Direct terminé le 6 février 2024 à 21h15 TU
Direct démarré le 6 février 2024 à 6h15 TU

DIRECT - le Qatar dit avoir reçu une réponse "positive" du Hamas sur un projet d'accord

Ce soir le premier ministre du Qatar affirme avoir reçu une réponse "positive" du Hamas sur un projet d'accord qui prévoit la libération d'otages détenus dans la bande de Gaza en échange d'une pause dans les combats entre Israël et le mouvement palestinien. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est arrivé à 21H30 TU en Israël.

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Le secrétaire d'État Antony Blinken et son homlologue qatarai Mohammed Ben Abdoulrahman Al Thani se serrent la main à l'issue de leur conférence de presse au Diwan Annex, à Doha ce 6 février 2024.

Le secrétaire d'État Antony Blinken et son homlologue qatarai Mohammed Ben Abdoulrahman Al Thani se serrent la main à l'issue de leur conférence de presse au Diwan Annex, à Doha ce 6 février 2024.

© AP Photo/Mark Schiefelbein
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20H04
Projet de trêve

Le renseignement israélien étudie la réponse du Hamas

Le bureau du Premier ministre israélien déclare que les services de renseignement extérieurs du pays étudiaient la réponse du mouvement islamiste palestinien Hamas au projet de cessez-le-feu à Gaza.

"La réponse du Hamas a été transmise par le médiateur qatari au Mossad. Les détails sont en train d'être examinés avec attention par les responsables impliqués dans les négociations", indique un communiqué du bureau de Benjamin Netanyahu.

19H38
Diplomatie saoudienne

Ryad a réitéré son "fort intérêt" pour des liens avec Israël

Le secrétaire d'État Antony Blinken a dit que le dirigeant de facto de l'Arabie saoudite avait réaffirmé son "fort intérêt" pour des liens avec Israël mais qu'il voudrait auparavant la fin du conflit à Gaza et un "calendrier" pour la création d'un État palestinien.

"En ce qui concerne spécifiquement la normalisation, le prince héritier a réitéré le fort intérêt de l'Arabie saoudite à poursuivre" cet objectif, a déclaré Blinken à la presse à Doha, au lendemain de sa rencontre avec le prince Mohammed ben Salmane à Ryad. "Mais il était très clair en me répétant que pour ce faire, deux choses sont nécessaires: la fin du conflit à Gaza et un calendrier clair et crédible pour la création d'un État palestinien", a-t-il souligné.

Le prince Mohammed ben Salmane  lors de sa rencontre avec Blinken à Ryad le 5 février 2024.

Le prince Mohammed ben Salmane  lors de sa rencontre avec Blinken à Ryad le 5 février 2024.

© AP Photo/Mark Schiefelbein

Chef de file des monarchies arabes du Golfe et poids lourd du Moyen-Orient, l'Arabie saoudite ne reconnaît pas Israël mais avait engagé avant la guerre des pourparlers avec les États-Unis, son principal allié, sur une éventuelle normalisation des relations avec Israël.

Depuis le 7 octobre, le royaume saoudien conditionne la reprise des discussions à un cessez-le-feu à Gaza et un accord sur une voie "irrévocable" vers la création d'un État palestinien.

Lors de sa précédente visite en Arabie saoudite en janvier, Antony Blinken avait aussi parlé d'un "intérêt clair" de Ryad à poursuivre les discussions à ce sujet.
"Nous connaissons les immenses avantages pour toutes les parties concernées qui découleraient de la poursuite de l'intégration d'Israël dans la région, à commencer par les avantages pour Israël", a dit Blinken qui va rencontrer demain les dirigeants israéliens dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient.

Le royaume saoudien, gardien des premiers lieux saints de l'Islam, n'a pas adhéré aux accords d'Abraham de 2020, négociés par les États-Unis, qui ont permis à ses voisins, Bahreïn et les Emirats arabes unis, ainsi qu'au Maroc, d'établir des liens officiels avec Israël.

17H54
"meilleure voie à suivre"

Blinken va transmettre à Israël la réponse du Hamas sur le projet d'accord concernant les otages

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken affirme  qu'il transmettra demain à Israël la réponse du Hamas palestinien sur le projet d'accord concernant les otages toujours retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque du 7 octobre.

"Il y a encore beaucoup de travail à faire. Mais nous continuons à croire qu'un accord est possible et même essentiel, et nous continuerons à travailler sans relâche pour y parvenir", a déclaré ce soir Blinken à Doha. De son côté, le Qatar a affirmé avoir reçu une réponse "positive" du Hamas "concernant le cadre général de l'accord sur les otages".

"Nous l'étudions intensément. Elle a été communiquée aux Israéliens", a dit pour sa part Antony Blinken. "Je reprendrai cette conversation demain en Israël lorsque j'y serai, et nous travaillerons aussi dur que possible pour tenter de parvenir à un accord", a-t-il ajouté. Selon lui, le projet d'accord "offre la perspective d'un calme prolongé, d'une libération des otages et d'une augmentation de l'aide" humanitaire à la bande de Gaza assiégée.
"Cela serait clairement bénéfique pour tout le monde, et je pense que c'est la meilleure voie à suivre", a-t-il affirmé.

17H39
Trêve

Le Qatar a reçu une réponse "positive" du Hamas sur un projet d'accord

Le Premier ministre du Qatar affirme avoir reçu une réponse "positive" du Hamas sur un projet d'accord qui prévoit la libération d'otages détenus dans la bande de Gaza en échange d'une pause dans les combats entre Israël et le mouvement palestinien.

Antony Blinken et le ministre des Affaires étrangères Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani  à Doha ce 6 février 2024.

Antony Blinken et le ministre des Affaires étrangères Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani  à Doha ce 6 février 2024.

© AP Photo/Mark Schiefelbein, Pool

"Nous avons reçu une réponse du Hamas concernant le cadre général de l'accord sur les otages. Cette réponse contient quelques commentaires, mais elle est globalement positive", a déclaré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani lors d'une conférence de presse tenue à Doha aux côtés du secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas indique ans un communiqué avoir remis sa réponse aux médiateurs égyptiens et qataris concernant un projet de cessez-le-feu avec Israël, qui inclut le sort des otages détenus depuis le 7 octobre.

17H08
Désescalade

Le chef de la diplomatie française transmet un avertissement d'Israël au Liban

Le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné a averti Beyrouth qu'Israël pourrait déclencher une guerre contre le Liban. Dans l'entourage de Stéphane Séjourné, on indique que le ministre est venu au Liban "porteur d'initiatives diplomatiques pour éviter l'escalade" entre Israël et le Liban.

Le ministre français a rencontré ce mardi les principaux dirigeants politiques et le commandant en chef de l'armée Joseph Aoun à Beyrouth, dernière étape d'une tournée au Proche-Orient, qui l'a notamment conduit en Israël.

Stéphane Séjourné avec le premier ministre Najib Mikati à Beyrouth ce 6 février 2024.

Stéphane Séjourné avec le premier ministre Najib Mikati à Beyrouth ce 6 février 2024.

© AP Photo/Bilal Hussein

"Il nous a prévenus que les Israéliens pourraient déclencher une guerre (...) pour ramener chez eux" les dizaines de milliers d'habitants évacués des zones proches de la frontière avec le Liban, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib. "Nous lui avons dit que nous ne voulions pas d'une guerre", a ajouté le ministre à l'issue d'un entretien avec son homologue français. "Nous voulons un accord sur la frontière par le biais de l'ONU, des Français et des Américains", a-t-il ajouté.

En près de quatre mois, 226 personnes, en majorité des combattants du Hezbollah, ont été tuées dans le sud du Liban selon un décompte de l'AFP. Côté israélien, 15 personnes ont été tuées, selon l'armée. Des dizaines de milliers d'habitants des deux côtés de la frontière ont dû abandonner leurs foyers.

Hier, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, avait déclaré à son homologue français que "le temps presse pour trouver une solution diplomatique" dans le sud du Liban. "Israël agira militairement pour ramener les citoyens évacués de leurs maisons" dans le nord du pays si aucune autre issue n'est possible, a-t-il ajouté.

À Beyrouth, Stéphane Séjourné "a réaffirmé l'attachement de la France à la stabilité du Liban", ajoutant que Paris était "engagé pour empêcher tout embrasement de la région", selon l'entourage du ministre.

Il a "incité chaque partie prenante à donner des signaux clairs sur leur engagement en faveur de la sécurité et la paix dans le sud du Liban et dans le nord d'Israël", a ajouté cette source.

Plusieurs pays occidentaux tentent de trouver une solution opérationnelle pour un arrêt des violences frontalières, notamment au travers d'un règlement du litige frontalier entre Israël et le Liban. Abdallah Bou Habib a assuré que le Liban voulait "une application intégrale de la résolution" 1701 de l'ONU.

Stéphane Séjourné a lui aussi souligné que cette résolution "reste le cadre de référence pour préserver la paix", selon son entourage.
 

15H52
6 policiers tués

Six policiers tués par Israël lors d'une distribution d'aide à rafah

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien affirme qu'une frappe israélienne a tué ce mardi six policiers qui, selon des témoins, sécurisaient le passage d'un camion d'aide humanitaire dans l'extrême sud de la bande de Gaza.

"Six policiers palestiniens ont été tués après que l'occupation israélienne a pris pour cible leur véhicule dans le quartier de Khirbet al-Adas à Rafah", a précisé le ministère dans un communiqué.

14H26
Ambassade

Milei annonce le "projet" de déménager l'ambassade d'Argentine à Jérusalem

Le président ultralibéral argentin, arrivé en Israël ce mardi, a déclaré à sa descente d'avion à Tel-Aviv que son "projet" était de déménager l'ambassade de son pays, actuellement près de Tel-Aviv, à Jérusalem.

"Mon projet est de déplacer l'ambassade à Jérusalem-Ouest", a dit Javier Milei, reçu sur le tarmac par le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz. Le Bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a salué cette annonce, relevant que le chef de l'État argentin "tenait ses promesses" en la matière.

Le président argentin Javier Milei devant le mur des Lamentations sur l'esplanade du Temple à Jérusalem ce 6 février

Le président argentin Javier Milei devant le mur des Lamentations sur l'esplanade du Temple à Jérusalem ce 6 février. Milei, 53 ans, élevé en catholique, a expliqué par le passé avoir cheminé spirituellement ces dernières années, et s'être rapproché du judaïsme - étudiant la Torah en autodidacte - sans pour autant se convertir.

© AP Photo/Leo Correa

Le président argentin, qui effectue en Israël sa première visite à l'étranger depuis son élection en novembre, avait déjà fait part de son intention, hautement sensible, de déplacer l'ambassade argentine à Jérusalem.

L'Argentine serait ainsi l'un des très rares pays à disposer d'une telle représentation diplomatique auprès d'Israël dans cette ville, enjeu clef du conflit israélo-palestinien.

Seuls la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Guatemala, le Honduras, le Kosovo et surtout les Etats-Unis - depuis 2018, sous la présidence de Donald Trump - disposent d'une ambassade à Jérusalem.

Le président ultralibéral argentin avait affirmé à plusieurs reprises avant même son élection que ses alliés seraient "les États-Unis, Israël et le monde libre".
Avant son départ pour Israël, il avait qualifié ce pays de "grand allié" naturel de Buenos Aires, au même titre que Washington.

12h42
Humanitaire

8 000 personnes évacuées de l'hôpital al-Amal selon la Croix-Rouge

Environ 8 000 personnes ont été évacuées hier de l'hôpital al-Amal dans le sud de Gaza, encerclé par les combats, mais environ 300 autres s'y trouvent encore, dont des personnes âgées, a indiqué la Croix-Rouge mardi. "La situation humanitaire dans la bande de Gaza est plus que catastrophique", déclare un porte-parole de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Tommaso Della Longa, lors d'un point de presse à Genève.

"8 000 personnes déplacées qui avaient trouvé refuge dans notre hôpital du Croissant-Rouge palestinien à Khan Younès, Al-Amal, ont quitté l'hôpital hier (lundi Ndlr)", indique-t-il.

"Il y a encore actuellement une centaine de personnes âgées et de personnes handicapées qui n'ont pas pu quitter l'hôpital, 80 patients et 100 membres du personnel et bénévoles. Ils sont toujours à l'intérieur", a-t-il dit.

La bande de Gaza est assiégée et dévastée après quatre mois de guerre entre Israël et le Hamas palestinien, un conflit déclenché par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre, qui a entraîné la mort de plus de 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP sur la base de données officielles israéliennes.

11H52
video-surveillance

En Cisjordanie occupée, la "fatigue" de la surveillance technologique

Les caméras rotatives sont positionnées aux quatre coins de son toit-terrasse à Hébron, en Cisjordanie occupée. "Elles suivent tous nos mouvements", assure Oum Nasser pour qui cette surveillance dopée à l'intelligence artificielle est "plus difficile depuis la guerre" entre Israël et le Hamas. 

"Je suis fatiguée psychologiquement", explique cette Palestinienne de 55 ans qui vit au-dessus du poste de contrôle Abou Al-Rish, point de violences récurrentes au coeur de la vieille ville où les guérites s'imbriquent inextricablement entre rues palestiniennes et enclaves israéliennes.

Le quartier abrite le Caveau des Patriarches ou mosquée d'Ibrahim, lieu saint pour les juifs et les musulmans, sous la protection de dizaines de soldats israéliens lourdement armés, et autant de caméras.

Ces dernières sont pour Oum Nasser une intrusion étouffante. "Nous avons essayé de placer des morceaux de bois ou des tissus autour des caméras, afin de préserver notre intimité, mais à chaque fois, l'armée les a enlevés", assure-t-elle. "Un jour, des soldats sont venus prendre nos cartes d'identité et ont dit qu'ils allaient les utiliser pour un système de reconnaissance faciale", rapporte-t-elle.

À l'inverse, dit Shai Cohen, colon israélien de 23 ans, les caméras "nous aident beaucoup" à nous sentir en sécurité.

Israël s'est positionné comme une "start-up nation" forte de ses outils de cybersécurité, systèmes de surveillance et armements ultra-modernes. Si plusieurs projets civils utilisent la reconnaissance faciale, l'armée en déploie d'autres dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967.

Parmi eux, l'application dite "Blue Wolf" (Loup Bleu) par laquelle des soldats photographient les visages de Palestiniens avec leurs téléphones, avant que les images ne soient confrontées à une base de données qui indique si la personne doit être arrêtée ou non.

Ce système s'inscrit dans "la stratégie de l'occupation 'sans friction' de l'armée israélienne", explique à l'AFP Sophia Goodfriend, doctorante spécialisée dans l'intelligence artificielle et les droits humains. Il "s'appuie sur une technologie de surveillance automatisée, souvent basée sur l'intelligence artificielle et censée réduire les interactions" entre soldats et Palestiniens.

En 2022, s'est ajouté le système "Red Wolf" (Loup Rouge), un logiciel intégré aux postes de contrôle, documenté en mai dernier par Amnesty International.
"Les soldats savent avant même que j'arrive au checkpoint que je suis 'rouge' (...) donc 'une menace' ", témoigne Issa Amro, militant des droits humains, qui dénonce "une couche d'humiliation supplémentaire. Les photos ont été prises sans notre consentement, nous ne savons pas comment les données sont utilisées".
L'armée a également indiqué fin 2022 tester une technologie de surveillance appliquée à des "moyens de dispersion" d'une foule, développée par la société Smart Shooter. Le dispositif, qui permet de déclencher des tirs, est contrôlé à distance et n'est pas létal, selon l'armée.

11H14
Mer rouge

Les rebelles houthis revendiquent deux nouvelles attaques en mer Rouge

Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, affirment avoir visé des navires américain et britannique lors de deux attaques distinctes en mer Rouge, dont l'une a été confirmée par une société de sécurité maritime.

"La première (attaque) visait le navire américain 'Star Nasia', tandis que l'autre visait le navire britannique 'Morning Tide'", a déclaré le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, dans un communiqué.

La société de sécurité spécialisée dans le transport maritime Ambrey avait rapporté plus tôt une attaque de drone cette nuit contre un cargo britannique battant pavillon de la Barbade, avant d'affirmer qu'il s'agissait en fait d'un tir de projectile.

Le projectile a été "lancé à partir d'une petite embarcation" et a explosé près du navire, causant des dommages mineurs, a précisé Ambrey.

L'agence de sécurité maritime britannique (UKTMO) avait également indiqué que la fenêtre d'un cargo avait été "légèrement" endommagée par un tir de projectile à 57 milles nautiques (environ 105 kilomètres) à l'ouest de Hodeïda, grand port de la côte ouest du Yémen, sous contrôle des rebelles houthis.

Au cours de la nuit de lundi à mardi, les États-Unis ont aussi effectué une nouvelle frappe contre les Houthis au Yémen, visant deux drones marins chargés d'explosifs, a annoncé Commandement américain pour le Moyen-Orient (Centcom).

Les forces américaines ont multiplié les opérations au Yémen et au large de ce pays en guerre, disant agir pour protéger la navigation en mer Rouge et dans le Golfe d'Aden des attaques des Houthis. Les rebelles yéménites affirment soutenir ainsi les Palestiniens de Gaza, où Israël est en guerre depuis le 7 octobre contre le mouvement islamiste Hamas au pouvoir dans ce petit territoire.

L'armée américaine a mené "une frappe d'autodéfense contre deux drones de surface navals chargés d'explosifs", a déclaré le Centcom sur le réseau social X.
Les forces américaines ont "identifié" ces drones dans "les zones du Yémen contrôlées par les Houthis" et ont estimé qu'ils représentaient "une menace imminente pour les navires de la marine américaine et les navires marchands", a-t-il ajouté, reprenant les mots généralement utilisés après chaque frappe.

Soutenus par l'Iran, bête noire des États-Unis, les rebelles houthis contrôlent une bonne partie du Yémen après près d'une décennie de guerre contre le gouvernement yéménite.

Si les Houthis disent s'en prendre à des navires liés selon eux à Israël dont les États-Unis sont le principal soutien militaire, d'autres groupes armés pro-iraniens ont multiplié les attaques ces dernières semaines contre les intérêts américains dans la région.

8h36
Conflit armé

27 585 morts à Gaza depuis le 7 octobre

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mardi un bilan de 27 585 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. Il a fait état d'un total de 107 morts au cours des dernières 24 heures, et de 66.978 personnes blessées depuis le début de la guerre le 7 octobre.

8h15
Conséquences de la guerre

L'étrange disparition d'une fillette de six ans à Gaza

Hind Rajab, 6 ans, était en voiture avec des proches lorsqu'elle a été touchée par des tirs de chars à Gaza. Elle a survécu puis disparu. Comme l'équipe du Croissant-rouge partie la chercher et dont plus personne n'a de nouvelles. Dans le désastre de la guerre qui frappe la bande de Gaza, le destin mystérieux de cette petite Palestinienne obsède son grand-père. Baha Hamada se caresse nerveusement le crâne. Il dit ne pas avoir fermé l'oeil depuis que sa petite-fille a disparu, il y a une semaine.

"Nous voulons savoir ce qui lui est arrivé, quoi qu'il en soit. Je ne peux l'imaginer au milieu des corps, sans boire ni manger et dans le froid extrême. Les chiens et les chats mangent les cadavres", dit cet homme de 58 ans aujourd'hui déplacé à Rafah, à l'extrême sud de la bande de Gaza. "Elle avait peur, elle était terrifiée et elle était blessée au dos, à la main et au pied", ajoute-t-il sans cesser de sangloter.

5h01
Conflit armé

99 morts dans la nuit à Gaza

En marge de ces tractations diplomatiques, les raids se poursuivent à Gaza, où le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 99 morts entre hier soir et ce matin, et de frappes aériennes et de tirs d'artillerie dans les secteurs de Rafah et Khan Younès. L'armée israélienne indique être engagée dans des "combats rapprochés" à Khan Younès, la grande ville du territoire, qui abrite, selon Israël, des responsables du mouvement islamiste palestinien.

Le chef du Hamas pour Gaza, Yahya Sinouar, originaire de Khan Younès, est "en fuite" et se déplace "de cachette en cachette", affirme le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant. Au cours des 24 dernières heures, des frappes ont aussi visé Rafah, à l'extrême sud du territoire, une ville qui comptait 270 000 habitants avant la guerre, mais où s'entassent à présent dans des conditions désespérées plus de 1,3 million de personnes ayant fui les combats, selon l'ONU.

2h13
Diplomatie

Quel est l'objectif de la tournée de Blinken au Moyen-Orient ?

Antony Blinken a entamé hieren Arabie saoudite cette cinquième tournée régionale depuis le début de la guerre qui doit le conduire aujourd'hui en Egypte et au Qatar, deux pays médiateurs aux côtés de Washington, avant de se rendre en Israël et en Cisjordanie occupée.

Avant lui, hier, le nouveau ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné s'est entretenu avec des responsables israéliens et palestiniens dans l'espoir de favoriser une trêve, voire "un règlement politique global".

Au cours de sa nouvelle tournée dans la région, Antony Blinken appuie un projet de trêve des médiateurs qataris, américains et égyptiens élaboré à Paris fin janvier et qui doit encore être approuvé par le Hamas et Israël. Selon une source du Hamas, la proposition prévoit une trêve de six semaines durant laquelle Israël devra libérer de 200 à 300 prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 otages détenus à Gaza, et 200 à 300 camions d'aide pourront entrer chaque jour dans le territoire.

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

À Doha, Antony Blinken a transmis à Israël la réponse positive du Hamas sur un projet d'accord concernant notamment la libération des otages. 

La réponse du Hamas a été transmise par le médiateur qatari au Mossad, les services de renseignement israélien.

Les bombardements continuent à Gaza, le Hamas a dénombre 107 nouveaux morts depuis hier.

Des bombardements ont touché Khan Younès cette nuit et deux frappes ont visé Rafah ce mardi.

Selon Israël, 132 otages sont toujours détenus à Gaza, dont 28 seraient morts.

Environ 8.000 personnes ont été évacuées hier de l'hôpital al-Amal dans le sud de Gaza, encerclé par les combats, mais environ 300 autres s'y trouvent encore, dont des personnes âgées, indique la Croix-Rouge.

Visite du président argentin Milei qui annonce déplacer l'ambassade d'Argentine à Jérusalem.

Six policiers palestiniens tués par Israël lors d'une distribution d'aide humanitaire à Rafah.