DIRECT TERMINÉ À 22H TU.
DIRECT DEMARRÉ À 6H TU.

DIRECT - Le chef des opérations humanitaires à l'ONU exige un "cessez-le-feu" à Gaza

Cet après-midi à New York, Martin Griffiths, le chef des opérations d'urgence de l'ONU exige un "cessez-le-feu humanitaire" à Gaza. Il a aussi demandé la libération "sans condition" de tous les otages. Ce soir, 17.000 litres de carburant sont arrivés à Gaza pour alimenter les générateurs de la compagnie de télécommunications.

Les horaires sont affichés en temps universel.

Partager
Image
Des Palestiniens cherchent des survivants après des frappes israéliennes à Rafah, dans la bande de Gaza ce 17 novembre 2023.

Des Palestiniens cherchent des survivants après des frappes israéliennes à Rafah, dans la bande de Gaza ce 17 novembre 2023.

© AP Photo/Hatem Ali
19
nouvelle(s) publication(s)
19H55
Cessez-le-feu

Pour Gaza, "on ne demande pas la lune" mais un "cessez-le-feu"

Le chef des opérations humanitaires de l'ONU Martin Griffiths exige devant les Nations unies un "cessez-le-feu" à Gaza pour venir en aide aux 2,2 millions de personnes piégées par la guerre entre le Hamas et Israël.

"On ne demande pas la lune. Nous demandons des mesures de base nécessaires pour répondre aux besoins essentiels de la population civile et juguler le cours de cette crise", s'est insurgé Martin Griffiths lors d'une intervention vidéo devant une réunion informelle de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

Le chirurgien de l'hôpital européen de Gaza, Tom Potokar décrivait cet après-midi la situation extrêmement difficile des personnels et des patients sur place.

Tweet URL

"Un cessez-le-feu humanitaire. Appelons ça comme on veut, mais ce qu'il faut d'un point de vue humanitaire est simple: arrêter les combats pour permettre aux civils de se déplacer en sécurité", a tonné le Le chef des opérations humanitaires de l'ONU devant les États membres des Nations unies.

Mercredi, sortant du silence pour la première fois en plus d'un mois de guerre entre Israël et le Hamas, le Conseil de sécurité de l'ONU avait appelé à des "pauses et couloirs humanitaires" de quelques jours dans la bande de Gaza.
Le texte a recueilli 12 voix pour et trois abstentions (États-Unis, Royaume-Uni, Russie) et est la première résolution adoptée par le Conseil depuis fin 2016 sur le dossier israélo-palestinien qui divise l'instance onusienne.

Ce "cessez-le-feu humanitaire", a imploré Griffiths "qu'on le fasse tant que c'est possible afin de débloquer une réponse humanitaire, que l'on donne à la population de Gaza de quoi respirer après les terribles événements qu'elle a subis ces dernières semaines"."Et, sans condition, qu'on libère tous les otages", a-t-il martelé.

Martin Griffiths a rappelé que "l'appel (de fonds) d'urgence pour Gaza s'élevait à 1,2 milliard de dollars" mais que "jusqu'ici nous avons reçu environ 132 millions de dollars".
 

19H25
Essence

L'Autorité des frontières de Gaza annonce 17.000 litres de carburant livrés pour les télécommunications

L'Autorité palestinienne en charge du terminal de Rafah qui relie l'Égypte à la bande de Gaza annonce ce soir que 17.000 litres de carburant avaient été livrés dans le petit territoire pour alimenter les générateurs de la compagnie de télécommunications.

Hier, la compagnie palestinienne des télécommunications Paltel avait annoncé une "suspension de tous les services de télécommunications" faute de carburant. Aujourd'hui des responsables israéliens ont indiqué que le cabinet de guerre avait autorisé l'entrée quotidienne de deux camions de carburant dans le territoire afin de "se conformer à la demande des États-Unis".
 

19H22
Otages

Biden évoque avec le Qatar la nécessité "urgente" que le Hamas libère les otages

Joe Biden et l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, ont discuté vendredi par téléphone de la nécessité "urgente" que le Hamas libère "sans délai" les otages capturés lors de l'attaque sur Israël le 7 octobre, a annoncé la Maison Blanche.

Les deux dirigeants ont aussi échangé "sur les efforts en cours visant à augmenter le flux d'aide humanitaire indispensable vers Gaza", ajoute le communiqué.

19H13
Communication

Erdogan affirme à Berlin être un leader dans la lutte contre l'antisémitisme

Le président turc Recep Tayyip Erdogan nie toute connotation antisémite dans ses critiques contre Israël, affirmant même être en pointe dans la lutte contre l'antisémitisme lors d'un point presse avec le chancelier Scholz.

Erdogan et Scholz ce soir à Berlin.

Erdogan et Scholz ce soir à Berlin.

© AP Photo/Markus Schreiber

"Pour nous, il ne devrait y avoir aucune discrimination entre juifs, chrétiens et musulmans dans la région. Je suis le premier à mener la lutte contre l'antisémitisme dans le monde", a-t-il affirmé en réponse à une question sur ses dures critiques des bombardements de l'armée israélienne à Gaza après l'attaque meurtrière le 7 octobre du Hamas qui a fait 1.200 morts en Israël, en grande majorité des civils, selon les autorités israéliennes.

La première visite du chef de l'Etat turc en Allemagne depuis 2020 s'est déroulée dans un climat tendu après que M. Erdogan a récemment paru remettre en cause la légitimité de l'État hébreu.

Ses récents propos qualifiant Israël "d'État terroriste" dont, selon lui, la légitimité serait "remise en question en raison de son propre fascisme" ont choqué en Allemagne. Olaf Scholz les a qualifiés "d'absurdes".

Le chef de l'État turc a encore durci le ton vendredi lorsqu'il a évoqué les civils tués dans les bombardements de l'armée israélienne à Gaza.
"Bombarder des hôpitaux ou tuer des enfants n'est pas dans la Torah. Vous ne pouvez pas faire cela", a-t-il affirmé.

Il a aussi suggéré que l'Allemagne, en raison des responsabilités historiques de Berlin dans la Shoah, ne pouvait parler librement de la guerre entre Israël et le Hamas. "Je parle librement parce que nous ne devons rien à Israël. Nous ne sommes pas passés par l'Holocauste", a-t-il déclaré, suggérant que l'Allemagne portait d'une "dette psychologique". "Si nous avions des dettes, nous n'aurions pas pu parler aussi librement. Ceux qui ont des dettes ne peuvent le faire", a-t-il affirmé.

18H05
Nouveau bilan

Le gouvernement du Hamas annonce un nouveau bilan de 12.000 morts

Le gouvernement du Hamas annonce ce soir que 12.000 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Parmi les morts recensés figurent 5.000 enfants et 3.300 femmes, a détaillé le gouvernement du Hamas palestinien. En outre, 30.000 personnes ont été blessées.

Après des tirs israéliens sur Rafah ce 17 novembre 2023.

Après des tirs israéliens sur Rafah ce 17 novembre 2023.

© AP Photo/Hatem Ali

Le ministère de la Santé du Hamas assure de son côté que des dizaines de corps jonchent les rues du nord de la bande de Gaza et qu'il est impossible de les recenser à cause de l'intensité des frappes.

17H24
CPI

Des familles de victimes israéliennes rencontrent le procureur de la CPI

Des familles de victimes israéliennes de l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre ont rencontré aujourd'hui le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré leur avocat qui souhaite que la juridiction émette des mandats d'arrêt contre les dirigeants du groupe islamiste.

"L'enquête avance", a assuré à l'AFP Me François Zimeray après la rencontre, deux semaines après qu'il a soumis à Karim Khan un dossier au nom de neuf familles de victimes israéliennes.

Elles souhaitent que le Hamas soit poursuivi pour crimes de guerre et génocide, et que la CPI émette un mandat d'arrêt international contre ses dirigeants.
En Israël, 1.200 personnes ont été tuées depuis le 7 octobre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948. Plus de 240 personnes ont été prises en otage.

Israël a ensuite lancé une offensive massive de représailles contre le Hamas à Gaza, au cours de laquelle plus de 11.500 morts personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas.

17H19
Diplomatie

Israël a le droit d'exister, souligne le président allemand à Erdogan

Le chef de l'État allemand Frank-Walter Steinmeier souligne "le droit à l'existence" d'Israël lors de son entretien à Berlin avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

Recep Erdogan et son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier au Palais Bellevue de Berlin ce 17 novembre 2023.

Recep Erdogan et son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier au Palais Bellevue de Berlin ce 17 novembre 2023.

© AP Photo/Markus Schreiber

Étant donné les récentes déclarations en provenance de Turquie, le président "a clairement exposé la position allemande", a indiqué sa porte-parole sur son compte X (ex-twitter). Il "a souligné le droit à l'existence d'Israël ainsi que son droit à se défendre" après l'attaque meurtrière le 7 octobre du Hamas.

Recep Erdogan doit se rendre à présent à la chancellerie pour une rencontre avec Olaf Scholz, suivie d'un dîner à l'issue duquel il doit repartir directement vers la Turquie. Il s'agit de sa première visite en Allemagne depuis 2020.

Dans un pays qui a élevé l'existence de l'État hébreu au rang de "raison d'État" compte tenu de sa responsabilité dans la Shoah, recevoir un dirigeant qui, il y a une semaine, a paru remettre en question la légitimité d'Israël relève de l'exercice d'équilibriste.

Erdogan s'était posé en médiateur dans les premiers jours du conflit déclenché par l'attaque meurtrière du Hamas en Israël Mais il a ensuite pris fait et cause pour le mouvement islamiste au fil des bombardements massifs lancés en riposte par l'armée israélienne contre la bande de Gaza, qui ont tué plus de 11.000 Palestiniens, là aussi surtout des civils, selon le Hamas.
"Les attaques d'Israël doivent cesser" a-t-il affirmé à Berlin lors de son échange avec le président Steinmeier, appelant à un "cessez-le-feu" immédiat, selon la présidence turque.

17H00
Déclaration

"Les attaques d'Israël doivent cesser" déclare Erdogan à Berlin

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a souligné vendredi la nécessité de mettre fin aux "attaques d'Israël" à Gaza lors de son entretien avec le chef de l'Etat allemand Frank-Walter Steinmeier à Berlin, selon un communiqué de la présidence turque.

Recep Erdogan au Palais Bellevue à Berlin ce 17 novembre 2023.

Recep Erdogan au Palais Bellevue à Berlin ce 17 novembre 2023.

© AP Photo/Markus Schreiber

"Le président Erdogan a affirmé qu'il faut mettre fin aux attaques d'Israël dans les territoires de la Palestine et que la réaction qui pourrait venir du monde entier concernant les violations des droits de l'homme est importante", a précisé la présidence turque.

15H30
Plus de blé, plus de farine

Le pain de plus en plus rare à Gaza

Dans la bande de Gaza, l'un des derniers entrepôts de blé du territoire palestinien a été lourdement endommagé par les bombardements israéliens et le pain, aliment de base pour les habitants, devient une denrée de plus en plus rare.

Des Palestiniennes cuisent des galettes de pain à Khan Younès ce 17 novembre 2023.

Des Palestiniennes cuisent des galettes de pain à Khan Younès ce 17 novembre 2023.

© AP Photo/Fatima Shbair

Au 42e jour de la guerre entre Israël et le Hamas lancée le 7 octobre par une attaque inédite du mouvement islamiste qui a fait 1.200 morts en Israël, la minoterie de Khan Younès, dans le sud, ne fonctionne plus.

Avec une réserve de 3.000 tonnes de blé, c'est l'une des plus importantes du territoire côtier. Aujourd'hui, son entrepôt a été en partie détruit et elle n'a plus assez de carburant pour tourner.

"Si la Croix-Rouge n'obtient pas des Israéliens qu'on puisse faire les réparations nécessaires, on devra arrêter de travailler", déclare à l'AFP Abdelnasser al-Ajami, président de l'association des boulangers.

L'étage supérieur de l'entrepôt a été touché par une frappe aérienne dans la nuit de mercredi à jeudi et l'AFP n'a pas été en mesure de vérifier ce qu'il était advenu des réserves.

La veille, la minoterie al-Salam de Deir al Balah, dans le centre de la bande de Gaza, aurait été touchée et détruite d'après le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). Sur les cinq minoteries de la bande de Gaza, au moins deux ont été touchées par les bombardements israéliens.

Désormais, alerte l'ONU, le risque de famine est "immédiat" pour les 2,4 millions de Gazaouis soumis par Israël à un "siège total".

Avec quasiment plus d'eau, plus d'électricité, très peu de nourriture et des stocks de médicaments presque vides, le petit territoire n'a reçu que 1.139 camions d'aide, dont 447 transportant des denrées alimentaires, depuis l'Egypte, selon l'ONU. Cela ne couvre que "7 % des besoins caloriques minimums quotidiens de la population", estime le Programme alimentaire mondial (PAM).

Les rares gros sacs de farine se vendent désormais à prix d'or, jusqu'à 180 euros.
Il reste encore 2.000 tonnes de blé à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) ce qui représenterait d'après elle 370 tonnes de farine, soit cinq ou six jours d'approvisionnement avant l'épuisement total des stocks.

L'agence onusienne explique à l'AFP qu'elle travaillait avec plus de 80 boulangeries de la bande de Gaza. Désormais, toutes celles du nord sont à l'arrêt et seules 63 fonctionnent encore dans le centre et le sud -parfois partiellement- en raison des pénuries d'électricité et de gaz.

Vente de thé à Khan Younès, dans la bande de Gaza, ce 17 novembre 2023.

Vente de thé à Khan Younès, dans la bande de Gaza, ce 17 novembre 2023.

© AP Photo/Fatima Shbair

La plus grande, dans la ville de Gaza, s'est arrêtée mardi quand un bombardement israélien a emporté ses panneaux solaires. Des habitants affamés s'étaient alors rués sur ses stocks de farine.

15H35
Coup de main

Des dizaines de milliers de bénévoles israéliens viennent aider les agriculteurs

Des dizaines de milliers d'Israéliens se sont portés volontaires pour aider, parfois seulement pour une journée, dans les fermes afin de remplacer les travailleurs thaïlandais et palestiniens.

Des dizaines de Thaïlandais ont été tués le 7 octobre ou enlevés dans la bande de Gaza lorsque des commandos du Hamas se sont infiltrés dans les localités du sud d'Israël. Des milliers de Thaïlandais qui travaillaient dans les champs et les fermes sont rentrés dans leur pays depuis cette date.

Image de la salle à manger commune du kibboutz Nir Oz, 9 novembre 2023.

Image de la salle à manger commune du kibboutz Nir Oz, 9 novembre 2023.

© AP Photo/Bernat Armangue

Depuis, les autorités israéliennes ont par ailleurs révoqué les permis d'entrée de dizaines de milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza qui travaillaient, entre autres, dans l'agriculture.

Et la guerre fait rage entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, non loin de Nir Oz. Les bombardements israéliens ont fait 11.500 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Au kibboutz Nir Oz, une trentaine de personnes ont été tuées et environ 70 prises en otage sur les quelque 400 résidents de cette petite communauté rurale. 

Une cage de but dans le kibboutz de Nir Oz, 9 novembre 2023.

Une cage de but dans le kibboutz de Nir Oz, 9 novembre 2023.

© AP Photo/Francisco Seco

Malgré les risques - il n'y a que 15 secondes pour se mettre à l'abri en cas de tirs de roquettes depuis la bande de Gaza - des dizaines de volontaires, âgés de 18 à 60 ans, sont conduits chaque jour à la ferme sous escorte militaire pour traire les vaches.

Le site est une succession de maisons et bâtiments calcinés, criblés de balles, traces de l'attaque du 7 octobre. Les cartouches usagées et le verre brisé crissent sous les pieds dans les quartiers où logeaient les travailleurs thaïlandais; ça et là des berceaux d'enfants brûlés, des meubles troués par les balles, des sacs de course renversés.

Le sol et les murs d'un abri où des habitants ont tenté d'échapper aux assaillants sont encore tachés de sang. Les fréquentes alertes de tirs à la roquette venant de Gaza et le bruit des explosions mettent souvent les nerfs à rude épreuve.

Haike Winter, une guide touristique de 56 ans, qui est en train de traire les vaches, explique qu'une bénévole a jeté l'éponge dès le deuxième jour. 

L'armée n'autorise pas la traite la nuit pour des raisons de sécurité.

Parmi les bénévoles du kibboutz, on trouve femmes au foyer, ingénieurs, courtiers, qui dorment sur place et aident à prendre soin d'environ 600 vaches laitières.
L'exploitation, gérée conjointement par Nir Oz et une autre communauté frontalière, a perdu une centaine de vaches depuis le début de la guerre, selon Gadi Madmoni, directeur des opérations. De nombreuses vaches ont succombé à des infections faute d'avoir été traites pendant des jours.

Pour plusieurs volontaires rencontrés par l'AFP, s'occuper des fermes du sud d'Israël, une des principales zones agricoles du pays, relève de la mission patriotique, même si l'agriculture représente moins de 2% du PIB israélien.

Ilay Fish, 23 ans, espère que travailler à Nir Oz l'aidera à "réparer son âme", après le traumatisme du 7 octobre.

La production de lait à la ferme a diminué de près d'un tiers, pour atteindre environ 17.000 litres par jour, explique gadi Madmoni. Selon le ministère israélien de l'Agriculture, le rendement laitier dans les régions frontalières proches de Gaza est actuellement à 60% de son niveau d'avant-guerre.

Avec la "crise de la main-d'oeuvre" qui touche l'agriculture, le ministère s'attend également à une baisse de la production des cultures d'hiver.

Pour cette région agricole, "le problème n'est pas cependant d'ordre économique", estime Elise Brezis, professeur d'économie à l'université israélienne Bar-Ilan. Le véritable enjeu, selon elle, "est d'avoir des frontières sûres", qui permettent aux kibboutz de revivre.
 

15H01
pénurie de carburant

24 décès à l'hôpital al-Chifa faute d'électricité annonce le ministère de la Santé du Hamas

Le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qidreh, affirme  à l'AFP que "24 patients" sont morts "ces dernières 48 heures" à l'hôpital al-Chifa de Gaza, privé d'électricité, et où l'armée israélienne a lancé un raid il y a trois jours.

Selon lui, ces patients sont décédés "parce que les équipements médicaux vitaux ont cessé de fonctionner en raison de la coupure du courant" dans le plus grand complexe hospitalier du territoire palestinien assiégé par Israël.

TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...

La plupart des hôpitaux de Gaza n'ont plus une goutte de carburant pour alimenter leurs générateurs.

Ashraf al-Qidreh a ajouté que depuis la nuit dernière, l'armée israélienne avait détruit trois bâtiments de la partie ouest du complexe: la cantine de l'hôpital, son service de maintenance et son département des ressources humaines.

Le cabinet de guerre israélien a autorisé l'entrée quotidienne de deux camions-citerne de carburant dans la bande de Gaza, ont annoncé vendredi des responsables israéliens.

Mais dans le même temps, les livraisons d'aide vers la bande de Gaza sont interrompues précisément faute de carburant pour les acheminer dans le territoire palestinien, selon l'ONU, qui craint un "risque immédiat de famine" pour les 2,4 millions d'habitants pris au piège des combats entre Israël et le Hamas en guerre depuis le 7 octobre.

13H08
Carburant

Israël autorise l'entrée quotidienne de deux camions de carburant

Le cabinet de guerre israélien autorise l'entrée quotidienne de deux camions-citerne de carburant dans la bande de Gaza, afin de "se conformer à la demande des Etats-Unis", annoncent des responsables israéliens.

"Le cabinet de guerre a approuvé à l'unanimité une recommandation conjointe de l'armée et du Shin Bet (le service israélien de sécurité intérieure) de se conformer à la demande des États-Unis et d'autoriser l'entrée de deux camions-citerne de carburant par jour pour les besoins de l'ONU", ont indiqué les responsables dans un communiqué.

"Cette action permet à Israël de continuer à disposer de la marge de manoeuvre internationale nécessaire pour éliminer le Hamas", ont-ils ajouté.

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) avait mis en garde mercredi contre un "effondrement" des opérations humanitaires onusiennes à Gaza. Selon un de ses responsables, 50 camions d'essence pénétraient chaque jour dans la bande de Gaza avant le 7 octobre.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé à plusieurs reprises, depuis le début de la guerre avec le Hamas le 7 octobre, qu'il n'autoriserait pas l'entrée de carburant dans la bande de Gaza. Il accuse le mouvement islamiste d'avoir détourné des centaines de milliers de litres de carburant pour ses besoins militaires.

12H07
évacuations

L'OMS réclame des évacuations quotidiennes de patients de Gaza vers l'Egypte

L'Organisation mondiale de la santé a demandé que des flux réguliers et quotidiens de patients soient autorisés à quitter la bande de Gaza pour être soignés en Égypte, afin de soulager les hôpitaux débordés.

Tweet URL

L'OMS espère pouvoir déployer dès que possible une équipe à Gaza pour évaluer la situation, et réclame la mise en place d'un "mécanisme pour faciliter l'évacuation des patients les plus critiques", a déclaré Richard Peeperkorn, chef du Bureau de l'OMS dans les territoires palestiniens occupés, aux journalistes à Genève, en visioconférence depuis Jérusalem. Il a expliqué qu'il faudrait évacuer 50 à 60 patients par jour vers l'Égypte.
 

 Selon l'OMS, 47 des 72 centres de soins primaires à Gaza sont hors service et 25 des 36 hôpitaux ne sont pas opérationnels, les autres ayant du mal à fonctionner. "Il est clair que cela ne suffit pas pour répondre aux besoins incessants dus aux hostilités", a commenté Richard Peeperkorn.

11H28
Bilan

Le bilan monte à sept Palestiniens tués par l'armée israélienne en Cisjordanie

L'armée israélienne fait étant de sept morts dans deux incidents distincts, dont "cinq terroristes" à Jénine, en Cisjordanie occupée, et deux à Hébron, dans le sud du territoire.
A Jénine, ce bilan de cinq morts était contesté à la mi-journée.

Le Hamas n'a confirmé la mort que de trois de ses combattants "dans la bataille du Déluge d'al-Aqsa à Jénine". Le ministère palestinien de la Santé a rapporté de son côté "trois morts et 15 blessés, dont quatre sont dans un état critique".

08H54
Syrie

Deux "combattants étrangers" tués dans un raid israélien en Syrie

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé au Royaume-Uni et disposant d'un vaste réseau de source en Syrie, "deux combattants étrangers" relevant de milices pro-iraniennes ont été tués et plusieurs autres blessés par des frappes israéliennes en Syrie.

Les frappes ont "détruit un dépôt d'armes appartenant au Hezbollah", qui combat aux côtés du régime syrien, d'après l'OSDH. Elles ont également ciblé "des sites relevant du Hezbollah et des milices pro-iraniennes".

2.7180961118672, -14.12841796875

Qui anime ce direct ?

AFP