DIRECT : le soutien de la France "doit être franc, durable, indestructible"

Stoltenberg a déclaré dans une interview que 80 % des dépenses de défense de l'OTAN provenaient de pays tiers. Il est donc clair que la sécurité de l'Europe ne dépend pas seulement de l'Union Européenne elle-même mais aussi d'autres membres de l'OTAN tels que les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, la Turquie et la Norvège. et l'Islande.

Il a souligné l'importance de rester unis pour faire face à la Russie.

Jens Stoltenberg ce 14 février 2024, au siège de l'OTAN à Bruxelles.

© AP Photo/Virginia Mayo

"La dissuasion est dans l’esprit de nos adversaires potentiels. Nous sommes donc plus forts que la Russie, mais bien sûr, notre objectif est d'éviter que cela soit mis à l'épreuve sur le champ de bataille. Notre but n'est pas de mener une guerre mais de la prévenir. Nous devons donc nous abstenir de tout ce qui pourrait saper la Russie. La crédibilité de notre dissuasion réside dans le fait d'instiller des erreurs de calcul, des malentendus, dans l'esprit de nos adversaires potentiels et leur donner l'impression que nous ne serons pas là. Parce qu'alors ils pourraient tenter l'irréparable, et alors nous aurons une guerre et ce sera une tragédie pour nous tous."

Trump, l'ancien président américain et candidat républicain à l'élection présidentielle de cette année, a suscité de vives critiques de la part des dirigeants occidentaux après avoir déclaré qu'il avait dit aux membres de l'OTAN que les États-Unis ne défendraient pas ceux qui ne parvenaient pas à dépenser suffisamment pour la défense et qu'ils encourageraient même la Russie à les attaquer.

De nombreux responsables politiques européens ont déclaré que les commentaires de Trump constituaient un signal d'alarme et devraient inciter l'Europe à faire davantage pour être en mesure de se défendre.

Un proche conseiller du président américain Joe Biden indique "entendre de plus en plus souvent que l'armée ukrainienne rationne les munitions, voire en manque sur le front." 

Jake Sullivan lors d'un point-presse à Washington ce 14 février 2024.

© AP Photo/Mark Schiefelbein

"Chaque jour qui passe, le coût de l'inaction des États-Unis augmente pour les courageux Ukrainiens sur le front", déclare Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale, en appelant le Congrès américain à voter "rapidement" une nouvelle aide pour l'Ukraine.

Les Ukrainiens "vont se trouver dans une position moins solide s'ils ne reçoivent pas les munitions, les systèmes de défense anti-aérienne et les autres équipements dont ils ont besoin", a-t-il ajouté.

Le nouveau commandant en chef ukrainien Oleksandre Syrsky estime la situation sur le champ de bataille "extrêmement complexe", après un premier déplacement sur le front, l'Ukraine manquant d'hommes et d'armes face à l'envahisseur russe.

Le chef républicain de la Chambre des représentants a refusé mardi de mettre au vote un projet de loi d'aide américaine à l'Ukraine qui venait d'être adopté par le Sénat, l'autre composante du Congrès américain. Sans adoption d'une nouvelle enveloppe - celle en discussion prévoyant 95 milliards de dollars, dont 60 milliards pour l'Ukraine, 14 milliards pour Israël ainsi que des fonds pour Taïwan - l'aide américaine à l'armée ukrainienne, interrompue depuis fin décembre, ne reprendra pas.

Ce blocage, au-delà de la discussion parlementaire, résulte d'un bras de fer entre le président américain Joe Biden et son prédécesseur républicain Donald Trump, tous deux candidats à la présidentielle de novembre.

"Je le dis aux républicains de la Chambre: vous devez choisir. Allez vous défendre la liberté ou prendre le parti de la terreur et de la tyrannie? Serez-vous avec l'Ukraine ou avec Poutine? Choisirez-vous l'Amérique ou Trump?" avait demandé mardi Joe Biden, en référence à l'influence de son rival sur les élus conservateurs au Congrès.

"La Russie cherche à nous persuader que sa victoire est inéluctable. Elle cherche notamment à nous persuader que l'Ukraine a déjà perdu. C'est faux pour plusieurs raisons", a déclaré Stéphane Séjourné, lors d'une audition à l'Assemblée nationale.

Il a rappelé que l'armée ukrainienne "est déjà parvenue à reprendre (...) près de la moitié du territoire ukrainien conquis par la Russie".
"Contrairement à ce qu'on pense, l'Ukraine a remporté un certain nombre de succès marquants, notamment en Crimée et en mer Noire, en sécurisant un corridor maritime qui est crucial pour les exportations et l'équilibre alimentaire du monde", a-t-il également souligné.

Il a enfin estimé que depuis le début de l'hiver, c'est "l'armée russe qui s'épuise en offensive coûteuse, en hommes et en matériel, pour des gains très limités".
Les sanctions contre la Russie ont "une efficacité", a-t-il par ailleurs jugé. "Il ne faut pas se laisser entraîner dans le narratif qui voudrait que les sanctions ne soient pas efficaces", a-t-il dit, ajoutant que des données sur l'efficacité de ces sanctions seront "probablement" rendues publiques prochainement.
Il a néanmoins admis que celles-ci étaient "perfectibles" et qu'il fallait s'attaquer davantage aux "détournements" de ces sanctions.

Il a enfin rappelé que la France était disposée à soutenir l'Ukraine "dans la durée".

"À Kiev, où je me suis rendu quelques heures après ma nomination, la résilience du peuple ukrainien est intacte", a-t-il témoigné. "Notre soutien doit être à la hauteur: Il doit être franc, durable, indestructible. C'est ainsi que nous pèserons sur la stratégie russe", a-t-il également déclaré.

En outre, il a relevé que la Russie menait non seulement une guerre contre l'Ukraine "mais elle nous agresse également". "Elle a utilisé l'arme de l'énergie, elle a utilisé l'arme alimentaire, elle utilise aussi l'arme de la désinformation", a-t-il déploré.
Mardi, Stéphane Séjourné a posté une vidéo dans laquelle il s'adresse à la population française pour dénoncer "une manoeuvre informationnelle hostile provenant d'acteurs russes, fondée sur 193 sites dormants qui relaient des contenus trompeurs ou mensongers".
 

Le Canada fera un don de 60 millions de dollars à l'Ukraine pour l'aider dans sa guerre contre la Russie, a déclaré le ministre canadien de la Défense, Bill Blair à son arrivée à Bruxelles.

Les ministres de la Défense de l'OTAN vont se réunir à Bruxelles jeudi 15 février. Une réunion distincte du Groupe de contact pour la défense en Ukraine (UDCG), organisée par les États-Unis, a lieu aujourd'hui.

Le ministre estonien de la Défense, Hanno Pevkur, a déclaré aux journalistes à son arrivée que l'Ukraine avait besoin d'un signal clair de la part de tous les membres du Groupe Ramstein, également connu sous le nom d'UDCG.

Selon le patron de l'OTAN, Jens Stoltenberg, l'Europe et le Canada intensifient leur aide à l'Ukraine. Il a déclaré que leur aide économique et militaire combinée à Kiev était supérieure à celle fournie par les États-Unis.

Le secrétaire à la Défense américain Lloyd Austin n'a pas pu faire le déplacement à Bruxelles pour la réunion de l'OTAN pour des raisons de santé. Via un lien vidéo il a demandé aux pays membres de ne pas baisser la garde. 

David Lloyd Austin participe à la réunion de l'OTAN à Bruxelles depuis son son bureau du Pentagone, 14 février 2024. Capture d'écran vidéo.

© Reuters video

"Le Kremlin continue de parier que nous allons tous perdre tout intérêt pour l'Ukraine et que notre soutien va vaciller et s'estomper. Mais je suis plus déterminé que jamais, et je sais que vous l'êtes aussi. Ce groupe de contact reste résolu, intrépide et ferme. Et ne vous y trompez pas, les États-Unis continuent de se tenir aux côtés de l’Ukraine, et l’Amérique continuera à soutenir le principal combat de l’Ukraine contre l’agression impériale de Poutine."

La Suède espère que le Parlement hongrois ratifiera son adhésion à l'Otan lors de sa prochaine session qui s'ouvrira fin février, a déclaré le ministre des Affaires étrangères suédois, Tobias Billström.

La Hongrie est le dernier pays à faire obstacle à l'entrée de la Suède dans l'Otan malgré les promesses de Budapest qu'elle ne serait pas le dernier pays à donner son feu vert. "Il est important que la Hongrie finalise le processus de ratification, et le vote de son Parlement est indispensable" pour cela, a diit Billström lors d'une conférence de presse. La prochaine session du Parlement hongrois débute le 26 février "et nous espérons que cette ratification interviendra à ce moment-là", a ajouté le ministre suédois.

Billström a redit qu'il n'y aurait aucune négociation entre Stockholm et Budapest à propos de cette ratification, en réaction à l'invitation du Premier ministre hongrois, Viktor Orban, à son homologue suédois, Ulf Kristersson de venir "négocier" cette adhésion. "Il n'y a rien à négocier. S'il y a une visite, ce ne sera pas une négociation, le Premier ministre l'a dit très clairement", a ajouté le ministre suédois.

Budapest, qui a donné son soutien de principe mais traîne des pieds depuis des mois, appelle Stockholm à cesser sa politique de "dénigrement" à l'égard du gouvernement hongrois, accusé de dérive autoritaire.

La Suède avait annoncé en mai 2022, dans la foulée de l'invasion russe de l'Ukraine, sa candidature à l'Otan, en même temps que la Finlande, devenue en avril 2023 le 31e membre de l'organisation.

Diana Savita Wagner était médecin de combat. Elle a rejoint le bataillon "Sich" des Carpates en tant que volontaire et a été tuée en combattant les troupes russes sur la ligne de front orientale de l'Ukraine.

Une photo de Diana Savita Wagner tenue par un soldat lors de ses funérailles dans l'église Saint-Michel de Kiev. Capture d'écran vidéo Reuters

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Aujourd'hui on célébrait ses funérailles à Kiev.

Un soldat identifié uniquement par son indicatif "Yurcash" a félicité Wagner pour avoir protégé les troupes ukrainiennes, ajoutant qu'elle avait une passion pour les chansons ukrainiennes, même si elle ne savait pas ce qu'elles signifiaient. "Elle a dit qu'elle les apprendrait certainement. Elle rêvait de devenir Ukrainienne, mais les foutus Russes l'ont aussi prise", a déclaré "Yurcash".

Une volontaire d'une ONG brésilienne Clara déclare : "C’était un être humain exceptionnel, une combattante et une soldate exceptionnelle. Elle voulait rester en Ukraine. Elle venait d'obtenir son permis temporaire ici. Et elle aurait tout donné, et elle a tout donné pour ce pays et ses habitants."

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg,  souligne devant la presse les "lourdes pertes" infligées à la marine russe en Mer Noire par les forces ukrainiennes, peu après que Kiev a affirmé avoir détruit un navire de guerre russe.

Jens Stoltenberg ce 14 février 2024, au siège de l'OTAN à Bruxelles.

© AP Photo/Virginia Mayo

 "Les Ukrainiens ont été capables d'infliger de lourdes pertes à la marine russe en Mer Noire. Ils ont en fait réussi à éloigner la flotte de la mer Noire de la partie occidentale de la mer Noire. Et c’est une grande réussite, une grande victoire pour les Ukrainiens." explique-t-il.

Selon l'armée ukrainienne, quelque 50 000 soldats russes sont déployés dans les zones d'Avdiïvka et de Koupiansk, deux des points les plus chauds du front Est.

Depuis octobre, après la grande contre-offensive ratée de l'Ukraine, les forces russes mènent des assauts et bombardements massifs pour conquérir Avdiïvka, cité industrielle fortement détruite.

Le chef de la diplomatie britannique David Cameron, en visite en Bulgarie, appelle le Congrès américain à voter une aide "cruciale" à l'Ukraine, actuellement bloquée par l'opposition républicaine. "Nous leur demandons de faire ce qu'il faut pour stopper l'agression (russe), de se placer du côté de la liberté, de soutenir un pays qui défend ses frontières", a déclaré le ministre après des entretiens à Sofia avec le Premier ministre bulgare Nikolay Denkov.

Le chef républicain de la Chambre des représentants aux États-Unis a refusé mardi tout vote sur le dernier projet de loi d'aide à l'Ukraine, ignorant ainsi l'appel de Joe Biden, qui avait exhorté ses opposants à "choisir l'Amérique" face à la Russie de Vladimir Poutine.

Le rejet du "speaker" républicain vient torpiller l'enveloppe de 60 milliards de dollars pour Kiev, pourtant approuvée mardi par le Sénat, la chambre haute du Congrès, elle à majorité démocrate.

De ce texte négocié au Congrès dépend la reprise de l'assistance militaire à l'Ukraine, interrompue depuis fin décembre.

Ce vote est "absolument crucial pour la sécurité américaine", a insisté David Cameron. "Le monde entier a les yeux rivés sur ce qui se passe au Congrès".
"Les leçons de l'histoire sont claires: si on permet à un dictateur comme (Vladimir) Poutine de s'emparer d'une partie d'un pays, il ne s'arrêtera pas là. Il repartira à l'assaut pour obtenir plus", a-t-il ajouté.

Le soutien à l'Ukraine est au coeur de la visite du ministre britannique en Bulgarie, grande productrice de munitions. Il se rendra ensuite en Pologne puis à la Conférence annuelle sur la sécurité de Munich, qui rassemble chaque année le gotha de la défense du monde entier.

Le Premier ministre norvégien et la cheffe de l'opposition ont protesté mercredi contre une décision controversée des responsables de la cinquième ville du pays, d'accueillir exclusivement des réfugiés ukrainiens.

Mardi soir, la majorité municipale de Drammen, cité de plus de 120.000 habitants à 40 kilomètres à l'ouest d'Oslo, a voté une mesure visant à réserver aux seuls Ukrainiens l'accueil local de réfugiés.

Ce faisant, la majorité rassemblant le parti conservateur, la droite populiste anti-immigration, le parti chrétien démocrate et une petite formation représentant les retraités a bravé les mises en garde du gouvernement de centre gauche.

Aujourd'hui, le Premier ministre travailliste Jonas Gahr Støre a fustigé une mesure "qui n'est pas légale". "Ce n'est pas quelque chose que les communes peuvent faire", a-t-il déclaré à la chaîne publique NRK. "Une valeur fondamentale est de faire en sorte que les personnes en fuite soient traitées sur un pied d'égalité".

Citée par l'agence NTB, la cheffe de l'opposition conservatrice, Erna Solberg, issue du même parti que le maire de Drammen, a elle aussi souligné qu'"aucune commune ne peut choisir qu'elle ne souhaite accueillir que des réfugiés d'un certain pays" même si, a-t-elle précisé, il n'est "pas inhabituel" d'avoir des préférences. Si elle n'est pas retirée, la décision des dirigeants de Drammen a toutes les chances d'entraîner une saisine du préfet.

Un responsable politique du parti du Centre a déposé plainte auprès de la police, dénonçant un "racisme institutionnalisé".

Les autorités ukrainiennes ont indiqué aujourd'hui avoir détruit un grand navire russe au large de la mer noire et ce alors que Kiev poursuit ses efforts militaires près de Donetsk.

Le "César Kounikov" était un navire de débarquement pouvant accueillir 87 membres d'équipage, a déclaré l'état-major ukrainien sur Telegram.

Le département du renseignement militaire ukrainien (GUR) a expliqué avoir utilisé des drones navals Magura V5 pour frapper le bateau au large d'Aloupka, lui causant "des trous critiques" si bien que le bateau "a commencé à couler".
Selon l'armée ukrainienne le 6 février, "environ" un tiers des navires militaires russes en mer Noire -"24 navires et un sous-marin" - ont été "mis hors d'état de nuire" en deux ans de guerre.
 

Vladimir Poutine a promulgué hier une loi visant à confisquer l'argent et les biens des personnes reconnues coupables d'avoir diffusé des "fausses informations" sur l'armée russe, nouvelle illustration de la répression visant les critiques du Kremlin, deux ans après le début de son assaut en Ukraine.

Moscou a rendu illégales les critiques à l'encontre de l'armée peu après avoir lancé son assaut sur l'Ukraine le 24 février 2022. Hier, sans surprise, le décret présidentiel signé de la main de Vladimir Poutine a été publié par les autorités russes.

Le président russe Vladimir Poutine préside la réunion du Conseil de sécurité par vidéoconférence à la résidence d'État de Novo-Ogaryovo, le mardi 13 février 2024.

Alexander Kazakov, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP

Une mère avec son fils et une femme enceinte ont été tués dans une frappe russe qui a touché un hôpital à Selydové, ville dans l'Est de l'Ukraine, dans la nuit de mardi à mercredi, selon des précisions données par le parquet ukrainien.

Plus tôt dans la journée, le conseil municipal de cette localité avait fait état de trois personnes tuées et douze blessées à Selydové, située dans la région de Donetsk, à une vingtaine de kilomètres de la ligne de front.

Selon le parquet, l'armée russe a d'abord lancé une attaque de missiles contre Selydové vers 23H30 (21H30 GMT) touchant un immeuble résidentiel dont une section entière a été détruite. Six personnes, dont trois enfants, ont été blessées, a précisé le parquet sur Telegram.

Vers 01H00 locales, une autre frappe a touché un hôpital, tuant une femme de 36 ans avec son fils de neuf ans et une femme enceinte âgée de 38 ans, a ajouté le parquet. Six autres patients âgés de six mois à 76 ans ont été blessés, a-t-il indiqué.

La Russie a tiré quatre missiles sur Selydové, a indiqué le gouverneur régional Vadym Filachkine dans un communiqué.

Une cinquantaine de patients de l'hôpital endommagé ont été évacués vers d'autres hôpitaux à Pokrovsk et Myrnograd, a-t-il ajouté. "Au moins neuf" immeubles résidentiels ont été endommagés, selon la même source.

Selydové, qui comptait environ 21.000 habitants avant la guerre, se trouve dans les environs de la grande ville de Donetsk, occupée par la Russie depuis 2014, et à une trentaine de km à l'ouest d'Avdiïvka, que les Russes cherchent à conquérir depuis octobre.

Par ailleurs, deux drones ukrainiens ont été interceptés dans la nuit de mercredi à jeudi par la défense aérienne russe au-dessus de la région de Belgorod, près de la frontière avec l'Ukraine, un autre au-dessus de Voronej et six autres au dessus de la mer Noire, selon le ministère russe de la Défense cité par l'agence Ria Novosti.

Selon le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, une femme a été blessée et a été hospitalisée.

Le nouveau commandant en chef des armées ukrainiennes Oleksandre Syrsky a annoncé mercredi s'être rendu dans les zones les plus chaudes du front Est avec le ministre de la Défense, y jugeant la situation sur le terrain "extrêmement complexe et tendue".

"Les occupants russes continuent d'augmenter leurs efforts et dépassent en nombre" les forces ukrainiennes, a déclaré Oleksandre Syrsky sur Telegram, alors que l'Ukraine peine à regarnir les rangs de son armée et que l'aide militaire américaine dont le pays à besoin pour faire face aux Russes reste bloquée.