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DIRECT : le frère d'un otage accuse ceux qui l'ont "abandonné" de l'avoir aussi "assassiné"

"Tu avais pourtant fait tout ce qu'il fallait", a déclaré Ido Shamriz en s'adressant à son frère Alon, 26 ans, lors de son enterrement à Shefayim, un kibboutz situé au nord de Tel-Aviv. Enlevé le 7 octobre, Alon Shamriz a été abattu avec deux autres otages, alors qu'ils criaient à l'aide en hébreu. L'armée a dit regretter un "événement tragique" mais ne relâchera pas la pression sur le Hamas.

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Les funérailles d'Alon Shamriz, 26 ans, ce 17 décembre 2023.

Les funérailles d'Alon Shamriz, 26 ans, ce 17 décembre 2023.

© AP Photo/Ohad Zwigenberg
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17H36
Respirer

Les plages de Tel-Aviv, une échappatoire au tragique de la guerre

Sur les plages de Tel-Aviv, le quotidien reprend son cours, plus de deux mois après l'attaque du Hamas en Israël. Yoga, surf, pêche, à chacun son activité.
Une scène ordinaire pour cette ville d'affaires et de farniente baignée par la Méditerranée. Ordinaire, et pourtant saisissante à seulement 70 kilomètres au nord de la bande de Gaza d'où monte l'écho assourdissant de la guerre.

La plage de Tel Aviv un soir d'octobre 2023

La plage de Tel Aviv un soir du 25 octobre 2023.

© AP Photo/Petros Giannakouris

Théâtre, avant le jour noir du 7 octobre, de rassemblements monstres contre une réforme de la justice, Tel-Aviv s'est brutalement vidée.
Les manifestants prodémocratie ont laissé la place aux familles qui réclament le retour des otages. Les touristes ont quasiment disparu.

Les habitants, eux, reprennent peu à peu le chemin des restaurants et des bars. Et quitte à offrir une image décalée, ils expriment le besoin de pratiquer une activité sportive qui leur sert de défouloir.

Pour Miki Levi, c'est la vague. "J'ai un peu surfé mais il n'y a pas assez de vagues", s'exaspère l'ingénieur de 40 ans. Le surf, c'est son "église": "Je me connecte avec la nature, avec moi-même, je médite. Et quand tu vis des moments difficiles, tu en fais encore plus, c'est vital".

Comme beaucoup d'autres, il a déserté un temps la plage après l'attaque du Hamas du 7 octobre sur le sol israélien, dans laquelle 1.139 personnes ont été tuées, et 250 enlevées, en majorité des civils israéliens, selon les autorités locales.
Israël a riposté en lançant des frappes aériennes sur la bande de Gaza puis une offensive terrestre qui ont fait plus de 18.800 morts, également une majorité de civils, d'après le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

Oshra et Dora marchent "tous les jours" quatre kilomètres le long de la plage. "C'est une respiration par rapport à ce qu'on voit à la télévision, c'est trop lourd. On aime commencer la journée avec cette marche", explique Dora.
Les deux femmes n'ont jamais interrompu leur routine. "S'il doit nous arriver quelque chose, c'est Dieu qui en décidera".

Tel-Aviv est le lieu de ralliement des familles d'otages qui se réunissent presque chaque jour pour réclamer le retour des leurs.

Des amis des victimes tuées par le Hamas au Nova Music Festival se rassemblent sur la plage de Tel Aviv le 11 novembre 2023.

Des amis des victimes tuées par le Hamas au Nova Music Festival se rassemblent sur la plage de Tel Aviv le 11 novembre 2023.

© AP Photo/Oded Balilty

Ils étaient encore quelques dizaines vendredi après l'annonce de la mort de trois otages à Gaza, tués par des soldats qui les avaient identifiés "par erreur" comme "une menace". "Chaque jour, un otage meurt", pouvait-on lire sur une affiche.
A la plage de Geula, une des dizaines que compte le littoral de la ville, les sportifs sont rejoints peu à peu par les familles puis des groupes d'adolescents complètent le tableau, packs de bières et enceinte à la main.

17H32
Manifestation de soutien

Nouvelle manifestation pro-palestinienne à Paris

Une nouvelle manifestation pro-palestinienne, rassemblant plusieurs milliers de personnes en faveur d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza et en Cisjordanie, a été organisée ce dimanche à Paris, a constaté l'AFP.

Le cortège - de 4.400 personnes selon la préfecture de police, "probablement 20.000" selon les organisateurs - s'est élancé vers 14H00 depuis la place de la République à l'appel notamment du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI), rassemblant associations, syndicats et partis politiques marqués à gauche.

Des slogans tels que "Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c'est l'humanité qu'on assassine" ou "Israël assassin, Macron complice" ont été scandés par la foule.

"La France a condamné un bombardement sur une habitation parce qu'un attaché du Quai d'Orsay est mort, or il y a eu 240.000 habitations bombardées depuis le 7 octobre! On demande à la France de faire ce qu'il faut au sein de l'UE pour imposer le cessez-le feu", a déclaré Anne Tuaillon, nouvelle présidente de l'association France Palestine Solidarité.

En visite en Israël, la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a appelé dimanche à une "nouvelle trêve immédiate et durable" dans la bande de Gaza.

"Combien de temps faudra-t-il pour que la France, son gouvernement et toutes ses organisations politiques et syndicales s'engagent enfin, avec force, pour dire aux côtés des Palestiniens 'stop au génocide?' ", s'est interrogé Omar Alsoumi d'Urgence Palestine qui appelait aussi à cette manifestation.

La Ligue des droits de l'homme "apporte son soutien à ce rassemblement (...) en faveur du respect des droits des Palestiniens, dans une période où on ne peut que constater que tant à Gaza qu'en Cisjordanie, il y a des violations massives de ces droits", a déclaré son président Patrick Baudoin.

Plusieurs élus LFI étaient également présents, dont le coordinateur du mouvement, Manuel Bompard, pour qui la "France doit prendre position pour des sanctions" visant Israël.

16H56
Colère

Aux funérailles d'un otage israélien, la famille accuse l'armée de l'avoir "assassiné"

Le frère de l'un des trois otages abattus par erreur par l'armée israélienne dans la bande de Gaza accuse ceux qui l'ont "abandonné" de l'avoir aussi "assassiné". 

"Tu avais pourtant fait tout ce qu'il fallait", a déclaré Ido Shamriz en s'adressant à son frère Alon, 26 ans, lors de son enterrement à Shefayim, un kibboutz situé au nord de Tel-Aviv.

Les funérailles d'Alon Shamriz à Shefayim, un kibboutz au nord de Tel-Aviv, ce 17 décembre 2023.

Les funérailles d'Alon Shamriz à Shefayim, un kibboutz au nord de Tel-Aviv, ce 17 décembre 2023.

© AP Photo/Ohad Zwigenberg

Enlevé le 7 octobre, Alon Shamriz a été abattu avec deux autres otages, alors qu'ils criaient à l'aide en hébreu, brandissaient un drapeau blanc et étaient torse-nus, par peur d'être pris pour des hommes du Hamas.

Depuis l'annonce de cette méprise avant-hier dans la ville de Gaza, la pression des proches d'otages appelant à la reprise des négociations avec le Hamas ne faiblit pas.

Des centaines de personnes ont défilé samedi soir à Tel-Aviv avant de camper devant le siège du ministère de la Défense pour réclamer un retour de leurs proches.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a dit hier avoir le "coeur brisé", mais veut "maintenir la pression militaire", tandis que le Hamas fait d'une trêve le préalable à tout accord.

L'armée a dit regretter un "événement tragique", survenu dans un secteur de la bande de Gaza où les soldats font face à une "grande pression", d'"intenses combats" et "de nombreuses embuscades". Elle a néanmoins parlé d'une "violation des règles d'engagement" et une enquête est en cours. "Tu as survécu à 70 jours d'enfer", a déclaré Dikla, la mère d'Alon, lors de son éloge funèbre. "Un instant de plus et tu aurais été dans mes bras", a-t-elle dit.
 

15H30
Attaque

Un camion transportant de l'aide humanitaire pris d'assaut à Rafah

Des camions transportant de l'aide transitant par Rafah, ville frontalière de la bande de Gaza, ont été arraisonnés ce dimanche et l'aide jetée à la foule dans les rues.

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Les gens ont également poursuivi les véhicules et des caisses d'aide sont tombées des camions sur la route. On a pu voir sur le toit de certains camions étiquetés "UAE Aid" des hommes armés de bâtons.

Gaza est restée soumise à une coupure de communication pour le quatrième jour consécutif – la plus longue des nombreuses coupures au cours de la guerre, ce qui, selon les groupes humanitaires, complique les efforts de sauvetage après les bombardements et rend encore plus difficile le suivi des pertes civiles causées par la guerre.

15H13
Internet

Télécommunications partiellement rétablies à Gaza après trois jours de coupure

Les télécommunications ont été partiellement rétablies ce dimanche dans la bande de Gaza après trois jours de coupure, a annoncé l'opérateur palestinien Paltel.

La compagnie a fait état dans un communiqué du "rétablissement progressif" du réseau, en panne depuis le 14 décembre , dans le centre et le sud du territoire, cible depuis le 7 octobre d'une intense campagne militaire israélienne déclenchée en riposte aux massacres commis le même jour par le Hamas dans le sud d'Israël.

15H00
Tunnel

L'armée israélienne affirme avoir découvert "le plus grand tunnel" sous Gaza

L'armée israélienne affirme avoir découvert au cours de son offensive "le plus grand tunnel" que le Hamas ait creusé sous la bande de Gaza et débouchant à seulement quelques centaines de mètres de son territoire.

Un photographe de l'AFP qui a été autorisé à s'y rendre a constaté qu'il était d'une dimension suffisante pour faire circuler de petits véhicules.

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Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant dans le tunnel découvert par l'armée israélienne ce 17 décembre 2023.

"Ce réseau massif de tunnels, qui se divise en plusieurs branches, s'étend sur plus de quatre kilomètres et n'arrive qu'à 400 mètres du point de passage d'Erez" entre Israël et le nord de la bande de Gaza, ont indiqué les forces armées israéliennes dans un communiqué.

Les forces israéliennes affirment qu'il a coûté des millions d'euros et a été creusé durant des années sous la direction de Mohamed Sinouar, frère de Yahya Sinouar, le chef du Hamas considéré comme l'architecte de l'attaque du 7 octobre.

Le tunnel est équipé d'un système de canalisation, de l'électricité, de ventilations, d'égouts, de réseaux de communication et de rails. Son sol est en terre battue et ses murs en béton armé, sauf à son débouché, renforcé par un cylindre en métal d'un centimètre et demi de diamètre environs.

L'armée israélienne affirme y avoir découvert un grand nombre d'armes prêtes à servir en cas d'attaque par le Hamas. "Le Hamas a constamment et délibérément investi d'énormes quantités d'argent et de ressources dans des tunnels terroristes qui n'ont qu'un seul but: attaquer l'État d'Israël et ses résidents", a déclaré le lieutenant-colonel Richard Hecht, porte-parole de l'armée israélienne.

"Ce réseau stratégique de tunnels d'attaque (...) a été creusé intentionnellement près d'un point de passage destiné à permettre aux habitants de Gaza de se rendre en Israël pour y travailler et y recevoir des soins médicaux", a-t-il ajouté.

"Pour le Hamas, attaquer le peuple d'Israël continue d'être une priorité par rapport au soutien apporté au peuple de Gaza", a-t-il estimé.

14H45
Aide humanitaire

Entrée du premier convoi d'aide par un point de passage israélien

Un premier convoi d'aide humanitaire est entré dimanche dans la bande de Gaza par le point de passage israélien Kerem Shalom, selon une source du Croissant-Rouge égyptien. Au total, "79 camions ont commencé à entrer aujourd'hui (dimanche)", a déclaré cette source sous couvert d'anonymat.

Israël avait annoncé vendredi avoir approuvé "temporairement" l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza par un de ses points de passage, afin de décongestionner celui de Rafah entre le territoire palestinien et l'Égypte, qui était depuis le début de la guerre l'unique point d'entrée des camions de vivres et médicaments dans Gaza.

Cette annonce a été faite après une visite en Israël du conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan.

L'organisme du ministère israélien de la Défense chargé des affaires civiles palestiniennes, le Cogat, a indiqué qu'"à partir d'aujourd'hui (dimanche), les camions d'aide de l'ONU seront soumis à des contrôles de sécurité et transférés directement à Gaza via Kerem Shalom, conformément à l'accord conclu avec les États-Unis". "Cela permettra d'augmenter le volume quotidien de l'aide humanitaire entrant et distribuée à la population de Gaza", selon la même source.

Après plus de deux mois de guerre et un siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre, les conditions de vie sur l'étroite bande de terre sont décrites comme cauchemardesques par l'ONU et les ONG pour des civils acculés dans des zones toujours plus petites pour tenter d'échapper aux bombes.

Quelque 1,9 million d'habitants, soit 85% de sa population, ont été déplacés, d'après l'ONU, dont beaucoup ont dû fuir plusieurs fois face aux combats qui s'étendaient.

12H55
"Trêve immédiate"

La France demande une "trêve immédiate et durable" à Gaza

La ministre française des Affaires étrangères a appelé dimanche en Israël à une "nouvelle trêve immédiate et durable" dans la bande de Gaza, se disant "préoccupée" par la situation des Palestiniens et des otages israéliens après plus de deux mois de guerre.

Catherine Colonna et Eli Cohen à Tel Aviv ce 17 décembre 2023. Capture d'écran vidéo AP.

Catherine Colonna et Eli Cohen à Tel Aviv ce 17 décembre 2023. Capture d'écran vidéo AP.

"Trop de civils sont tués", a déclaré Catherine Colonna à l'issue d'une rencontre avec son homologue israélien, Eli Cohen, à Tel-Aviv.
La cheffe de la diplomatie française a souligné que la première trêve d'une semaine achevée le 1er décembre avait permis de libérer 105 des 250 otages emmenés de force par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre.

L'aide humanitaire apportée aux civils à Gaza avait pu être augmentée et des blessés évacués. "On sait que ce n'est pas suffisant", a-t-elle dit.
Elle a rappelé que trois Français sont "retenus, disparus ou otages dans la bande de Gaza" et que la France ne ménage pas ses efforts pour les faire libérer.

De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen a qualifié tout appel au cessez-le-feu "d'erreur" et de "cadeau pour le Hamas", le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, auteur des massacres du 7 octobre. Eli Cohen a par ailleurs estimé que la France pouvait jouer un "rôle important" pour empêcher une guerre avec le Hezbollah, mouvement chiite libanais, allié du Hamas et qui multiplie les tirs vers Israël.

Rencontrant les familles des Français disparus, la cheffe de la diplomatie a souligné que la France "n'oublie pas" les personnes "assassinées avec une cruauté absolue, dont 41 compatriotes" le 7 octobre, en rappelant en particulier les crimes dont les femmes ont été victimes. 

"Toute négation, toute relativisation de ces crimes sexuels est inacceptable mais surtout indigne. C'est une insulte à la conscience humaine", a-t-elle dit.
"Les faits sont réels. Les faits parlent. Il faut avoir le courage de les regarder en face, comme ils sont une barbarie que rien, jamais, ne peut justifier".
"Ce sont des actions systématiques, des actions réfléchies", a-t-elle martelé.

La ministre des Affaires étrangères françaises s'est ensuite rendue à la base militaire de Shura accompagnée par le Colonel Olivier Rafowicz, portre-parole de l'armée israélienne. Elle a vu des corps dans des chambres froides et rencontré une soldate qui lui a expliqué combien "il était très important d’identifier les victimes de la manière la plus complète possible. Et c’était inimaginable la quantité et l’ampleur des corps que nous avons vus."

11H32
Réactions à l'international

Le pape François déplore la mort de deux femmes dans une paroisse de Gaza

Le pape François a déploré ce dimanche 17 décembre,  la mort samedi 16, de deux femmes dans une paroisse catholique à Gaza où "des civils sans défense" sont visés par des tirs et des bombardements.

"Je continue à recevoir de Gaza des nouvelles très graves et douloureuses. Des civils sans défense sont la cible de bombardements et tirs. Une mère et sa fille (...) ont été tuées et d'autres personnes blessées par des tirs de snipers", a déclaré le souverain pontife à l'issue de la prière de l'Angélus.

11H31

Liban : les appels à la "désescalade" valent pour tous, y compris Israël

Les appels de la communauté internationale à la "désescalade" à la frontière israélo-libanaise valent pour toutes les parties, y compris Israël, a déclaré la cheffe de la diplomatie française dimanche sur une base militaire près de Tel-Aviv.

"S'il y avait un engrenage, un embrasement, je crois que personne n'en bénéficierait et je le dis aussi à Israël", a dit Catherine Colonna en présence d'un haut responsable de l'armée israélienne. La France, notamment, "passe les messages nécessaires" aux autorités libanaises et au mouvement chiite libanais Hezbollah, mais "cet appel à la prudence et à la désescalade vaut pour tous", a-t-elle insisté.

11H00

Les attaques en mer Rouge "ne peuvent rester sans réponse", selon la France

La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna en visite en Israël a déclaré ce dimanche 17 décembre, que les attaques en mer Rouge perpétrées par des rebelles Houthis du Yémen "ne peuvent rester sans réponse".

"Nous étudions plusieurs options" défensives "avec nos partenaires" notamment pour "éviter que cela ne recommence", a précisé la ministre des Affaires étrangères, lors d'un point presse à son arrivée Tel-Aviv.

09H32
Embrasement des tensions

La France peut jouer "un rôle important" pour empêcher une guerre au Liban

La France peut jouer un rôle "important" au Liban pour éviter un embrasement des tensions régionales sur fond d'échanges de tirs quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, a dit dimanche le chef de la diplomatie israélienne à son homologue française.

"Il y a encore une possibilité d'empêcher la guerre au Liban. Si la communauté internationale n'y parvient pas, nous n'aurons pas d'autre choix que de nous en charger nous-mêmes", a prévenu Eli Cohen à l'issue d'un entretien avec Catherine Colonna à Tel-Aviv. "La France peut jouer un rôle positif et important" pour empêcher une guerre, a-t-il ajouté.

08H51

Paris préoccupé "au plus haut point", demande une "nouvelle trêve immédiate et durable"

La France est préoccupée "au plus haut point" par la situation à Gaza et appelle à "une nouvelle trêve immédiate et durable", a déclaré la ministre française des Affaires étrangères à l'issue d'un entretien avec son homologue israélien à Tel-Aviv.

"Trop de civils sont tués", a déclaré Catherine Colonna. Elle a parallèlement appelé à ne pas oublier les victimes des attaques du Hamas. "Inutile de dire que la France croit en la parole de ces femmes victimes, que la France croit celles et ceux qui ont eu à constater ces viols et ces mutilations, ces profanations", a-t-elle déclaré. 

08H31

Cinq Palestiniens tués lors d'un raid israélien en Cisjordanie

Cinq palestiniens ont été tués ce dimanche 17 décembre, dans le camp de réfugiés de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, lors d'un raid de l'armée israélienne, a annoncé le ministère palestinien de la Santé.

Le bilan est monté à cinq morts après l'annonce tôt dimanche matin du décès de deux hommes âgés de 19 et 21 ans à l'hôpital, précise le ministère palestinien.

07H35

La cheffe de la diplomatie française en Israël pour appeler à une trêve

La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, est arrivée en Israël dimanche où elle va appeler à une trêve "immédiate et durable" dans la bande de Gaza.

Catherine Colonna doit rencontrer son homologue israélien Eli Cohen à Tel-Aviv, alors qu'Israël a lancé de nouvelles frappes sur la bande de Gaza qui ont tué au moins douze personnes dans la ville de Deir al-Balah dimanche, et que la guerre continue d'accroître les tensions dans la région.

La France avait condamné samedi 16 décembre, un bombardement israélien dans la bande de Gaza qui a causé la mort d'un de ses agents et a exigé que "tout la lumière soit faite".

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Qui anime ce direct ?

avec AFP
Les faits

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré vouloir maintenir "la pression militaire" contre le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza, malgré l'émotion suscitée en Israël par la mort de trois otages tués "par erreur" par des soldats.

Paris est préoccupé "au plus haut point" par la situation à Gaza et appelle à une "nouvelle trêve immédiate et durable", a déclaré la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, à l'issue d'un entretien à Tel-Aviv avec son homologue israélien, Eli Cohen.

Cinq Palestiniens ont été tués dans le camp de réfugiés de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, lors d'un raid de l'armée israélienne.

D'après l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le service des urgences de l'hôpital al-Chifa dans le nord de Gaza est devenu "un bain de sang", avec des centaines de patients blessés à l'intérieur et de nouveaux arrivant "chaque minute".

Un premier convoi d'aide humanitaire constitué de "79 camions" est entré dans la bande de Gaza.

Les télécommunications ont été partiellement rétablies ce dimanche dans la bande de Gaza après trois jours de coupure.