La Première ministre estonienne, Kaja Kallas, a dénoncé mardi la "tactique d'intimidation habituelle" de la part de Russie à la suite du lancement par Moscou d'un avis de recherche envers elle et d'autres responsables européens.
Kremlin motive l'émission d'avis de recherche en accusant les responsables baltes et polonais d'hostilité à l'égard de la Russie, du fait d'une vision différente de l'Histoire de leurs relations.
"Je ne me tairai pas, je continuerai à soutenir l'Ukraine avec force et je me prononcerai en faveur du renforcement de la défense européenne", a dit Kaja Kallas.
Les Etats baltes, membres de l'UE et de l'Otan, qui craignent les ambitions militaires du Kremlin, considèrent que l'URSS les a occupés, tandis que Moscou se voit comme un libérateur et juge toute autre approche comme une "falsification de l'Histoire", un crime en Russie.
Mme Kallas et d'autres responsables baltes et polonais sont poursuivis pour la "destruction de monuments aux soldats soviétiques", a déclaré mardi la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova.
