Au moins cinq personnes sont mortes dans une frappe israélienne visant une maison au Liban, indique un média d'État.
Fil d'Ariane
Le président américain, Joe Biden, a prévenu qu'il serait sans doute "difficile" d'arriver à un cessez-le-feu d'ici le ramadan, en début de semaine prochaine. Israël, de son côté, accuse le Hamas de vouloir "enflammer" la région durant la période sainte pour les musulmans.
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Fumée et explosion à la suite d'un bombardement israélien ciblant la bande de Gaza, dimanche 11 février 2024.
Au moins cinq personnes sont mortes dans une frappe israélienne visant une maison au Liban, indique un média d'État.
"Élections! maintenant!", "ramenez les otages! Maintenant!". Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi soir à Tel-Aviv pour exiger le départ du gouvernement "corrompu" de Benjamin Netanyahu et panser les plaies d'"un pays brisé" par le traumatisme du 7 octobre.
Politique et émotion se mêlent intimement dans la manifestation, entre les slogans acerbes à l'égard du Premier ministre israélien et la supplique, inscrite partout sur les t-shirts ou les banderoles: "Ramenez les otages à la maison!". À ce jour, 130, dont 31 seraient morts, sont toujours détenus à Gaza, selon les autorités israéliennes.
La foule, assez âgée dans son ensemble, rassemble des hommes et des femmes habitués des manifestations monstres qui ont secoué pendant des mois Israël pour protester contre une réforme de la justice voulue par M. Netanyahu. C'était avant le 7 octobre, "il y a un siècle", soupire une femme.
Une nouvelle manifestation est organisée à Tel Aviv, samedi 9 mars 2024. Les manifestants demandent la libération des otages aux mains du Hamas depuis l'attaque sanglante du 7 octobre.
Deux ONG sont bientôt "prêtes" à faire partir de Chypre vers Gaza un bateau chargé de 200 tonnes de nourriture. C'est la première cargaison destinée à Gaza, ce territoire dévasté par la guerre, via un couloir maritime que la Commission européenne espère voir s'ouvrir ce weekend.
"Tout sera prêt aujourd'hui pour pouvoir partir", a déclaré samedi à l'AFP Laura Lanuza, la porte-parole de l'ONG espagnole Open Arms, partenaire dans ce projet de l'ONG américaine du chef cuisinier hispano-américain José Andrés, World Central Kitchen (WCK). "Tout dépendra de l'arrivée des autorisations et des permis, nous ne savons pas si cela sera aujourd'hui ou demain", a-t-elle ajouté.
Elle a indiqué que les autorités israéliennes - qui ont autorisé le principe de cette opération comme les autorités chypriotes - étaient en train d'inspecter la cargaison de "200 tonnes de nourriture, riz, farine, boîtes de thon", dans le port de Larnaca.
Dans un communiqué publié vendredi, WCK a assuré se préparer "depuis des semaines, avec notre ONG partenaire Open Arms, à l'ouverture d'un couloir d'aide maritime qui nous permettrait d'intensifier nos efforts dans la région".
Port de Larnaca, à Chypre, le vendredi 8 mars 2024. Le navire de l'ONG Open Arms à quai, alors qu'il se prépare à transporterl'aide humanitaire vers Gaza.
Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) s'est dit "prudemment optimiste" quant à la reprise du soutien financier international envers l'organisation qu'il dirige, dans un entretien samedi à la télévision suisse RTS.
Dans un entretien à la RTS, le commissaire général de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, s'est dit "prudemment optimiste" quant au fait qu'un "certain nombre de donateurs" vont revenir vers l'organisation "d'ici les semaines à venir", en particulier "après la publication du rapport de Catherine Colonna". "Je pense aussi qu'un certain nombre de pays du Golfe vont augmenter en fait leurs contributions à l'agence", a-t-il ajouté.
L'Unrwa s'est immédiatement séparée des employés accusés et une enquête interne a été lancée. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a également chargé l'ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, d'évaluer le travail de l'Unrwa et sa "neutralité".
Face à la situation que traverse l'organisation qu'il dirige, M. Lazzarini explique à la RTS être en "pilote automatique". "Aujourd'hui j'ai à gérer une situation existentielle pour notre agence dans une région qui traverse une crise sismique qui va certainement avoir un impact pour les décennies à venir", dit-il. "L'agence est en danger de mort, est en danger de démantèlement", ajoute-t-il. Il estime que sans l'Unrwa les jeunes Palestiniens seraient privés d'un environnement éducatif stable, ce qui "va tout simplement semer des graines pour plus de haine à l'avenir".
D'autant que, selon lui, en cas d'offensive israélienne sur Rafah, où sont massés près de 1,5 million de Palestiniens selon l'ONU, "il y a une probabilité que les gens essaient de fuir en direction de l'Egypte" et que Gaza "ne soit plus une terre pour les Palestiniens".
Interrogé sur la guerre entre Israël et le Hamas au cours d’une interview accordée à la télévision suisse, le pape François a imputé la responsabilité de la guerre aux deux camps. "La guerre est faite par deux, pas par un. Les irresponsables sont ces deux-là qui font la guerre", a-t-il déclaré.
L'armée américaine a procédé samedi à son cinquième largage d'aide humanitaire sur Gaza, composé de plus de 41.000 repas, selon le Pentagone.
Les États-Unis, qui font pression pour qu'Israël laisse entrer davantage d'assistance par voie terrestre, sans succès jusqu'ici, ont entrepris depuis le 2 mars de passer par les airs et préparent des livraisons par la mer.
Un avion de transport militaire a largué "l'équivalent de 41.400 repas et 23.000 bouteilles d'eau dans le nord de la bande de Gaza", a indiqué le Commandement américain pour le Moyen-Orient (Centcom).
Depuis lundi, les Américains ont largué chaque jour de l'eau et de la nourriture par voie aérienne sur Gaza, mais reconnaissent que ce mode d'acheminement ne suffit pas face au risque de famine.
L’armée de l’air américaine largue l’aide humanitaire déstinée aux Palestiniens. Bande de Gaza, samedi 9 mars 2024.
Les Palestiniens de la bande de Gaza se préparent à accueillir le mois sacré du Ramadan. Cette année, il a lieu alors que la guerre dévastatrice entre la Palestine et Israël entre dans son cinquième mois.
"Cette année, il n'y a pas de rituels pour l'arrivée du Ramadan, contrairement aux années précédentes, où nous avions l'habitude de décorer nos maisons et d'aller au marché pour acheter des fournitures. Cette année, nous vivons dans une atmosphère de guerre et avons perdu beaucoup de nos ressources. Il y a des proches qui sont morts, leur présence et leurs visites nous manqueront. Franchement, le mois du Ramadan cette année est triste, pas comme toutes les autres années", a déclaré à Reuters Iman Hindi, une citoyenne palestinienne.
Malgré les mauvaises conditions économiques et de vie, certains Palestiniens continuent d'acheter des décorations du Ramadan pour orner leurs tentes.
"Il y a une légère demande pour acheter des décorations du Ramadan", a déclaré Mohamed Atta, un vendeur de décorations. "Malgré la guerre, les personnes déplacées tentent de créer une ambiance pour le mois du Ramadan, afin de rendre leurs enfants heureux. Malgré la guerre et la destruction de leurs maisons, ils essayent d'accrocher des décorations dans leurs tentes pour profiter de l'ambiance du mois de Ramadan", a-t-il expliqué.
Le Hamas semble "ne pas être intéressé par un accord et s'efforce d'enflammer la région pendant le ramadan", le mois de jeûne des musulmans, qui commence en début de semaine prochaine, affirment ce samedi les autorités israéliennes dans ce communiqué.
Il a été publié par les services du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour le compte du Mossad.
Les chefs du Mossad, un des services de renseignement d'Israël, et de la CIA se sont vus vendredi 8 mars, indique ce samedi le gouvernement israélien.
Les deux parties ont discuté d'un "accord sur la libération des otages" , indique encore le gouvernement israélien.
Plusieurs milliers de personnes ont participé samedi à Paris à une manifestation pour réclamer un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza après un peu plus de cinq mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas. Selon la préfecture de police, le cortège a rassemblé 11.500 manifestants. Une organisatrice a au micro annoncé "60.000 personnes".
Répondant à un appel du collectif Urgence Palestine, soutenu par la France insoumise (LFI), les manifestants, qui brandissaient des affiches clamant "SOS Gaza" et des drapeaux palestiniens, sont partis de la place de la République et ont achevé leur marche vers 17H00 sur la place de la Bourse. Ils scandaient "Stop génocide", "Israël, apartheid, boycott" ou encore "Free Palestine".
Le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon, la tête de liste du parti aux élections européennes Manon Aubry et Rima Hassan, qui figure aussi sur cette liste, étaient présents dans le cortège.
"Il y a quelques mois, c'est en tant que citoyenne que j'avais rejoint l'ensemble de ces mobilisations", a déclaré la militante franco-palestinienne Rima Hassan au départ de la manifestation. "Aujourd'hui, je me réjouis de les poursuivre au côté d'une famille politique, d'un mouvement politique, et celui de la France insoumise", a-t-elle ajouté. "La voix de la France compte et plus que jamais elle doit résonner jusqu'au Parlement européen pour obtenir encore une fois un cessez-le-feu permanent et immédiat et une paix entre les peuples".
À Lyon, environ 750 personnes, selon la préfecture du Rhône, ont manifesté dans le centre-ville derrière une grande banderole "Levée du siège criminel de Gaza".
Une "marche pour la paix" de 36 km, la distance entre la ville de Gaza et Rafah, a aussi été organisée au départ de Strasbourg.
Après plus de cinq mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par l'attaque du Hamas, les frappes israéliennes sur Gaza ne connaissent aucun répit.
Ces dernières 24 heures, au moins 82 personnes ont péri, portant à 30.960 le bilan des morts à Gaza depuis le début du conflit selon les autorités du mouvement islamiste, selon le ministère de la Santé du Hamas.
D'après ses informations, au moins 23 civils sont morts de malnutrition et de déshydratation à Gaza, après le décès de trois nouveaux enfants.
Les Palestiniens font la queue pour un repas gratuit à Rafah, dans la bande de Gaza, le vendredi 16 février 2024.
Des milliers de personnes marchent, ce samedi, à Londres pour réclamer un cessez-le-feu à Gaza. Partis de Hyde Park Corner, dans le centre de la capitale, les manifestants ont répondu à l'appel du groupe "Palestine Solidarity Campaign". Les manifestants prévoient, sous très haute présence policière, d'achever leur marche devant l'ambassade américaine, où une tribune a été installée pour des discours.
Dans le cortège et sous une marée de drapeaux palestiniens, certains chantent le slogan "Free, free Palestine" et réclament un cessez-le-feu "maintenant", dénonçant les plus de 30.000 morts causés par les frappes israéliennes, selon le Hamas. Certains brandissent des pancartes sur lesquelles on peut lire "Stop à la guerre à Gaza", ou "Stop au génocide", mais aussi "du fleuve (Jourdain) jusqu'à la mer (Méditerranée)", slogan controversé associé par certains à la destruction d'Israël.
Des manifestants brandissent des banderoles et des drapeaux alors qu’ils se rassemblent avant une marche de soutien au peuple palestinien à Gaza. Londres, Royaume-Uni, samedi 9 mars 2024.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez va proposer au Parlement de son pays de voter en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien d'ici la fin de son mandat en 2027. "Lors cette législature, je proposerai au Parlement la reconnaissance de l’État palestinien par l'Espagne", a déclaré Pedro Sanchez lors d'un évènement organisé par le Parti socialiste à Bilbao (nord).
"Nous le ferons par conviction morale, parce que c'est une cause juste, mais aussi parce que c'est la seule façon pour que deux États, Israël et la Palestine, puissent coexister en paix et en sécurité", a-t-il expliqué.
Pedro Sanchez, qui a été réélu en novembre 2023, avait déjà exprimé son souhait de reconnaître un État palestinien mais sans, jusqu'à présent, dire dans quel délai.
Au sein de l'Union européenne, l'Espagne est l'une des voix les plus critiques vis-à-vis d'Israël depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien.
Ce positionnement a entraîné une vive tension diplomatique entre les deux pays. Israël a rappelé en novembre son ambassadrice en Espagne pour protester contre des propos jugés "scandaleux" tenus par Pedro Sanchez. Elle a récemment repris ses fonctions.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez lors d'un déplacement officiel au Chili, le 8 mars 2024.
Un corridor maritime est en train de se mettre en place au Proche-Orient. Un premier bateau chargé de ravitaillement est prêt à quitter l'île de Chypre. Sa mission : venir en aide à la population palestinienne de Gaza. Les efforts internationaux s'accélèrent face à une situation humanitaire qui ne cesse de s'aggraver dans l'enclave.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé lors d'un discours à Istanbul que la Turquie "se tient fermement" derrière les dirigeants du Hamas.
"Personne ne peut nous amener à qualifier le Hamas d'organisation terroriste. La Turquie est le pays qui parle de tout ouvertement avec les dirigeants du Hamas et qui se tient fermement derrière eux", a déclaré le chef de l’État turc.