parquet de Paris, confirmant une information de BFMTV.

Après une enquête préliminaire, une information judiciaire a été ouverte le 2 juillet, précise-t-il.  Les infractions visées concernent les chefs de "prêt d'une personne morale à un candidat en campagne électorale, acceptation par un candidat en campagne de prêt d'une personne morale, détournement de biens par des personnes exerçant une fonction publique, escroquerie commise au préjudice d'une personne publique, faux et usage de faux", détaille le parquet.

11h13
Médias

Fin du direct pour Cyril Hanouna sur C8, après de multiples sanctions

Les émissions en direct pour Cyril Hanouna, c'est terminé. La chaîne C8 s'est engagée devant l'Arcom à diffuser "Touche pas à mon poste" avec un différé allant jusqu'à 45 minutes, après des débordements sanctionnés à de multiples reprises. "C8 s'engage à mettre en place un nouveau processus nous permettant de garantir la maîtrise de son antenne", déclare Gérald-Brice Viret, directeur général de Canal+ France, la maison mère de C8.

Interrogé pour savoir si le décalage aurait incité à couper une séquence où M. Hanouna appelait au téléphone le président du Rassemblement national Jordan Bardella, le 13 juin, durant la campagne des élections législatives, le directeur général de la chaîne Franck Appietto répond : "Oui, bien sûr." Il précise qu'à titre personnel, en tant qu'"éditeur" de la chaîne, il préférerait 45 minutes de décalage. "On va s'accorder un délai suffisant" pour supprimer avant diffusion les séquences problématiques, assure-t-il.

10h25
Gouvernement

Olivier Faure est le seul "qui peut rassurer et être Premier ministre", affirme le secrétaire général du PS

Le secrétaire général du Parti socialiste et député européen Pierre Jouvet a affirmé mardi auprès de l'AFP que "le seul profil qui peut rassurer et être Premier ministre" était Olivier Faure, le premier secrétaire du PS.

Alors que les formations du Nouveau Front populaire tentent de s'accorder pour proposer le nom d'un éventuel Premier ministre, après être arrivées en tête dimanche des élections législatives, Pierre Jouvet, qui participe à ces discussions, estime qu'il faut "un profil qui apaise, qui a l'expérience du Parlement, qui tiendra le programme du Nouveau front populaire, et qui sera respecté par les autres forces de l'alliance".

Les forces de gauche pensent pouvoir gouverner seules malgré leur absence de majorité absolue, et tentent de peser pour que le président Emmanuel Macron désigne un responsable du Nouveau front populaire pour être Premier ministre. 

Pierre Jouvet appelle aussi à un processus démocratique pour désigner le potentiel Premier ministre, avec "un vote des parlementaires du Nouveau front populaire".

"Au moment où la macronie ne veut pas reconnaître sa défaite et où une +soupe de droite+ est en train de s'organiser, je crois que si on veut que ça fonctionne, le Premier ministre doit être socialiste, et je pense que ça doit être Olivier Faure", a-t-il insisté.

"Si on n'avance pas, Emmanuel macron va nous voler cette victoire", insiste le secrétaire général, qui assure que "le nom d'Olivier Faure fait consensus au sein du PS".

Les Insoumis poussent de leur côté pour que le Premier ministre vienne de leur camp, en évoquant les noms de leur leader Jean-Luc Mélenchon ou de la députée Clémence Guetté notamment.

Pierre Jouvet rappelle que le Parti socialiste est au sein de l'alliance de gauche "le groupe qui a le plus progressé", en faisant plus que doubler son nombre de députés (autour de 70 selon lui) et qui "a attiré le plus grand nombre de voix", avec 2,7 millions d'électeurs qui ont voté pour leurs candidats, contre 2,5 pour La France insoumise, même s'ils avaient plus de candidats, selon le secrétaire général.

Olivier Faure, 55 ans, est patron du PS depuis 2018, et député de Seine-et-Marne depuis 2012. Artisan de la Nupes en 2022, il était aussi à la manoeuvre de la création en quatre jours et quatre nuits du Nouveau Front populaire.

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