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Direct DIRECT - Le premier Sommet pour la paix débute en Suisse

Plus d'une cinquantaine de responsables mondiaux se retrouvent en Suisse, ces deux prochains jours, pour jeter les bases d'une voie vers la paix en Ukraine. Outre le front de Kharkiv, la Russie pousse toujours dans le Donbass.

 

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Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy s'adresse aux journalistes lors d'une conférence de presse après avoir signé un accord de sécurité bilatéral avec le président américain Joe Biden en marge du sommet du G7 à Savelletri, en Italie, le jeudi 13 juin 2024.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors d'une conférence de presse après avoir signé un accord de sécurité bilatéral avec le président américain, Joe Biden, en marge du sommet du G7, à Savelletri, en Italie, le 13 juin 2024.

Andrew Medichini (AP)
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18h13
Une paix inatteignable ?

Pour Macron, la paix ne peut "pas être la capitulation de l'Ukraine"

La paix en Ukraine ne peut "pas être une capitulation" du pays, a affirmé le président français Emmanuel Macron, à un sommet sur la paix en Suisse.

"Nous sommes tous déterminés à construire une paix durable. Et comme l'ont mentionné plusieurs d'entre vous, une telle paix ne peut pas être une capitulation ukrainienne", a-t-il déclaré. "Il y a un agresseur et une victime" a ajouté le président.

(Re)voir → Ukraine : les dirigeants du G7 affichent leur union

16h38
ESPOIR

Zelensky doit présenter des propositions de paix à la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il fera des propositions de paix à la Russie une fois que celles-ci auront été agréées par la communauté internationale.

"Lorsque le plan d'action sera sur la table, accepté par tous et transparent pour les peuples, alors il sera communiqué aux représentants de la Russie, afin que nous puissions vraiment mettre fin à la guerre", a-t-il déclaré à l'ouverture du premier sommet de la paix en Ukraine.

(Re)voir → Suisse : un sommet pour la paix en Ukraine aux ambitions mesurées

13h34
OPPOSITION ITALIENNE

Giorgia Meloni qualifie de "propagande" les propositions de Poutine

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a rejeté les propositions du président russe Vladimir Poutine pour négocier la paix avec l'Ukraine, les qualifiant de "propagande".

"Il ne me semble pas particulièrement efficace, comme proposition de négociation, de dire à l'Ukraine qu'elle doit se retirer de l'Ukraine", a ironisé Mme Meloni lors de la conférence de presse de clôture du sommet du G7 qui s'est tenu dans le sud de la péninsule. "Cela ressemble davantage à une initiative de propagande", a-t-elle ajouté.

11h53
Sommet de la paix

Volodymyr Zelensky espère obtenir une paix "aussi vite possible"

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, espère parvenir à "une paix juste aussi vite que possible", a-t-il déclaré au début du premier Sommet de la paix en Suisse, sans la Russie.

"Tout ce qui sera convenu (à ce sommet) fera partie du processus de rétablissement de la paix dont nous avons tous besoin [...] Nous verrons l'histoire se faire lors de ce sommet."

11h08
Secteur énergétique

Nouvelle aide américaine de 1,5 milliards à Kiev

La vice-présidente américaine, Kamala Harris, a annoncé une nouvelle aide de plus de 1,5 milliard de dollars pour l'Ukraine, principalement pour son secteur énergétique et pour l'aide humanitaire.

Kamala Harris, qui participe à un sommet de paix de deux jours dans la luxueuse station de montagne de Bürgenstock, en Suisse, a déclaré que l'aide comprenait 500 millions de dollars de nouveaux fonds pour l'assistance énergétique.

(Re)voir Guerre en Ukraine : les centrales thermiques visées par la Russie

09h27
Souveraineté territoriale

Olaf Scholz fustige la volonté de Vladimir Poutine de "dicter" la paix

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a dénoncé les revendications formulées par le président russe, Vladimir Poutine, pour négocier avec l'Ukraine.

"Ce dont nous avons besoin, ce n'est pas d'une paix dictée, mais d'une paix juste et équitable qui tienne compte de l'intégrité et de la souveraineté de l'Ukraine", a déclaré le dirigeant dans une interview à la chaîne publique ARD, en marge du sommet du G7 en Italie.

05h30
Front

Pas de répit dans le Donbass

Partout dans la zone la guerre du Donbass, à l'est du pays, le conflit, déclenché dans cette région dès 2014, laisse derrière lui des villages fantômes dont la liste ne fait que s'allonger. La Russie, qui revendique l'annexion des régions de Donetsk et Louhansk, y concentre ses attaques les plus massives, selon les responsables ukrainiens.

Pour Kiev, l'offensive de Kharkiv vise avant tout à dégarnir les rangs ukrainiens dans le Donbass en allongeant le front et en forçant un redéploiement des troupes. 

(Re)lire Ukraine : l'offensive sur Kharkiv, un écran de fumée pour les manœuvres russes ?

Les forces russes sont bien établies dans les alentours de Tchassiv Yar, une ville stratégique car haut perchée et dont la chute pourrait conduire à une poussée vers la grande cité de Kramatorsk. Un peu plus au sud, ce sont les zones de Pokrovsk et Kourakhové qui sont particulièrement sensibles.

Tchassiv Yar en particulier est plus que jamais dans le viseur de l'armée russe, qui espère pouvoir y orchestrer une percée. Cette semaine, d'épaisses volutes de fumée noire s'y élevaient dans le ciel, témoignant des combats.

05h15
Voies vers la paix

Premier jour du Sommet pour la paix en Suisse

Le premier Sommet pour la paix en Ukraine débute aujourd'hui autour du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et sans la Russie. Mais son dirigeant, Vladimir Poutine, s'est invité dans la conversation avec fracas en exigeant, la veille, une capitulation de facto de Kiev avant tout pourparlers.

Plus d'une cinquantaine de présidents et de chefs de gouvernement se retrouvent dans le luxueux complexe hôtelier de Bürgenstock, au centre de la Suisse, jusqu'à demain, pour jeter les bases d'une voie vers la paix.

Le sommet du Bürgenstock n'a pas vocation à mettre fin à la guerre en Ukraine. Il se concentrera plutôt sur des thèmes restreints. Ceux-ci seront basés sur les points communs entre le plan de paix en dix points du président Zelensky, présenté fin 2022, et les résolutions des Nations unies (ONU) sur la guerre qui ont bénéficié d'un large soutien.

Les hôtes suisses ont voulu rassembler le plus de pays possibles, en particulier ceux du Sud global. Le Brésil sera finalement observateur. Parmi les autres partenaires des BRICS, l'Inde a décidé d'envoyer un haut responsable du ministère des Affaires étrangères. L'Arabie saoudite sera représentée par le chef de sa diplomatie. L'Afrique du Sud préfère envoyer un émissaire et la Chine a prévenu qu'elle ne participerait pas tant que la Russie ne serait pas du tour de table.

La vice-présidente américaine, Kamala Harris, sera de la partie. Les autres responsables du G7 feront tous le déplacement, tout comme les dirigeants de l'Union européenne (UE) ainsi que les présidents d'Argentine, de Colombie, du Chili, de Finlande et de Pologne.

Le sommet vise à trouver des voies vers une paix globale, juste et durable pour l'Ukraine, un cadre pour atteindre cet objectif et une feuille de route sur la manière dont les deux parties pourraient se réunir dans un futur processus de paix. Une séance plénière se tiendra aujourd'hui. Demain, trois sujets seront abordés en détail en groupes de travail : sûreté nucléaire, liberté de navigation et sécurité alimentaire, et les aspects humanitaires, notamment le sort des enfants ukrainiens déportés en Russie.

Un deuxième sommet est envisagé, auquel Kiev espère qu'une délégation russe participera et recevra un "plan commun" présenté par les participants, selon le chef de cabinet de Volodymyr Zelensky, Andriy Yermak. 

(Re)voir Sommet de la paix : au chevet de l'Ukraine

05h00
Union européenne

L'Europe va soutenir l'Ukraine et la Moldavie "le long du chemin vers l'adhésion"

Les ambassadeurs des 27 pays de l'Union européenne(UE) ont donné leur "accord de principe", hier, à l'ouverture de négociations formelles d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie. Elles débuteront le 25 juin, a annoncé la présidence belge du Conseil de l'UE.

Cette décision doit être validée formellement lors d'une réunion des ministres européens le 21 juin. Et aux Pays-Bas, une approbation par le Parlement est nécessaire.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a salué cette étape. "Nous tenons nos promesses et nous vous soutiendrons le long du chemin vers l'adhésion", a-t-il énoncé à l'adresse de ces deux pays, sur X.

Qui anime ce direct ?

Avec AFP