Direct terminé le 20 décembre 2023 à 21H30
Direct démarré le 20 décembre 2023 à 6h00

DIRECT - le vote du Conseil de sécurité de l'ONU à nouveau reporté

Le chef de la diplomatie américaine espérait parvenir à un projet de résolution qui soit voté au Conseil de sécurité de l'ONU mais le vote est une nouvelle fois reporté. Pendant ce temps, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, est ce 20 décembre en Égypte, avec une délégation de son mouvement, pour des discussions sur un cessez-le-feu et un échange de prisonniers palestiniens avec Israël. 

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Le secrétaire d'État américain Antony Blinken, le 12 décembre 2023 à Washington.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken, le 12 décembre 2023 à Washington.

© AP Photo/Andrew Harnik
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19H58
Trêve pour Gaza

Lutter contre le terrorisme ce n'est pas "tout raser à Gaza" déclare Macron

Le président Emmanuel Macron a prévenu Israël que lutter contre le terrorisme, ce n'est pas "tout raser à Gaza", réitérant son appel à une trêve "conduisant à un cessez le feu pour des raisons humanitaires".

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"Les semaines passant, on ne peut pas laisser s'installer l'idée que lutter efficacement contre le terrorisme serait de tout raser à Gaza ou d'attaquer de manière indistincte les populations civiles et de faire des victimes civiles", a affirmé le chef de l'État sur la chaîne France 5.

"C'est pourquoi, tout en reconnaissant le droit d'Israël à se protéger tout en luttant contre le terrorisme, nous revendiquons la protection de ces personnes et une trêve conduisant à un cessez le feu pour des raisons humanitaires", a-t-il ajouté.

Le président français a demandé aux Israéliens de "cesser cette réponse parce qu'elle n'est pas adaptée, parce que toutes les vies se valent et qu'on les défend".

Il a défendu la "réponse cohérente" et "juste" que porte la France, tout en reconnaissant qu'elle "ne fait plaisir à aucun camp". "Je crois qu'elle correspond à notre histoire diplomatique", ainsi qu'à "nos valeurs (et) à nos intérêts".

19H13
Palestiniens au secret

Amnesty réclame la libération des Palestiniens de Gaza détenus au secret par Israël

Israël doit "libérer" tous les Palestiniens de la bande de Gaza "détenus arbitrairement" et faire toute la lumière sur les morts, les "disparitions forcées massives" et les "traitements inhumains" infligés, déclare ce soir Amnesty International.

"Toutes les personnes détenues arbitrairement doivent être libérées", estime la directrice régionale de l'ONG, Heba Morayef, dans un communiqué, soulignant "la nécessité d'une enquête indépendante" sur des exactions présumées infligées aux Palestiniens de Gaza.

Mardi, l'armée israélienne a annoncé à l'AFP l'ouverture d'une enquête sur "des décès de terroristes dans les centres de détention militaires", sans préciser le nombre de détenus concernés ni les circonstances de leur mort.

L'armée israélienne a été vivement critiquée la semaine dernière après la diffusion d'images de dizaines de Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza, montrés en sous-vêtements, les yeux bandés et les mains entravées, sous la garde de soldats israéliens.

Amnesty réclame une nouvelle fois la libération "immédiate et sans condition de tous les otages", rappelant que l'enlèvement de civils constitue un crime de guerre.

18H38
ONU

Le vote reporté à jeudi

Le vote du Conseil de sécurité de l'ONU sur une résolution destinée à améliorer la situation humanitaire à Gaza, a de nouveau été reportée, à demain a annoncé l'ambassadeur de l'Equateur, qui préside le Conseil en décembre.

"Le Conseil de sécurité s'est mis d'accord pour poursuivre aujourd'hui les négociations et donner plus de temps pour la diplomatie. Et la présidence va reprogrammer le vote pour demain matin", a déclaré José Javier De la Gasca Lopez Dominguez à la presse à l'issue de consultations à huis clos.

Les membres du Conseil ont accepté ce nouveau report à la demande des États-Unis, selon des sources diplomatiques.

Le Conseil, largement critiqué pour son inaction depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, négocie depuis plusieurs jours ce texte porté par les Emirats arabes unis qui espèrent que les 15 membres pourront enfin "parler d'une seule voix".

"Tout le monde veut voir une résolution qui a un impact et qui est applicable sur le terrain. Et il y a des discussions sur la façon d'y parvenir", a commenté l'ambassadrice des Émirats Lana Zaki Nusseibeh. Espérant un résultat "positif" de ces négociations pour sortir de l'impasse, elle a assuré que même dans le cas contraire, "il y aura un vote".

Un vote qui dans ce cas risquerait un nouveau véto.

18H21
Trêve pour Gaza

Faciliter et accroitre l'aide humanitaire

Après de multiples reports depuis lundi, le Conseil de sécurité de l'ONU devrait se prononcer aujourd'hui sur une nouvelle résolution destinée à améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza, un vote à l'issue très incertaine après des négociations compliquées et qui fait face à un possible veto des Etats-Unis.

Washington avait déjà opposé son veto le 8 décembre sur une résolution précédente réclamant un véritable "cessez-le-feu humanitaire".

La dernière version de la résolution vue par l'AFP appelle à une "suspension urgente des hostilités pour permettre un accès humanitaire sûr et sans entrave, et à des mesures urgentes vers une cessation durable des hostilités".
Antony  Blinken a spécifiquement pointé cette question de l'aide humanitaire comme étant un point d'achoppement.

"L'objectif de la résolution, tel qu'il a été défini par les pays qui l'ont présentée, est de faciliter et d'accroître l'aide humanitaire qui parvient à Gaza. Nous soutenons pleinement cet objectif", a déclaré Antony Blinken.

Mais "nous voulons nous assurer que la résolution, dans ce qu'elle demande et exige, fait réellement avancer cet effort et ne fait rien qui pourrait nuire à l'acheminement de l'aide humanitaire et la rendre plus compliquée", a-t-il ajouté, sans donner plus de précisions.

La guerre a provoqué d'immenses destructions à Gaza: la plupart des hôpitaux sont hors service, 1,9 million de personnes, soit 85% de la population, ont fui leur foyer et la moitié souffre de faim extrême ou sévère, selon l'ONU.

Interrogé par ailleurs sur les critiques croissantes vis-à-vis de la campagne militaire israélienne et si les EÉats-Unis s'étaient fixé une "ligne rouge", Antony Blinken a insisté sur le fait que la communauté internationale se devait d'augmenter sa pression sur le mouvement islamiste palestinien.

"Il semble y avoir un silence sur ce que le Hamas pourrait faire, devrait faire, doit faire, si nous voulons mettre fin à la souffrance d'hommes, de femmes et d'enfants innocents", a-t-il affirmé.

"Il serait bon que le monde s'unisse autour de cette idée" de mettre la pression sur le mouvement palestinien, a-t-il dit.

17H04
ONU

Le chef de la diplomatie américaine confiant

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a affirmé espérer une issue satisfaisante au projet de résolution destinée à améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza, qui doit faire l'objet d'un vote ce 20 décembre au Conseil de sécurité de l'ONU.

"Nous avons travaillé sur cela intensément", a déclaré le secrétaire d'État lors d'une conférence de presse à Washington, alors que les États-Unis avaient opposé leur veto le 8 décembre sur une résolution précédente réclamant un véritable "cessez-le-feu humanitaire".
 

16H55
"Il faut être très prudent"

En Israël, des militants de la paix isolés et inquiets

"C'est comme vivre sous un régime militaire". En Israël, en guerre depuis plus de deux mois contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, militer en faveur de la paix peut s'avérer dangereux, affirment des défenseurs des droits humains.
Tenant un rameau d'olivier, Roni, 24 ans, garde un oeil sur la police encadrant une petite marche qu'elle dirige en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza.

Elle et ses amis disent avoir été arrêtés, harcelés et menacés de mort après des manifestations similaires organisées depuis qu'Israël a lancé ses bombardements sur la bande de Gaza, en représailles à l'attaque menée sur le sol israélien le 7 octobre par le Hamas depuis le territoire palestinien.

"Il est presque impossible d'appeler à la paix en Israël en ce moment, dit à l'AFP la jeune militante, jetant un regard par-dessus son épaule. Il faut être très prudent."

Des groupes de défense des droits humains accusent les autorités israéliennes de mener une vaste campagne de répression en interrogeant des centaines de militants anti-guerre et en poursuivant en justice nombre d'entre eux.

Alors que des manifestations ont lieu à l'étranger pour soutenir les Palestiniens et que la pression internationale s'accroît sur Israël, il est en revanche devenu plus difficile pour les Israéliens de s'opposer à leur propre gouvernement, d'après des militants et des ONG.

La police a maintes fois refusé d'accorder des autorisations pour des manifestations anti-guerre et arrêté leurs organisateurs, selon ces sources.

La police israélienne a déclaré à l'AFP qu'elle "défendait fermement le droit fondamental à la liberté d'expression". "Mais il est également impératif de s'attaquer à ceux qui exploitent ce droit pour inciter à la violence, promouvoir l'obscénité, tenir des propos haineux, proférer des menaces ou créer des problèmes de sécurité publique, en particulier en temps de guerre contre une organisation terroriste cruelle", selon elle.

"Ce à quoi nous assistons aujourd'hui est d'une ampleur sans précédent", affirme Noa Sattath, directrice de l'Acri, le plus ancien groupe de défense des droits civiques du pays. "Le musèlement des dissidents est extrêmement fort."

Après le 7 octobre, le chef de la police israélienne Kobi Shabtai a prévenu qu'il y aurait une "tolérance zéro" envers les manifestations de soutien à Gaza et menacé d'envoyer les manifestants anti-guerre, une infime minorité du pays, dans le territoire palestinien assiégé.

Ce climat est encore plus inquiétant pour les Arabes israéliens, les descendants de Palestiniens restés sur leurs terres après la création de l'Etat d'Israël en 1948, qui se disent victimes de discrimination par rapport à la population juive.
L'ONG Adalah, qui protège les droits de cette minorité (environ un cinquième de la population), affirme avoir suivi les cas de près de 300 personnes arrêtées depuis le 7 octobre.

Dans environ un tiers des cas, les militants ont été interrogés et relâchés, mais les autorités ont engagé des poursuites contre un grand nombre d'Arabes israéliens pour "soutien à des organisations terroristes" ou "incitation au terrorisme", selon l'ONG.
"L'État interprète tout soutien à Gaza comme un soutien au terrorisme", assure à l'AFP Hassan Jabareen, chef de l'ONG. "C'est comme vivre sous un régime militaire."

Dans un pays où appeler à la paix est souvent considéré comme un acte de rébellion, Roni dit avoir été arrêté avec d'autres manifestants à Jaffa le 9 novembre. Des images diffusées sur les réseaux sociaux et vérifiées par l'AFP montrent la police malmener des manifestants et confisquer leurs pancartes.
Elle estime qu'un message simple est souvent plus efficace. Serrant son rameau d'olivier, elle se dirige vers l'entrée du siège du ministère de la Défense et scande: "Arrêtez la guerre!"

16H54
nouveau bilan

Le gouvernement du Hamas annonce un nouveau bilan de 20.000 morts

Le gouvernement du Hamas palestinien a annoncé mardi que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 20.000 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Au moins 8.000 enfants et 6.200 femmes figurent parmi les morts, a précisé le service de presse du gouvernement du Hamas au pouvoir à Gaza dans un communiqué, ajoutant que 52.600 personnes avaient été blessées.

16H45
Aide humanitaire

Le ministre des Affaires étrangères israéliens soutient l'ouverture d'un corridor maritime vers Gaza

Eli Cohen a rencontré son homologue chypriote, Constantinos Kombos, afin de "promouvoir l'ouverture du corridor maritime entre Chypre et la bande de Gaza (...) en coordination avec Israël", selon un communiqué du ministère israélien.

Le ministre des Affaires étrangères israélien Eli Cohen, avec son homologue chypriote Constantinos Kombos au Zenon Joint Rescue Coordination Center de Larnaca, Chypre, ce 20 décembre 2023.

Le ministre des Affaires étrangères israélien Eli Cohen, avec son homologue chypriote Constantinos Kombos au Zenon Joint Rescue Coordination Center de Larnaca, Chypre, ce 20 décembre 2023.

© AP Photo/Petros Karadjias

Selon le plan présenté par Chypre, l'État membre de l'Union européenne le plus proche du Proche-Orient situé à 400 kilomètres des côtes gazaouies, l'aide serait collectée et stockée sur l'île où elle serait inspectée par un comité mixte comprenant des représentants israéliens, avant d'être envoyée dans la bande de Gaza à bord de navires.

Après son entretien avec Constantinos Kombos, Eli Cohen a insisté sur le fait que l'aide devait être "bien inspectée". "Nous voulons créer une voie rapide pour l'aide humanitaire acheminée vers Gaza via ce corridor", a-t-il dit aux journalistes.

Les deux ministres ont discuté des détails logistiques du plan dans la ville portuaire de Larnaca, dans le sud du pays.

Ce corridor devrait fournir "un flux soutenu d'aide humanitaire à haut volume aux civils" de la bande de Gaza, d'après le chef de la diplomatie chypriote.
"Nous attendons avec impatience votre feu vert pour le premier voyage", a-t-il lancé à Eli Cohen.

L'aide humanitaire entre actuellement au compte-gouttes par voie terrestre dans la bande de Gaza via deux points de passage où elle est scrupuleusement inspectée par Israël qui veut prévenir, entre autres, toute contrebande d'armes vers le territoire palestinien.

16H00
Trêve pour Gaza

Les discussions sur une nouvelle pause à Gaza sont "très sérieuses", assure la Maison Blanche

Les discussions en cours sur une possible nouvelle pause dans les hostilités entre Israël et le Hamas sont "très sérieuses", affirme un porte-parole de la Maison Blanche.

"Nous espérons qu'elles aboutiront", a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, en ajoutant: "C'est quelque chose à quoi nous travaillons depuis que la précédente pause s'est achevée".
 

15H56
Irréductible

Netanyahu exclut tout cessez-le-feu à Gaza avant "l'élimination" du Hamas

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu exclue tout cessez-le-feu dans la guerre contre le Hamas avant "l'élimination" du mouvement islamiste palestinien qui exige l'arrêt des combats pour libérer des otages.

Benjamin Netanyahu ce 20 décembre. Capture d'écran vidéo.

Benjamin Netanyahu ce 20 décembre. Capture d'écran vidéo.

© AP video via le gouvernement israélien

"Nous continuons la guerre jusqu'au bout. Elle se poursuivra jusqu'à l'élimination du Hamas, jusqu'à la victoire. Ceux qui pensent que nous allons nous arrêter sont déconnectés de la réalité", a déclaré Benjamin Netanyahu dans une vidéo diffusée par son bureau.

"Nous n'arrêterons pas les combats tant que nous n'aurons pas réalisé tous les objectifs que nous nous sommes fixés: l'élimination du Hamas, la libération de nos otages et la suppression de la menace en provenance de Gaza", a-t-il ajouté.

"Nous attaquons le Hamas avec le feu, un feu infernal. Partout, y compris aujourd'hui. Nous attaquons également leurs soutiens de près et de loin. Tous les terroristes du Hamas, du premier au dernier, sont des hommes morts. Ils n'ont que deux options : se rendre ou mourir", a-t-il encore dit.
 

14H51
Pertes civiles

Le gouvernement Hamas annonce 12 morts dans des frappes israéliennes à Rafah

Le ministère de la Santé du Hamas annonce qu'au moins douze Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes visant selon lui des maisons et une mosquée à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Dans un communiqué, le ministère de la Santé a rapporté que les frappes aériennes avaient fait "12 martyrs et des dizaines de blessés, dont des enfants et des femmes, qui ont été récupérés sous les décombres après que des maisons et une mosquée ont été ciblées, à quelques centaines de mètres de l'hôpital koweïtien" de Rafah.

Selon des journalistes de l'AFP sur place et des témoins, des dizaines de maisons ont été touchées. Des colonnes de fumée étaient visibles au-dessus de la ville de Rafah, d'après des images de l'AFPTV.

De la fumée s'élève au-dessus de Rafah, dans la bande de Gaza, après des tirs israéliens ce 20 décembre 2023.

De la fumée s'élève au-dessus de Rafah, dans la bande de Gaza, après des tirs israéliens ce 20 décembre 2023.

© AP Photo/Fatima Shbair

"Nous avons été réveillés par une énorme explosion", a raconté à l'AFPTV une résidente dans le camp de réfugiés d'Al-Chaboura à Rafah, Samar Abou Luli. "On a réussi par miracle à fuir. Mais où aller? Il n'y a aucun endroit, aucune école, aucune mosquée, aucune clinique, aucun hôpital, tout est détruit".

À l'hôpital Al-Aqsa de Deir el-Balah (centre), de nombreux Palestiniens blessés reçoivent des soins après des frappes nocturnes. Trois corps gisent au sol.

"Un missile est tombé subitement sur notre maison, nous avons retiré des gens des décombres mais d'autres s'y trouvent encore. Toute une famille a été touchée", a dit à l'AFPTV Abed Abou Aisha, son fils dans les bras, tous les deux le visage couvert de poussière et de gouttes de sang.

Selon un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU mercredi, la moitié de la population de Gaza souffre de faim extrême ou sévère, et 90% est régulièrement privée de nourriture pendant une journée entière.
Malgré l'entrée de camions d'aides, dont un premier convoi provenant de Jordanie ce mercredi, les ravitaillements sont très loin de répondre aux besoins.

"Sans l'eau potable, la nourriture et les installations sanitaires que seul un cessez-le-feu humanitaire peut apporter, les décès d'enfants dus à la maladie pourraient dépasser ceux qui ont été tués dans les bombardements", a averti l'Unicef.

Une grande partie des 1,9 million de déplacés palestiniens, selon l'ONU, se trouvent dans la région de Rafah, frontalière de l'Égypte, pour fuir les combats entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

15H24
Vote à l'ONU

Moscou et la Ligue arabe réclament le vote d'une résolution à l'ONU

La Russie et les pays de la Ligue arabe réunis pour un Forum arabo-russe au Maroc ont réclamé ce 20 décembre le vote à l'ONU d'une résolution pour un cessez-le-feu à Gaza, demandant aux États-Unis de ne plus y mettre leur véto.
 

"Nous espérons que le Conseil de sécurité va élever la voix en faveur d'une résolution" pour un arrêt de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, à propos d'un vote prévu en soirée à New York.

Il est également "urgent de créer un État palestinien", a-t-il dit, et même "d'accélérer le processus" car selon "certaines sources, nos partenaires occidentaux développent des projets cachés pour séparer la Cisjordanie de Gaza".

Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hossam Zaki, a demandé "qu'il n'y ait pas de veto d'un membre permanent", en référence à la position américaine le 8 décembre lors d'un précédent vote au Conseil de sécurité.

A l'ouverture du Forum dominé par la guerre, Sergueï Lavrov a dénoncé "une violence au quotidien ayant pris une ampleur inédite et catastrophique" à Gaza.
"Nos nombreuses tentatives" pour "amener le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une résolution exigeant un cessez-le-feu durable se heurtent à une forte opposition de la part des États-Unis", a -t-il déploré. 

17H29
"Pression"

Blinken appelle la communauté internationale à augmenter la pression sur le Hamas

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré que le monde devait faire pression sur le Hamas, et pas seulement sur Israël, alors que les critiques internationales montent contre la campagne militaire menée par Israël dans la bande de Gaza.

Elizabeth Whelan, la soeur de Paul Whelan, assiste à une séance du Conseil de sécurité le 24 avril 2023.

Elizabeth Whelan, la soeur de Paul Whelan, assiste à une séance du Conseil de sécurité le 24 avril 2023. 

© AP Photo/John Minchillo

"Il semble y avoir un silence sur ce que le Hamas pourrait faire, devrait faire, doit faire, si nous voulons mettre fin à la souffrance d'hommes, de femmes et d'enfants innocents", a déclaré Antony Blinken lors d'une conférence de presse."Il serait bon que le monde s'unisse autour de cette idée", a-t-il dit.

13H34
Aide alimentaire

Le PAM annonce l'arrivée à Gaza de 750 tonnes d'aide alimentaire

Le Programme alimentaire mondial (PAM) annonce l'arrivée à Gaza d'un convoi de 750 tonnes d'aide alimentaire, le premier en provenance de la Jordanie depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

Ce convoi de 46 camions, organisé par le PAM et une ONG humanitaire jordanienne, la JHCO, transporte 750 tonnes d'aide alimentaire et a nécessité "des semaines de coordination avec toutes les parties", indique l'agence onusienne dans un communiqué. Il a transité par le poste frontière de Kerem Shalom.

"L'établissement d'un couloir à travers la Jordanie augmentera le flux de l'aide (...). Cela nous permettra d'assurer davantage d'aide et d'avoir plus de camions sur la route", a déclaré Samer AbdelJaber, représentant du PAM en Palestine, cité dans le communiqué.

"Nous sommes très reconnaissants envers tous ceux qui ont rendu cela possible. Il s'agit d'une étape prometteuse qui, nous l'espérons, nous permettra un accès plus durable et plus large pour atteindre plus de personnes à Gaza, plus rapidement", a-t-il ajouté.

Israël a approuvé le 15 décembre dernier l'acheminement "temporaire" de l'aide à Gaza à travers son poste frontière de Kerem Shalom, ouvrant ainsi une nouvelle route d'approvisionnement après des semaines de pression.

"La livraison de nourriture depuis la Jordanie vers Gaza à travers le poste frontière de Kerem Shalom augmentera la quantité et la rapidité des livraisons de nourriture dans la bande de Gaza, alors que des millions de personnes risquent la famine", conclut le PAM.

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13H14
Diplomatie

Le ministre des Affaires étrangères britanniques en Jordanie pour tenter de trouver une solution au Proche-Orient

David Cameron est à Amman en Jordanie où il a recontré son homologue jordanien Ayman Safadi.

Les deux hommes ont parlé de la situation humanitaire à Gaza et des efforts à faire pour parvenir à un cessez-le-feu afin d'assurer la livraison d'aide humanitaire suffisante et sur une base constante et régulière.

Au cours de la réunion, Al-Safadi a souligné la nécessité de mettre fin immédiatement à l'agression contre Gaza et a mis en garde contre ses conséquences humanitaires, sécuritaires et politiques désastreuses.

Al-Safadi a affirmé la position ferme de la Jordanie en rejetant toute approche future traitant de Gaza d'un point de vue sécuritaire, séparément de la Cisjordanie, et en dehors d'un plan global visant à mettre fin au conflit et à parvenir à une paix juste et durable sur la base du solution à deux États.

Il a également affirmé la position ferme de la Jordanie, qui est contraire à toute tentative de déplacer les Palestiniens à l'intérieur et à l'extérieur de leurs terres et met tout en oeuvre pour que ces déplacements cessent.

Al-Safadi a également souligné l'importance pour le Conseil de sécurité d'adopter le projet de résolution soumis par les Émirats arabes unis au nom du Groupe arabe, qui se concentre sur la fourniture de l'aide humanitaire.

Al-Safadi a souligné la nécessité de mettre un terme aux agressions israéliennes, aux attaques des colons et auxtres Illégalités israéliennes.

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avec agences
Les faits

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, est en Égypte pour des discussions sur un cessez-le-feu et un échange de prisonniers palestiniens avec Israël.

Le Conseil de sécurité de l'ONU, qui négocie depuis plusieurs jours un texte permettant d'accélérer l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza, reporte son vote à jeudi.

Quelque 300 cibles ont été frappées depuis hier, indique l'armée israélienne, évoquant notamment un raid à Khan Younès.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) annonce l'arrivée à Gaza d'un convoi d'aide humanitaire composé de 46 camions, le premier en provenance de la Jordanie depuis le début de la guerre.

Le gouvernement du Hamas palestinien annonce un bilan de 20.000 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre. Au moins 8.000 enfants et 6.200 femmes figurent parmi les morts.