"En échange de la libération de nos otages, le Hamas exige la fin de la guerre, le retrait de nos forces de Gaza, la libération de tous les meurtriers et violeurs de Nukhba (unité du Hamas) et le maintien du Hamas intact. Si nous acceptons cela, nos guerriers sont tombés en vain. Si nous acceptons cela, nous ne pourrons pas garantir la sécurité de nos citoyens, nous ne pourrons pas ramener les évacués chez eux en toute sécurité, et le 7 octobre prochain ne sera qu'une question Je ne suis pas prêt à supporter une atteinte aussi mortelle à la sécurité d’Israël, c’est pourquoi nous ne l’accepterons pas." Tel Aviv 21 janvier 2024
Treize personnes, dont cinq conseillers des Gardiens de la Révolution iraniens, ont été tués samedi à Damas dans une frappe aérienne imputée à Israël, selon un nouveau bilan fourni dimanche soir par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). "Le bilan est passé à 13 morts", a indiqué l'ONG basée au Royaume-Uni et disposant d'un vaste réseau de sources dans la Syrie en guerre, qui a revu à la hausse son bilan.
Les services d'urgences syriens recherchent des survivants dans les décombres de l'immeuble frappé par un tir israélien à Damas, le 20 janvier 2024.
La frappe a ciblé et détruit un bâtiment de quatre étages dans le quartier de Mazzé (ouest) où se tenait une "réunion de chefs pro-Iran", selon cette source.
D'après les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, cinq de leurs "conseillers militaires" et "des membres des forces syriennes" ont été tués dans l'attaque menée, selon eux, avec des "avions de combat".
Des médias iraniens ont présenté l'une des victimes comme "le général Sadegh Omidzadeh, responsable en Syrie du renseignement pour la Force Qods", l'unité d'élite chargée des opérations extérieures de l'Iran. Cette information n'a pas été confirmée officiellement.
Sept combattants pro-iraniens dont quatre Syriens, deux Libanais et un Irakien, figurent parmi les personne tuées, avait précédemment déclaré l'OSDH.
L'Iran a accusé Israël, son ennemi, de l'attaque, et juré de venger ses morts. Israël n'a pas réagi à ces accusations.