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DIRECT - Toute opération d'Israël à Rafah "menacerait" les négociations sur les otages dit le Hamas

Toute opération des forces israéliennes sur Rafah "menacerait" les négociations pour la libération des otages en échange de prisonniers palestiniens, a prévenu ce dimanche un responsable du Hamas. Netanyahu déclare assurer "un passage sécurisé à la population civile pour qu'elle puisse quitter" la ville.

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Des Palestiniens recherchent des survivants après une frappe aérienne israélienne sur un immeuble résidentiel à Rafah, dans la bande de Gaza, le samedi 10 février 2024.

Des Palestiniens recherchent des survivants après une frappe aérienne israélienne sur un immeuble résidentiel à Rafah, dans la bande de Gaza, le samedi 10 février 2024.

(AP Photo/Hatem Ali)
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18H19
"garantir la sécurité"

Biden demande à Netanyahu un "plan" pour "garantir la sécurité" de la population à Rafah

Joe Biden exhorte le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à ne pas entreprendre d'opération militaire à Rafah, dans la bande de Gaza, "sans plan crédible et réalisable" pour protéger la population, a indiqué la Maison Blanche.

Lors d'un appel téléphonique, le président américain "a réaffirmé son opinion selon laquelle une opération militaire à Rafah ne devrait pas avoir lieu sans plan crédible et réalisable afin de garantir la sécurité (...) des plus d'un million de personnes s'y réfugiant", rapporte l'exécutif américain dans un communiqué.

16H50
Communication

Netanyahu affirme à Fox News que la victoire est à sa portée

Netanyahu, dans une interview sur "Cette semaine avec George Stephanopoulos" sur la chaîne américaine ABC News, a suggéré que les civils de Rafah pourraient fuir vers le nord, affirmant qu’il y a "de nombreuses zones" qui ont été nettoyées par l’armée. Il a déclaré qu’Israël élaborait un "plan détaillé" pour les relocaliser.

Il a également déclaré à la chaîne Fox News, toujours ce dimanche, que le Hamas "se rétablirait" s'il n'était pas complètement détruit. Il a ajouté que "la victoire est à notre portée". Netanyahu a également révélé qu’il n’avait pas parlé au président Biden depuis qu’il avait qualifié les actions d’Israël à Gaza "d’exagérées."

15h45
Frontière

L'Égypte menace de suspendre un traité de paix clé si Israël pénètre à Rafah, à sa frontière

L'Égypte menace de suspendre son traité de paix avec Israël si des troupes israéliennes sont envoyées dans la ville frontalière Rafah

Dans cette ville densément peuplée, les combats pourraient forcer la fermeture de la principale route d'approvisionnement en aide du territoire assiégé, ont déclaré deux responsables égyptiens et un diplomate occidental.

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Vue aérienne des baraquements dressés à Rafah pour accueillir la masse de réfugiés. 9 février 2024

La menace de suspendre les accords de Camp David, pierre angulaire de la stabilité régionale depuis près d'un demi-siècle, est intervenue après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que l'envoi de troupes à Rafah était nécessaire pour gagner la guerre de quatre mois contre le groupe militant palestinien Hamas.

Plus de la moitié des 2,3 millions d’habitants de Gaza ont fui vers Rafah pour échapper aux combats dans d’autres zones, et ils sont entassés dans de vastes camps de tentes et dans des abris gérés par l’ONU près de la frontière. L’Égypte craint un afflux massif de centaines de milliers de réfugiés palestiniens qui ne seront peut-être jamais autorisés à rentrer chez eux.

Israël et l’Égypte ont mené cinq guerres avant de signer les accords de Camp David, un traité de paix historique négocié par les États-Unis de l’époque. Le président Jimmy Carter à la fin des années 1970. Le traité comprend plusieurs dispositions régissant le déploiement de forces des deux côtés de la frontière.

L'Égypte a fortement fortifié sa frontière avec Gaza, délimitant une zone tampon de 5 kilomètres et érigeant des murs en béton au-dessus et en sous-sol. Il a nié les allégations israéliennes selon lesquelles le Hamas exploiterait des tunnels de contrebande sous la frontière, affirmant que les forces égyptiennes avaient le contrôle total de leur côté.

Les responsables égyptiens craignent qu’en cas de violation de la frontière, l’armée ne soit pas en mesure d’arrêter un flot de personnes fuyant vers la péninsule du Sinaï.

Les Nations Unies affirment que Rafah, qui abrite normalement moins de 300 000 personnes, accueille désormais 1,4 million de personnes supplémentaires qui ont fui les combats ailleurs, et que la ville est "gravement surpeuplée".

15H15
Hôpital surchargé

L'OMS a pu accéder à l'hôpital Al Aqsa à Gaza avec des médicaments

L'OMS et ses partenaires ont eu accès à l'hôpital Al Aqsa à Deir Al Balah, dans le centre de Gaza, pour la première fois depuis le 13 janvier.

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L’OMS a fourni du matériel de traumatologie, des médicaments et des vaccins contre l’anatoxine tétanique pour répondre aux besoins sanitaires de 3 700 patients. En outre, l'UNFPA a fourni suffisamment de fournitures et de médicaments pour permettre environ 3 000 accouchements sûrs.

L'hôpital a progressivement rétabli ses fonctions, passant de seulement cinq médecins en janvier à environ 300 médecins et 400 infirmières aujourd'hui. Malgré ce mieux, les besoins restent immenses. L'hôpital de 270 lits accueille actuellement 400 patients et plus de 5 000 personnes en quête d'un abri.

Les patients sont soignés dans tous les espaces disponibles, y compris par terre. Deux écoles voisines ont été reconverties pour accueillir 300 patients supplémentaires afin de gérer l'augmentation du nombre de victimes.

Malheureusement, un tiers des patients hospitalisés ne peuvent pas sortir faute d’endroit sûr où aller. L’hôpital a besoin de toute urgence de lits, de matelas, de fournitures et d’équipements chirurgicaux, d’anesthésie, d’analgésiques et de matériel de dialyse. Ils ont également demandé une facilitation accélérée pour l’orientation des patients en dehors de la bande de Gaza.

12H44
Otages

Le Hamas met en garde contre les conséquences qu'aurait sur la vie des otages une offensive d'Israël à rafah

Toute opération des forces israéliennes sur Rafah "menacerait" les négociations pour la libération des otages en échange de prisonniers palestiniens, a prévenu dimanche un responsable du Hamas.

"Toute attaque par l'armée d'occupation (israélienne) sur la ville de Rafah menacerait les négociations" sur les otages toujours retenus dans la bande de Gaza, a dit ce responsable du Hamas à l'AFP, au moment où le Premier ministre israélien persiste dans sa volonté de lancer une offensive contre cette ville.

Selon lui, Benjamin Netanyahu "essaie de s'affranchir" des négociations "en commettant un génocide et un nouveau désastre humanitaire à Rafah".
Ce que le Premier ministre et l'armée "n'ont pas réussi à faire en plus de quatre mois, ils échoueront à le faire quel que soit le temps que la guerre durera", a-t-il dit.

Depuis des semaines, des tractations pour une trêve sont en cours, incluant un cessez-le-feu d'au moins six semaines et la libération d'otages en échange de celle de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Environ 250 personnes ont été enlevées en Israël le 7 octobre et emmenées à Gaza. Une trêve d'une semaine en novembre avait permis la libération de 105 otages et de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Selon Israël, 132 otages sont toujours détenus, dont 29 seraient morts.

12h30
FMI

La guerre Israël-Hamas, "dévastatrice" pour l'économie palestinienne

La guerre entre Israël et le Hamas a ravagé l'économie palestinienne en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, déclare dimanche la cheffe du Fonds monétaire international (FMI), ajoutant que seule une "paix durable" améliorerait les perspectives.

"Les perspectives désastreuses de l'économie palestinienne s'aggravent à mesure que le conflit se poursuit", a ajouté Kristalina Georgieva lors du sommet mondial des gouvernements à Dubaï. "Seule une paix durable et une solution politique changeront fondamentalement la situation", a-t-elle estimé.

Malgré les efforts internationaux en faveur d'un cessez-le-feu, la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre après une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien depuis la bande de Gaza, continue de faire rage.

"Sur le plan économique, l'impact du conflit a été dévastateur", affirme Georgieva.

Dans la bande de Gaza, ravagée par les opérations militaires israéliennes lancées en représailles à l'attaque du Hamas, l'activité économique a chuté de 80% d'octobre à décembre 2023 par rapport à la même période en 2022, selon la directrice du FMI. 

En Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, la baisse a été de 22%, a-t-elle précisé à l'occasion de l'ouverture du sommet, un événement annuel rassemblant des personnalités du monde des affaires et de la politique aux Émirats arabes unis, qui se tient jusqu'à mercredi.

Au-delà des Territoires palestiniens, la guerre a également affecté le secteur du tourisme de pays voisins tels que l'Égypte et le Liban.

Et les attaques des rebelles Houthis au large du Yémen contre des navires commerciaux, en "solidarité" avec les Palestiniens de Gaza, entraînent "une hausse des coûts de fret et une réduction des volumes de transit sur la mer Rouge de près de 50% cette année selon nos données", a souligné Georgieva dans un discours publié sur le site du FMI.

Pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, la croissance du PIB devrait s'améliorer par rapport à l'année dernière, mais devrait probablement rester en deçà des prévisions antérieures du FMI, en partie à cause de la guerre.

Le FMI prévoit ainsi une baisse de ses prévisions de croissance pour la région à 2,9% en 2024, contre une projection de 3,4% en octobre 2023.

12H10
Manifestation

Nouvelle grande manifestation à rabat contre un "génocide" à gaza

Des milliers de Marocains ont de nouveau défilé dimanche à Rabat en soutien au peuple palestinien, appelant à mettre un terme à la normalisation entre le Maroc et Israël et dénonçant un "génocide" dans la bande de Gaza.

"La normalisation est une trahison", "Arrêtez le massacre", pouvait-on lire sur des banderoles brandies devant le Parlement dans le centre de la capitale marocaine, alors que la guerre entre Israël et le Hamas est entrée dans son cinquième mois.

Plus de 10.000 personnes ont défilé sur les principaux axes du centre-ville, dont certaines portaient un immense drapeau palestinien, selon des journalistes de l'AFP.

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"On voit 24H sur 24 des bombardements, des enfants tués, près de 30.000 morts et rien ne s'arrête, le génocide continue", déplore Abdelhakim Ziani, un étudiant en médecine de 25 ans, qui souhaite une rupture des relations entre le Maroc et Israël. 

"On ne peut pas continuer à vendre et acheter à des génocidaires, c'est aberrant", a-t-il dit à l'AFP lors de la manifestation, organisée à l'appel du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation, regroupant des partis de gauche et des mouvements islamistes.

Depuis fin 2020, le Maroc a noué des relations tous azimuts avec Israël en contrepartie de la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Maroc sur le territoire disputé du Sahara occidental, considéré par l'ONU comme un "territoire non autonome".

Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre, plusieurs manifestations de grande ampleur ont eu lieu au Maroc pour réclamer une abrogation de la normalisation, alors que l'opposition à ce processus était jusque-là limitée.

Le royaume a officiellement dénoncé "de flagrantes violations des dispositions du droit international et du droit humanitaire" par Israël dans ses représailles contre le Hamas, sans remettre en question le processus de normalisation.

11h00
Nations Unies

L'Iran appelle à exclure Israël de l'ONU lors du 45e anniversaire de sa révolution

Le président iranien appelle à exclure Israël de l'ONU, lors des célébrations pour le 45e anniversaire de la Révolution islamique, marqué par des rassemblements à Téhéran et dans les grandes villes d'Iran.

Le soutien à la cause palestinienne, couplé aux critiques contre les pays occidentaux, États-Unis en tête, a été cette année le principal mot d'ordre des traditionnelles cérémonies de l'anniversaire de la révolution de 1979.

"Nous proposons d'exclure l'entité sioniste des Nations unies", a déclaré le président, Ebrahim Raïssi, en faisant allusion à Israël, un pays que ne reconnaît pas l'Iran.

Car "ce qui arrive à Gaza aujourd'hui est un crime contre l'Humanité, et les soutiens de ce régime criminel sont les États-Unis et certains pays occidentaux", a-t-il ajouté au cours d'un discours prononcé devant des milliers de personnes rassemblées sur la place Azadi ("Liberté") dans la capitale en ce jour férié.

Le président Raïssi a accusé Israël d'avoir "violé 400 déclarations, résolutions et accords" conclus au sein des "organisations internationales".

L'Iran se présente comme l'un des principaux soutien du Hamas dans la guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement palestinien dans le sud d'Israël, qui a fait plus de 1.160 morts, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les États-Unis et l'Union européenne. L'armée israélienne a lancé une offensive qui a fait plus de 28.000 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste, au pouvoir dans le territoire depuis 2007.

11h00
Bilan

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 28.176 morts

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un bilan de 28.176 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Il a également fait état d'un total de 112 morts au cours des dernières 24 heures, et de 67.784 personnes blessées depuis le début de la guerre le 7 octobre.

06h00
Évacuer les civils

Netanyahu promet aux civils de Rafah une évacuation "sécurisée"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirme que l'armée israélienne assurera un "passage sécurisé" avant l'assaut prévu sur la ville de Rafah, dans la bande de Gaza, lors d'un entretien accordé à une chaîne américaine qui sera diffusé dimanche.

La population de cette ville à l'extrême sud du territoire côtier, près de la frontière égyptienne, a plus que quintuplé au cours des dernières semaines, au gré des arrivées des centaines de milliers de personnes fuyant la guerre.

Plus de 1,3 million de Palestiniens s'y sont réfugiés et la communauté internationale s'inquiète de leur protection alors que Netanyahu a ordonné à l'armée de préparer une offensive sur Rafah.

"La victoire est à portée de main. Nous allons le faire. Nous allons prendre les derniers bataillons terroristes du Hamas et Rafah, qui est le dernier bastion", a déclaré Netanyahu dans l'émission "This Week with George Stephanopoulos", sur la chaîne ABC News qui sera diffusée dimanche et dont des extraits ont été publiés samedi soir.

"Nous allons le faire tout en assurant un passage sécurisé à la population civile pour qu'elle puisse quitter" les lieux, a-t-il ajouté.

"Nous mettons au point un dispositif détaillé pour y parvenir", a-t-il ajouté, "nous n'abordons pas cela avec désinvolture".

Il a mentionné les zones au nord de Rafah qui ont été dégagées et pourraient être utilisées comme zones sécurisées pour les civils, selon lui.

Le Hamas a mis en garde "contre une catastrophe et un massacre qui pourraient aboutir à des dizaines de milliers" de morts.

Le diplomate en chef de l'UE Josep Borrell affirme de son côté qu'une offensive sur Rafah "entraînerait une catastrophe humanitaire indescriptible".

Les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont déclaré qu'ils ne soutenaient pas une offensive terrestre à Rafah, avertissant que si elle n'était pas correctement planifiée, une telle opération risquait d'entraîner "un désastre".

Le président américain Joe Biden a haussé le ton jeudi contre Israël, jugeant "excessive" sa "riposte" à l'attaque du 7 octobre.

Benjamin Netanyahu a répondu aux critiques s'inquiétant du sort des civils en cas d'offensive sur Rafah: "ceux qui disent qu'il ne faut absolument pas entrer dans Rafah sont en réalité en train de nous dire qu'il faut perdre la guerre, et laisser le Hamas sur place".

23h00

Le Hamas met en garde contre "des dizaines de milliers" de victimes en cas d'offensive sur Rafah

Le Hamas a averti samedi qu'une offensive sur Rafah pourrait faire "des dizaines de milliers de morts et de blessés" dans cette ville du sud de Gaza, où sont réfugiés des centaines de milliers de Palestiniens que le Premier ministre israélien veut évacuer, suscitant l'inquiétude à l'étranger.

De nouvelles frappes israéliennes ont visé samedi Rafah, où vivent à présent plus de 1,3 million de Palestiniens, selon l'ONU, en grande majorité des civils ayant fui la guerre qui fait rage depuis quatre mois entre Israël et le Hamas.

Cinq policiers ont été tués dans deux frappes distinctes, selon des sources de sécurité palestiniennes. Les forces israéliennes ont indiqué que deux hauts responsables militaires du mouvement islamiste palestinien avaient été tués dans l'une d'elles.  

Après avoir ordonné mercredi à l'armée de préparer une offensive sur Rafah, le Premier ministre Benjamin Netanyahu lui a demandé vendredi de lui soumettre un "plan combiné" d'"évacuation" des civils et de "destruction" du mouvement islamiste palestinien dans cette ville.

"Il est impossible d'atteindre l'objectif de la guerre sans éliminer le Hamas et en laissant quatre bataillons du Hamas à Rafah", et cela requiert que "les civils évacuent les zones de combat", a-t-il affirmé.

"Nous mettons en garde contre une catastrophe et un massacre qui pourraient aboutir à des dizaines de milliers de martyrs et de blessés", a répondu le Hamas.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell a mis en garde samedi contre une éventuelle offensive de l'armée israélienne à Rafah qui s'apparenterait, selon lui, à "une catastrophe humanitaire indescriptible".

A quelques kilomètres au nord, à Khan Younès, les combats se concentrent dans l'enceinte de l'hôpital Nasser, le plus grand du sud de Gaza, assiégé par les chars israéliens où se trouvent encore 300 employés, 450 blessés et 10.000 déplacés, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.

"De nombreux commandants (du Hamas) ont été tués et nous voulons en éliminer encore plus, ainsi que des hauts responsables militaires", a affirmé le chef de l'armée, Herzi Halevi, en visite à Khan Younès auprès des forces israéliennes.  

 

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avec agences
Les faits

Le Hamas met en garde contre toute opération israélienne à Rafah qui "menacerait" les négociations pour la libération des otages.

Grande manifestation à Rabat au Maroc en soutien à la Palestine.

La cheffe du FMI Kristalina Georgieva affirme que la guerre entre Israël et le Hamas est "devastatrice" pour l'économie palestinienne.

Le Premier ministre Netanyahu persiste pour une offensive sur Rafah malgré les pressions à l'étranger.

Le président iranien appelle à exclure Israël de l'ONU.