Direct terminé le 14 novembre 2023 à 21h30 (TU)
Direct démarré le 14 novembre 2023 à 5h30 (TU)

DIRECT - Le chef de l'ONU "appelle à un cessez-le-feu humanitaire immédiat"

Des dizaines de Palestiniens ont dû être enterrés dans une fosse commune selon le directeur du plus grand hôpital de Gaza, où des milliers de civils restent pris au piège des combats entre Israël et le Hamas. Le chef de l'ONU s'est dit "très inquiet de la situation horrible et des pertes humaines importantes dans plusieurs hôpitaux à Gaza". Antonio Guterrez "appelle à un cessez-le-feu humanitaire immédiat."

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Palestiniens blessés dans l'hôpital de Deir al-Balah ce 14 novembre 2023.

Palestiniens blessés dans l'hôpital de Deir al-Balah ce 14 novembre 2023.

© AP Photo/Hatem Moussa
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20H33
Otages

Les familles des otages à Gaza réclament à Israël un accord "ce soir" pour leur libération

Des proches d'otages détenus dans la bande de Gaza par le Hamas depuis son attaque du 7 octobre réclament que le gouvernement israélien "approuve un accord ce soir pour ramener à la maison tous les otages de Gaza".

Le cabinet de guerre du Premier ministre Benjamin Netanyahu doit se réunir en soirée, alors que des proches d'otages ont commencé une marche de cinq jours qui doit les conduire de Tel-Aviv à Jérusalem pour finir devant son bureau.

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"Nous savons qu'une décision peut être prise ce soir", affirme dans un communiqué le Forum des familles d'otages et disparus, demandant au gouvernement israélien de "ne pas bloquer un accord".
"Je veux dire aux dirigeants et aux décideurs : nous avons perdu patience. Nous voulons que nos familles et nos proches reviennent maintenant", ajoute Merav Leshem Gonen, une mère d'otage, citée dans ce communiqué.

Ce Forum des familles, monté après le 7 octobre quand 1.200 personnes ont été tuées et quelque 240 enlevées sur le sol israélien par le mouvement islamiste palestinien Hamas, multiplie les évènements et prises de parole pour maintenir la pression sur le gouvernement israélien.

Le président américain Joe Biden a déclaré croire à un accord sur une libération d'otages détenus par le Hamas. "Je parle chaque jour aux personnes impliquées. Je crois qu'un accord va être trouvé mais je ne veux pas entrer dans les détails" a dit le président américain, répondant à des questions de la presse à la Maison Blanche.

Le Qatar, qui s'est engagé dans une diplomatie intense pour tenter d'obtenir la libération des otages, a exhorté aujourd'hui  Israël et le Hamas à saisir l'occasion offerte par sa médiation, tout en soulignant que l'aggravation de la situation dans la bande de Gaza entravait ses efforts.

Ezzat al-Richq, un des dirigeants du Hamas, accuse ce soir Israël de "briser l'accord sur une trêve humanitaire en déposant de nouvelles demandes qui nous ramènent au point de départ".

18H36
Hôpitaux en danger

Des milliers de civils piégés dans un hôpital, situation "horrible", dit l'ONU

Des dizaines de Palestiniens ont dû être enterrés dans une fosse commune selon le directeur du plus grand hôpital de Gaza, où des milliers de civils restent pris au piège des combats mardi entre Israël et le Hamas, une situation "horrible", alerte l'ONU.

Plusieurs milliers de personnes, malades, personnel et civils déplacés par la guerre, s'entassent sur le site de l'hôpital al-Chifa, en plein centre de la ville de Gaza, abritant selon Israël des infrastructures du mouvement islamiste dans un réseau de tunnels.

"Il y a des corps qui jonchent les allées du complexe hospitalier et les chambres frigorifiées des morgues ne sont plus alimentées" en électricité, a raconté à l'AFP Mohammed Abou Salmiya, le directeur de l'hôpital al-Chifa, ajoutant qu'au moins "179 corps" ont été enterrés ce mardi dans une fosse commune.

Un journaliste collaborant avec l'AFP à l'intérieur de l'hôpital a raconté que l'odeur des corps en décomposition était étouffante.

Médecins sans frontières assure sur X que des tirs ont visé l'un des trois sites de MSF près de ce même hôpital, où se réfugiaient des membres de l'ONG et leur famille, "plus de 100 personnes dont 65 enfants".

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MSF a exhorté l'armée israélienne et le Hamas d'instaurer "un passage sécurisé" pour leur permettre de "quitter l'épicentre des combats intenses en cours à Gaza-ville" mais aussi pour les milliers de civils piégés par les combats.

18H20
Cessez-le-feu

Le chef de l'ONU appelle à un cessez-le feu "au nom de l'humanité"

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterrez s'est dit "profondément troublé" par les pertes humaines dans les hopitaux de Gaza.

Dans un point-presse ce soir à l'ONU son porte-parole Stéphane Dujarric déclare que le secrétaire général de l'ONU est "profondément troublé par la situation horrible et les pertes dramatiques en vies humaines dans plusieurs hôpitaux de Gaza. Au nom de l'humanité, le Secrétaire général appelle à un cessez-le-feu humanitaire immédiat."

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU. Capture d'écran vidéo d'un point-presse du 8 novembre 2023.

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU. Capture d'écran vidéo d'un point-presse du 8 novembre 2023.

© AP video

Stéphane Dujarric a cité les témoignges  de l'OCHA qui affirme qu'un seul hôpital sur Gaza city et le nord de la bande de Gaza était en état de fonctionner depuis hier. "L'hôpital Al Ali de la ville de Gaza, qui accueille actuellement plus de 500 patients, est le seul établissement médical capable de recevoir des patients dans un contexte de pénuries et de défis croissants. Les hôpitaux et le personnel médical sont spécifiquement protégés par le droit international humanitaire, et toutes les parties au conflit doivent assurer leur protection et ne doivent pas faire l'objet de combats. Toute opération militaire autour et à l’intérieur des hôpitaux doit prendre des mesures pour épargner et protéger les patients, le personnel médical et les autres civils."

18H10
Critiques

Antonio Guterres "ne mérite pas" de diriger l'ONU, affirme un ministre israélien

"Guterres ne mérite pas d'être à la tête des Nations Unies. Guterres n'a encouragé aucun processus de paix dans la région. (...) Je pense que Guterres, comme toutes les nations libres, devrait affirmer haut et fort: libérez Gaza du Hamas", a déclaré le ministre des Affaires étrangères israélien Eli Cohen lors d'une conférence de presse à l'ONU à Genève.

Interrogé sur ces propos, le porte-parole d'Antonio Guterres Stéphane Dujarric a assuré que "le Secrétaire général continue son travail avec des nerfs d'acier, avec calme, avec détermination, et en se basant sur des principes, en particulier les principes de la charte (de l'ONU), du droit humanitaire international et de la déclaration universelle des droits de l'Homme".

Ce n'est pas la première fois que le Secrétaire général de l'ONU est critiqué par Israël depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre.

Fin octobre, plusieurs responsables israéliens, dont Eli Cohen, ont exprimé leur colère après des propos d'Antonio Guterres au Conseil de sécurité, pointant notamment du doigt la partie de son discours où il avait estimé que les attaques du Hamas ne s'étaient "pas produites en dehors de tout contexte".

Le ministre israélien avait alors annulé une rencontre prévue au siège de l'ONU à New York avec le Secrétaire général, tandis que l'ambassadeur israélien à l'ONU Gilad Erdan avait réclamé sa démission, une demande qu'il a plusieurs fois répétée depuis.

Antonio Guterres s'était alors dit "choqué" de la "représentation biaisée" de ses propos sur le Hamas, assurant n'avoir pas justifié les attaques meurtrières du mouvement islamiste palestinien.

17H34
"Pas une seule preuve"

Le Hamas dénonce une "mise en scène" de l'armée israélienne

Le ministère de la Santé du Hamas dénonce "une mauvaise mise en scène" après que l'armée israélienne a déclaré avoir des "indices" montrant que les combattants du Hamas avaient détenu des otages dans un hôpital pour enfants de Gaza.

Hier soir, le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari était apparu dans une vidéo où il affirmait être dans l'hôpital pédiatrique al-Rantissi, dans la ville de Gaza, où l'armée israélienne a rassemblé, selon lui, des "indices" comme un biberon ou un bout de corde près d'une chaise.

La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.

Il montrait également une feuille accrochée à un mur présentée comme un planning des "geôliers" des otages.

Le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Harari monte les "preuves" que le Hamas a investi un hôpital pour y cacher des armes. Capture d'écran de son point-presse du 13 novembre 2023

Le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Harari monte les "preuves" que le Hamas a investi un hôpital pour y cacher des armes. Capture d'écran de son point-presse du 13 novembre 2023.

© AP video via l'armée israélienne

"Il n'y a pas une seule preuve" dans cette vidéo, répond le ministère de la Santé à Gaza, c'est une "mauvaise mise en scène". "L'occupant (israélien) pense que la présence de couches dans un hôpital pour enfants est une preuve exceptionnelle, il se moque du monde".

Plus de 1,5 millions de Gazaouis ont été forcés de se déplacer sous les ordres d'évacuation de l'armée. Des milliers d'entre eux ont trouvé refuge dans des hôpitaux autour desquels les chars israéliens resserrent désormais leur étau.
Al-Rantissi, évacué "sous la menace des armes" selon le ministère de la Santé du Hamas, est désormais vide.

L'armée israélienne dit avoir mis au jour "une infrastructure du Hamas dans le sous-sol" de cet hôpital pour enfants de Gaza-ville, a déclaré Daniel Hagari, qui s'est filmé sur les lieux. "Ce sous-sol apparaît dans les plans originaux de l'hôpital comme un lieu de stockage, et des déplacés y avaient trouvé refuge" pour échapper aux bombardements, répond le Hamas. Et, s'il servait aux combattants du Hamas, "pourquoi n'ont-ils arrêté aucun combattant?", s'interroge le communiqué du gouvernement du Hamas.

17H21
accusations "infamantes"

Audition du PDG de l'Agence France Presse pour sa couverture de la guerre Israël-Hamas

Le PDG de l'AFP, Fabrice Fries, juge "grave et infamant" que l'agence ait été accusée d'être "un vecteur de la montée de l'antisémitisme" lors de polémiques sur sa couverture de la guerre Israël-Hamas, durant une audition devant le Sénat.

Fabrice Fries auditionné ce 14 novembre par une commission de sénateurs.

Fabrice Fries auditionné par la commission de la Culture, de la Communication et de l'Education du Sénat.

© Public Sénat

Au-delà d'"accusations parfois outrancières", "le débat sur la couverture du conflit" est "légitime", a également estimé Fabrice Fries, en niant tout "biais" de la part de l'AFP.

Il a ainsi concédé que l'AFP avait fait "un raté" en ne consacrant pas de dépêche en français le jour même à une projection des images des massacres perpétrés le 7 octobre par le Hamas. Cette projection avait été organisée le 23 octobre par l'armée israélienne.

Fabrice Fries était auditionné par la commission de la Culture, de la Communication et de l'Education du Sénat, après la mise en cause de l'AFP dans la presse et par des politiques.
"Si la plupart des critiques en France évoquent un biais propalestinien, certains n'ont pas hésité à faire de l'agence un vecteur de la montée de l'antisémitisme", a-t-il déclaré lors d'un propos lu en préambule.
"C'est d'autant plus grave et infamant que l'AFP est née en août 1944 à la Libération grâce à l'action d'une poignée de résistants, bientôt rejoints par des rescapés de la Shoah", a-t-il poursuivi.
"Ces accusations sont folles, elles ne sont pas que des propos de plateau de télévision puisqu'un élu de la République, un député, les a reprises à son compte", a ajouté Fabrice Fries, reconduit fin 2022 pour un deuxième mandat.

Il visait le député Meyer Habib (apparenté LR), dont la circonscription des Français de l'étranger recouvre Israël. Ce dernier avait affirmé le 7 novembre sur le réseau social X que "l'antisémitisme" pouvait "parfois" se retrouver à l'Agence France-Presse.

Son PDG a de nouveau défendu la politique rédactionnelle de l'AFP de ne pas reprendre à son compte, hors citations, le qualificatif de "terroriste". Ces dernières semaines, cette position lui a valu des critiques s'agissant du Hamas.
"Cette consigne (a) plus de 20 ans" et s'applique "à tous les mouvements, sans exception", a fait valoir Fabrice Fries, auditionné aux côtés du directeur de l'information de l'agence, Phil Chetwynd.

Au-delà des critiques externes, la couverture du conflit a suscité un vif débat à l'intérieur même de l'AFP, l'une des trois agences de presse mondiales avec AP et Reuters, des journalistes estimant que certaines décisions éditoriales pouvaient prêter le flanc à des accusations de partialité.

17H19
Nouveau bilan

Le gouvernement du Hamas annonce un nouveau bilan de 11.320 morts

11.320 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre annonce le gouvernement du Hamas.

Des Palestiniens ont recouvert le corps d'un membre de la famille al- Meghari tuée lors d'un bombardement par Israël du camp de réfugiés de Bureij, dans la bande de Gaza, ce 14 novembre 2023.

Des Palestiniens ont recouvert le corps d'un membre de la famille al- Meghari tuée lors d'un bombardement par Israël du camp de réfugiés de Bureij, dans la bande de Gaza, ce 14 novembre 2023.

© AP Photo/Adel Hana

Parmi les morts recensés à ce jour figurent 4.650 enfants et 3.145 femmes, a détaillé le gouvernement du Hamas palestinien. En outre, 29.200 personnes ont été blessées.

Le ministère de la Santé du Hamas assure de son côté que des dizaines de corps jonchent les rues du nord de la bande de Gaza et qu'il est impossible de les recenser car l'armée israélienne vise les ambulances et les soignants tentant de les approcher.
 

17H04
Otages

Biden "croit à un accord" sur une libération des otages

"Je parle chaque jour aux personnes impliquées. Je crois qu'un accord va être trouvé mais je ne veux pas entrer dans les détails" a dit le président américain, répondant à des questions de la presse à la Maison Blanche.

Joe Biden alors qu'il s'apprête à embarquer sur son hélicoptère pour aller prendre Air Force One direction le sommet de l'APEC à San Francisco, ce 14 novembre 2023.

Joe Biden alors qu'il s'apprête à embarquer sur son hélicoptère pour aller prendre Air Force One direction le sommet de l'APEC à San Francisco, ce 14 novembre 2023.

© AP Photo/Susan Walsh

"Tenez bon. On arrive" a-t-il dit à l'intention des personnes retenues par le groupe islamiste palestinien. Il y a parmi elles neuf citoyens américains ainsi qu'une personne détentrice d'une carte verte, c'est-à-dire un permis de séjour permanent, selon la Maison Blanche.

"Je ne peux pas vous regarder droit dans les yeux et vous dire combien sont toujours vivants", avait dit hier Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale américain, lors d'une conférence de presse.

L'armée israélienne estime que quelque 240 personnes ont été prises en otage dans la bande de Gaza au cours de l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le territoire israélien. Celle-ci a fait environ 1.200 morts en Israël, principalement des civils, selon les autorités israéliennes.

En représailles, Israël bombarde sans répit la bande de Gaza et mène depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but "d'anéantir" le mouvement islamiste, au pouvoir dans le territoire palestinien assiégé. Ces frappes israéliennes sur Gaza ont fait plus de 11.000 morts, aux deux tiers des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le Qatar exhorte Israël et le Hamas à saisir son offre de médiation pour obtenir une libération des otages.

Les États-Unis pour leur part n'ont de cesse de réclamer une pause prolongée dans les hostilités afin de faciliter des libérations.

La Maison Blanche annonce que le principal conseiller de Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, se rendait dans la région.

Sa tournée le mènera notamment à Doha pour évoquer spécifiquement le sujet des otages, selon un communiqué.

15H11
Croix Rouge

La Croix-Rouge n'a pas rencontré les otages déclare le ministre des Affaires étrangères israélien

"Je suis avec le ministre de la Santé et les familles, nous avons eu une réunion avec la présidente du CICR. Jusqu'à aujourd'hui, personne n'a rencontré les otages. Nous n'avons aucune preuve de vie", a déclaré Eli Cohen lors d'une conférence de presse. "Nous avons fait entrer de la nourriture, de l'eau et des médicaments à Gaza. Mais jusqu'à aujourd'hui, aucun de nos otages n'a rencontré la Croix-Rouge", a-t-il ajouté.

Le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen avec la présidente du Parlement européen Roberta Metsola à Bruxelles le 8 novembre 2023

Le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen avec la présidente du Parlement européen Roberta Metsola à Bruxelles le 8 novembre 2023

© AP Photo/Omar Havana

L'armée israélienne estime que quelque 240 personnes ont été prises en otage dans la bande de Gaza au cours de l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le territoire israélien. Celle-ci a fait environ 1.200 morts en Israël, principalement des civils, selon un bilan des autorités israéliennes.

En représailles, Israël bombarde sans répit la bande de Gaza et mène depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but "d'anéantir" le mouvement islamiste, au pouvoir dans le territoire palestinien assiégé. Ces frappes israéliennes sur Gaza ont fait plus de 11.000 morts, aux deux tiers des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Présents à la conférence de presse à Genève, des proches de certains otages ont montré des vidéos et photos de ces derniers.

Le CICR a souligné qu'il n'avait de cesse de plaider la cause des otages détenus à Gaza, notamment à travers des contacts directs avec le Hamas et avec d'autres personnes ayant de l'influence sur les parties en présence.

L'organisation a indiqué qu'elle continuait à demander des informations sur les otages et sur leur état de santé. Elle s'efforce aussi de clarifier le sort de personnes disparues.

ELi Cohen a insisté en disant que la Croix-Rouge devrait être "plus forte et plus claire dans ses déclarations et exercer une pression plus forte".
"Nous poursuivrons cette guerre jusqu'à ce que nous ayons éliminé le Hamas et récupéré tous nos otages", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, assurant qu'Israël n'arrêtera pas les hostilités tant que ces deux objectifs ne seront pas atteints.
 

14H00
BItcoin

La traque du financement du Hamas par les cryptomonnaies s'intensifie

La traque des financements du Hamas à travers les cryptomonnaies par Israël et les États-Unis s'est renforcée depuis le début de la guerre entre le mouvement islamiste palestinien et Israël, rapportent des analystes.
"Nous constatons beaucoup moins d'activité depuis le début de la guerre, principalement parce qu'Israël a été très agressif dans ses efforts pour réduire ces efforts de collectes de fonds" en cryptomonnaies, estime Ari Redbord, en charge des sujets de politique mondiale chez TRM Labs, société spécialisée dans la traque de fonds illicites en cryptomonnaies.

Le 10 octobre, Israël a localisé et gelé des comptes qui servaient au Hamas "pour solliciter des dons sur les réseaux sociaux" sur la plus grande plateforme mondiale d'échange de cryptomonnaies, Binance, a indiqué la police israélienne.
Questionné par l'AFP le 25 octobre, Binance a répondu suivre "les règles de sanctions internationalement reconnues", en "bloquant le petit nombre de comptes liés à des fonds illicites".

Facilement transférables et moins facilement traçables qu'un transfert de fonds depuis un compte bancaire classique, les cryptomonnaies, actifs numériques reposant sur la technologie de la blockchain ("chaîne de bloc"), un registre virtuel décentralisé, sont parfois utilisées par des acteurs illégaux.

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D'après Ari Redbord, un ancien haut responsable du Trésor américain, le Hamas a eu recours très tôt aux cryptomonnaies, dès 2019 au moins, pour ses collectes de fonds, sur le réseau Telegram voire sur son propre site internet.

En avril, le mouvement islamiste a annoncé qu'il ne collecterait plus d'argent en bitcoin à cause de la surveillance de plus en plus accrue des autorités. Les levées de fonds en cryptomonnaies passent désormais par des groupes de soutien au Hamas.

Depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre en Israël, les adresses des portefeuilles virtuels en cryptomonnaies liés aux groupes de soutien surveillés par TRM Labs ont vu transiter des sommes bien plus faibles qu'habituellement.

Deux semaines après les attaques, l'un de ces groupes, Gaza Now, a ainsi reçu environ 6.000 dollars sur l'une de ses adresses, contre 800.000 dollars au total depuis la création de celle-ci en août 2021, précise Ari Redbord.
Les cryptomonnaies ne sont également qu'une "toute petite pièce d'un puzzle plus vaste de financement pour le Hamas", ajoute-t-il.

Le groupe islamiste compte notamment sur l'Iran - qui verse cent millions de dollars par an à des groupes palestiniens classés comme terroristes par les États-Unis, dont le Hamas, selon le département d'État américain - sur "les impôts imposés aux Palestiniens, un réseau d'associations caritatives et une diaspora de sympathisants qui envoient des dons", énumère l'expert.

Le poids des cryptomonnaies dans cette constellation de financements n'est pour autant pas négligeable: des adresses identifiées par Israël comme associées au Hamas ont reçu environ 41 millions de dollars en cryptomonnaies entre août 2020 et juillet dernier, d'après la société d'analyse et de logiciel israélienne BitOK.

D'autres, liées au Djihad islamique, un groupe allié au Hamas, ont capté selon BitOK l'équivalent de plus de 154 millions de dollars entre octobre 2022 et septembre dernier - certaines étant toujours actives.

13H56
Otages

Le Qatar exhorte Israël et le Hamas à saisir l'occasion de sa médiation

Le Qatar exhorte Israël et le Hamas à saisir l'occasion offerte par sa médiation pour obtenir la libération des otages, tout en soulignant que l'aggravation de la situation à Gaza entravait ses efforts.

"La détérioration" de la situation à Gaza entrave les efforts de médiation, a averti le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed ben Mohammed Al-Ansari, lors d'une conférence de presse à Doha.

"Nous pensons qu'il n'y a pas d'autre occasion pour les deux parties que cette médiation", a-t-il ajouté souhaitant voir les choses évoluer vers

L'État du Golfe s'est engagé dans une diplomatie intense pour tenter d'obtenir la libération des otages, à la suite de l'attaque, sans précédent du Hamas sur le sud d'Israël il y a plus d'un mois, qui a fait quelque 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes.

Les bombardements menés depuis par Israël dans la bande de Gaza ont fait 11.240 morts, selon le ministère de sa Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui évoque un grand nombre de civils tués dont de nombreux enfants.
La branche armée du Hamas a accusé hier Israël de "tergiverser" dans les discussions, via une médiation qatarie, portant sur la possible libération de dizaines d'otages.

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"La médiation qatarie a mené des efforts pour obtenir la libération des (otages) en échange de la libération de 200 enfants palestiniens et 75 Palestiniennes des prisons de l'ennemi", a assuré le porte-parole des brigades Ezzedine al-Qassam, Abou Obeida, dans un enregistrement audio diffusé par le Hamas.

Israël "a réclamé la libération de 100 (otages), nous avons informé la médiation que nous pouvions libérer les otages si nous obtenions cinq jours de trêve -c'est-à-dire un cessez-le-feu et le passage de l'aide vers tous les gens de notre peuple partout dans la bande de Gaza - mais l'ennemi tergiverse", a-t-il dit.

Al-Ansari a refusé de commenter les détails des négociations, mais a déclaré que son pays gardait "l'espoir" d'obtenir d'autres libérations d'otages.
Le Qatar, qui accueille la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient, héberge également le bureau politique du Hamas et le chef en exil du mouvement islamiste, Ismaïl Haniyeh.

Il a utilisé ses canaux avec le Hamas, avec la bénédiction des États-Unis, pour faciliter la libération de quatre des otages jusqu'à présent.
 

13H47
Sanctions

Washington et Londres prennent des sanctions communes contre le Hamas

Les États-Unis annoncent une nouvelle série de sanctions, prises en coordination avec le Royaume-Uni, contre des responsables du Hamas et des personnes affiliées, notamment un responsable du Djihad islamique palestinien.

Il s'agit de la troisième salve de sanctions américaines contre le Hamas depuis le début du conflit le 7 octobre.

Ces sanctions visent "les principaux responsables du Hamas et les mécanismes par lesquels l'Iran apporte son soutien au Hamas et au Djihad islamique palestinien", selon un communiqué du Trésor américain. Le Djihad islamique participe au côté du Hamas aux combats en cours à Gaza contre les soldats israéliens.

"Le soutien de l'Iran, principalement par l'intermédiaire du Corps des gardiens de la Révolution islamique, permet au Hamas et au Djihad islamique palestinien de mener des activités terroristes, notamment par le transfert de fonds et la fourniture d'armes et d'entraînement opérationnel", a déclaré le secrétaire d'État américain Antony Blinken dans un communiqué.

Parmi les personnes visées par les sanctions figurent le représentant du Djihad islamique palestinien en Iran, Nasser Abou Sharif, un dirigeant du Djihad islamique palestinien, Akram al-Ajouri, ainsi qu'une société de change basée au Liban, Nabil Chouman & Co, accusée d'effectuer des transferts entre le Hamas et Téhéran.

Selon le Trésor, les avoirs mondiaux du Hamas sont estimés à des centaines de millions de dollars. "Les États-Unis continueront à travailler avec leurs partenaires, y compris le Royaume-Uni, pour empêcher le Hamas de collecter et d'utiliser des fonds pour commettre ses atrocités", a déclaré Janet Yellen, la secrétaire au Trésor américain, dans un communiqué.

13h09
Diplomatie

Le Royaume-Uni appelle au "respect du caractère sacré des hôpitaux"

Le gouvernement britannique appelle au "respect du caractère sacré des hôpitaux" dans la bande de Gaza, où le plus grand établissement médical, au coeur des combats entre Israël et le Hamas, a dû selon son directeur enterrer des dizaines de morts. Plusieurs milliers de Palestiniens, des malades, du personnel et des civils déplacés par la guerre qui fait rage depuis le 7 octobre s'entassent sur le site de l'hôpital al-Chifa, un immense complexe abritant, selon Israël, des infrastructures du mouvement islamiste enterrées dans un réseau de tunnels.

"Les hôpitaux devraient être des lieux sûrs, capables de traiter les patients avec compassion et c'est bouleversant de voir qu'ils sont incapables de le faire", a déclaré le secrétaire d’État britannique aux Affaires étrangères Andrew Mitchell au Parlement. "Le gouvernement a clairement indiqué que toutes les parties du conflit doivent accorder aux civils la protection prévue par le droit international, cela implique de respecter le caractère sacré des hôpitaux afin que les médecins puissent continuer à soigner les malades et les blessés", ajoute-t-il.

13h04
Humanitaire

L'OMS affirme qu'il est "impossible" d'évacuer les patients de l'hôpital al-Chifa

Évacuer les patients de l'hôpital al-Chifa dans la bande de Gaza est une "tâche impossible", affirme l'OMS, faisant valoir que ces personnes sont très vulnérables et n'ontaucun autre endroit où aller.Des milliers de personnes restent prises au piège sur le site du principal hôpital de Gaza, au milieu de combats entre le Hamas et l'armée israélienne qui considère le lieu comme stratégique pour le mouvement islamiste.

Ce week-end, la représentation israélienne à Genève a accusé l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) d'avoir critiqué les appels d'Israël à évacuer l'hôpital.

12h44
Diplomatie

La présidente de la Croix-Rouge va rencontrer des familles d'otages du Hamas

La présidente de la Croix-Rouge doit rencontrer des familles de plusieurs des 240 personnes prises en otage lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier, a annoncé l'organisation.  Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, et le ministre de la Santé Uriel Menachem Buso participeront aussi à la rencontre qui se tiendra à Genève avec la présidente du Comité international de la Croix-Rouge, Mirjana Spoljaric, indique le CICR. 

"Les familles d'otages vivent une période incroyablement éprouvante et je tiens à souligner à quel point nous plaidons en faveur de ceux qu'ils aiment", déclare Mme Spoljaric, en notant qu'il s'agit pour elle d'une "haute priorité". Le CICR souligne qu'il n'avait de cesse de plaider la cause des otages détenus à Gaza, notamment à travers des contacts directs avec le Hamas et avec d'autres personnes ayant de l'influence sur les parties en présence. 

Qui anime ce direct ?

avec agences