Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah prévient qu'"aucun lieu" en Israël ne serait épargné par les missiles de sa formation si les dirigeants israéliens mettaient à exécution leurs menaces d'attaquer le Liban.

Dans les quartiers sud de Beyrouth ce 19 juin, une assemblée écoute le discours télévisé du chef du Hezbollah.
Hassan Nasrallah a aussi menacé Chypre, île méditerranéenne membre de l'Union européenne qui entretient de bonnes relations avec le Liban et Israël. "L'ouverture des aéroports et des bases chypriotes à l'ennemi israélien pour cibler le Liban signifierait que le gouvernement chypriote est partie prenante de la guerre", averti-t-il dans un discours retransmis en direct à la télévision.
"L'ennemi (israélien) sait parfaitement que nous nous sommes préparés au pire (..) Il sait qu'aucun lieu (..) ne sera épargné par nos missiles", a dit Hassan Nasrallah.
Le chef du Hezbollah affirme qu'en cas de guerre, Israël "doit nous attendre par la terre, par la mer et par les airs". Dans une autre partie de son discours, il déclare que "l'ennemi craint réellement que la Résistance ne pénètre en Galilée" dans le nord d'Israël, ajoutant qu'il s'agissait d'une "possibilité (..) dans le contexte d'une guerre qui pourrait être imposée au Liban".
Le chef du Hezbollah assure que son mouvement n'avait utilisé "qu'une partie de ses armes" depuis qu'il a ouvert le front du sud du Liban le 8 octobre pour soutenir son allié palestinien, le Hamas, à Gaza. Il ajoute que sa formation compte plus de 100.000 hommes prêts au combat.