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DIRECT - Le "Nouveau Front populaire" annonce avoir "scellé" un "programme de gouvernement"

Ce soir, les forces de gauche réunies dans le "Nouveau Front populaire" annoncent avoir scellé un "programme de gouvernement". Depuis la Pouille, où se réunissait le G7, Emmanuel Macron a déclaré que les Français vont "intégrer les Jeux olympiques" de Paris "dans leurs choix" aux législatives anticipées et ne voudront pas de dirigeants qui ne "sont pas prêts du tout". Quant à François Holllande, il était l'invité du 20 heures de TF1. Les horaires sont indiqués en temps universel.

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Emmanuel Macron arrive à Borgo Egnazia, dans la Pouille (Sud de l'Italie) pour le Sommet du G7 ce 13 juin 2024.

Emmanuel Macron arrive à Borgo Egnazia, dans la Pouille (Sud de l'Italie) pour le Sommet du G7 ce 13 juin 2024.

© AP Photo/Luca Bruno
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19H16
Ex-président socialiste sur le retour

François Hollande "favorable" à l'accord à gauche et contempteur de la dissolution

L'ancien président François Hollande est "favorable" à l'accord du "Nouveau Front populaire" en vue des législatives, a-t-il souligné ce soir sur TF1, tout en fustigeant la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale.
"Ce qui est essentiel, c'est que l'union ait pu se faire", estime l'ancien chef de l'État. Face à l'extrême droite, "on va au-delà des divergences".


"Je suis favorable à ce Front Populaire" entre LFI, PS, écologistes et communistes, a-t-il souligné, tout en réclamant l'affirmation "d'une orientation européenne, une présence de la France" dans l'Otan, et la reconnaissance que le Hamas a commis un "acte terroriste" le 7 octobre.

À ses yeux, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon n'est "pas en situation de pouvoir revendiquer une place dans ce qui pourrait être un avenir gouvernemental", a-t-il toutefois précisé. Auparavant, François Hollande a dénoncé la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale qui "intervient au pire moment et dans les pires circonstances". Il a plaidé, au second tour, pour un soutien aux candidats les mieux placés pour "éviter l'extrême droite", même s'ils sont "LR" ou de la "majorité" présidentielle, défendant un "principe de désistement" de la gauche le cas échéant.
"Nous devons tous faire preuve de responsabilité", "nous devons tout faire pour que l'extrême droite ne parvienne pas au pouvoir en France", a martelé l'ancien président socialiste.

18H40
Le "Nouveau Front populaire" existe

La gauche scelle l'union

C'est un ouf de soulagement à gauche: après quatre jours d'intenses négociations entre ses principaux partis, le "Nouveau Front populaire" a annoncé avoir scellé un "programme de gouvernement" pour accompagner des "candidatures uniques" aux législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.
"Nous avons réussi. Une page de l'Histoire de France s'écrit", s'est réjoui sur X le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure alors que le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a salué "un événement politique considérable en France".


"Le changement est en route", a tweeté le chef des communistes Fabien Roussel alors que la patronne des Ecologistes Marine Tondelier a estimé qu'une "immense attente d'union s'est exprimée. Avec des candidatures et un programme commun".

Une conférence de presse commune devrait avoir lieu vendredi.

Sur la question du programme, "chacun y a mis du sien pour avoir le programme le plus clair (...) y compris sur la qualification des crimes qui ont été commis le 7 octobre" par le Hamas en Israël, mais aussi sur "la libération des otages", a indiqué Fabien Roussel.
Reste une question primordiale à trancher: qui incarnera cette alliance en passe de prendre vie. 

Et sur cet aspect plane l'ombre de Jean-Luc Mélenchon.
Après s'être déclaré "capable" de devenir le nouveau locataire de Matignon, il a rappelé au reste de la gauche qu'il n'était pas en dehors du jeu.

Tout en précisant qu'il souhaitait un profil fédérateur, ce qui n'est pas de point fort du tribun insoumis. Olivier Faure a dit toutefois "ne pas disqualifier" le triple candidat à la présidentielle pour le poste de Premier ministre.

Mais toute la gauche pourrait-elle se rallier derrière lui en cas de victoire? "Chaque problème en son temps", évacue un élu communiste.

18H10
"continuité"

Macron affirme que les Français ne voudront pas de dirigeants "qui ne sont pas prêts du tout"

Emmanuel Macron pense que les Français vont "intégrer les Jeux olympiques" de Paris "dans leurs choix" aux législatives anticipées et ne voudront pas de dirigeants qui ne "sont pas prêts du tout", a-t-il déclaré devant la presse, en marge du G7 près de Bari en Italie.

"Je pense qu'ils n'ont pas envie d'avoir des Jeux olympiques qui se présentent mal", a souligné le chef de l'État en vue des législatives du 30 juin et 7 juillet, achevées moins de trois semaines avant les Jeux Olympiques de Paris (26 juillet -11 août).

Les Français seront "attachés à ce qu'il y ait une continuité" avec des responsables "qui ont préparé ces Jeux" et "pas des gens qui ne sont pas prêts du tout", a-t-il insisté, en visant implicitement son adversaire du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui pourrait accéder à Matignon.

Par ailleurs, Emmanuel Macron "ne croit pas" être affaibli à l'international, malgré la dissolution de l'Assemblée et cette menace de cohabitation avec l'extrême droite.
"Mes interlocuteurs sont tous des élus démocratiques. Ils ont tous dit : C'est courageux", a-t-il affirmé devant des journalistes.

L'aide à l'Ukraine sera-t-elle menacée en cas de cohabitation avec le Rassemblement national ? "La parole de la France est engagée par le président de la République", a-t-il répondu.

17H03
Exclusion de Ciotti

Le bureau politique de LR reporté "pour des raisons d'organisation"

Les Républicains reportent à demain "pour des raisons d'organisation" le bureau politique qui devait valider en fin d'après l'exclusion du président Eric Ciotti après son alliance électorale avec le RN lors des législatives du 30 juin.

Après une première réunion qui a voté mercredi l'exclusion à l'unanimité -décision contestée devant la justice par Ciotti- le bureau politique devait se retrouver en visio en fin d'après-midi pour "légitimer" cette décision.

16H30
faire barrage

Les francs-maçons disent "non" à l'"idéologie de haine" de l'extrême droite

Les principales obédiences maçonniques françaises lancent un appel commun pour dire "non à l'inéluctabilité de la victoire de l'extrême droite" et de "son idéologie de la haine", dans un communiqué publié ce jeudi.


"Les francs-maçons, résistants de tout temps à l'hydre haineuse de l'extrême-droite, fidèles aux idéaux de liberté, d'égalité, de fraternité, de laïcité, se lèvent, déterminés à prendre part dans la reconstruction d'un espoir républicain pour tous", affirme cet appel commun.

Réunis hier au siège du Grand Orient de France, les Grand maîtres de ces obédiences "lancent un appel solennel à la mobilisation de tous les Francs-maçons, frères et soeurs" en affirmant que "l'extrême-droite est une impasse". Car à l'occasion des législatives des 30 juin et 7 juillet, "le risque de voir la France rejoindre le rang de la sombre cohorte des gouvernements populistes et nationalistes d'extrême droite n'aura jamais été aussi élevé", ajoute le texte signé de Guillaume Trichard (Grand Orient de France), Sylvain Zeghni (Droit Humain), Bernard Dekoker-Suarez (Grande Loge mixte universelle), Christiane Vienne (Grande Loge mixte de France) et Jean-Jacques Moumdjian (Grande Loge mixte de Memphis-Misraïm).

"Dans cette année où nous commémorons la mémoire de ceux qui sont tombés pour notre liberté face au joug nazi et au régime collaborationniste, les francs-maçons et les francs-maçonnes ne peuvent rester muets face au retour du bruit des bottes", ajoute le communiqué.

Alors que "les forces les plus réactionnaires cherchent à s'entendre, avec comme seule ambition de remettre en cause tous les fondamentaux de la philosophie des Lumières", les signataires soulignent qu'"il ne faut plus seulement sonner l'alerte, mais agir" et exhortent à se rassembler "le 18 juin à 18h00 à Paris et dans tous les Orients de France".

15H50
Footballeur et citoyen

"Il faut se mobiliser pour aller voter" déclare Dembélé

"Il faut se mobiliser pour aller voter", affirme l'attaquant de l'équipe de France Ousmane Dembélé en vue des élections législatives anticipées, pour lesquelles la Fédération française de football (FFF) va aider les joueurs à établir des procurations.

"Je pense que sur la situation en France, la sonnette d'alarme a été tirée. Il faut se mobiliser pour aller voter tous ensemble", a répondu le joueur à une question sur la récente victoire du Rassemblement national aux Européennes.

"Je regardais le 13 heures il n'y a pas longtemps, j'ai vu qu'un Français sur deux ne vote pas, il faut se mobiliser pour tous aller voter aux législatives" du 30 juin et du 7 juillet, insiste Dembélé, qui prépare l'Euro-2024 en Allemagne (14 juin-14 juillet). "La FFF va mettre en place quelque chose pour qu'on aille voter par procuration", ajoute le joueur.

La Fédération explique s'organiser pour établir des procurations dans un consulat proche de Paderborn, par exemple à Düsseldorf.

"Chacun a son avis personnel", a ajouté Ferland Mendy, passé en conférence de presse après Dembélé. Au sein du groupe "on en a parlé. Je ne pense pas qu'on a à étaler notre position ou quoi que ce soit. On nous a parlé des procurations, chacun fera ce qu'il a à faire".

15H41
Candidate

L'écoféministe Rémy-Leleu candidate face à Bayou à Paris

La conseillère EELV de Paris Raphaëlle Rémy-Leleu, militante écoféministe, a indiqué jeudi à l'AFP être candidate à l'investiture du nouveau "Front populaire" sur la circonscription de Paris où Julien Bayou veut se représenter, au nom de la "lutte contre les violences sexistes et sexuelles".

"Cette circonscription est un emblème de la réponse qu'apporte le nouveau Front Populaire à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles", écrit-elle dans sa candidature interne transmise à l'AFP.

"Présenter ma candidature dans cette circonscription, c'est faire un choix courageux; celui de tourner la page de l'affaire Bayou", écrit encore celle qui, avec Alice Coffin, avait en 2020 réclamé et obtenu la démission de Christophe Girard, alors adjoint à la culture d'Anne Hidalgo.

Ces féministes avaient dénoncé ses liens avec Gabriel Matzneff, écrivain accusé de pédocriminalité, au cours notamment d'une manifestation sur le parvis de l'hôtel de ville.
Mi-mai, le tribunal correctionnel de Paris les a relaxées dans leur procès pour diffamation et injure publique intenté par M. Girard, qui a annoncé faire appel.

Une autre écologiste, Rachel Savin-Puget, a annoncé hier sur X sa candidature dans la même circonscription parisienne où le député sortant Julien Bayou tente de se représenter.

15H16
Affaire Ciotti

La justice examinera vendredi matin un recours d'Eric Ciotti contre son exclusion

Le tribunal judiciaire de Paris examinera vendredi à 11H00 un recours déposé par Eric Ciotti contre son exclusion des Républicains après son alliance avec le Rassemblement national, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Eric Ciotti, qui se considère toujours président du parti, contestera lors de cette audience publique la légalité de son exclusion décidée par le bureau politique de LR au vu de ses statuts -à condition de délivrer l'assignation à la partie attaquée d'ici à jeudi soir. Le tribunal devrait rendre sa décision quelques heures après l'audience.

15H11
Débat

Attal "favorable" à un débat avec Bardella et Mélenchon, le leader insoumis décline

Gabriel Attal s'est dit "favorable" à un débat avec le patron du RN Jordan Bardella et le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne des législatives, ce dernier écartant l'idée, laissant la main aux "chefs des grands partis" de gauche.

Ce débat "doit être entre ceux ou celles qui ont été plus ou moins identifiés comme potentiellement Premier ministre à l'issue de ces élections (...) avec M. Bardella pour l'extrême droite et ses alliés, M. Mélenchon pour l'extrême gauche et ses alliés, et puis moi-même pour ce bloc progressiste", a jugé Attal lors d'un déplacement de campagne à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).

"Je remercie TF1 et France 2 pour leur invitation aux débats avec Attal et Bardella. Le Nouveau Front Populaire n'a pas encore désigné son candidat Premier ministre. C'est donc aux chefs des grands partis de notre coalition d'aller à ce type de débats", a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur le réseau social X.


Gabriel Attal a dénoncé "un accord de la honte" entre le PS, LFI et les autres partis de gauche pour la formation d'un nouveau "Front populaire".
"Je me mets à la place des électeurs qui ont voté pour la liste de Raphaël Glucksmann. Ils doivent se sentir tellement trahis, ils ont entendu pendant toute la campagne (des européennes) que c'est fini avec Jean-Luc Mélenchon et ils n'ont pas attendu plus de 24 heures pour se remettre derrière Jean-Luc Mélenchon", qui n'a pas exclu hier de prendre la tête de cette coalition.

Lors de ce déplacement, Gabriel Attal a été interpellé sur des enjeux de la vie quotidienne comme les inondations, les heures supplémentaires des professeurs ou la réforme de l'assurance-chômage. 

"Les gens ne nous parlent pas des accords entre machin, ils nous parlent de leurs problèmes", a-t-il constaté, en promettant de "se mobiliser à fond pour que les Français choisissent une voie qui est une voie attachée à une forme d'humanisme, d'éthique politique et de progrès".

15H00
Travailleurs étrangers

La FNSEA plaide pour une "agriculture ouverte sur le monde"

L'agriculture française, dépendante des échanges et de travailleurs saisonniers étrangers, "a besoin de rester dans un monde ouvert", a déclaré jeudi à l'AFP Arnaud Rousseau, président du premier syndicat agricole FNSEA, à moins de trois semaines des élections législatives anticipées.

Dans cette période de "très fortes incertitudes", la FNSEA veut rester "un repère" pour l'agriculture française, un syndicat "qui assume de réaffirmer que l'Europe est le cœur du réacteur agricole, qu'on a besoin de rester dans un monde ouvert, d'échanges régulés, et que le protectionnisme ou la renationalisation ne tiennent pas à l'aune de la réalité", a-t-il expliqué.

13H00
CAMPAGNE

Selon Gabriel Attal ces élections législatives seront "un choix de société"

Les élections législatives seront un "choix de société" entre les "blocs d'extrême gauche" et "d'extrême droite" et la majorité "progressiste, travailliste, démocrate et républicaine", a plaidé jeudi Gabriel Attal. Il en appelle aux électeurs sociaux-démocrates de gauche contre l'alliance avec LFI.

"On ne va pas passer les 17 jours qui viennent à revenir sur cette décision" d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, a déclaré le Premier ministre sur France Inter.

"Il y a aujourd'hui trois blocs. Il y a un bloc d'extrême droite qui carbure sur la division, sur l'opposition des Français entre eux, qui est un projet de ruine économique et, je le dis, d'un amateurisme sidérant. Vous avez un bloc d'extrême gauche qui carbure hélas lui aussi à la division, à l'opposition les uns aux autres, au communautarisme, à une forme de désordre", a exposé Gabriel Attal.

12H05
Mobilisation

Manifestations ce week-end contre l'extrême droite

A l'appel de cinq confédérations syndicales, l'ensemble de la gauche et des associations défileront ensemble samedi et dimanche à travers la France. L'objectif est de créer une mobilisation des électeurs pour empêcher l'avènement d'une majorité d'extrême droite à l'Assemblée nationale.

Le Rassemblement national a le vent en poupe pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, avec 31% d'intentions de vote au premier tour, devant l'alliance de gauche à 28%, selon un sondage réalisé Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche.

Dans leur première communication commune sous le nom "Front populaire", le Parti socialiste, le Parti communiste, les Écologistes et La France insoumise ont appelé dès lundi soir à "rejoindre les cortèges" des manifestations contre l’extrême droite prévues ce week-end.

12H00
Divisions

"Front populaire" : les négociations patinent

Les négociations pour les législatives du 30 juin entre les différentes formations de gauche du nouveau "Front populaire" semblent achopper au quatrième jour des discussions, sur la question du programme et de la répartition des nouvelles circonscriptions.

"On va trouver des solutions, je préfère dire qu'on va trouver des solutions", a indiqué à la presse le patron des communistes Fabien Roussel à son arrivée au siège parisien des Ecologistes.

"Sur les circonscriptions rien n'est débloqué, ça coince sur le rééquilibrage entre le Parti socialiste et La France insoumise", indique une source écologiste, insistant sur la nécessité d'un "rééquilibrage sur les circonscriptions potentiellement gagnantes".

Qui anime ce direct ?

AFP