Direct terminé le 2 janvier 2024 à 21h15 TU.
Direct démarré le 2 janvier 2024 à 10h00 TU.

DIRECT : le numéro deux du Hamas tué dans une frappe israélienne sur la banlieue de Beyrouth

Le numéro deux du Hamas palestinien, Saleh al-Arouri, a été tué dans une frappe attribuée à Israël sur la banlieue de Beyrouth. C'est la première fois depuis le début de la guerre à Gaza qu'Israël frappe les abords de la capitale libanaise.
Le Premier ministre libanais Najib Mikati dénonce le "crime israélien" et accuse Israël de "vouloir entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontation".

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Des personnes recherchent des survivants dans les décombres d'un immeuble dans le sud de Beyrouth frappé par un drone israélien ce 2 janvier 2024

Des personnes recherchent des survivants dans les décombres d'un immeuble dans le sud de Beyrouth frappé par un drone israélien ce 2 janvier 2024. 

© AP Photo/Hassan Ammar
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20H37
Mort de Saleh al-Arouri

Le Hezbollah menace Israël après l'assassinat du n°2 du Hamas

Le puissant Hezbollah pro-iranien au Liban affirme que l'"assassinat" par Israël, dans son fief de la banlieue sud de Beyrouth, du numéro deux du Hamas palestinien "ne resterait pas impuni".

Des Palestiniens manifestent à Naplouse, dans la bande de Gaza, avec des drapeaux du Hamas après qu'un tir israélien ait tué Saleh al-Arouri dans la banlieue sud de Beyrouth au Liban ce 2 janvier 2024.

Des Palestiniens manifestent à Naplouse, dans la bande de Gaza, avec des drapeaux du Hamas après qu'un tir israélien ait tué Saleh al-Arouri dans la banlieue sud de Beyrouth au Liban ce 2 janvier 2024. 

© AP Photo/Majdi Mohammed

"Le crime que constitue l'assassinat de Saleh al-Arouri au coeur de la banlieue sud de Beyrouth est une grave agression contre le Liban (...) et ne restera pas sans riposte ou impuni", a affirmé dans un communiqué le Hezbollah, qui depuis près de trois mois lance quotidiennement des attaques contre Israël depuis le sud du Liban.

20H18
détermination

Le Hamas "ne sera jamais vaincu" affirme son chef après "l'assassinat" d'Arouri

Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh affirme ce soir que son mouvement "ne sera jamais vaincu", après la mort de son numéro deux Saleh al-Arouri dans une frappe dans la banlieue sud de Beyrouth imputée à Israël.

"Un mouvement dont les leaders et les fondateurs tombent en martyrs pour la dignité de notre peuple et de notre nation, ne sera jamais vaincu", a déclaré Haniyeh dans une allocution télévisée. "C'est l'histoire de la résistance et du mouvement qui, après l'assassinat de ses leaders, devient encore plus fort et déterminé", a-t-il ajouté.

"L'assassinat par l'occupation sioniste du grand leader national et vaillant combattant Saleh al-Arouri, ainsi que de ses frères parmi les leaders et les cadres du mouvement, sur le territoire libanais, est un acte terroriste caractérisé, une violation de la souveraineté du Liban et une expansion de son agression contre notre peuple et notre nation", a-t-il ajouté.

Haniyeh a affirmé que deux chefs de la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, avaient été tués dans la frappe, Samir Fendi et Azzam al-Aqraa ainsi que quatre autres cadres du mouvement, Mahmoud Zaki Chahine, Mohammad Bashasha, Mohammad al-Raïs et Ahmad Hammoud.

20H06
"prêts à tout scenario"

L'armée israélienne dit être prête à "tout scénario" après l'assassinat du numéro deux du Hamas

L'armée israélienne est prête "à tout scénario", déclare ce soir son porte-parole Daniel Hagari, peu de temps après l'annonce de l'assassinat du numéro deux du mouvement palestinien Hamas à Beyrouth.

Sans évoquer directement la frappe qui a tué Saleh al-Arouri au Liban, imputée par le Hamas à Israël, il a affirmé lors de son point de presse quotidien que l'armée est "à un haut niveau de préparation pour n'importe quel scénario".

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19H02
"crime"

Le Premier ministre de l'Autorité palestinienne condamne l'assassinat du numéro 2 du Hamas

Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh condamne ce soir "l'assassinat" du numéro deux du Hamas dans une frappe attribuée à Israël près de Beyrouth, mettant en garde contre les conséquences de "ce crime".

Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh, à Ramallah le 27 décembre 2023 (capture d'écran vidéo).

Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh, à Ramallah le 27 décembre 2023 (capture d'écran vidéo).

© AP video

Bien que le Hamas et l'Autorité palestinienne soient brouillés depuis 2007, Mohammed Shtayyeh "a condamné l'assassinat qui a eu lieu dans la banlieue sud de la capitale libanaise mardi soir, où Saleh al-Arouri, le vice-président du bureau politique du mouvement Hamas, a été tué, ainsi que deux de ses accompagnateurs".

Il a qualifié la frappe "de crime perpétré par des criminels connus" et mis en garde "contre les risques et les conséquences qui pourraient en découler", selon un communiqué de son bureau.

18H27
Attentat

Deux chefs des brigades Ezzedine al-Qassam tués avec Saleh al-Arouri

Saleh al-Arouri, l'un des principaux stratèges militaires du Hamas, a été tué ainsi que cinq autres personnes dans une frappe israélienne qui a visé le bureau du Hamas dans la banlieue sud, fief du Hezbollah pro-iranien, a indiqué l'agence officielle libanaise ANI.

Un autre responsable du Hamas, Samir Fandi, a également été tué, a indiqué à l'AFP un responsable libanais de la sécurité. L'armée israélienne n'a pas confirmé la frappe, indiquant "ne pas commenter les informations des médias étrangers".

Selon l'ANI, une réunion des formations palestiniennes se tenait dans ce bâtiment de la banlieue sud, fief du Hezbollah pro-iranien, au moment de la frappe.

Un photographe de l'AFP sur place a vu que deux étages de l'immeuble, qui se trouve dans une rue animée de la banlieue sud, avaient été soufflés. Les immeubles et les voitures ont été endommagés dans un rayon d'une centaine de mètres selon lui.

Le Hamas a confirmé la mort de son numéro deux "dans une frappe sioniste à Beyrouth", dans une annonce diffusée par sa chaîne officielle, al-Aqsa TV et ses autres médias. Il a ajouté que "deux chefs des brigades Ezzedine al-Qassam", sa branche militaire, avaient également été tués et assuré que cet assassinat ne ferait pas plier "la résistance".

Saleh Arouri, accusé par Israël d'être le cerveau de nombreux attentats, a été élu en 2017 adjoint au chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, devenant ainsi officiellement le numéro deux du mouvement islamiste.

Après avoir passé près de vingt ans au total dans les prisons israéliennes, il a été libéré en 2010 à la condition qu'il s'exile.

Saleh al-Arouri et Isamïl Haniyeh à Gaza en août 2018.

Saleh al-Arouri et Isamïl Haniyeh à Gaza en août 2018.

© Mohammad Austaz/Hamas Media Office via AP, File

Il vivait depuis au Liban, comme de nombreux autres responsables du Hamas.
Sa maison, vide, avait été détruite à l'explosif par l'armée israélienne en Cisjordanie occupée fin octobre, selon des témoins.

Le Premier ministre libanais Najib Mikati dénonce ce soir le "crime israélien" et accuse Israël de "vouloir entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontation".

Les affrontements entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, allié du Hamas, sont depuis le début de la guerre à Gaza limités aux zones frontalières dans le sud du Liban.

17H22
Hamas

Le Premier ministre libanais dénonce un "crime israélien"

Le Premier ministre libanais Najib Mikati dénonce comme "un crime" la frappe israélienne sur la banlieue de Beyrouth qui a conduit à la mort du numéro deux du Hamas palestinien.

Dans un communiqué, il estime que "ce nouveau crime israélien vise à entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontation" avec Israël. Les affrontements entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, allié du Hamas, étaient jusque là limités aux zones frontalières dans le sud du Liban.

17H11
Liban

Le numéro deux du Hamas tué par un drone israélien

Le numéro deux du Hamas palestinien, Saleh al-Arouri, a été tué dans une frappe israélienne sur la banlieue de Beyrouth ce soir, ont annoncé le mouvement palestinien et deux responsables libanais de la sécurité.

Saleh al-Arouri et Isamïl Haniyeh à Gaza en août 2018.

Saleh al-Arouri et Isamïl Haniyeh à Gaza en août 2018.

© Mohammad Austaz/Hamas Media Office via AP, File

C'est la première fois depuis le début de la guerre à Gaza qu'Israël frappe la capitale libanaise. Les affrontements entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, allié du Hamas palestinien, étaient jusque là limités aux zones frontalières dans le sud du Liban.

Saleh al-Arouri a été tué avec ses gardes du corps dans une frappe israélienne qui a visé le bureau du Hamas dans la banlieue sud de la capitale libanaise, fief du Hezbollah pro-iranien, a indiqué un des responsables libanais de la sécurité.
Un photographe de l'AFP sur place a vu deux étages de l'immeuble soufflés et des voitures endommagées dans le secteur, vers lequel accouraient des ambulances.

Au pied de l'immeuble où se trouvait le numéro deux du Hamas palestinien, Saleh al-Arouri, à Beyrouth, après la frappe par un drone israélien, 2 janvier 2024.

Au pied de l'immeuble où se trouvait le numéro deux du Hamas palestinien, Saleh al-Arouri, à Beyrouth, après la frappe par un drone israélien, 2 janvier 2024.

© AP Photo/Hassan Ammar

Le Hamas a confirmé mardi que son numéro deux avait été "assassiné" dans une frappe israélienne à Beyrouth, dans une annonce relayée par les médias du mouvement.
"Martyre du vice-président du bureau politique du Hamas, cheikh Saleh al-Arouri, dans une frappe sioniste à Beyrouth", a indiqué le mouvement dans une annonce diffusée par sa chaîne officielle, al-Aqsa TV et ses autres médias.

Selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle libanais), quatre personnes ont été tuées dans la frappe israélienne.

Saleh Arouri, accusé par Israël d'être le cerveau de nombreux attentats, a été élu en 2017 adjoint au chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, devenant ainsi officiellement le numéro deux du mouvement islamiste.

Après avoir passé près de vingt ans au total dans les prisons israéliennes, il a été libéré en 2010 à la condition qu'il s'exile et vivait depuis au Liban.

16H25
Liban

Le numéro deux du Hamas tué dans une frappe israélienne sur la banlieue de Beyrouth

Selon l'agence de presse nationale libanaise (NNA), un drone israélien a frappé un bureau du Hamas palestinien dans la banlieue sud de Beyrouth. 

"Un drone israélien hostile a visé un bureau du Hamas à Al-Musharrafiya, près d'Al-Sharq Sweets, et un certain nombre de personnes ont été blessées".

Selon la journaliste Maya Khadra, sur place, il y aurait 4 morts.

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Cette information a été confirmée par l'Agence nationale de presse libanaise. 

Le numéro deux du Hamas palestinien, Saleh al-Arouri, a été tué dans cette frappe selon deux responsables libanais de la sécurité.

Selon l'un des de ces responsables, Arouri a été tué avec ses gardes du corps dans une frappe israélienne qui a visé le bureau du Hamas dans la banlieue sud de la capitale libanaise, fief du Hezbollah pro-iranien.

La télévision du Hamas dénonce"l'assassinat" par Israël d'Arouri.

16H10
Mer Rouge

Le passage des navires de Maersk en mer Rouge reste suspendu

Le géant danois du transport maritime Maersk annonce ne pas reprendre le passage de sa flotte par un détroit stratégique en mer Rouge.

"Nous avons décidé d'interrompre tous les transits par la mer Rouge et le golfe d'Aden jusqu'à nouvel ordre", a indiqué le transporteur dans un communiqué, précisant qu'une enquête était en cours.

Ce dimanche, le porte-conteneurs Maersk Hangzhou a rapporté avoir été touché par un missile lors de son passage par le détroit de Bab al-Mandeb puis avoir été attaqué par quatre navires des rebelles Houthis qui tentaient de monter à bord.

L'armée américaine a indiqué ensuite avoir coulé trois navires des rebelles, après des attaques contre un porte-conteneurs du transporteur danois Maersk. Dix rebelles ont été tués dans cette frappe, selon leur porte-parole.

"Dans les cas où cela s'avère le plus judicieux pour nos clients, les navires seront réacheminés (par le) cap de Bonne-Espérance", tout au sud de l'Afrique, a indiqué Maersk.

Avec 12% du commerce mondial qui y transite selon la Chambre internationale de la marine marchande (ICS), la mer Rouge est une "autoroute de la mer" reliant la Méditerranée à l'océan Indien, et donc l'Europe à l'Asie. Environ 20.000 navires transitent chaque année par le canal de Suez, porte d'entrée et de sortie des navires passant par cette zone.

C'est la deuxième fois que l'armateur suspend la navigation dans la mer Rouge.
Mi-décembre, tout comme d'autres géants du transport maritime mondial, le danois avait cessé le passage de ses navires par cette route commerciale majeure, après des attaques perpétrées par les rebelles Houthis du Yémen.
Il avait annoncé les reprendre le 24 décembre pour les suspendre une semaine après.

15H00
Otages

Les otages israéliens ne seront libérés que selon les "conditions" du Hamas

Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a donné une allocution télévisée dans laquelle il annoncé que les otages israéliens retenus à Gaza ne seront libérés que selon les "conditions" du Hamas.

Les prisonniers de l'ennemi ne seront libérés que sous les conditions fixées par la résistance. Ismaïl Haniyeh

Il s'est également déclaré être "ouvert" à la mise en place d'un seul gouvernement palestinien pour la Cisjordanie et la bande de Gaza, a affirmé mardi son chef Ismaïl Haniyeh. "Nous avons reçu de nombreuses initiatives concernant la situation (palestinienne) interne et nous sommes ouverts à l'idée d'un gouvernement national pour la Cisjordanie et Gaza".

Il a aussi déclaré qu'"avec chaque jour qui passe, la résistance et sa confiance en la victoire se renforcent". "L'ennemi est promis à une déroute", a-t-il ajouté.
"Cette agression prendra fin sous les coups de la résistance et la ténacité de notre peuple. L'occupant n'a d'autre choix que de se plier à la volonté de notre peuple", a-t-il insisté.

Haniyeh, basé au Qatar, a ensuite affirmé que "le complot de déplacement (du peuple palestinien) ne passera pas", après que deux ministre israéliens d'extrême-droite ont préconisé un départ volontaire des Palestiniens de la bande de Gaza.

L'expulsion d'une population hors de son territoire est interdite par les conventions de Genève, qui constituent le coeur du droit humanitaire international.

14H03
CPI

Face aux accusations de génocide lancées par l'Afrique du Sud, Israël annonce sa défence

Israël se défendra devant la plus haute juridiction des Nations Unies contre les accusations selon lesquelles il aurait participé au génocide des Palestiniens à Gaza, ont déclaré ce mardi des responsables, un engagement rare avec l'organisme mondial, qu'Israël dénonce souvent comme étant partial à son encontre.

L'Afrique du Sud a lancé l'affaire le 29 décembre devant la Cour internationale de Justice de La Haye, aux Pays-Bas, affirmant que l'ampleur des morts, des destructions et de la crise humanitaire à Gaza dues à la campagne militaire israélienne contre le Hamas atteint le seuil d'un génocide au regard du droit international. L'Afrique du Sud a demandé au tribunal d'ordonner à Israël de cesser ses attaques à Gaza.

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La communication de l'Afrique du Sud à la Cour internationale de Justice allègue que "les actes et omissions d'Israël (...) sont de nature génocidaire" car ils sont commis dans l'intention de "détruire les Palestiniens à Gaza" qui font partie d'un groupe éthnique et racial plus important qui est la nation Palestinienne.

L’Afrique du Sud a vivement critiqué la campagne militaire israélienne à Gaza. Nombreux, y compris le président Cyril Ramaphosa, ont comparé la politique d’Israël concernant les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie au régime d’apartheid de ségrégation raciale de l’Afrique du Sud. Des allégations qu'Israël condamne.

L'Afrique du Sud a demandé au tribunal de La Haye d'émettre une ordonnance provisoire pour qu'Israël suspende immédiatement ses opérations militaires à Gaza.

Une audience sur cette demande devrait probablement avoir lieu dans les jours ou semaines à venir. L'affaire, si elle se poursuit, prendra des années à être examinée, mais une ordonnance provisoire pourrait être émise d'ici quelques semaines.

Le gouvernement israélien a rejeté "avec dégoût" les accusations de génocide, les qualifiant de "diffamation sanglante". Un communiqué du ministère des Affaires étrangères a déclaré que le cas de l’Afrique du Sud manque de fondement juridique et constitue une "exploitation irrespectueuse et méprisable" du tribunal.

Israël rejette les plaintes internationales portées contre lui comme étant injustes et partiales et coopère rarement. Sa décision de répondre à cette accusation indique que le gouvernement est préoccupé par les dommages potentiels à sa réputation.

11H22
Combats

L'armée israélienne redéploye ses troupes

Des combats ont opposé l'armée israélienne à des militants du Hamas au milieu de ruines dans la bande de Gaza lourdement bombardée.

Des témoins ont fait état, dans la nuit de lundi à mardi, de tirs de missiles en direction de la ville de Rafah (sud) et de bombardements autour du camp de réfugiés de Jabaliya (nord).

Des combats ont également été signalés dans les zones d'al-Maghazi et de Bureij, ainsi qu'à Khan Younès, d'où s'élevaient mardi matin d'épais panaches de fumée. Cette grande ville du sud du territoire est devenue l'épicentre des opérations de l'armée israélienne.

L'armée a par ailleurs annoncé aujourd'hui avoir tué "des dizaines de terroristes" ces derniers jours à Gaza où elle dit avoir découvert et détruit "des entrées de tunnels".

Des témoins dans le nord de Gaza ont déclaré hier à l'AFP qu'ils avaient vu les forces israéliennes quitter plusieurs zones dans et autour de la ville de Gaza, suggérant probablement un redéploiement plutôt qu'un retrait permanent.

Le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, a indiqué que l'armée israélienne "adaptait la planification du déploiement des forces à Gaza", y compris pour les soldats de réserve, car "les combats vont se poursuivre et ils seront toujours nécessaires".

10h40
Bilan humain

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 22 185 morts dans la bande de Gaza

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé mardi que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 22 185 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Ce bilan comprend 207 personnes tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé cette source, qui a aussi fait état de 57 035 personnes blessées depuis le 7 octobre.

09H56
Espionnage

33 personnes soupçonnées d'espionnage au profit d'Israël arrêtées en Turquie

Trente-trois personnes soupçonnées d'espionnage au profit d'Israël ont été arrêtées en Turquie, annoncent les agences de presse turques Anadolu et DHA.

Les suspects, interpellés dans plusieurs provinces du pays, sont soupçonnés d'avoir espionné des ressortissants étrangers résidant en Turquie pour le compte des services secrets israéliens, a indiqué l'agence de presse officielle Anadolu.

Treize autres suspects, accusés des mêmes faits, sont actuellement recherchés, ont ajouté Anadolu et l'agence de presse privée DHA.
Les nationalités des mis en cause n'ont pas été précisées.

Le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya a affirmé sur le réseau social X que les services de renseignement israéliens préparaient l'"agression" ou l'"enlèvement" de certains des étrangers espionnés.

Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas début octobre, le président turc Recep Tayyip Erdogan, allié traditionnel de la cause palestinienne, a multiplié les invectives à l'égard d'Israël.

9h15
Enquête

Gaza : un soldat israélien soupçonné d'avoir tué un détenu palestinien visé par une enquête

L'armée israélienne a annoncé mardi avoir ouvert une enquête visant l'un de ses soldats soupçonné d'avoir tué un Palestinien détenu dans la bande de Gaza.

Le Palestinien, présenté par l'armée comme un "terroriste présumé", a été arrêté puis interrogé à Gaza avant d'être placé "sous la supervision d'un soldat, qui est soupçonné d'avoir ouvert le feu sur lui entraînant sa mort", selon un communiqué de l'armée. "A la lumière des informations préliminaires, une enquête de la police militaire a été ouverte pour examiner les circonstances du tir", a-t-elle ajouté.

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

Le porte-parole de l'armée israélienne Danel Hagari a prévenu le 1er janvier que l'armée israélienne se prépare à des "combats prolongés", qui devraient durer "tout au long de l'année".

Dans la nuit de lundi à mardi, Israël a tiré des missiles sur Rafah (au sud) et bombardé le camp de réfugiés de Jabaliya (dans le nord).

Des combats ont lieu dans les zones d'al-Maghazi et de Bureij, ainsi qu'à Khan Younès où les locaux du Croissant-Rouge palestinien ont été visés par des frappes israéliennes.

Le Royaume-Uni a envoyé ce mardi 90 tonnes de couvertures, de fournitures médicales et d'autres produits de première nécessité en Égypte via Chypre, pour les acheminer à Gaza.

Quatre Palestiniens ont été tués lors d'une incursion de l'armée israélienne dans la localité d'Azzoun.

Le n°2 du Hamas Saleh al-Arouri a été tué par un drone israélien dans la banlieue sud de Beyrouth.