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DIRECT - Le Qatar négocie une libération d'otages en échange d'une trêve humanitaire à Gaza

L'armée israélienne opère dans le centre de la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien où la situation de centaines de milliers de civils présents est de plus en plus désastreuse. Pendant ce temps, le Qatar négocie la libération d'une dizaine d'otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza en échange d'une trêve humanitaire.

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Le 6 novembre 2023 à Jérusalem, les familles des otages du Hamas manifestent et exposent les photos de leurs proches.

Le 6 novembre 2023 à Jérusalem, les familles des otages du Hamas manifestent et exposent les photos de leurs proches.

© AP Photo/Leo Correa
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18H54
Pas de cessez-le-feu

Netanyahu rejette de nouveau tout cessez-le-feu sans la libération des otages

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de nouveau rejeté tout cessez-le-feu dans la bande de Gaza sans la libération des otages retenus par le Hamas, sur fond d'informations sur une médiation du Qatar pour une trêve humanitaire.

"Je voudrais écarter toutes sortes de rumeurs vaines qui nous parviennent de toutes parts, et répéter clairement une chose: il n'y aura pas de cessez-le-feu sans la libération de nos otages. Tout le reste est futile", a déclaré Netanyahu lors d'une rencontre avec des représentants des colons de Cisjordanie, selon un communiqué de son bureau.

17H46
Ani-sémitisme

Une ONG en Serbie visée par des graffitis anti-Israël

Les bureaux de l'ONG Haver Serbie à Belgrade, dont la mission est de faire connaître à la société serbe la culture du peuple juif, ont été couverts de graffitis anti-israéliens et de photos d'enfants et de réfugiés palestiniens, a-t-on appris mercredi auprès de cette organisation.

Les messages "Haver, dégage de Serbie", "Israël tue des enfants", "Liberté pour la Palestine" et "A bas le sionisme" ont été écrits en lettres vertes sur la porte d'entrée de l'association, dans un immeuble à Belgrade, et sur les murs.
Des membres de l'association ont prévenu la police, qui a ouvert une enquête, a déclaré à l'AFP un d'entre eux, Aleksandar Stojanovic.

"Ce n'est pas le premier incident antisémite ces derniers jours (...) En tout cas, l'organisation Haver Serbie est une mauvaise cible (...) parce que (depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas) nous sympathisons aussi bien avec le peuple palestinien qu'avec le peuple israélien", a-t-il expliqué.

Les graffitis ont été effacés dans la journée, a constaté un photographe de l'AFP.
Des graffitis anti-israéliens sont apparus ces dernières semaines à d'autres endroits de la capitale serbe.

L'ambassade d'Israël à Belgrade a "fermement condamné" ces messages "de haine", ajoutant toutefois que ces incidents ne reflétaient pas les relations entre la Serbie et Israël.

Quelque 700 Juifs vivent en Serbie, sur une population de 6,6 millions d'habitants, selon le recensement de la population de 2022.
 

17h20
Bande de Gaza "démilitarisée"

Pour Israël, il est "très prématuré" d'évoquer le futur de Gaza

Le gouvernement israélien juge "très prématuré" d'évoquer des "scénarios" pour le futur de la bande de Gaza qui doit être "démilitarisée", indiquant toutefois échanger déjà avec d'autres États sur le sujet.

"Il est très prématuré d'évoquer les scénarios du 'jour d'après' le Hamas", a déclaré aujourd'hui un porte-parole du gouvernement israélien, Eylon Levy. "J'aimerais que le 'jour d'après' le Hamas soit la semaine prochaine, mais cela va probablement prendre plus de temps", a-t-il ajouté. "Nous explorons plusieurs éventualités, avec nos partenaires internationaux", a-t-il toutefois ajouté, fixant pour "dénominateur commun" que la bande de Gaza soit "démilitarisée" afin de ne "plus jamais devenir" un "nid du terrorisme".

Plus tôt, le membre du gouvernement de guerre Benny Gantz, auparavant l'un des chefs de l'opposition, avait évoqué un "mécanisme alternatif pour Gaza" à l'issue de l'opération militaire en cours. "Mais le Hamas n'en fera pas partie", a-t-il affirmé.

Israël a affirmé que ses troupes se trouvent désormais "au coeur" de la ville de Gaza, où les combats se sont intensifiés ces derniers jours, après un mois d'une guerre meurtrière déclenchée par l'attaque du Hamas sur son territoire.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré ce mercredi qu'Israël ne devrait pas "réoccuper" la bande de Gaza à la fin du conflit en cours avec le Hamas, à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Tokyo.

16H40
Conférence sur Gaza

Appel de 13 ONG à un cessez-le-feu immédiat

Treize ONG appellent à un "cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza, à la veille de la conférence internationale humanitaire organisée par le président français Emmanuel Macron à Paris.

Ces organisations, incluant Médecins sans frontières (MSF), Amnesty International ou encore la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), "appellent Emmanuel Macron et les chefs d'État et de gouvernement et dirigeants mondiaux présents à Paris jeudi à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir un cessez-le-feu immédiat", écrivent-elles dans un communiqué commun. Elles appellent aussi à "garantir l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza et le respect du droit international humanitaire".

Parmi les signataires figurent également Action contre la Faim (ACF), CCFD-Terre Solidaire, le Conseil Norvégien pour les Réfugiés (NRC), Handicap International, Médecins du Monde (MDM), Oxfam France, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, Première Urgence Internationale (PUI), UOSSM-International et War Child UK.

"Il y a aujourd'hui une urgence humanitaire à Gaza alors qu'Israël poursuit ses opérations antiterroristes", a commenté l'Elysée, qui a organisé la conférence de jeudi à la hâte, en marge du Forum de Paris sur la Paix qui se tient chaque année.

La conférence humanitaire voulue par le président français vise d'une part à aboutir à une évaluation partagée de la situation, et "mobiliser tous les partenaires et les bailleurs pour répondre à ces besoins", selon un conseiller d'Emmanuel Macron.

16H26
médiation du Qatar

Discussions sur une trêve de 3 jours en échange de 12 otages

La médiation du Qatar sur la possible libération d'otages détenus par la Hamas porte sur 12 otages, "pour moitié des Américains" en échange "d'une trêve humanitaire de trois jours", a indiqué à l'AFP une source proche du Hamas à Gaza.

Ces discussions achoppent pour le moment "sur la durée" de la trêve et l'inclusion dans cet accord du "nord de la bande de Gaza théâtre de larges opérations de combat", a précisé cette source. "Le Qatar attend une réponse des Israéliens", a-t-elle ajouté.
 

16H19
Campagne de haine anti-arabe

Infox, haine, racisme: des Arabes israéliens disent vivre dans la "peur"

Des citoyens arabes d'Israël vivent dans la "peur" face à une campagne de haine et d'attaques liées à la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, selon des témoignages recueillis par l'AFP.

Descendants des Palestiniens restés sur leurs terres à la création d'Israël en 1948, les Arabes israéliens représentent un cinquième de la population israélienne.
Accusée par certains de ne pas les protéger, la police assure à l'AFP qu'elle lutte contre "la propagation de fausses informations qui suscitent la panique" et promet de "punir les instigateurs".

Les incidents se sont multipliés depuis le début de la guerre déclarée par Israël contre le Hamas.

Une étudiante arabe de l'Université de Netanya (centre), qui a préféré ne pas révéler son identité, a rapporté une "attaque samedi soir" contre les résidences des étudiants arabes par des "juifs d'extrême droite" qui criaient "Mort aux Arabes". "Des policiers sont venus nous demander si nous avions jeté des oeufs sur des juifs religieux. Nous avons nié et leur avons dit: les caméras sont là, vous pouvez vérifier", dit-elle à l'AFP. "Un groupe de personnes a essayé de casser la porte et de nous attaquer. Ils nous ont insultés et ont appelé à notre expulsion."

Des policiers ont emmené les étudiants arabes sur le toit du bâtiment "pour nous protéger", selon l'étudiante, tandis que d'autres se tenaient à la porte pour les empêcher d'entrer. "Je suis toujours effrayée et sous le choc (...), je ne me sens pas en sécurité (...), nous avons peur de retourner à l'université".

Interrogée, la police a évoqué "une ancienne publication incitant au terrorisme ayant circulé comme étant récente", ce qui a provoqué des réactions.
Mais Jaafar Farah, directeur du centre "Mossawa" qui documente les violations des droits des citoyens arabes d'Israël, a accusé la police et la municipalité de Netanya de "ne pas avoir dissuadé les agresseurs". 

Il a affirmé que des cellules du groupe de hooligans anti-Arabes "La Familia", lié au ministre de la Sécurité nationale et ténor de l'extrême droite Itamar Ben Gvir, avaient organisé samedi une manifestation contre les étudiants arabes de l'Université de Netanya.

La maire de la ville, Miriam Feuerberg, a déclaré ce jour-là avoir demandé "l'évacuation immédiate des résidences des étudiants pour reloger à leur place des habitants du Sud (évacués des secteurs proches de Gaza), et des poursuites contre les fauteurs de troubles."

Nadim Nashif, directeur de l'ONG "7amleh" de défense des droits numériques, affirme que son site a "recensé 590.000 messages violents en hébreu sur X, Telegram et Meta." 7amleh est parvenu à faire supprimer 143 messages particulièrement violents. "Nous avons reçu des réponses négatives pour 63 contenus, et nous attendons toujours des réponses pour 131."

Le député Ahmad Tibi a rapporté des incitations et des menaces visant également des parlementaires. "Il n'y a pas un seul membre arabe du Parlement qui n'ait pas reçu de messages de menace comme par exemple: 'tu dois être tué' et 'tu seras bientôt tué'. Pourquoi la police ne fait-elle rien malgré les plaintes répétées?", a-t-il demandé.

L'organisation syndicale "Power to the Workers" a fait état d'agressions répétées "contre les travailleurs arabes", soulignant "une recrudescence de la violence à leur encontre".

Elle a rapporté le 1er novembre qu'"un chauffeur de bus avait été aspergé avec du spray au poivre sur la route 164 (centre) par un groupe de passagers lorsqu'ils ont appris qu'il était arabe. Le bus a heurté un poteau électrique sur le côté de la route, et le conducteur a été légèrement blessé."

Hier, des dizaines de personnes ont manifesté dans le quartier de Givat Shaul, majoritairement peuplé de juifs religieux à Jérusalem-Ouest, exigeant l'expulsion des travailleurs arabes d'un magasin du secteur. La police a empêché les manifestants d'entrer dans le magasin, puis les a dispersés, selon un employé.
Une trentaine d'employés venant de Jérusalem-Est ne sont pas allés travailler le lendemain.

"Je ne suis pas allée travailler. C'est dangereux", a affirmé une employée se présentant sous le pseudonyme de Houda: "Nous ne prenons plus les transports publics israéliens par peur d'attaques racistes".

16H05
navire humanitaire

Les Pays-Bas envoient un navire humanitaire vers Chypre

Les Pays-Bas annoncent l'envoi d'un navire militaire vers Chypre, où il sera prêt à apporter une éventuelle aide humanitaire à Gaza. Le patrouilleur côtier MS. Holland doit partir mi-novembre et arrivera dans la région d'ici la fin du mois, a indiqué un responsable de la marine néerlandaise. 

"Il s'agit en réalité plutôt d'un prépositionnement au cas où une aide humanitaire ou des évacuations seraient nécessaires", a précisé auprès de l'AFP Alex Kranenburg. "Aucune décision n'a encore été prise", a-t-il insisté, expliquant qu'il "faudra d'abord créer certaines conditions préalables".

L'île de Méditerranée orientale tente de mettre en place un couloir maritime humanitaire afin de fournir une aide au territoire palestinien.

Mark Rutte a en parallèle annoncé sur X (ex-Twitter) se rendre "maintenant en Israël pour une conversation avec le Premier ministre Netanyahu".
Il s'était dans la matinée entretenu avec l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, ainsi que le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

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Cette conversation "a soulevé un certain nombre de questions que je pense également qu'il serait judicieux de partager avec Netanyahou", a précisé Mark Rutte auprès de la radiodiffusion publique néerlandaise NOS.

Le Qatar négocie la libération d'une dizaine d'otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza en échange d'une trêve humanitaire dans la guerre opposant Israël au mouvement islamiste palestinien, a affirmé mercredi à l'AFP une source proche des discussions. "Nous sommes d'accord sur le fait qu'une aide accrue devrait être accordée aux résidents innocents de Gaza", a déclaré Mark Rutte.

Il a également discuté des otages détenus par le Hamas depuis des semaines.
"Ils doivent être libérés au plus vite et retrouver leurs proches", a-t-il ajouté.

15h27
accusations

Le Hamas accuse l'ONU de "collusion" avec Israël dans le "déplacement forcé" de civils à Gaza

Le gouvernement du Hamas accuse l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) de "collusion" avec Israël dans le "déplacement forcé" de la population du nord de la bande de Gaza vers le sud.

"L'UNRWA et ses responsables portent la responsabilité de cette catastrophe humanitaire" car ils se sont "pliés dès le premier instant aux diktats de l'occupation (Israël, NDLR), quittant leurs positions et renonçant à leur responsabilité envers des centaines de milliers d'habitants" du nord de Gaza, a affirmé dans un communiqué le chef du service de presse du gouvernement du Hamas, Salameh Maarouf.

Il a accusé l'UNRWA d'avoir laissé la population palestinienne "sans abri, sans eau, sans nourriture ni traitement" et d'avoir "fait la sourde oreille face aux cris de douleur et de souffrance". "Nous affirmons que la dérobade de l'UNRWA et de ses responsables au rôle qui doit être le leur constitue une collusion claire avec l'occupation et ses plans de déplacement forcé".

Cette rare charge du gouvernement du Hamas contre l'agence onusienne survient alors que le nombre de Palestiniens quittant quotidiennement le nord de la bande de Gaza vers le sud semble avoir considérablement augmenté aujourd'hui, selon des images de journalistes de l'AFP.

Selon les Nations unies, environ 1,5 million d'habitants de la bande Gaza ont quitté leur foyer depuis le début de la guerre.

L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) fournit des services éducatifs, sanitaires et sociaux, de micro-financement, d'amélioration des camps et d'aide d'urgence à des millions de réfugiés vivant dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie.

Ses services sont destinés aux plus nécessiteux parmi les réfugiés, ces Palestiniens poussés au départ de leurs terres lors de la création de l'État d'Israël en 1948 et qui représentent aujourd'hui avec leurs descendants environ 80% des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza, selon les chiffres de l'UNRWA.

L'UNRWA affirme ne plus être en mesure de venir en aide à des dizaines de milliers de déplacés s'abritant notamment dans des écoles qu'elle gère dans le nord de la bande Gaza depuis qu'Israël a ordonné à la population de partir vers le sud du territoire aux premier jours de la guerre avec le Hamas.

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Natalie Boucly, représentante de l'UNRWA, 7 novembre 2023

Selon le dernier bilan de l'UNRWA, 89 de ses employés ont été tués dans la bande Gaza, sous contrôle du Hamas, depuis le début de l'offensive militaire israélienne, en représailles à l'attaque perpétrée par le mouvement islamiste le 7 octobre sur le sol israélien.

15H12

Le ministre des Affaires étrangères israélien à Bruxelles

La guerre contre le Hamas palestinien n'est pas seulement celle d'Israël, c'est aussi "la guerre du monde libre", a affirmé le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, devant des eurodéputés à Bruxelles. Il a ajouté qu'Israël ne se battait pas seulement contre le mouvement islamiste palestinien mais aussi contre d'autres milices soutenues par l'Iran, pays qu'il a qualifié de "financier numéro un du terrorisme".

"Ce n'est pas seulement la guerre de l'État d'Israël, c'est la guerre du monde libre", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il fallait la gagner pour "être sûrs que l'Occident ne soit pas le prochain sur la liste".

Le ministre des Affaires étrangères israélien Eli Cohen, au centre, parle de la sitauation des otages avec la Présidente du parlement européen Roberta Metsola à Bruxelles ce 8 novembre 2023.

Le ministre des Affaires étrangères israélien Eli Cohen, au centre, parle de la sitauation des otages avec la Présidente du parlement européen Roberta Metsola à Bruxelles ce 8 novembre 2023.

© AP Photo/Omar Havana)

Le ministre Cohen s'est exprimé devant des eurodéputés avec à ses côtés les proches de quelques-uns des plus de 240 otages retenus par le Hamas depuis le 7 octobre.  Eli Cohen a accompagné son discours, souvent empreint d'émotion, d'une vidéo d'environ deux minutes montrant "les atrocités" perpétrées par "plus de 3.000 terroristes" du Hamas, qu'il a qualifiés de "monstres".

"Le 7 octobre a été la pire journée pour l'État d'Israël et pour le peuple juif depuis l'Holocauste", a encore dit le ministre israélien. Il a précisé que parmi les quelque 240 otages retenus par le Hamas, plus de 30 étaient des enfants âgés de moins de 18 ans.

Eli Cohen devait rencontrer plus tard dans la journée la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

14h49
Amalgame

Macron met en garde l'extrême droite contre un amalgame entre "le rejet des musulmans et le soutien des juifs"

Emmanuel Macron met en garde ceux qui "prétendent soutenir nos compatriotes de confession juive en confondant le rejet des musulmans et le soutien des juifs", dans une allusion claire à l'extrême droite.

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"S'en prendre à un juif", "c'est toujours chercher à atteindre la République", a aussi dit le chef de l'État dans un discours devant le Grand Orient de France, principale obédience française de francs-maçons.
 

14h29
Manifestation

La police londonienne sous pression pour interdire une marche pro-palestinienne

Le Premier ministre Rishi Sunak qualifie de "provocation et manque de respect" une marche pro-palestinienne prévue samedi, jour de commémoration de l'armistice de la Première guerre mondiale, accentuant la pression sur la police qui refuse de l'interdire.

Malgré l'appel des autorités à annuler cette manifestation, les organisateurs ont maintenu la marche à laquelle des milliers de personnes doivent participer pour demander un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, pilonnée par l'armée israélienne depuis l'attaque meurtrière du 7 octobre menée par le Hamas en Israël.

Rishi Sunak a déclaré qu'il jugerait le chef de la Metropolitan Police, Mark Rowley, "responsable" d'éventuels débordements. "Il (Mark Rowley) a affirmé qu'il pouvait préserver les commémorations mémorielles ainsi que la sécurité de la population. Maintenant, mon rôle est de le tenir responsable" de cette décision, a affirmé le Premier ministre à la presse lors d'un déplacement dans une école du Lincolnshire (est de l'Angleterre).

Hier soir, le responsable de la police avait affirmé que la marche ne pouvait à ce stade être interdite car "les renseignements concernant de potentiels troubles graves ce week-end n'atteignent pas le seuil requis pour demander une interdiction".
"Si cela devait changer, nous avons clairement indiqué que nous utiliserions les pouvoirs et les modalités dont nous disposons pour protéger à tout prix les lieux et les événements d'importance nationale", avait-il ajouté.

En attendant, "nous ferons tout notre possible pour assurer que (les évènements prévus ce week-end) se déroulent sans perturbation", a insisté Mark Rowley mercredi, dans un message sur X (ex-Twitter).

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Rishi Sunak doit s'entretenir avec Mark Rowley dans la journée et, il cherchera à obtenir "de nouvelles garanties" sur le fait que la police gérera la manifestation de manière "forte et suffisante", a indiqué son porte-parole.

12H30
Négociations

Le Qatar négocie une libération d'otages en échange d'un cessez-le-feu à Gaza selon l'AFP

Le Qatar négocie la libération d'une dizaine d'otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza en échange d'un cessez-le-feu dans ce territoire aux mains du mouvement palestinien et bombardé par Israël, a affirmé mercredi à l'AFP une source proche des discussions. 

Le pays du Golfe mène une médiation "en coordination avec les États-Unis (...) pour obtenir la libération de 10 à 15 otages en échange d'un cessez-le-feu d'un à deux jours", a indiqué cette source sous couvert d'anonymat. 

13h25

Destructions d'habitations à Gaza et Israël : un expert de l'ONU dénonce des " crimes de guerre"

Les bombardements généralisés des habitations et des infrastructures civiles à Gaza et les tirs aveugles de roquettes du Hamas constituent des "crimes de guerre", a estimé mercredi un expert indépendant des Nations Unies.

Depuis un mois, les attaques israéliennes dans la bande de Gaza ont détruit ou endommagé 45% des unités d'habitation sur le territoire palestinien, a rappelé Balakrishnan Rajagopal dans un communiqué, destructions qui selon lui entraînent un "coût énorme en vies humaines".

Le rapporteur spécial de l'ONU sur le logement convenable a souligné que les bombardements de logements, de biens civils et d'infrastructures sont strictement interdits par le droit international.

11H00

Blinken affirme qu'Israël ne doit pas "réoccuper" Gaza

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré mercredi 8 novembre qu'Israël ne devrait pas "réoccuper" la bande de Gaza à la fin du conflit en cours avec le Hamas, à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Tokyo.

Alliés clé d'Israël, les États-Unis avaient déjà exprimé mardi leur opposition à une éventuelle réoccupation du territoire palestinien après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu eut déclaré la veille que son pays prendrait la "responsabilité générale de la sécurité" à Gaza "pour une durée indéterminée".

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Pour aboutir à "une paix et une sécurité durables" dans la région, les États-Unis pensent qu'il faut bannir "les déplacements forcés de Palestiniens de Gaza", empêcher ce territoire "d'être utilisé comme une plateforme pour le terrorisme" tout en évitant de le "réoccuper" à la fin du conflit en cours, a dit Anthony Blinken.

Il faudra aussi veiller à éviter à l'avenir "toute tentative de blocus ou de siège de Gaza" et toute "réduction" de son territoire, a encore énuméré le secrétaire d’État.

11h20

10 569 morts à Gaza selon le ministère de la santé du Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé mercredi que 10 569 personnes avaient été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Parmi les morts recensés à ce jour figurent 4 324 enfants et 2 823 femmes, a indiqué le ministère de la Santé.

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AFP
Les faits

L'armée israélienne affirme que 50.000 civils ont fui ce mercredi du nord de Gaza vers le sud. 

La Croix Rouge internationale et l'ONU appellent à une trêve, trêve que le Qatar s'offre de négocier en échange de 12 otages, dont 6 Américains indique une source proche du Hamas.

Ce soir, Netanyahu rejette de nouveau tout cessez-le-feu sans la libération des otages.