Le Hamas a donné une "première confirmation positive" à une proposition de pause humanitaire dans sa guerre avec Israël et à un échange d'otages et de prisonniers palestiniens, annonce ce soir le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar.
Un nouvel accord pour une trêve et pour libérer des otages et des Palestiniens détenus par Israël est actuellement à l'étude, sur la base d'une proposition émise à l'issue d'une réunion en France le week-end dernier entre représentants américains, israéliens, qataris et égyptiens. "Cette proposition a été approuvée par la partie israélienne et nous avons maintenant une première confirmation positive de la part du Hamas", a déclaré Majed al-Ansari.
"Le chemin à parcourir est encore très difficile. Nous sommes optimistes parce que les deux parties ont accepté les prémisses qui conduiraient à une prochaine pause. Nous espérons que dans les deux prochaines semaines, nous serons en mesure de partager de bonnes nouvelles à ce sujet", a-t-il ajouté.
Le jour de l'attaque du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, quelque 250 personnes ont été enlevées, dont une centaine ont été libérées fin novembre lors d'une trêve d'une semaine. Selon les autorités israéliennes, 132 otages restent détenus à Gaza, dont 27 seraient morts.
Le Hamas a fait état cette fois-ci d'une proposition en trois phases, dont une pause dans les combats de six semaines, avec prolongation possible.
Au cours de cette période, Israël devra libérer entre 200 à 300 prisonniers palestiniens n'étant pas détenus sous un régime de haute sécurité, en échange de 35 à 40 otages captifs à Gaza, selon une source au sein du Hamas proche des médiateurs égyptiens et qataris.
De 200 à 300 camions d'aide humanitaire pourront aussi entrer chaque jour dans la bande de Gaza.
Des activistes israéliens bloquent la sortie du port d'Ashdod afin d'empêcher l'entrer de camions transportant - selon eux - de l'aide humanitaire à destination de la bande de Gaza, 1er février 2024. Les activistes affirment qu'aucune aide ne doit entrer dans le territoire tant qu'il y a encore des otages retenus par le Hamas.