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DIRECT : Le Hamas reconnaît que l'attaque du 7 octobre a été un "chaos" qui a entrainé des "erreurs"

Le Hamas palestinien affirme dans un document publié ce dimanche 21 janvier que son attaque du 7 octobre contre Israël était "une étape nécessaire" contre l'occupation israélienne des Territoires palestiniens, et reconnaît que le "chaos" a entraîné des "erreurs".

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Ela Bahat pleure devant la photo de son fils Dror, 30 ans, tué le 7 octobre lors de l'attaque du Ham

Ela Bahat pleure devant la photo de son fils Dror, 30 ans, tué le 7 octobre lors de l'attaque du Hamas au festival Nova à Re'im. Les parents et amis des victimes ont planté des arbres aujourd'hui en souvenir de leurs proches ce 21 janvier 2024. 

© AP Photo/Leo Correa
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19H35
Nouveau bilan

Treize morts, dont cinq Iraniens, dans un raid israélien à Damas

Treize personnes, dont cinq conseillers des Gardiens de la Révolution iraniens, ont été tués samedi à Damas dans une frappe aérienne imputée à Israël, selon un nouveau bilan fourni dimanche soir par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). "Le bilan est passé à 13 morts", a indiqué l'ONG basée au Royaume-Uni et disposant d'un vaste réseau de sources dans la Syrie en guerre, qui a revu à la hausse son bilan.

Les services d'urgences syriens recherchent des survivants dans les décombres de l'immeuble frappé par un tir israélien à Damas, le 20 janvier 2024. 

Les services d'urgences syriens recherchent des survivants dans les décombres de l'immeuble frappé par un tir israélien à Damas, le 20 janvier 2024. 

© AP Photo/Omar Sanadiki

La frappe a ciblé et détruit un bâtiment de quatre étages dans le quartier de Mazzé (ouest) où se tenait une "réunion de chefs pro-Iran", selon cette source.
D'après les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, cinq de leurs "conseillers militaires" et "des membres des forces syriennes" ont été tués dans l'attaque menée, selon eux, avec des "avions de combat".

Des médias iraniens ont présenté l'une des victimes comme "le général Sadegh Omidzadeh, responsable en Syrie du renseignement pour la Force Qods", l'unité d'élite chargée des opérations extérieures de l'Iran. Cette information n'a pas été confirmée officiellement.

Sept combattants pro-iraniens dont quatre Syriens, deux Libanais et un Irakien, figurent parmi les personne tuées, avait précédemment déclaré l'OSDH.
L'Iran a accusé Israël, son ennemi, de l'attaque, et juré de venger ses morts. Israël n'a pas réagi à ces accusations.

17H27
Inamovible

Netanyahu rejette les conditions du Hamas après son rapport

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirme ce dimanche dans une vidéo qu'il rejetait "catégoriquement" les conditions du Hamas palestinien pour libérer les otages, après la publication par ce dernier d'un rapport sur l'attaque du 7 octobre.

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"En échange de la libération de nos otages, le Hamas exige la fin de la guerre, le retrait de nos forces de Gaza, la libération de tous les meurtriers et violeurs de Nukhba (unité du Hamas) et le maintien du Hamas intact. Si nous acceptons cela, nos guerriers sont tombés en vain. Si nous acceptons cela, nous ne pourrons pas garantir la sécurité de nos citoyens, nous ne pourrons pas ramener les évacués chez eux en toute sécurité, et le 7 octobre prochain ne sera qu'une question Je ne suis pas prêt à supporter une atteinte aussi mortelle à la sécurité d’Israël, c’est pourquoi nous ne l’accepterons pas."  Tel Aviv 21 janvier 2024

"Je rejette catégoriquement les conditions de capitulation des monstres du Hamas" qui exigent "la fin de la guerre, le retrait de nos forces de Gaza" et "la libération de tous les meurtriers et violeurs".
 

17H18
Diplomatie

Le ministre français des Armées en Israël pour la 2e fois en deux mois

Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, rencontre lundi en Israël des familles d'otages du Hamas, avant de s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant et plusieurs membres du cabinet de guerre pour évoquer la situation à Gaza et les risques d'escalade dans la région.

Les échanges porteront "sur la situation à Gaza, sur les efforts pour obtenir la libération des otages et disparus français, sur la protection des populations civiles et le soutien humanitaire apporté par la France" mais aussi sur les efforts pour éviter une "escalade régionale, notamment au Liban et en mer Rouge", où les rebelles yéménites houthis mènent des attaques contre des navires, a indiqué dimanche le cabinet du ministre français.

C'est la deuxième visite du ministre français des Armées en Israël depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

17H02
Frappes israéliennes au Liban

Un combattant du Hezbollah tué au Liban dans une frappe imputée à Israël

Une frappe imputée à Israël a tué dimanche un combattant du Hezbollah dans le sud du Liban, a annoncé à l'AFP une source proche du mouvement libanais, un responsable des services de sécurité affirmant que l'attaque visait un commandant de haut rang.

Une frappe sur une voiture "a tué un membre de l'équipe de protection du Hezbollah", a déclaré à l'AFP un responsable de la sécurité, ajoutant qu'un haut commandant du mouvement libanais, qui était alors sous protection, était la cible de l'attaque, mais qu'il "a échappé à la mort".
Il se trouvait dans la voiture derrière celle qui a été touchée, avec trois autres personnes, a précisé cette source qui a requis l'anonymat.

Une source proche du Hezbollah ayant également requis l'anonymat a pour sa part déclaré qu'une frappe israélienne sur une voiture dans le sud du Liban avait tué un combattant du mouvement libanais et blessé une civile qui se trouvait à proximité du véhicule.

Elle a toutefois nié qu'un haut commandant ait été la cible de la frappe.
Le Hezbollah avait auparavant annoncé qu'un de ses combattants avait été tué "sur la route de Jérusalem", expression utilisée par le mouvement pro-Iran pour désigner ses membres tués par des tirs israéliens, sans plus de détail.

Selon l'ANI, Israël a ciblé dimanche plusieurs localités du sud du Liban, dont cinq maisons détruites dans le village frontalier de Markaba, sans faire de victime. Le Hezbollah a pour sa part déclaré avoir ciblé des positions israéliennes.

L'armée israélienne a ensuite confirmé avoir bombardé des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban. "Les avions de combat de l'armée ont effectué deux séries de frappes sur des infrastructures terroristes, un bâtiment militaire, un poste de lancement et un poste d'observation appartenant à l'organisation terroriste du Hezbollah à Markaba au Liban aujourd'hui (dimanche)", a-t-elle indiqué.

Des chars et des avions de l'armée ont "également frappé des cibles dans un certain nombre de lieux dans le sud du Liban, y compris un centre de commandement opérationnel du Hezbollah et un complexe militaire", a-t-elle ajouté.

16H40
Mort d'un soldat

L'armée israélienne annonce la mort d'un soldat dont le corps est retenu à Gaza

L'armée israélienne a annoncé ce dimanche la mort d'un soldat, tué le 7 octobre lors de l'attaque sans précédent du Hamas palestinien sur le sol israélien, indiquant que son corps était retenu dans la bande de Gaza.

"Le sergent Shay Levinson, 19 ans, est tombé le 7 octobre" et "son corps est aux mains du Hamas", le mouvement islamiste qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, affirme l'armée dans un communiqué.

Le jeune homme vivait à Givat Avni, un village du nord d'Israël et servait dans une unité combattante.

Cette annonce porte à 28 le nombre d'otages qui auraient été tués et dont les corps sont retenus dans la bande de Gaza, selon un bilan établi par l'AFP sur la base de données israéliennes.

15H56
"erreur"

Le Hamas affirme que l'attaque du 7 octobre était "une étape nécessaire"

Dans ce document de près de vingt pages, le premier du genre, le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis, l'Union européenne et Israël, dit vouloir livrer "sa version des faits".

Alors que son attaque du 7 octobre contre Israël a entrainé la mort de 1.140 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de chiffres officiels israéliens, le Hamas insiste sur le fait "d'avoir fait de son mieux pour éviter de toucher des civils".

Une photo est restée sur un réfrigérateur du Kibboutz Kissufim , attaqué par le Hamas le 7 octobre. Photo du 21 octobre 2023.

Une photo est restée sur un réfrigérateur du Kibboutz Kissufim , attaqué par le Hamas le 7 octobre. Photo du 21 octobre 2023.

© AP Photo/Francisco Seco

"Des erreurs ont peut-être été commises lors de la mise en œuvre de l'opération "déluge d'al-Aqsa", en raison de l'effondrement soudain de l'appareil sécuritaire et militaire le long de la frontière entre Israël et la bande de Gaza", assure le Hamas.

"Éviter de porter atteinte aux civils, en particulier les enfants, les femmes et les personnes âgées est une obligation religieuse et morale des combattants des brigades al-Qassam", poursuit-il en mentionnant sa branche armée.
Des enquêtes sont en cours en Israël après des témoignages faisant état de violences sexuelles.

Dans son rapport, le mouvement islamiste demande également "l'arrêt immédiat de l'agression israélienne sur Gaza, des meurtres et du nettoyage ethnique commis contre l'ensemble de la population de Gaza".

Quant à l'avenir du territoire, le Hamas dit rejeter "catégoriquement tout projet international ou israélien visant à décider de l'avenir de la bande de Gaza", et souligne que "le peuple palestinien a la capacité de décider de son avenir et d'organiser ses affaires internes" en insistant sur le fait que "personne au monde" n'avait le droit de décider pour eux.

14h56
prise de parole

Le Hamas appelle à "l'arrêt immédiat" de l'occupation israélienne

Le mouvement islamiste Hamas a exigé que "l'agression israélienne" à Gaza cesse, et a déclaré que seul le peuple palestinien doit décider de l'avenir du territoire.

"Nous rejetons catégoriquement tout projet international ou israélien visant à décider de l'avenir de la bande de Gaza", a affirmé le mouvement palestinien dans un document explicatif sur son attaque perpétrée le 7 octobre sur le sol israélien, et dans lequel il réclame "l'arrêt immédiat de l'agression israélienne".

 

14H19
Drone

Un mort au Liban dans une frappe imputée à Israël contre une voiture

Une frappe de drone imputée à Israël sur une voiture dans le sud du Liban a fait un mort dimanche, selon un média local, dans un contexte de tensions toujours plus accrues dans la région au 107e jours de guerre dans la bande de Gaza.

Des membres de la sécurité civile déblayent les débris d'un voiture détruite par un tir de drone israélien ) Bazouriyeh, dans le sud du Liban samedi 20 janvier qui a tué deux personnes.

Des membres de la sécurité civile déblayent les débris d'un voiture détruite par un tir de drone israélien ) Bazouriyeh, dans le sud du Liban samedi 20 janvier qui a tué deux personnes.

© AP Photo/Mohammad Zaatari

"La frappe, qui a visé une voiture à Kafra, a tué une personne, et d'autres ont subi des blessures modérées et mineures", a déclaré l'agence officielle libanaise (ANI).
D'après le média, un "drone israélien" a frappé un véhicule à quatre roues motrices près d'un poste de contrôle de l'armée à Kafra, à une dizaine de kilomètres de la frontière entre Israël et le Liban.

La frappe a détruit la voiture et mis le feu à un autre véhicule situé à proximité, a précisé l'ANI.

Une source de sécurité libanaise a pour sa part assuré à l'AFP qu'aucun soldat libanais n'avait été blessé ou tué dans cette frappe.

13H36
Soutien à Gaza

Le Premier ministre espagnol apporte son soutien aux manifestants propalestiniens

Le chef du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, a apporté ce dimanche son soutien aux dizaines de milliers de personnes qui ont participé la veille aux manifestations propalestiniennes dans plusieurs villes d'Espagne.
"Nous aussi, nous sommes avec eux tous et elles toutes", a déclaré Sanchez lors d'une convention du Parti socialiste en Galice (nord-ouest), en évoquant les manifestations "dans de nombreuses rues et de nombreux villages d'Espagne (...) pour la reconnaissance de l'État palestinien et la fin de la guerre au Moyen-Orient".
Ces manifestations, à l'appel de la plateforme Réseau de solidarité contre l'occupation de la Palestine et avec comme mot d'ordre "Arrêtons le génocide en Palestine", ont eu lieu dans plusieurs grandes villes dont Madrid qui a connu la plus forte participation, 25.000 personnes selon le gouvernement.

Manifestation à Barcelone demandant un cessez-le-feu à Gaza le 20 janvier 2024.

Manifestation à Barcelone demandant un cessez-le-feu à Gaza le 20 janvier 2024.

© AP Photo/Emilio Morenatti


Au sein de l'Union européenne (UE), l'Espagne a été l'une des voix les plus critiques à l'égard d'Israël dans le conflit engendré par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël qui a fait 1.140 morts, en majorité des civils.
 

13H07
Frappes israéliennes

L'armée israélienne pilonne la bande de Gaza

Le Hamas rapporte de nombreuses frappes aériennes et tirs d'artillerie, notamment à Khan Younès, la grande ville du sud, désormais épicentre des combats.

Selon le mouvement islamiste palestinien, 178 personnes ont péri ces dernières 24 heures, dans ces opérations, l'armée israélienne annonçant avoir "éliminé des terroristes" à Khan Younès.

L'armée israélienne mène aussi des opérations autour de Jabaliya, dans le nord de Gaza, d'après des témoins.

Dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans la bande de Gaza, après une frappe aérienne de l'armée israélienne le 5 novembre 2023.

Dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans la bande de Gaza, après une frappe aérienne de l'armée israélienne le 5 novembre 2023.

© AP Photo/Mohammed Alaswad)

Ce dimanche, des dizaines de déplacés, bidons à la main, patientaient lors d'une distribution d'eau organisée par Médecins sans frontières à Rafah, dans l'extrême-sud de Gaza, où se sont réfugiés des centaines de milliers de déplacés, a constaté l'AFP.

11H22
Iran

Douze morts, dont cinq Iraniens, dans un raid israélien à Damas

Douze personnes, dont cinq conseillers des Gardiens de la Révolution iraniens, ont été tués hier à Damas dans une frappe aérienne imputée à Israël, selon un nouveau bilan fourni ce dimanche par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

La frappe a ciblé et détruit un bâtiment de quatre étages dans le quartier de Mazzé (ouest) où se tenait une "réunion de chefs pro-Iran", a indiqué l'ONG basée au Royaume-Uni disposant d'un vaste réseau de sources dans la Syrie en guerre.
Selon les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, cinq de leurs "conseillers militaires" et "des membres des forces syriennes" ont été tués dans l'attaque menée, selon eux, avec des "avions de combat".

Des médias iraniens ont présenté l'une des victimes comme "le général Sadegh Omidzadeh, responsable en Syrie du renseignement pour la Force Qods", l'unité d'élite chargée des opérations extérieures de l'Iran. Cette information n'a pas été confirmée officiellement.

L'Iran a accusé Israël, son ennemi, de l'attaque, et juré de venger ses morts.
Israël n'a pas réagi à ces accusations.

D'après l'OSDH, le bilan des morts s'est alourdi de 10 à 12 morts après le retrait de deux corps des décombres: il s'agit de cinq conseillers iraniens et de sept combattants pro-iraniens dont quatre Syriens, deux Libanais et un Irakien.

08H48
Bilan

Nouveau bilan de 25.105 morts du ministère de la Santé du Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé dimanche un bilan de 25.105 personnes tuées, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre.

Durant les dernières 24 heures, 178 personnes ont été tuées, indique le Hamas qui fait également état de 62.681 blessées depuis le début du conflit.

08h00
Diplomatie

Le chef politique du Hamas en Turquie pour un entretien officiel

Le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh, basé au Qatar, a rencontré samedi en Turquie le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, ont annoncé dimanche des sources diplomatiques sans préciser le lieu exact de la rencontre.

Ismail Haniyeh, chef du mouvement palestinien Hamas, lors d'une conférence de presse à Beyrouth, après avoir rencontré le président libanais Aoun dans le palais présidentiel de Baabda (28 juin 2021).

Ismail Haniyeh, chef du mouvement palestinien Hamas, lors d'une conférence de presse à Beyrouth, après avoir rencontré le président libanais Aoun dans le palais présidentiel de Baabda (28 juin 2021).

© Dalati Nohra/Lebanese Official Government via AP, File

La "libération des otages" et "l'instauration d'un cessez-le-feu le plus rapidement possible" ont figuré au coeur des discussions, selon ces sources.

Le dernier contact officiel, par téléphone, entre les deux responsables remontait au 16 octobre.

"Au cours de la réunion, des questions telles que l'établissement d'un cessez-le-feu à Gaza le plus rapidement possible, l'augmentation de l'aide humanitaire, la libération des otages et une solution à deux États pour une paix permanente ont été discutées", détaillent les sources.

Dès le début du conflit, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait proposé sa médiation entre le Hamas, "mouvement libérateur" selon lui, et Israël, qu'il a plusieurs fois qualifié d'"Etat terroriste". 

Mais les discussions ont été jusqu'ici surtout menées par le Qatar et l'Egypte.

Malgré le fervent soutien d'Ankara à la cause palestinienne, les autorités turques avaient prié discrètement les responsables du Hamas présents en Turquie de quitter son territoire après l'attaque sans précédent du 7 octobre, sur le sol israélien, qui a fait 1.140 morts, en majorité des civils.

23h00

Les Palestiniens "ont le droit à un Etat" (ministre français)

Les Palestiniens "ont le droit à la souveraineté et à un Etat", a déclaré samedi le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné, après que le Premier ministre israélien a réaffirmé son opposition à une "souveraineté palestinienne" à Gaza.

"La France restera fidèle à son engagement pour atteindre ce but", poursuit M. Séjourné sur X (anciennement twitter).

Tweet URL

 

Le tweet du ministre français intervient après des déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu opposé à une souveraineté palestinienne à Gaza et estimant qu'Israël doit conserver "le contrôle de la sécurité du territoire" palestinien.

Israël doit "s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace" et cette exigence "contredit la demande de souveraineté palestinienne", a expliqué M. Netanyahu lors d'un entretien téléphonique vendredi avec le président américain Joe Biden, selon le bureau du Premier ministre.

Les Etats-Unis et l'Europe plaident en faveur d'une solution à deux Etats, à laquelle s'oppose le gouvernement israélien, engagé dans une guerre contre le Hamas palestinien à Gaza, après l'attaque sanglante du 7 octobre menée par le mouvement islamiste en Israël.

20h30

Cinq membres des Gardiens de la Révolution tués à Damas dans un raid attribué à Israël

Ce sont cinq membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, qui ont été tués samedi à Damas dans une frappe aérienne imputée à Israël, le président iranien Ebrahim Raïssi menaçant ce pays de représailles.

Parmi les victimes figurent deux hauts responsables des Gardiens, selon une source militaire et des médias iraniens. 

La frappe a fait en tout dix morts, détruisant un bâtiment de quatre étages dans le quartier de Mazzé (ouest) où se tenait une "réunion de chefs pro-Iran", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie en guerre.

Ces dernières semaines, Israël, ennemi juré de l'Iran, a déjà été accusé d'avoir tué lors d'opérations ciblées un haut responsable iranien en Syrie et le numéro deux du Hamas au Liban, faisant craindre une extension de sa guerre contre le mouvement islamiste palestinien à Gaza.

Dans un communiqué, les Gardiens de la Révolution ont indiqué que l'attaque de samedi avait été menée avec des "avions de combat". Au total, cinq de leurs "conseillers militaires" et "des membres des forces syriennes" ont été tués, ont-ils déclaré samedi soir.

Des médias iraniens ont présenté l'une des victimes comme étant "le général Sadegh Omidzadeh, responsable en Syrie du renseignement pour la Force Qods", l'unité d'élite chargée des opérations extérieures de l'Iran. Cette information n'a pas été confirmée officiellement.

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avec agences
Les faits

Le Hamas palestinien affirme dans un document publié aujourd'hui que son attaque du 7 octobre contre Israël était "une étape nécessaire" contre l'occupation israélienne des Territoires palestiniens, et reconnaît que le "chaos" a entraîné des "erreurs".

L'armée israélienne pilonne la bande de Gaza, où le bilan humain a dépassé les 25.000 morts selon le Hamas. Le Hamas a rapporté des dizaines de frappes aériennes et tirs d'artillerie dans la bande de Gaza.

Une frappe de drone imputée à Israël sur une voiture dans le sud du Liban a fait un mort

L'armée d'Israël a également repris les assauts autour du camp de réfugiés de Jabaliya ce matin.

Par ailleurs, l'armée israélienne conduit plusieurs opérations en Cisjordanie, à Hébron, Qalqilya et Jénine, a indiqué l'agence de presse palestinienne WAFA. Des patrouilles et des arrestations ont eu lieu..