Direct terminé le 6 juin 2024 à 20h15 TU
Direct démarré le 6 juin 2024 à 4h50 TU

DIRECT - Le chef de l'Unrwa affirme qu'Israël a frappé une école de Gaza "sans avertissement préalable"

Le chef de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) accuse Israël d'avoir frappé "sans avertissement préalable" une école de l'Unrwa dans la bande de Gaza, abritant selon lui des milliers de déplacés. Selon l'hôpital Al-Aqsa, la frappe a fait 37 morts, Philippe Lazzarini évoque "au moins 35 personnes (...) tuées" et de "nombreuses autres blessées".

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Des Palestiniens observent les dégâts commis par les bombardements de l'armée israélienne sur une école gérée par l'ONU dans le camps de réfugiés de Nousseirat. La frappe a fait des dizaines de morts ce 6 juin 2024.

Des Palestiniens observent les dégâts commis par les bombardements de l'armée israélienne sur une école gérée par l'ONU dans le camps de réfugiés de Nousseirat. La frappe a fait des dizaines de morts ce 6 juin 2024. 

© AP Photo/Jehad Alshrafi
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19H29
l'UNRWA cible d'Israël

Israël a frappé "sans avertissement préalable" accuse Philippe Lazzarini

"Une autre école de l'Unrwa transformée en abri a été attaquée, cette fois-ci à Nousseirat", dans le centre de la bande de Gaza, écrit Philippe Lazzarini sur X.
Les forces israéliennes n'ont donné aucun "avertissement préalable, ni aux personnes déplacées ni à l'Unrwa", a-t-il ajouté, assurant que son agence "partage les coordonnées de toutes (ses) infrastructures (y compris de cette école) avec l'armée israélienne et les autres parties au conflit".

Dans son dernier bilan, l'hôpital Al-Aqsa, situé dans la ville de Deir el-Balah, a annoncé que 37 personnes avaient été tuées à la suite de cette frappe. Lazzarini évoque pour sa part "au moins 35 personnes (...) tuées" et de "nombreuses autres blessées".

Ce soir, le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne, assure que les avions israéliens ont visé "avec des armes de précision" trois salles de classe de cette école de l'Unrwa où s'étaient cachés, selon lui, environ trente combattants du Hamas et du Jihad Islamique, autre mouvement palestinien armé. Dans sa déclaration télévisée, Daniel Hagari a affirmé que neuf "terroristes" ont été tués, certains ayant, selon lui, "participé au massacre du 7 octobre" ayant déclenché la guerre.

Comme cette guerre l'a démontré depuis le début, la mort de civils est le résultat inévitable du caractère des activités de l'armée israélienne dans la bande de Gaza. B'Tselem, ONG israélienne de défense des droits humains

Un peu plus tôt, l'armée israélienne avait revendiqué cette attaque aérienne nocturne ayant permis d'éliminer "plusieurs terroristes".

"L'école abritait 6.000 personnes déplacées lorsqu'elle a été touchée. Les allégations selon lesquelles des groupes armés auraient pu se trouver à l'intérieur de cet abri sont choquantes", déclare le chef de l'Unrwa, ajoutant toutefois ne pas être en mesure de pouvoir vérifier ces accusations. "Attaquer, cibler ou utiliser des bâtiments de l'ONU à des fins militaires représente un mépris flagrant du droit humanitaire international", dénonce Lazzarini.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, "plus de 180 structures de l'Unrwa ont été touchées" ce qui a entraîné la mort de "plus de 450 personnes déplacées", selon Lazzarini.
Pour l'ONG israélienne de défense des droits humains B'Tselem, cette frappe "constitue potentiellement un crime de guerre". "Comme cette guerre l'a démontré depuis le début, la mort de civils est le résultat inévitable du caractère des activités de l'armée israélienne dans la bande de Gaza", estime cette organisation, exhortant la communauté internationale à faire cesser les hostilités.

18H27
Frappes sur une école de l'UNRWA

À Gaza, un hôpital fait état d'au moins 37 morts dans une frappe revendiquée par Israël

Un hôpital de la bande de Gaza a fait état de la mort d'au moins 37 personnes dans un bombardement contre une école de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). L'armée israélienne revendique cette frappe qui visait selon elle "une base du Hamas".

Un jeune garçon fouille dans les décombres de l'école de l'UNRWA au sein du camp de réfugiés de Nousseirat qui a été bombardée par l'armée israélienne ce 6 juin 2024.

Un jeune garçon fouille dans les décombres de l'école de l'UNRWA au sein du camp de réfugiés de Nousseirat qui a été bombardée par l'armée israélienne ce 6 juin 2024. 

© AP Photo/Ismael Abu Dayyah

L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que "des avions de combat de l'armée (...) avaient mené une frappe précise sur une base du Hamas située à l'intérieur d'une école de l'Unrwa dans la région de Nousseirat" (centre), affirmant avoir éliminé dans cette attaque "plusieurs terroristes" ayant pris part selon elle à l'attaque du 7 octobre.

L'hôpital Al-Aqsa de Deir el-Balah, situé à proximité de Nousseirat, a fait état d'au moins 37 morts dans cette école où se trouvaient selon l'Unrwa, 6.000 déplacés.

Les États-Unis appellent Israël à être "pleinement transparent", notamment en "rendant publics" les "noms des personnes" tuées dans la frappe, a déclaré le porte-parole du département d'État, Matthew Miller.

17H13
cessez-le-feu

Selon le Hamas, "il n'y a pas de nouvelle proposition" de cessez-le-feu

Un haut responsable du Hamas déclare ce jeudi que le plan présenté par Joe Biden la semaine dernière ne constituait pas une "nouvelle proposition" en vue d'un accord avec Israël pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la libération d'otages.

"La vérité, c'est qu'il n'y a aucune nouvelle proposition présentée au Hamas", a déclaré à l'AFP Oussama Hamdan, un haut responsable du mouvement islamiste palestinien basé à Beyrouth et joint par téléphone à partir de la bande de Gaza.

Le président américain Joe Biden avait présenté le 31 mai les grandes lignes d'un plan par étapes en vue d'un cessez-le-feu complet entre l'armée israélienne et le Hamas dans la bande de Gaza incluant une libération progressive des otages retenus à Gaza, le présentant comme une feuille de route israélienne.

"Il n'y a pas de proposition, ce ne sont que des mots prononcés par (Joe) Biden dans un discours", estime Hamdan "Jusqu'ici, les Américains n'ont présenté aucun document qui les engage à respecter ce que Biden a dit dans son discours", continue-t-il.
Selon Hamdan, le président démocrate a "essayé de dissimuler le rejet israélien" d'un autre accord présenté au début du mois de mai qui avait été accepté par le Hamas.

Le Hamas est prêt à accepter un accord, a précisé Hamdan, s'il comprend les exigences du mouvement palestinien, dont un cessez-le-feu permanent et le retrait complet des troupes israéliennes de la bande de Gaza.

17H02
bombes sur une école

Le chef de l'ONU dénonce un "nouvel exemple terrifiant" du prix payé par les civils

Le secrétaire général des Nations Antonio Guterres condamne la frappe israélienne meurtrière contre une école de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza, dénonçant un "nouvel exemple terrifiant du prix payé par les civils", selon son porte-parole.
"C'est un nouvel exemple terrifiant du prix payé par les civils, les hommes, femmes et enfants palestiniens qui tentent juste de survivre, forcés de se déplacer dans une sorte de cercle de la mort à travers Gaza pour tenter de se mettre à l'abri", a déclaré Stéphane Dujarric à la presse, soulignant qu'il faudrait que des comptes soient rendus "pour tout ce qui se passe à Gaza".

16H27
Cisjordanie

Le ministère de la Santé palestinien annonce trois morts dans un raid israélien en Cisjordanie

Trois personnes ont été tuées "par les balles de l'occupation à Jénine", indique le ministère de la Santé dans un communiqué. Le Croissant-Rouge palestinien précise que 13 personnes avaient également été blessées.

Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'avait pas commenté en fin d'après-midi ce jeudi.
Dans un communiqué, les brigades al-Quds, la branche armée du Jihad islamique, ont fait état de "violents affrontements" près du camp de réfugiés de Jénine.
Un correspondant de l'AFP a dit avoir vu des combats en cours dans la ville, à l'extérieur du camp.

Jénine est un bastion des factions armées palestiniennes dans le nord de la Cisjordanie, où l'armée israélienne mène régulièrement des raids.
La Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, connaît une recrudescence de violences depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre à Gaza.

Au moins 530 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie occupée par des soldats ou des colons israéliens depuis le début de cette guerre, selon des responsables palestiniens.
Les attaques menées par des Palestiniens ont tué au moins 14 Israéliens en Cisjordanie durant la même période, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens.

16H16
Sanctions

Washington sanctionne un groupuscule palestinien accusé de violences en Cisjordanie

Les États-Unis annoncent des sanctions contre un groupe palestinien en Cisjordanie, Lion's Den, pour son rôle dans une série d'incidents violents au cours des dernières années.

Le groupe, basé dans la ville de Naplouse, est accusé d'être à l'origine d'un certain nombre d'attaques violentes contre des colonies israéliennes, ainsi que contre les forces de sécurité israéliennes et palestiniennes, entre septembre 2022 et avril de cette année.
"Les États-Unis condamnent tous les actes de violence commis en Cisjordanie, quels qu'en soient les auteurs", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, dans un communiqué.

Les États-Unis, a-t-il ajouté, "utiliseront les outils à leur disposition pour dénoncer ceux qui menacent la paix et la stabilité en Cisjordanie et les obliger à rendre des comptes".
La décision de cibler le groupe palestinien fait suite à une série de sanctions américaines et européennes prises récemment contre les colons israéliens en Cisjordanie, qu'Israël occupe depuis 1967.

15H56
État palestinien

Le Premier ministre palestinien se dit prêt à rétablir "l'unité" après la guerre à Gaza

Le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa déclare aujourd'hui à Bagdad que l'Autorité palestinienne basée en Cisjordanie occupée était prête à rétablir une direction palestinienne "unifiée" après la guerre qui ravage la bande de Gaza.

Le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa, à gauche, lors d'une rencontre avec le gouvernement espagnol à Madrid le 29 mai 2024.

Le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa, à gauche, lors d'une rencontre avec le gouvernement espagnol à Madrid le 29 mai 2024. 

© AP Photo/Manu Fernandez

Depuis des affrontements fratricides en 2007, le leadership palestinien est divisé entre l'Autorité palestinienne, menée par le Fatah de Mahmoud Abbas, qui exerce un pouvoir limité en Cisjordanie, et le mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis. 

"Nous sommes prêts, en tant que Palestiniens, à assumer nos responsabilités dès le lendemain (de la guerre à Gaza) afin d'aider (...) à restaurer l'unité du peuple et la direction palestiniens", a déclaré Mohammad Mustafa lors d'une conférence de presse aux côtés du ministre irakien des Affaires étrangères Fouad Hussein. "Il faut également bien se préparer à la création d'un État (palestinien) et aux responsabilités qui en découlent", a-t-il ajouté, quelques jours après la reconnaissance de l'État de Palestine par l'Espagne, l'Irlande et la Norvège.

Le rôle de l'Autorité palestinienne après la guerre demeure toutefois encore incertain, en raison de son influence limitée à Gaza et du refus notamment du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'envisager un futur État palestinien.

14H47
Trêve à Gaza

L'Égypte a reçu des "signaux positifs" du Hamas

L'Égypte a reçu des "signaux positifs" du Hamas palestinien concernant une trêve potentielle avec Israël dans la bande de Gaza, indique un "haut responsable" cité par Al-Qahera News, média proche du renseignement égyptien.

"Le Hamas va présenter sa réponse concernant la proposition de trêve dans les jours à venir", précise cette source, l'Égypte menant avec les États-Unis et le Qatar une médiation pour faire accepter un projet de cessez-le-feu dévoilé la semaine dernière par le président américain Joe Biden. "Les cadres du Hamas nous ont informés qu'ils étudiaient sérieusement et positivement la proposition de trêve", a précisé ce même "haut responsable" cité par Al-Qahera News, assurant que l'Égypte avait "reçu des signaux positifs du Hamas indiquant son aspiration à un cessez-le-feu."
Ces dirigeants du Hamas ont d'ailleurs été "invités" à se déplacer au Caire "pour discuter de tous les détails liés à la situation actuelle", précise la même source.

Cette annonce, venue du Caire, intervient alors que le président américain et 16 autres dirigeants, principalement d'Europe et d'Amérique latine, ont exhorté le Hamas à accepter la proposition de cessez-le-feu actuellement sur la table.

"Il est temps que cette guerre se termine et cet accord est un point de départ nécessaire", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué conjoint avec notamment les dirigeants de la France, du Royaume-Uni, mais aussi de l'Argentine, du Brésil et de la Colombie. 

Par ailleurs, le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Choukri a reçu Brett McGurk, coordinateur de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.
Les deux hommes ont souligné "l'importance pour Israël et le Hamas de conclure l'accord le plus rapidement possible, et de prendre des mesures sérieuses et concrètes garantissant l'arrivée à un cessez-le-feu dans l'ensemble de la bande de Gaza", selon un communiqué de la diplomatie égyptienne. 

Le 4 juin, le médiateur qatari avait dit attendre "une position claire" du gouvernement israélien sur le plan de cessez-le-feu. "Nous n'avons pas encore vu de position très claire de la part du gouvernement israélien sur les principes énoncés par Biden", déclarait le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari.

13H45
Cessez-le-feu

Biden et 16 autres dirigeants exhortent le Hamas à accepter un accord

Joe Biden et 16 autres dirigeants, principalement d'Europe et d'Amérique latine, exhortent le Hamas à accepter l'accord de cessez-le-feu avec Israël à Gaza actuellement sur la table. 

"Il est temps que cette guerre se termine et cet accord est un point de départ nécessaire", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué conjoint avec notamment les dirigeants de la France, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, du Canada, et de puissances sud-américaines comme l'Argentine. "Il n'y a pas de temps à perdre. Nous demandons au Hamas de conclure cet accord", ajoute le communiqué, signé y compris par des pays comme le Brésil ou la Colombie dont les présidents de gauche ont vigoureusement dénoncé la guerre menée par Israël.

Les États-Unis mènent une diplomatie intense pour convaincre le Hamas d'accepter un accord de cessez-le-feu, mais la déclaration appelle également Israël à faire preuve de souplesse. "En ce moment décisif, nous appelons les dirigeants d'Israël et du Hamas à faire les derniers compromis nécessaires pour conclure cet accord et soulager les familles de nos otages, ainsi que ceux qui se trouvent des deux côtés de ce terrible conflit, y compris les populations civiles", écrivent les dirigeants.

12h27
Conflit armé

Le chef de l'Unrwa affirme qu'Israël a frappé une école de Gaza "sans avertissement préalable"

Le chef de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a accusé jeudi Israël d'avoir mené, "sans avertissement préalable", une frappe sur une école de l'Unrwa dans la bande de Gaza, abritant selon lui des milliers de déplacés.

"Une autre école de l'Unrwa transformée en abri a été attaquée, cette fois-ci à Nousseirat", dans le centre de la bande de Gaza, écrit sur X M. Lazzarini. Il ajoute que les forces israéliennes n'avaient donné aucun "avertissement préalable, ni aux personnes déplacées ni à l'Unrwa". Il précise que l'agence de l'ONU avait transmis les coordonnées de cette école à l'armée israélienne.  

12h12
Diplomatie

L'Égypte a reçu des "signaux positifs" du Hamas pour une trêve à Gaza

L'Égypte a reçu des "signaux positifs" du mouvement palestinien du Hamas concernant une trêve potentielle avec Israël dans la bande de Gaza, indique un "haut responsable" cité par Al-Qahera News, média proche des services de renseignement égyptiens. "Le Hamas va présenter sa réponse concernant la proposition de trêve dans les jours à venir", précise cette source. L'Égypte mène avec les États-Unis et le Qatar une médiation pour faire accepter une initiative de cessez-le-feu dévoilée la semaine dernière par le président Joe Biden.

11h46
Diplomatie

Biden et une dizaine d'autres dirigeants exhortent le Hamas à accepter l'accord proposé

Joe Biden et 16 autres dirigeants, principalement d'Europe et d'Amérique latine, ont exhorté jeudi le Hamas à accepter l'accord de cessez-le-feu avec Israël à Gaza actuellement sur la table. "Il est temps que cette guerre se termine et cet accord est un point de départ nécessaire", déclare la Maison Blanche dans un communiqué conjoint avec notamment les dirigeants de la France, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, du Canada, et de puissances sud-américaines telles que l'Argentine, le Brésil, et la Colombie.

10h38
Conflit armé

La frappe israélienne contre une école de l'ONU condamnée par le Hamas

Le Hamas a condamné dans un communiqué une "guerre continue d'extermination et nettoyage ethnique" contre le peuple palestinien, appelant la communauté internationale à faire pression sur Israël pour arrêter "ces massacres".  Cette école, comme de nombreux bâtiments de l'Unrwa à Gaza, a été transformée en abri pour la population civile déplacée par les combats.

Des hommes inspectaient jeudi matin les dégâts occasionnés par la frappe. Des murs de l'école ont été détruits.  L'Unrwa, qui coordonne la quasi-totalité de l'aide à Gaza, s'est retrouvée au cœur d'une polémique et au bord de la rupture après qu'Israël a accusé en janvier une douzaine de ses 13.000 employés de Gaza d'être impliqués dans l'attaque du 7 octobre. 

10h23
Conflit armé

36 654 morts à Gaza depuis le 7 octobre

Le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, annonce un nouveau bilan de 36 654 personnes tuées dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas il y a près de huit mois. Au moins 68 personnes sont mortes ces dernières 24 heures, précise le communiqué des autorités locales, ajoutant que 83 309 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. 

9h10
Conflit armé

14 enfants parmi les 37 morts lors de la frappe israélienne sur une école de l'Unrwa

Le directeur du bureau des médias du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas, Ismail Al-Thawabta, et un responsable du ministère de la santé de Gaza ont déclaré à l'agence de presse Reuters que 40 personnes avaient été tuées et 73 autres blessées lors de l'attaque israélienne contre l'école de Nuseirat, dans la bande de Gaza. Les deux responsables ont ajouté que 14 enfants et 9 femmes ont été tués dans la frappe.

Auparavant, Juliette Touma, directrice de la communication de l'Unrwa, avait déclaré à Reuters que le nombre de personnes tuées lors de l'offensive israélienne sur l'école de Nuseirat se situait entre 35 et 45, ajoutant que ce nombre ne pouvait être confirmé à ce stade. Israël maintient que la cible était un complexe du Hamas basé dans l'école. Il affirme que 20 à 30 combattants ont été tués. Un porte-parole militaire israélien a déclaré qu'il n'y avait pas de victimes civiles.

Ces affirmations n'ont pas été vérifiées de manière indépendante. Il n'a pas été possible pour les journalistes de vérifier de manière indépendante les chiffres des victimes publiés au cours du conflit.

Qui anime ce direct ?

Margot Hutton et Elena Lionnet