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DIRECT : Les "cent jours" de la guerre à Gaza sont "une tâche sur notre humanité commune"

"La mort à grande échelle, la destruction" et "la douleur des cent derniers jours" depuis le début de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas sont "une tâche sur notre humanité commune", déclare samedi le patron de l'agence d'aide aux réfugiés palestiniens de l'ONU (UNRWA).

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Un enfant palestinien marche devant des usines détruites par des bombardements israéliens à Deir el Balah, dans la bande de Gaza, ce 13 janvier 2024. 

Un enfant palestinien marche devant des usines détruites par des bombardements israéliens à Deir el Balah, dans la bande de Gaza, ce 13 janvier 2024. 

© AP Photo/Adel Hana
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19H53
Une guerre "juste"

Israël "se bat pour son droit à vivre en sécurité"

Israël mène dans la bande de Gaza une guerre "juste" contre le Hamas pour défendre "son droit à vivre en sécurité", a déclaré samedi le chef d'état-major de l'armée israélienne, selon qui cette "guerre va continuer longtemps".

"Il est important de se souvenir que nous livrons une guerre plus juste qu'aucune autre, une guerre déclenchée par un ennemi sanguinaire, qui a massacré des innocents de façon inhumaine. Nous n'oublions pas, nous n'oublierons pas et nous continuerons à le rappeler, même à ceux qui essaient de le nier", a dit Herzi Halevi.

Samedi, "ont été approuvés des plans (...) pour continuer le combat et accroître la pression militaire sur le Hamas", qui "a seule permis de ramener de nombreux otages", a dit le général. "Nous agissons par tous les moyens, la plupart du temps secrètement, pour les ramener et nous continuerons à le faire jusqu'à ce qu'ils reviennent", a-t-il poursuivi.

Le général Halevi lors de sa passation de pouvoir le 16 janvier 2024, à Jerusalem.

Le général Halevi lors de sa passation de pouvoir le 16 janvier 2024, à Jerusalem.

© AP Photo/ Maya Alleruzzo, Pool

"Pour obtenir de vrais résultats, nous devons continuer d'opérer en territoire ennemi et ne pas nous laisser extorquer un cessez-le-feu qui ne nous apportera apparemment aucun résultat", a dit le général Halevi.

Sur les quelque 250 otages enlevés par le Hamas lors de ces attaques dans le sud d'Israël le 7 octobre, une centaine a été libérée en échange de prisonniers palestiniens lors d'une trêve fin novembre.

Selon les chiffres des autorités israéliennes, 13 manquent à l'appel, dont 25 sont morts sans que leurs corps n'aient été restitués.

19H43
Otages

Macron appelle à "reprendre encore et encore les négociations pour leur libération"

Le président français, Emmanuel Macron, appelle à "reprendre encore et encore les négociations pour (la) libération" des otages du Hamas, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et lors d'un rassemblement à Tel-Aviv en soutien aux otages.

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"La nation française est déterminée à ce que (...) tous les otages des attaques terroristes du 7 octobre dernier soient libérés. La France n'abandonne pas ses enfants. C'est pourquoi il faut reprendre encore et encore les négociations pour leur libération", a dit Emmanuel Macron, promettant de les "ramener tous à la maison avec nous".

Trois Français sont toujours "disparus", probablement otages dans le territoire palestinien. L'armée israélienne avait annoncé le 15 décembre la mort du Franco-Israélien Elya Toledano, enlevé sur les lieux du festival de musique Tribe of Nova auquel il participait avec son amie Mia Shem, Franco-Israélienne elle aussi prise en otage puis libérée dans le cadre d'un accord de trêve fin novembre.
"Nous pleurons la mort d'Elya tués par ses ravisseurs à Gaza", a déploré le président.

La vidéo a été diffusée samedi sur plusieurs écrans géants lors d'un rassemblement à Tel-Aviv en soutien aux otages et à leurs familles auquel ont participé des milliers de personnes. Après la diffusion, la foule a scandé en français "Maintenant ! Maintenant ! Maintenant !"

18H45
Irréductible

"Personne ne nous arrêtera", prévient Netanyahu

"Personne ne nous arrêtera, ni La Haye, ni l'Axe du Mal, ni personne d'autre", a  déclaré le Premier ministre israélien lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv, faisant référence notamment à la requête de l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) accusant Israël de génocide dans la bande de Gaza.

Au cours de cette déclaration télévisée, Netanyahu a qualifié la guerre de "morale et juste" et a évoqué "l'audace" des "néo-nazis qui osent nous accuser de génocide".

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"Les néo-nazis osent nous accuser de génocide. Qui soutiennent-ils ? Des meurtriers, des violeurs, des décapiteurs, des brûleurs de bébés. Quelle audace, quelle honte. L'État d'Israël, l'armée israélienne et nos forces de sécurité combattent un système moral et une guerre juste contre les monstres du Hamas, contre les nouveaux nazis."

Il a assuré que les opérations militaires avaient déjà permis d'"éliminer la plupart des bataillons du Hamas" dans le territoire palestinien dirigé par le mouvement islamiste.

Par ailleurs, au sujet de la question des Palestiniens déplacés du fait des combats - quelque 1,9 million de personnes sur les 2,4 millions de Gazaouis selon l'ONU - Benjamin Netanyahu a indiqué qu'"il existe une loi internationale et elle dit une chose simple : vous déplacez une population et vous ne la faites pas revenir tant que le danger existe. Et le danger existe".

17H48
"Douleur"

Cent jours de "honte"

"La mort à grande échelle, la destruction" et "la douleur des cent derniers jours" depuis le début de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas sont "une tâche sur notre humanité commune", déclare le patron de l'agence d'aide aux réfugiés palestiniens de l'ONU (UNRWA).

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"Cela fait cent jours que cette guerre dévastatrice a débuté, tuant et déplaçant la population à Gaza, à la suite des attaques atroces du Hamas et d'autres groupes contre la population en Israël. Cela a été cent jours d'épreuves et d'angoisse pour les otages et leurs familles",  déclare Philippe Lazzarini dans un communiqué publié alors qu'il était dans le territoire palestinien.

Ce que traverse la population de Gaza "est invivable, avec une course contre la montre engagée contre la famine", a prévenu le haut responsable onusien.
"La situation critique pour les enfants est particulièrement déchirante. Il faudra des années pour guérir une génération entière d'enfants traumatisés", a-t-il relevé.

Lazzarini a également demandé que les bâtiments comme les hôpitaux ou les locaux de l'UNRWA soient épargnés par les belligérants. Ces infrastructures "ne devraient jamais être utilisées par aucune partie dans un but militaire".

Il a relevé que 146 agents de l'UNRWA avaient été tués depuis le début de la guerre.

17H25
Otages

Un tunnel reconstitué pour se sentir proche des otages à Gaza

"Une petite partie de ce que nos proches vivent": à Tel-Aviv, un tunnel a été reconstitué sur une place rebaptisée symboliquement "place des otages" retenus par le Hamas, et dévoilé samedi à la veille du 100e jour de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

A la sortie de l'installation simulant le tunnel des otages, Tel Aviv, ce 13 janvier 2024

A la sortie de l'installation simulant le tunnel des otages, Tel Aviv, ce 13 janvier 2024.

© AP Photo/Leo Correa


Nièce d'un otage, Eyal Moar a bien conscience que "ce n'est qu'une petite partie" du vécu des otages retenus dans la bande de Gaza par le mouvement islamiste palestinien et ses alliés depuis cent jours et dont les visages sont omniprésents en Israël.

Son oncle, Abraham Munder, 79 ans, est l'une des quelque 250 personnes, civiles et militaires, enlevées le 7 octobre dans le sud d'Israël lors des attaques des commandos islamistes du Hamas palestinien venus de la bande de Gaza.

Lors d'une trêve d'une semaine fin novembre, une centaine a été relâchée en échange de prisonniers palestiniens. Mais 132 manquent toujours à l'appel, dont 25 sont morts sans que leurs corps n'aient été restitués, selon les autorités israéliennes.

"Nous savons que les conditions sont horribles: pas d'air frais, très peu de nourriture, pas de médicaments, pas de lumière du soleil, ils dorment par terre", sans parler de "l'état psychologique", dit Eyal Moar, le visage grave.
Certains ont été enlevés après avoir été blessés, d'autres souffrent d'affections chroniques comme l'asthme ou voient leur santé pâtir des conditions de détention. Le gouvernement israélien a annoncé hier que des médicaments leur seraient envoyés "dans quelques jours", après un accord avec le Qatar.

L'artiste israélien Roni Levavi est le concepteur de cet étroit tunnel de béton long de 30 mètres que parcourent des proches des otages. Il a voulu faire "une reconstitution la plus fidèle" en s'appuyant sur des images de tunnels de Gaza parues dans les médias, explique-t-il à l'AFP.

Dans le tunnel, conçu par l'artiste Roni Levavi, 13 janvier 2024, Tel Aviv.

Dans le tunnel, conçu par l'artiste Roni Levavi, 13 janvier 2024, Tel Aviv.

© AP Photo/Leo Correa

Les Israéliens sont convaincus que les otages sont retenus dans le tentaculaire réseau souterrain du Hamas dans la bande de Gaza.

L'intérieur est faiblement éclairé, il y a de la terre au sol et des sons de tirs et de bombardements sont diffusés en permanence afin de "donner une idée de ce que les otages ressentent depuis tant de jours", décrit M. Levavi.

"Je tremble, je ne peux pas respirer, j'étais là 5 minutes et je voulais juste partir en courant", raconte Ella Ben Ami à la sortie. Son père Ohad Ben Ami, 55 ans, est toujours retenu dans la bande de Gaza. "Moi j'ai le choix de fuir, mais eux non, ils sont dans le noir, c'est un endroit horrible", ajoute la jeune femme, qui tient une pancarte avec le portrait de son père.

L'installation a été dévoilée à la veille des cent jours de captivité des otages. Depuis trois mois, leurs proches organisés en collectif multiplient les conférences de presse et interpellent les autorités.

16H39
Manifestations

Des milliers de personnes dans les rues de Londres en soutien à la Palestine

Des milliers de personnes ont marché samedi à Londres lors de la septième manifestation de soutien aux Palestiniens de Gaza depuis le 7 octobre, réclamant un cessez-le-feu "immédiat" et fustigeant le soutien apporté par le gouvernement britannique à Israël au 99e jour du conflit.

Après une pause pendant les fêtes de fin d'année, la mobilisation est repartie de plus belle dans la capitale britannique comme dans une trentaine d'autres pays du monde, avec une marche au départ de la City et en direction de Parliament Square, où se trouve le palais de Westminster.

Dans le cortège, composé de manifestants de tous les âges venus pour beaucoup en famille, des pancartes appelaient à "cesser de bombarder les enfants" à Gaza, mélangées à des rameaux d'oliviers, des drapeaux arc-en-ciel avec le slogan "Paix" et des centaines de drapeaux palestiniens.

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A Londres ce 13 janvier 2024.

D'autres pancartes, représentant le Premier ministre britannique Rishi Sunak aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et du président américain Joe Biden, exhortaient le Royaume-Uni à "cesser de financer le génocide", certains manifestants affichant leur "honte d'être Anglais".

"C'est très frustrant de voir que le monde ne fait rien, que nos représentants ne font rien (...) j'espère qu'à l'avenir notre gouvernement défendra ce qui est juste et s'opposera au meurtre d'enfants innocents", a déclaré à l'AFP Dipesh Kothar, dentiste de 37 ans, venu avec sa compagne et leur fille de deux ans.

Manifestation pro Palestine à Londres ce 13 janvier 2024.

Manifestation pro Palestine à Londres ce 13 janvier 2024.

© AP Photo/Alberto Pezzali

"Nous voulons montrer au peuple de Palestine que nous sommes avec eux et nous élever contre notre gouvernement", a abondé Maleeha Ahmed, 27 ans, qui travaille au sein du service public de santé NHS. "Nous voulons montrer clairement qu'on ne soutient pas sa politique."

Des manifestations pour la Palestine ont eu lieu à Rome, par un beau soleil, et en Roumanie, à Bucarest.

Manifestation pro-Gaza à Rome, ce 13 janvier 2024.

Manifestation pro-Gaza à Rome, ce 13 janvier 2024.

© AP Photo/Gregorio Borgia

 

Une femme en larme, à Bucarest :

Manifestation en soutien à la Palestine à Bucarest, ce 13 janvier 2024.

Manifestation en soutien à la Palestine à Bucarest, ce 13 janvier 2024.

© AP Photo/Andreea Alexandru
16H38
Hodeida visée

Une nouvelle frappe vise une ville portuaire tenue par les rebelles Houthis

Une nouvelle frappe a touché ce samedi la ville de Hodeida, dans l'ouest du Yémen, en réponse à un tir de roquette effectué par les rebelles houthis depuis cette cité portuaire, ont indiqué des sources de sécurité.

"Le site d'où a été lancée une roquette des Houthis, à la périphérie de Hodeida, a été frappé", a dit à l'AFP une source militaire alliée aux rebelles, ajoutant qu'il n'avait été possible d'établir si la frappe provenait de la mer ou des airs. Une source policière a confirmé la frappe.

14H00
Afrique du Sud

Cyril Ramaphosa condamne le "génocide" à Gaza

Le président d'Afrique du Sud lors d'un rassemblement pour célébrer le 112e anniversaire de la fondation du parti de l'ANC a déclaré que c'était un moment de "grande fierté" de voir une équipe juridique sud-africaine porter son cas devant la Cour internationale de Justice où elle accusait Israël d'avoir commis un génocide pendant la guerre Israël-Hamas. Dans son discours il a redit sa condamnation du "massacre" du peuple palestinien.

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Cyril Ramaphosa, le 13 janvier 2024 à Mbombela, Afrique du Sud

"Nous condamnons dans les termes les plus fermes le massacre effroyable et le génocide du peuple palestinien perpétrés à Gaza et en Cisjordanie. L'ANC a toujours été aux côtés du peuple palestinien dans sa lutte pour l'autodétermination. Parce que , comme nous avant 1994, ils étaient à nos côtés, de nombreuses personnes à travers le monde étaient à nos côtés, et le peuple palestinien a fait face à l’ennemi brutal aussi bien que nous."

11H50
Mariés sous une tente

Dans une école de Rafah, un mariage pour célébrer "la vie malgré la mort"

Main dans la main, entourés d'enfants, de proches et de youyous festifs, un couple célèbre son union dans une école de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, un mariage contre toute attente pour "la vie malgré la mort" et la guerre.
Afnan, 17 ans, robe blanche brodée de rouge et visage auréolé d'une couronne de fleurs aux mêmes couleurs, va épouser Mustafa, 26 ans, vêtu d'une doudoune noire sans manches et d'un jean.

Le tableau vert à la craie mal effacée dans une salle de classe où s'empilent des vêtements est le cadre de cette cérémonie, dans une école de l'Office de secours et de travaux de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Ce n'était pas celui imaginé par le couple.

Quand les premiers bombardements ont touché la ville de Gaza (nord), avant que les troupes israéliennes n'entrent au sol le 27 octobre avec comme objectif d'éradiquer le Hamas et de libérer les otages retenus dans le territoire palestinien, "nous avons reçu l'ordre d'évacuer nos maisons", explique Ayman Shamlakh, oncle du marié. "Comme tout le monde", souligne-t-il.

Il s'est établi dans la région de Rafah (sud), frontalière de l'Égypte, pour fuir les combats entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste, comme une grande partie des déplacés, dont l'ONU estime le chiffre à 1,9 million, sur 2,4 millions de Gazaouis.

"Nous nous sommes installés dans des écoles et des tentes. La maison où devait vivre le marié a été détruite, et comme la guerre persistait, nous avons pensé qu'il valait mieux qu'ils se marient", poursuit Ayman Shamlakh.
"Les préparatifs habituels du mariage ne sont pas possibles et les cérémonies traditionnelles ne peuvent avoir lieu", souligne pour sa part Mohamed Gebreel, père de la mariée. Mais "nous sommes un peuple qui aime la vie malgré la mort, les meurtres et la destruction", dit-il. Et "des vêtements sont toutefois disponibles", même s'ils sont "rares et chers", ajoute-t-il.

Sa fille a pu s'en procurer, ainsi que du maquillage et du rouge à lèvres. Son allure contraste avec le dénuement d'un quotidien marqué par la faim, les inondations et des latrines à partager pour des centaines de personnes.

Sous le regard d'une foule entassée dans la cour et les couloirs de l'école, le couple monte dans une voiture noire pour aller dans une tente où ils se mariera.

10H31
Frappes israéliennes

La bande de Gaza sous les bombes et toujours coupée du monde

Des dizaines de personnes ont été tuées dans la bande de Gaza, selon le Hamas, pilonnée ce samedi par l'armée israélienne et confrontée à une nouvelle coupure complète des télécommunications, au 99e jour de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

L'armée israélienne a annoncé avoir détruit des dizaines de sites de tirs de roquettes, et tué par des frappes aériennes quatre "terroristes" à Khan Younès lors de diverses opérations.

Des Palestiniens après des bombardements israéliens sur la bande de Gaza pleurent leurs morts ce 13 janvier à Rafah.

Des Palestiniens après des bombardements israéliens sur la bande de Gaza pleurent leurs morts ce 13 janvier à Rafah.

© AP Photo/Fatima Shbair


"La nuit a été très difficile, nous l'avons passée entassés avec des centaines de déplacés dans les couloirs de la maternité" de l'hôpital Al-Nasser, témoigne pour l'AFP Nabila Abu Zayed, une mère de famille de 40 ans. La pluie et le froid, qui se sont abattus sur la région, rendent encore plus difficile la survie au quotidien de sa famille, qui a planté une tente dans la cour de l'hôpital, explique-t-elle. "Mais où aller?"

Le désastre humanitaire que ne cessent de dénoncer les organisations internationales est encore aggravé depuis hier par la coupure totale des communications et des services internet à Gaza, imputée par l'opérateur palestinien Paltel à la partie israélienne qui "a débranché les serveurs".

De telles coupures ont déjà eu lieu à Gaza depuis le début des hostilités et, à chaque fois, les secouristes se plaignent de leurs impacts sur la coordination des services d'urgence. "La communication avec nos équipes à Gaza a été complètement coupée", a déploré le 12 janvier le Croissant-Rouge palestinien.

Le manque de carburant a aussi entraîné l'arrêt du principal générateur de l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa, à Deir al-Balah (centre), selon une source au ministère de la Santé du Hamas. Israël s'oppose à l'entrée de carburant parmi l'aide humanitaire, en invoquant le risque de détournement par le Hamas qu'il classe "terroriste" comme l'Union européenne et les États-unis.
"Nous craignons la mort de patients et d'enfants en soins intensifs et dans les services pédiatriques", a indiqué le bureau des médias du Hamas.

10H30
Nouveau bilan

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 23.843 morts

Le ministère de la Santé du Hamas a fait état samedi 13 janvier de 23.843 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre. 

Le Hamas fait également état de 60.317 blessés, tandis que des milliers de personnes restent sous les décombres. Les personnes tuées sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants, selon la même source. 

05h20

L'armée américaine confirme avoir mené une nouvelle frappe contre les Houthis

Washington a annoncé vendredi soir avoir mené une frappe contre les rebelles yéménites Houthis, au lendemain de bombardements américains et britanniques contre des sites de ce mouvement accusé de menacer le trafic maritime international en mer Rouge.

"Les forces américaines ont conduit une frappe contre un site radar au Yémen" vers 03H45 locales samedi (00H45 GMT), a rapporté le Commandement militaire central des Etats-Unis (Centcom) dans un communiqué.

La chaîne des rebelles Houthis al-Masirah avait fait état plus tôt de frappes américaines sur au moins un site de la capitale Sanaa.

Dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, la tension est montée en mer Rouge ces dernières semaines avec des attaques des Houthis visant le trafic maritime en solidarité avec la bande de Gaza.

Tôt vendredi, des frappes américaines et britanniques ont visé des sites militaires tenus par les Houthis, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, dont la capitale Sanaa, relançant les craintes d'un débordement régional de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

Le président américain Joe Biden avait menacé les Houthis d'autres frappes sur des positions de ces rebelles si ces derniers ne mettaient pas un terme à leurs tirs en mer Rouge.

Or après les frappes britanniques et américaines de vendredi, les Houthis ont tiré "au moins un missile" qui n'a cependant touché aucun navire, a indiqué l'armée américaine avant les frappes de samedi matin.

03h40

Les médias Houthis annoncent de nouvelles frappes sur le Yémen

Les médias des rebelles yéménites Houthis ont fait état samedi de nouvelles frappes sur le Yémen au lendemain de bombardements américains et britanniques contre des sites de ce mouvement accusé de menacer le trafic maritime international en mer Rouge.

Selon leur chaîne al-Masirah, des frappes américaines ont visé tôt samedi au moins un site dans la capitale Sanaa. 

Dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, la tension est montée en mer Rouge ces dernières semaines avec des attaques des Houthis visant le trafic maritime en solidarité avec la bande de Gaza.

Tôt vendredi, des frappes américaines et britanniques ont visé des sites militaires tenus par les Houthis, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, dont la capitale Sanaa, relançant les craintes d'un débordement régional de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre. 

Le président américain Joe Biden avait menacé les Houthis d'autres frappes sur des positions de ces rebelles si ces derniers ne mettaient pas un terme à leurs tirs en mer Rouge.

Or après les frappes britanniques et américaines de vendredi, les Houthis ont tiré "au moins un missile" qui n'a cependant touché aucun navire, avait indiqué l'armée américaine avant les frappes de samedi matin.

A l'ONU, le secrétaire général Antonio Guterres avait appelé de son côté "toutes les parties concernées à éviter une escalade (...) dans l'intérêt de la paix et de la stabilité en mer Rouge et dans l'ensemble de la région", selon son porte-parole Stéphane Dujarric.

02h30

Cisjordanie: l'armée israélienne a tué 3 assaillants après l'attaque d'une colonie (officiel)

L'armée israélienne a indiqué avoir tué trois assaillants vendredi soir ayant perpétré une attaque contre la colonie juive d'Adora en Cisjordanie occupée, théâtre d'une escalade des violences en marge de la guerre à Gaza.

Des assaillants ont pénétré dans la colonie située à une vingtaine de kilomètres de Hébron, grande ville du sud de la Cisjordanie, et ont ouvert le feu sur des soldats en patrouille, a indiqué l'armée dans un communiqué.

Alors que les habitants de cette colonie avaient reçu un message d'alerte des autorités les sommant de rester chez eux en raison d'une "infiltration terroriste", les "trois assaillants ont été identifiés et neutralisés par les forces de sécurité", a ajouté l'armée.

L'armée israélienne a confirmé le décès de ces trois personnes, tandis que l'agence palestinienne Wafa les a identifiés comme étant un jeune de 19 ans et deux adolescents de 16 ans de la famille Abou Jahisha.

Selon les images des caméras de surveillance obtenues par la chaîne publique israélienne Kan, ces trois jeunes Palestiniens avaient pénétré à Adora par une brèche dans une clôture entourant cette colonie. 

Un homme a par ailleurs été blessé par balle à la jambe et a été hospitalisé, selon le service de secours israélien de la Magen David Adom (MDA) qui n'a pas donné plus de détail. 

Dans un incident séparé, dans le nord de la Cisjordanie, un Palestinien de 19 ans a succombé à ses blessures après avoir été frappé par l'armée israélienne dans le secteur de Tulkarem, a annoncé le ministère de la Santé palestinien cité par l'agence officielle de l'autorité palestinienne Wafa.  

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, la Cisjordanie occupée connaît un niveau de violence inédit en 20 ans. Quelque 340 Palestiniens y ont été tués par l'armée israélienne ou des colons depuis le 7 octobre selon les autorités palestiniennes. 

Selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne, plus de 520 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie en 2023.  

Des attaques palestiniennes en Israël et en Cisjordanie ont tué au moins 43 personnes en 2023, selon le Shin Beth, le service de renseignement intérieur israélien. 

Quelque 3 millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie occupée. Environ 500.000 Israéliens y habitent aussi dans des colonies jugées illégales au regard du droit international.

00h15

A l'ONU, la Russie dénonce une "agression flagrante" des Etats-Unis et du Royaume-Uni sur le territoire du Yémen

La Russie a dénoncé vendredi à l'ONU une "agression flagrante" et une "frappe massive" sur "le territoire du Yémen" de la part des Etats-Unis et du Royaume-Uni, après leurs attaques visant les rebelles Houthis soutenus par l'Iran.

"Ces Etats ont tous mené une attaque massive sur le territoire yéménite. Je ne parle pas d'une attaque contre un groupe à l'intérieur du pays, mais d'une attaque contre la population du pays dans son ensemble", a déploré le représentant russe au Conseil de sécurité, Vassili Nebenzia, dénonçant l'utilisation d'"avions", "navires de guerre" et "sous-marins".

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avec agences