Les onze otages israéliens libérés par le Hamas dans le cadre de l'accord de trêve sont "désormais" en Israël, selon l'armée.
Le Hamas et le Qatar ont annoncé la prolongation de 48 heures de la trêve à Gaza, moyennant de nouvelles libérations d'otages détenus par le mouvement islamiste palestinien et de prisonniers détenus dans des prisons israéliennes.
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Des Palestiniens traversent la ville de Gaza le dimanche 26 novembre 2023, le troisième jour du cessez-le-feu temporaire entre le Hamas et Israël. @Photo AP/Mohammed Hajjar.
Les onze otages israéliens libérés par le Hamas dans le cadre de l'accord de trêve sont "désormais" en Israël, selon l'armée.
Trois mineurs binationaux franco-israéliens, Eitan, 12 ans, Erez, 12 ans et Sahar, 16 ans, font partie des otages libérés par le Hamas, selon le Forum des familles des otages et le responsable du kibboutz où ils vivaient.
Des ressortissants français, allemands et argentins possédant également la nationalité israélienne font partie des onze otages qui seront libérés par le Hamas en échange de 33 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, selon le Qatar.
Le président israélien a rappelé à Elon Musk le "rôle énorme" que le milliardaire a à jouer dans le combat contre la haine des Juifs, lors d'un entretien en Israël.
"Nous sommes inondés d'antisémitisme" et "la haine des Juifs impacte le comportement d'être humains dans tant d'endroits du monde", a souligné le président Isaac Herzog, selon des images diffusées par la présidence israélienne.
"Vous avez un rôle énorme à jouer parce que les plateformes que vous dirigez, malheureusement, abritent beaucoup de haine, de haine des Juifs, d'antisémitisme. Je pense que nous devons discuter (...) de comment combattre cette haine", a-t-il dit à Elon Musk.
Onze otages israéliens enlevés le 7 octobre sont en route vers Israël, selon un communiqué de l'armée israélienne, citant des informations du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Plusieurs centaines de jeunes Malawites sont partis en Israël pour travailler dans des fermes désertées à la suite des attaques du Hamas et des bombardements sur Gaza, selon le gouvernement du pays.
Un premier vol transportant 221 jeunes hommes a quitté samedi 25 novembre le Malawi pour Israël, d'après le ministère du Travail du petit pays d'Afrique australe, ajoutant que d'autres prendraient bientôt le même chemin.
Des milliers d'employés agricoles ont quitté les fermes d'Israël, un secteur important de l'économie du pays, depuis les attaques du Hamas du 7 octobre qui ont déclenché des bombardements israéliens massifs sur Gaza en représailles.
Certains étaient des étrangers et sont retournés dans leurs pays d'origine. D'autres étaient des Palestiniens de Gaza qui ont vu leur permis de travail israélien révoqué après les attaques du Hamas.
La prolongation de deux jours de la trêve à Gaza "est une lueur d'espoir et d'humanité" même si ce ne sera pas suffisant pour apporter l'aide nécessaire aux habitants de Gaza qui en ont besoin, a déclaré Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU.
Le porte-hélicoptères français Dixmude, configuré pour offrir du soutien hospitalier aux blessés de la bande de Gaza, est arrivé dans le port égyptien d'Al-Arich.
La structure hospitalière du navire comprend deux blocs opératoires et 40 lits.
La Maison Blanche "salue" la prolongation de la trêve à Gaza, selon l'un de ses porte-parole, John Kirby.
Washington "souhaiterait bien sûr que la pause soit prolongée davantage, et cela dépendra de libérations d'otages supplémentaires par le Hamas".
Joe Biden est "horrifié" par l'agression samedi 25 novembre dans le Vermont de trois étudiants d'origine palestinienne, possiblement visés en raison de leur appartenance communautaire, selon sa porte-parole.
Le suspect, identifié comme Jason Eaton, 48 ans, a été arrêté et doit comparaître devant un juge.
Les familles d'otages israéliens enlevés par le Hamas le 7 octobre et qui doivent être libérés ce lundi soir en ont été informées, selon le Bureau du Premier ministre.
Ce groupe d'otages est le dernier d'une série de quatre groupes dont la libération était prévue par l'accord de trêve entre Israël et le Hamas.
Le Hamas et le Qatar ont annoncé la prolongation de 48 heures de la trêve à Gaza, moyennant de nouvelles libérations d'otages détenus par le mouvement islamiste palestinien et de prisonniers détenus dans des prisons israéliennes.
Israël n'a pas encore confirmé cette extension dans l'immédiat. L'État a proposé au Hamas une "option" pour prolonger la trêve et "recevoir 50 otages supplémentaires", selon un porte-parole du gouvernement.
Le Hamas avait indiqué plus tôt qu'il préparait une nouvelle liste d'otages à libérer afin de prolonger la trêve des combats avec Israël.
Israël a proposé au mouvement islamiste palestinien Hamas une "option" pour prolonger la trêve entamée vendredi et qui doit s'achever mardi à 07h00 (05h00 GMT), selon un porte-parole du gouvernement israélien.
Selon une source de sécurité égyptienne, les deux parties travaillent sur les détails d'une prolongation. "Israël insiste pour renouveler la trêve jour après jour", alors que les médiateurs étrangers - Qatar, États-Unis et Égypte - proposent une pause dans les combats de "plusieurs jours".
Les Accords d'Oslo qui devaient déboucher sur la "coexistence pacifique" de deux Etats israélien et palestinien sont "complètement" morts, juge un de leurs artisans, le Norvégien Jan Egeland, pour qui l'issue au conflit actuel passe par un leadership international, aujourd'hui "extrêmement faible".
L'image est entrée dans les livres d'histoire : le 13 septembre 1993, sous le regard du président américain Bill Clinton, le chef palestinien Yasser Arafat et le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin se serrent la main sur le gazon de la Maison Blanche.
C'est l'aboutissement de 14 cycles de pourparlers secrets à Oslo, co-initiés et co-organisés par Jan Egeland, alors secrétaire d'Etat au ministère norvégien des Affaires étrangères.
Sous le regard de Bill Clinton, le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le dirigeant palestinien Yasser Arafat se serrent la main pour marquer la signature de l'accord de paix entre Israël et les Palestiniens, à Washington, le 13 septembre 1993. @AP Photo/Ron Edmonds.