L'ancien président François Hollande est "favorable" à l'accord du "Nouveau Front populaire" en vue des législatives, a-t-il souligné ce soir sur TF1, tout en fustigeant la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale.
"Ce qui est essentiel, c'est que l'union ait pu se faire", estime l'ancien chef de l'État. Face à l'extrême droite, "on va au-delà des divergences".
"Je suis favorable à ce Front Populaire" entre LFI, PS, écologistes et communistes, a-t-il souligné, tout en réclamant l'affirmation "d'une orientation européenne, une présence de la France" dans l'Otan, et la reconnaissance que le Hamas a commis un "acte terroriste" le 7 octobre.
À ses yeux, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon n'est "pas en situation de pouvoir revendiquer une place dans ce qui pourrait être un avenir gouvernemental", a-t-il toutefois précisé. Auparavant, François Hollande a dénoncé la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale qui "intervient au pire moment et dans les pires circonstances". Il a plaidé, au second tour, pour un soutien aux candidats les mieux placés pour "éviter l'extrême droite", même s'ils sont "LR" ou de la "majorité" présidentielle, défendant un "principe de désistement" de la gauche le cas échéant.
"Nous devons tous faire preuve de responsabilité", "nous devons tout faire pour que l'extrême droite ne parvienne pas au pouvoir en France", a martelé l'ancien président socialiste.