Des proches d'otages détenus dans la bande de Gaza par le Hamas depuis son attaque du 7 octobre réclament que le gouvernement israélien "approuve un accord ce soir pour ramener à la maison tous les otages de Gaza".
Le cabinet de guerre du Premier ministre Benjamin Netanyahu doit se réunir en soirée, alors que des proches d'otages ont commencé une marche de cinq jours qui doit les conduire de Tel-Aviv à Jérusalem pour finir devant son bureau.
"Nous savons qu'une décision peut être prise ce soir", affirme dans un communiqué le Forum des familles d'otages et disparus, demandant au gouvernement israélien de "ne pas bloquer un accord".
"Je veux dire aux dirigeants et aux décideurs : nous avons perdu patience. Nous voulons que nos familles et nos proches reviennent maintenant", ajoute Merav Leshem Gonen, une mère d'otage, citée dans ce communiqué.
Ce Forum des familles, monté après le 7 octobre quand 1.200 personnes ont été tuées et quelque 240 enlevées sur le sol israélien par le mouvement islamiste palestinien Hamas, multiplie les évènements et prises de parole pour maintenir la pression sur le gouvernement israélien.
Le président américain Joe Biden a déclaré croire à un accord sur une libération d'otages détenus par le Hamas. "Je parle chaque jour aux personnes impliquées. Je crois qu'un accord va être trouvé mais je ne veux pas entrer dans les détails" a dit le président américain, répondant à des questions de la presse à la Maison Blanche.
Le Qatar, qui s'est engagé dans une diplomatie intense pour tenter d'obtenir la libération des otages, a exhorté aujourd'hui Israël et le Hamas à saisir l'occasion offerte par sa médiation, tout en soulignant que l'aggravation de la situation dans la bande de Gaza entravait ses efforts.
Ezzat al-Richq, un des dirigeants du Hamas, accuse ce soir Israël de "briser l'accord sur une trêve humanitaire en déposant de nouvelles demandes qui nous ramènent au point de départ".