Direct terminé le 30 janvier à 21H30 TU
Direct démarré le 30 janvier à 6H00 TU

DIRECT : le Hamas affirme examiner une proposition de trêve avec Israël

Plus de 120 Palestioniens ont été tués ces dernières 24 heures lors d'intenses combats entre l'armée israélienne et le Hamas et de bombardements israéliens dans la bande de Gaza. Les médiateurs internationaux pousuivent leurs tractations en vue d'une trêve. Ce soir, Antonio Guterres réunit les principaux donateurs de l'Unrwa.

Les horaires sont affichés en temps universel.

Partager
Image
De la fumée s'élève au dessus de la bande de Gaza après des bombardements israéliens, vu depuis le sud d'Israël ce 30 janvier 2024.

De la fumée s'élève au dessus de la bande de Gaza après des bombardements israéliens, vu depuis le sud d'Israël ce 30 janvier 2024.

© AP Photo/Ariel Schalit
20
nouvelle(s) publication(s)
20H25
Question de survie

Aucune autre organisation ne peut remplacer le rôle humanitaire de l'Unrwa à Gaza affirme l'ONU

Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont exprimé leur inquiétude face à "la situation humanitaire désastreuse et qui se détériore rapidement dans la bande de Gaza et ont souligné le besoin urgent d'élargir le flux d'aide humanitaire aux civils de Gaza".

Cette déclaration intervient alors que de nombreux États ont suspendu temporairement leurs paiements à l'agence des Nations Unies d'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) dans la bande de Gaza, suite aux allégations selon lesquelles plusieurs membres du personnel travaillant pour l'organisation humanitaire auraient été impliqués dans les attaques terroristes du 7 octobre dans le sud d'Israël.

Répondant aux allégations, l’ambassadrice Linda Thomas-Greenfield a déclaré que les États-Unis "ont contacté le gouvernement israélien pour obtenir plus d’informations" et ont salué "l’enquête ainsi qu’une évaluation et un examen complets et indépendants de l’UNWRA". "Quiconque a participé à cette attaque du 7 octobre doit rendre des comptes ", a déclaré l'ambassadrice Thomas-Greenfield, ajoutant que les États-Unis "auraient besoin de changements fondamentaux avant de pouvoir recommencer à fournir des financements directement à l'UNWRA". Thomas-Greenfield a également souligné le "rôle crucial dans la fourniture d'une aide vitale aux Palestiniens", l'envoyée de l'ONU à Gaza, Sigrid Kaag, ajoutant "qu'il n'y a pas de substitution" pour l'organisation.

Sigrid Kaag, ancienne ministre des Finances du gouvernement Rutte, Pays-Bas, coordinatrice de l’aide humanitaire et de la reconstruction à Gaza depuis janvier 2024.

Sigrid Kaag, ancienne ministre des Finances du gouvernement Rutte, Pays-Bas, coordinatrice de l’aide humanitaire et de la reconstruction à Gaza depuis janvier 2024.

© AP Photo/Geert Vanden Wijngaert

"Aucune organisation ne peut remplacer ou substituer l’énorme capacité, l'étoffe dont est fait l’UNWRA, son profesionnalisme et sa connaissance de la population de Gaza", a conclu Kaag.

19H44

Une réunion de donateurs prévue ce soir à New York

Dans le territoire dévasté et assiégé par Israël, en proie à une crise humanitaire majeure, les bombardements ont poussé 1,7 million de Palestiniens, selon l'ONU, sur un total de 2,4 millions d'habitants, à fuir leur foyer.

La plupart se sont dirigés vers le sud à mesure que les combats s'étendaient. Plus d'1,3 million de déplacés, selon l'ONU, s'entassent à présent à Rafah, à quelques kilomètres au sud de Khan Younès, piégés contre la frontière fermée avec l'Égypte.

Ajoutant à la détresse de la population, les opérations d'aide aux civils de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) sont menacées après qu'Israël a accusé 12 de ses 30.000 employés régionaux d'implication dans l'attaque du 7 octobre.

Le gouvernement israélien a accusé ce mardi l'Unrwa de laisser le Hamas "utiliser ses infrastructures" pour mener ses activités militaires. Treize pays ont annoncé suspendre leur aide à cette agence, qui a licencié la plupart des salariés concernés et promis une enquête.

Aucune organisation n'est "capable" de "se substituer à la capacité énorme, au tissu de l'Unrwa, et à leur connaissance de la population de Gaza", a déclaré mardi à New York la coordinatrice humanitaire de l'ONU pour le territoire, Sigrid Kaag.

Une réunion des principaux donateurs est prévue à 17H00 (22H00 GMT) à New York à l'initiative du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, pour tenter de maintenir le financement de l'organisation. "Sans ce financement, les perspectives pour l'Unrwa et les millions de gens qu'elle aide sont très sombres", a dit le porte-parole d'Antonio Guterres, Stéphane Dujarric.
 

17H32
Contamination de la nappe phréatique

L'armée israélienne admet inonder les tunnels du Hamas

L'armée israélienne admet envoyer "de gros volumes d'eau" dans des tunnels utilisés par le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza pour les "neutraliser", assurant ne pas compromettre pour autant l'accès à l'eau potable de la population civile.

"Divers outils ont été développés pour envoyer de larges volumes d'eau dans les tunnels (...)", a indiqué l'armée dans un communiqué.
"Cette capacité a été développée de façon professionnelle, y compris l'analyse des caractéristiques du sol et des canalisations" dans les zones concernées pour s'assurer qu'il n'y a aucun dégât sur les nappes phréatiques, a-t-elle précisé, évoquant une méthode utilisée uniquement dans les lieux où c'était "approprié".

Surnommé "le métro de Gaza" par les militaires israéliens, le dédale de galeries creusées par le Hamas sous la bande de Gaza a d'abord servi à contourner le blocus imposé par Israël après la prise de pouvoir du Hamas dans ce territoire en 2007.

Chargement du lecteur...

L'armée israélienne montre un tunnel découvert sous un cimetère à Khan Younès, le 27 janvier 2024.

Des centaines de galeries ont été creusées sous la frontière avec le Sinaï égyptien pour faire circuler personnes, marchandises, armes et munitions entre Gaza et le monde extérieur.

Après la guerre entre Israël et le Hamas en 2014, le Hamas a étendu le réseau, d'où peuvent surgir ses combattants pour tirer leurs roquettes vers le sol israélien.

Dans une étude publiée le 17 octobre, l'Institut de la guerre moderne de l'académie militaire américaine West Point évoque 1.300 galeries sur 500 kilomètres.

L'armée israélienne affirme pour sa part début décembre avoir découvert plus de 800 descentes de tunnels, dont 500 ont été détruites.

Outre le piège potentiellement mortel que constituent les tunnels pour les soldats israéliens, plusieurs otages israéliens libérés lors de la trêve du mois de novembre avaient indiqué y avoir été retenus.

La presse israélienne avait cité des sources israéliennes indiquant que l'armée envisageait d'inonder les galeries avec de l'eau de mer pompée dans la Méditerranée, qui borde le petit territoire côtier. Le chef de l'armée, Herzi Halevi, s'était contenté de dire que c'était "une bonne idée".

Mais certains scientifiques et responsables humanitaires avaient indiqué à l'AFP fin 2023 craindre une contamination des nappes phréatiques par l'eau salée, aux conséquences catastrophiques pour l'accès déjà précaire des Gazaouis à l'eau potable.

La bande de Gaza fait entre six et 12 kilomètres de large, et la salinisation des nappes phréatiques y est déjà un fléau, aggravé par la montée du niveau des océans.

17H04
Trêve

Le Hamas étudie une proposition de trêve à Gaza

Après bientôt quatre mois de guerre, le chef en exil du Hamas, Ismaïl Haniyeh, installé au Qatar, a affirmé que son mouvement avait reçu une proposition de trêve avec Israël, résultat d'une réunion à Paris entre le directeur de la CIA, William Burns, et des responsables égyptiens, israéliens et qataris.

"Le Hamas examine la proposition qui a circulé lors de la réunion" de Paris et prépare sa réponse, selon un communiqué à Gaza du mouvement, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.

Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, dont le pays est le principal médiateur dans ce conflit, avait annoncé la veille qu'un cadre pour une trêve accompagnée de nouvelles libérations d'otages serait transmis au Hamas, faisant état de "progrès notables" à la réunion à Paris.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a cependant affirmé ce mardi qu'Israël ne "retirerait pas l'armée de la bande de Gaza" et ne libèrerait pas "des milliers de terroristes" palestiniens, en échange d'otages.

17H02
Reconnaissance de l'État palestinien

Le chef de la diplomatie britannique évoque la reconnaissance d'un État palestinien

Le gouvernement britannique assure que sa position sur le processus de paix au Moyen-Orient n'a pas changé, après que le ministre des Affaires étrangères David Cameron a évoqué une possible reconnaissance par Londres d'un État palestinien.

Le ministre des Affaires étrangères britannique David Cameron au Forum économique mondial de Davos, Suisse, le 18 janvier 2024.

Le ministre des Affaires étrangères britannique David Cameron au Forum économique mondial de Davos, Suisse, le 18 janvier 2024.

© AP Photo/Markus Schreiber

Lors d'une réception des ambassadeurs des pays arabes au Parlement britannique hier, David Cameron a évoqué la nécessité de donner "au peuple palestinien un horizon politique". Il a affirmé que la reconnaissance d'un État palestinien contribuerait à faire d'une solution à deux États - rejetée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, un "processus irréversible". "Nous devrions commencer à envisager à quoi ressemblerait un État palestinien, ce qu'il comprendrait, comment il fonctionnerait", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères. "À cette occasion, nous examinerons avec nos alliés, le question de la reconnaissance d'un État palestinien, y compris aux Nations unies", "cela pourrait être l'une des choses qui contribuerait à rendre ce processus irréversible", a-t-il ajouté.

L'ambassadeur palestinien au Royaume-Uni, Husam Zomlot, a salué un moment "important".

Mais chez les conservateurs britanniques, la députée Theresa Villiers a estimé qu'avancer la question de la reconnaissance d'un État palestinien "récompenserait les atrocités du Hamas".

Londres soutient de longue date une solution à deux États.
Downing Street a souligné que Londres n'avait pas changé de position.
"Nous avons toujours été clairs sur le fait que nous reconnaîtrons un État palestinien à un moment qui servirait le mieux la cause de la paix et nous sommes engagés dans la solution à deux États", a déclaré à des journalistes la porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak.

David Cameron se rend cette semaine au Moyen-Orient, sa quatrième visite dans la région depuis sa nomination en novembre.

16H30
Tribune

L'appel à un cessez-le-feu de personnalités juives françaises

Une soixantaine de personnalités juives, parmi lesquelles l’économiste Pierre Khalfa et les universitaires Sophie Bessis et Véronique Nahoum-Grappe publient une tribune dans le quotidien français le Monde appelant "à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza".

Les signataires, tout en condamnant les attentats commis par le Hamas le 7 octobre, qu'ils qualifient "d'actes de terrorisme", estiment que "les bombardements, destructions et massacres massifs, en très grande majorité de femmes et d’enfants, commis par l’armée israélienne et les colons à Gaza et en Cisjordanie depuis plus de trois mois" sont aussi "des actes terroristes et crimes de guerre". 

Les signataires soulignent que certains d’entre eux, leurs parents ou leurs grands-parents, "ont survécu à la chasse aux juifs menée par la Gestapo et la police de Vichy. Refusant d’obéir aux injonctions à se déclarer juifs et à porter l’étoile jaune, ils ont choisi de résister, de se cacher et de cacher leurs enfants."  C'est "au nom de ce passé" qu'ils affirment "qu’il est illégitime et ignoble de justifier le massacre de dizaines de milliers de civils gazaouis et cisjordaniens au nom du génocide des juifs d’Europe, auquel le peuple palestinien n’a en rien participé."

Ils condamnent la colonisation. "Rien ne peut davantage excuser ni justifier le traitement par Israël des Palestiniens comme des 'animaux humains'. Rien ne peut justifier la destruction de maisons, d’hôpitaux, d’écoles, de routes, de quartiers voire de villes entières, la privation de nourriture, d’eau et de soins, les déplacements forcés, ni les assassinats en masse. Rien ne peut justifier les encouragements et les soutiens aux colons armés qui exproprient et tirent à vue sur des Palestiniens de Cisjordanie." 

On ne peut ni justifier ni excuser la négation de l’existence et des droits des peuples palestinien et israélien. Collectif, dans Le Monde du 30 janvier 2024

Ils expriment leur solidarité "aux familles des otages israéliens comme des familles des prisonniers palestiniens" et demandent "un cessez-le-feu immédiat et durable, ainsi que la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens."

14H42
Inamovible

Netanyahu exclut de libérer des "milliers de terroristes" palestiniens contre les otages

Le Premier ministre israélien affirme qu'Israël ne libèrerait pas "des milliers de terroristes" palestiniens en échange de la libération d'otages à Gaza, dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu actuellement discuté.

"Nous ne retirerons pas l'armée de la bande de Gaza et nous ne libérerons pas des milliers de terroristes", a assuré Benjamin Netanyahu.

Le Premier ministre faisait référence à un possible accord avec le Hamas, discuté depuis une réunion à Paris ce week-end avec des représentants américains, qataris, égyptiens et israéliens.

14H25
Laissez les morts tranquilles

Israël restitue des dizaines de corps exhumés, selon des responsables palestiniens

Des dizaines de corps ont été enterrés mardi dans une fosse commune à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, après la restitution par Israël des dépouilles de Palestiniens exhumées, selon des responsables palestiniens.

Un photographe de l'AFP a vu des habitants sortir d'un camion les corps enveloppés dans des sacs en plastique bleu pour les transporter vers une fosse commune.

Des employés du ministère de la Santé du Hamas les ont ensuite mis en terre, près de tentes de personnes déplacées par la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Selon une source du ministère des Affaires religieuses du Hamas, les corps avaient été "volés" dans le cimetière de Bani Suheila, à l'est de Khan Younès (sud), il y a deux semaines.

L'armée israélienne n'avait pas répondu dans l'immédiat aux questions de l'AFP. Mais elle avait déjà fait état d'exhumations de corps pour rechercher des otages israéliens enlevés par le Hamas le 7 octobre, et morts le jour même ou par la suite.

Chargement du lecteur...

Destruction d'une mosquée et d'un cimetière à Khan Younès le 27 janvier 2024.

Elle admet agir "dans des lieux spécifiques où les informations indiquent que les corps d'otages peuvent être localisés", et assure que "les corps dont il est établi qu'ils ne sont pas ceux d'otages sont rendus avec dignité et respect".

Le ministère des Affaires religieuses à Gaza affirme que 2.000 tombes ont été ouvertes ou détruites sur le territoire palestinien. Le Hamas a accusé Israël de prélever des organes sur les dépouilles, une accusation à laquelle l'armée n'a pas réagi.

Fin 2023, des journalistes de l'AFP avaient été témoins d'enterrements de dépouilles ayant été, selon des responsables à Gaza, exhumées par les forces israéliennes.

Manifestation au Liban

Des Palestiniens protestent à Beyrouth contre la suspension de l'aide à l'Unrwa

Des dizaines de Palestiniens se sont rassemblés mardi devant le siège de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Beyrouth pour protester contre la décision prise par 12 pays de suspendre leur aide financière.

liban

Manifestation devant le siège de l'UNRWA à Beyrouth, au Liban, le mardi 30 janvier 2024. @AP Photo/Bilal Hussein.

Ces pays ont suspendu tout financement futur à l'Unrwa auprès de laquelle quelque 5,9 millions de Palestiniens sont enregistrés, après des accusations vendredi selon lesquelles des employés pourraient avoir été impliqués dans l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.


 

14H13
"mauvaise décision"

Moscou juge que suspendre l'aide à l'Unrwa est une "punition collective"

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dénonce la suspension du financement à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) décidée notamment par les États-Unis, y voyant une "punition collective" des Palestiniens.

Le ministre des Affaires étrangères Serguei Lavrov avec son homologue gambien Mamadou Tangara à Moscou ce 30 janvier 2024.

Le ministre des Affaires étrangères Serguei Lavrov avec son homologue gambien Mamadou Tangara à Moscou ce 30 janvier 2024.

© Sergei Ilnitsky/Pool Photo via AP

Douze pays ont suspendu tout versement futur à l'Unrwa, auprès de laquelle quelque 5,9 millions de Palestiniens sont enregistrés, après des accusations selon lesquelles des employés pourraient avoir été impliqués dans l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

Parmi ces nations figurent les États-Unis, le Canada, l'Allemagne et le Japon.
L'agence onusienne s'est séparée de son côté de douze de ses salariés.
"Ce qui s'est passé et se passe est une punition collective, interdite par le droit international humanitaire", a déclaré Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse avec son homologue gambien à Moscou.

Le ministre russe a appelé à une "enquête" pour établir les faits. "Mais si cette enquête est remplacée par une punition collective de l'Unrwa et, surtout, de ceux à qui l'ONU a apporté une aide inestimable, alors je pense que c'est une mauvaise décision", a-t-il dit.

12H20
Présidentielle américaine

Avec la guerre à Gaza, Biden perd des voix précieuses chez les Américains d'origine arabe

La semaine dernière, la directrice de campagne de Joe Biden avait prévu de rencontrer des dirigeants arabo-américains dans le Michigan. Mais furieux de la position de l'administration sur Gaza, plusieurs ont décliné l'invitation, un camouflet de mauvais augure pour les démocrates dans cet État-clé.
"Ce n'est pas le moment de faire de la politique électoraliste", a cinglé sur CNN l'un d'eux, Abdullah Hammoud.

Abdullah Hammoud

Abdullah Hammoud s'exprime lors d'un rassemblement de campagne pour le candidat Bernie Sanders, à Dearborn, dans le Michigan, le 7 mars 2020. Abdullah Hammoud a remporté la course à la mairie de Dearborn le mardi 2 novembre. faisant de lui le premier maire arabo-américain de cette ville. @Photo AP/Paul Sancya.

Abdullah Hammoud est le maire de Dearborn, une banlieue de Détroit connue pour abriter l'une des plus grandes communautés d'origine arabe du pays.
"Les gens ne veulent pas soutenir un candidat qui défend et finance un génocide", a-t-il déclaré, rappelant que plus de 26.000 Palestiniens avaient été tués à Gaza depuis le début du conflit, déclenché en octobre par une attaque sanglante du Hamas contre Israël.

11H05
Déclaration de l'OMS

La polémique autour de l'Unrwa "détourne l'attention" de la crise humanitaire à Gaza

La polémique autour de l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, dont certains employés sont accusés par Israël d'être impliqués dans les massacres du 7 octobre, "détourne l'attention" de la crise humanitaire et des près de 27.000 morts à Gaza, a déploré mardi l'OMS.

gaza

Des Palestiniens font la queue pour avoir un repas à Rafah, dans la bande de Gaza, le jeudi 21 décembre 2023. @Photo AP/Fatima Chbaïr.

Les activités criminelles ne doivent jamais rester impunies. Mais la discussion actuelle ne fait que détourner l'attention de ce qui se passe réellement chaque jour, chaque heure, chaque minute à Gaza.

 Christian Lindmeier, porte-parole de l'OMS
 

10H53
"Effets dévastateurs"

Violences sexuelles du 7 octobre: "le silence de l'Onu a été vécu comme une trahison"

Le "trop long silence" de l'Onu sur les viols et violences sexuelles lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël a eu "des effets dévastateurs" et a été vécu comme "une trahison", selon une spécialiste israélienne du droit international et du féminisme.
"Il leur a fallu des semaines pour réagir. Et ces semaines ont eu des effets dévastateurs", regrette Cochav Elkayam-Lévy, présidente de la Commission civile sur les crimes du Hamas contre les femmes et les enfants, une organisation indépendante créée dans le sillage de l'attaque sanglante du 7 octobre.

"La justice commence avec la reconnaissance des crimes" insiste avec émotion la juriste israélienne dans un entretien à l'AFP au siège du Crif (conseil représentatif des institutions juives de France) à Paris.

10H52
Unrwa : aide suspendue

Colère d'une vingtaine d'ONG internationales

Une vingtaine d'ONG internationales se sont dites "révoltées" par la volonté annoncée par douze pays de suspendre leur aide à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) alors que Gaza vit une situation de "catastrophe humanitaire".

unrwa

Des Palestiniens tentent d'éteindre un incendie dans un bâtiment de l'UNRWA qui sert d'abri aux personnes déplacées, après avoir été pris pour cible par des chars israéliens à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le mercredi 24 janvier 2024. @AP Photo/ Ramez Habboub.

L'Unrwa est le "principal fournisseur d'aide" à Gaza et dans la région et cesser de la financer "va avoir une incidence sur l'aide vitale apportée à plus de deux millions de civils, dont plus de la moitié sont des enfants, qui dépendent tous de (son) aide", pointent 21 organisations non gouvernementales, dont Oxfam, Médecins du Monde, Save the children ou le Danish Refugee Council, dans un communiqué commun.

Douze pays, dont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni ou encore le Japon, ont annoncé suspendre leur financement à l'Unrwa après qu'Israël a accusé vendredi certains de ses employés d'avoir été impliqués dans l'attaque du Hamas sur son sol le 7 octobre.

10H12
3 "terroristes neutralisés"

L'armée israélienne fait un raid dans un hôpital en Cisjordanie

Les forces israéliennes ont envoyé un commando déguisé en personnel médical et en civil dans un hôpital de Jénine, en Cisjordanie occupée, pour exécuter trois hommes présentés comme des "terroristes", dont l'un en lien avec le Hamas.

C'est la première fois depuis 2015 que les forces israéliennes lancent ce type d'opération dans un hôpital de Cisjordanie, où les tensions s'intensifient sur fond de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien à Gaza.

Un journaliste de l'AFP a vu les corps des trois hommes, pleurés par des proches, à l'intérieur de l'hôpital Avicenne de Jénine, bastion de groupes armés palestiniens. Un brancard, sur lequel un oreiller percé par une balle était tâché de sang, laissait peu de doute sur la nature de l'opération. Plus loin, un matelas portait encore des traces de sang, dont certaines avaient éclaboussé le sol et les murs.

Dans un communiqué commun, l'armée, la sécurité intérieure et la police israéliennes ont indiqué avoir "neutralisé" ensemble Mohammad Jalamnah, un "terroriste du Hamas", ainsi que "deux autres terroristes", Bassel et Ayman Ghazawi.

Le Hamas a confirmé l'affiliation de Jalamnah. Et le Djihad islamique, un autre mouvement islamiste palestinien, a revendiqué celle des deux frères Ghazawi. Les funérailles de ces deux derniers ont été organisées en fin de matinée.

Des Palestiniens armés portent sur un brancard le corp d'un des djihadistes abattus par un commando israélien ce 20 janvier à l'hôpital d'Ibn Sina à Jénine.

Des Palestiniens armés portent sur un brancard le corp d'un des djihadistes abattus par un commando israélien ce 20 janvier à l'hôpital d'Ibn Sina à Jénine.

© AP Photo/Majdi Mohammed

"Un groupe de membres des forces d'occupation habillés en civil est entré et a assassiné" les trois hommes avec des armes équipées de silencieux, a déclaré à l'AFP le Dr. Naji Nazzal, directeur médical de l'établissement.
"L'opération a eu lieu dans le service de rééducation du troisième étage, où Bassel Ghazawi était soigné depuis le 25 octobre", a ajouté le médecin, affirmant que l'homme ne pouvait "plus bouger du tout".

Sur une vidéo de surveillance, postée par les autorités palestiniennes sur les réseaux sociaux, une douzaine d'hommes et des femmes équipés d'armes de guerre et déguisés en personnel médical ou en civil, pénétrent à 05H43 dans une unité de soins et mettent en joue les personnes présentes. Certains membres du commando, masqués, portent une chaise roulante pliée ou un siège bébé.

Qui anime ce direct ?

AFP
Les faits

Israël restitue des dizaines de corps de Palestiniens exhumés dans le cimetière de Bani Suheila, à l'est de Khan Younès et ont pu être re-enterrés à Rafah.

Les forces israéliennes ont envoyé un commando déguisé en personnel médical et en civil dans un hôpital de Jénine, en Cisjordanie occupée, pour exécuter trois hommes présentés comme des "terroristes", dont l'un en lien avec le Hamas.

Une vingtaine d'ONG internationales se sont dites "révoltées" par la volonté annoncée par douze pays de suspendre leur aide à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) alors que Gaza vit une situation de "catastrophe humanitaire".

Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov dénonce la suspension du financement à l'Unrwa y voyant une "punition collective" des Palestiniens.

Des dizaines de Palestiniens se sont rassemblés devant le siège de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Beyrouth pour protester contre la décision prise par 12 pays de suspendre leur aide financière.

Ce soir, à 22 heures TU, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guerres a appelé à l'ONU les principaux donateurs de l'Unrwa.

D'après le ministère de la Santé du Hamas au moins 128 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures dans la bande de Gaza, dont des "dizaines" à Khan Younès, la grande ville du sud et épicentre de la bataille.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas indique avoir reçu et "examiner" la proposition d'accord de cessez-le-feu avec Israël dans la bande de Gaza.