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Direct démarré le 3 janvier 2024 à 5h30 TU

DIRECT : les craintes d'extension du conflit se renforcent après un attentat en Iran

Les craintes de voir le conflit à Gaza entre Israël et le Hamas s'étendre à toute la région se sont accrues ce mercredi 3 janvier après un attentat qui a fait 103 morts en Iran. Ce soir, un responsable américain déclare qu'Israël a mené la frappe ayan tué le numéro 2 du Hamas. Le chef du Hezbollah a mis en garde Israël dans un discours télévisé.

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Le chef du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah salue ses supporters dans la banlieue sud de Beyrouth, par écran interposé, lors d'une cérémonie en hommage au général Soleimani, tué par un drone américain à Bagdad en 2020, le 3 janvier 2024.

Le chef du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah salue ses supporters dans la banlieue sud de Beyrouth, par écran interposé, lors d'une cérémonie en hommage au général Soleimani, tué par un drone américain à Bagdad en 2020, le 3 janvier 2024.

© AP Photo/Hassan Amma
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ALERTE VOYAGEURS

La France recommande aux Français résidant en Iran de "quitter temporairement le pays"

La France recommande à ses ressortissants résidant en Iran "de quitter temporairement le pays" s'ils le peuvent, estimant qu'il y a un risque de fermeture de l'espace aérien et des aéroports iraniens dans un contexte de tensions extrêmement fortes avec Israël. "Nous appelons de nouveau nos ressortissants à faire preuve de la plus grande prudence dans leurs déplacements, à éviter tout rassemblement et à se tenir informés de l'actualité et d'éventuels messages ou consignes de l'ambassade de France en Iran dans les prochains jours", selon une consigne aux voyageurs actualisée et publiée dimanche.


La France redoute comme les États-Unis notamment, une escalade militaire entre l'Iran et ses alliés d'une part et Israël de l'autre, après la mort mercredi du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh attribuée aux israéliens, après une frappe revendiquée, elle, par Israël qui a tué le chef militaire du mouvement libanais Hezbollah Fouad Chokr, près de Beyrouth mardi soir. Vendredi, elle avait déjà appelé les Français de passage "qui se trouveraient encore en Iran" à quitter ce pays "au plus tôt".

 

Guerre à Gaza

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 39.583 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annonce un nouveau bilan de 39.583 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre il y a près de dix mois avec Israël.


Au moins 33 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant que 91.398 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
 

Quai d'Orsay

La France appelle ses ressortissants à quitter le Liban

La France a appelé dimanche ses ressortissants français à quitter le Liban "dès que possible", dans le sillage des États-Unis et du Royaume-Uni, en raison de craintes d'un embrasement au Proche et Moyen-Orient.
 

"Dans un contexte sécuritaire très volatile, nous appelons à nouveau l'attention des ressortissants français, en particulier ceux de passage, sur le fait que des vols commerciaux directs et avec escales vers la France sont encore disponibles, et nous les invitons à prendre leurs dispositions maintenant pour quitter le Liban dès que possible", souligne le ministère des Affaires étrangères dans sa fiche "conseils aux voyageurs" pour ce pays.

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On estime que plus de 23.000 Français vivent au Liban dont 21.500 Français et ayant-droits inscrits sur les listes consulaires. Chaque été, de nombreux binationaux sont en outre de passage au Liban.
 

20H58
Mer Rouge

18 transporteurs contournent l'Afrique pour éviter les attaques des Houthis

Dix-huit compagnies de transport maritime contournent actuellement le continent africain pour éviter la mer Rouge où des navires sont la cible d'attaques des rebelles Houthis du Yémen, annonce une institution spécialisée des Nations unies.

"Un nombre important de sociétés, environ 18 transporteurs, ont déjà décidé de dérouter leurs navires autour de l'Afrique du Sud afin de réduire (le risque) d'attaques", déclare au siège de l'ONU le chef de l'Organisation maritime internationale (OMI) Arsenio Dominguez.

Les États-Unis et 11 pays alliés exhortent aujourd'hui les Houthis du Yémen à cesser "immédiatement leurs attaques illégales" de navires en mer Rouge, faute de quoi ces rebelles, proches de l'Iran, en assumeront les "conséquences".
"Notre message doit être clair: nous demandons l'arrêt immédiat de ces attaques illégales et la libération des navires et des équipages détenus illégalement", affirme cette coalition de 12 pays dans un communiqué diffusé par la Maison Blanche.

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"Les Houthis devront porter la responsabilité des conséquences s'ils continuent à menacer des vies, l'économie mondiale et la libre circulation du commerce dans les voies navigables essentielles de la région", ajoute le texte.

Les États-Unis, l'Australie, Bahrein, le Canada, la Belgique, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, le Danemark et les Pays-Bas en sont signataires.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a pour sa part déclaré sur X (ex-Twitter) que "les Houthis doivent mettre fin à leurs attaques meurtrières et déstabilisantes contre les navires en mer Rouge". "Le Royaume-Uni prendra toujours des mesures pour défendre la liberté de navigation", a-t-il ajouté.

Le communiqué de la Maison Blanche intervient alors que, selon des informations de presse, l'administration Biden envisagerait des frappes directes sur les rebelles si les attaques se poursuivent.

Les USA ont envoyé un porte-avions, l'USS Dwight D. Eisenhower, dans la région.
De son côté, la Grande-Bretagne a envoyé un destroyer, le HMS Diamond, pour renforcer la force de protection maritime britannique déjà présente dans le secteur.

20H31
Initiative sud-africaine

"Génocide" à Gaza: Washington critique l'initiative sud-africaine devant la CIJ

La Maison Blanche critique la requête selon elle "infondée" déposée devant la justice internationale par l'Afrique du Sud contre Israël, pour "génocide" dans la bande de Gaza.

"Cette requête est infondée, contre-productrice et basée sur aucun fait", a estimé le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.

"Nous ne pensons pas que ce soit une mesure productive en ce moment", a de son côté déclaré le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, interrogé à ce sujet lors de son point de presse. Il a rejeté les allégations faites à l'encontre d'Israël, pays dont les États-Unis sont le premier allié et soutien militaire.

Les États-Unis n'ont pas "à ce stade, constaté d'actes constituant un génocide" dans la guerre menée par Israël contre le Hamas palestinien, a assuré Matthew Miller.

La Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l'ONU, tiendra la semaine prochaine ses premières audiences publiques dans le cadre de la procédure engagée par l'Afrique du Sud contre Israël.

L'Afrique du Sud souhaite que la CIJ ordonne d'urgence la suspension des opérations militaires à Gaza, estimant qu'Israël "s'est livré, se livre et risque de continuer à se livrer à des actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza", selon la juridiction. Israël a rejeté ces accusations.

Fervent défenseur de la cause palestinienne, l'Afrique du Sud est l'un des pays les plus critiques des bombardements israéliens sur Gaza, à la suite des sanglantes attaques en Israël menées le 7 octobre par le Hamas.

19H56
Aide humanitaire

Cameron affirme qu'il "faut en faire plus" pour acheminer l'aide à Gaza

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, estime qu'il faut "en faire plus" pour acheminer l'aide à Gaza, appelant Israël à autoriser un nombre important de fournitures pour réduire le risque de famine.

"Le Royaume-Uni souhaite également la libération immédiate des otages et des progrès vers un cessez-le-feu durable", a ajouté le ministre, précisant qu'il avait discuté de ces questions avec le nouveau ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz qui a pris ses fonctions hier.

L'entretien avec David Cameron intervient après l'arrivée en Égypte, cette semaine, de la première cargaison maritime britannique d'aide à Gaza, transportant près de 90 tonnes de couvertures thermiques et d'autres articles de première nécessité, selon le gouvernement britannique.

La cargaison, qui contenait plus de 10.000 couvertures thermiques, près de 5.000 abris et des fournitures médicales, a été livrée par navire depuis Chypre, a indiqué Londres mardi.

Elle devrait être transférée au point de passage de Rafah par le Croissant rouge égyptien et distribuée à Gaza par l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), selon la même source.

19H20
Menaces

Le chef du Hezbollah met en garde Israël contre une guerre avec le Liban

Le chef du Hezbollah pro-iranien a mis en garde ce soir Israël contre le déclenchement d'une guerre au Liban, assurant que sa formation se battrait "sans limites", au lendemain de l'élimination du numéro deux du Hamas palestinien près de Beyrouth.

"Pour le moment, nous combattons sur le front de façon calculée (...) mais si l'ennemi pense lancer une guerre contre le Liban, nous combattrons sans limites, sans restrictions, sans frontières (...)", a assuré Hassan Nasrallah dans un discours retransmis en direct à la télévision. "Nous ne craignons pas la guerre", a-t-il martelé.

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Hassan Nasrallah a affirmé que l'élimination du responsable du Hamas était "un crime dangereux à double titre" en raison de "l'assassinat" de Arouri et du fait que "la banlieue a été visée ainsi, pour la première fois depuis 2006", lors de la guerre entre Israël et le Hezbollah.

Il a assuré que le meurtre "ne resterait pas impuni", reprenant les termes d'un communiqué du Hezbollah publié après l'attaque mardi soir, sans autre précision.

Le chef du Hezbollah, qui s'exprimait à l'occasion du quatrième anniversaire de la mort de Qassem Soleimani, architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, doit prononcer un nouveau discours vendredi.

Saleh al-Arouri doit être inhumé demain dans le camp de réfugiés palestiniens de Chatila à Beyrouth.

18H53
attentat de Keran

Ni Israël ni les États-Unis ne sont impliqués dans l'attentat en Iran déclare Washington

Washington juge "absurde" toute suggestion que les États-Unis ou Israël seraient impliqués dans l'attentat perpétré aujourd'hui en Iran près de la tombe de Qassem Soleimani. Le département d'État assure qu'aucun pays n'avait "intérêt à une escalade" dans la région.

"Les États-Unis n'ont été impliqués en aucune façon. Toute affirmation contraire est absurde", a déclaré le porte-parole du département d'État Matthew Miller, en ajoutant: "Nous n'avons aucune raison de croire qu'Israël est impliqué dans cette explosion".

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Matthew Miller, porte-parole du département d'État ce 3 janvier à Washington.

Interrogé par ailleurs sur l'élimination d'un haut responsable du Hamas au Liban, Matthew Miller a répondu que Saleh al-Arouri, était "un terroriste brutal".
Saleh al-Arouri, numéro deux politique du Hamas, a été tué mardi par une frappe aérienne au coeur d'un fief du Hezbollah libanais soutenu par l'Iran, dans la banlieue de Beyrouth.

"Il n'est dans l'intérêt de personne - ni d'aucun pays de la région, ni d'aucun pays du monde - de voir ce conflit s'envenimer davantage qu'il ne l'est déjà", a-t-il affirmé alors que chacun craint de voir le conflit entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza s'étendre à toute la région.

18H00
Hezbollah

Le chef du Hezbollah met en garde Israël contre une guerre avec le Liban

Le chef du Hezbollah prévient que sa formation se battrait "sans limites" si Israël déclarait la guerre au Liban, au lendemain de l'élimination du numéro deux du Hamas palestinien près de Beyrouth.

"Si l'ennemi pense lancer une guerre contre le Liban, nous combattrons sans limites, sans restrictions, sans frontières (...)", a prévenu Hassan Nasrallah dans un discours retransmis en direct à la télévision.
 

17H52
Risque

L'Allemagne appelle ses ressortissants à quitter rapidement le Liban

Le ministère allemand des Affaires étrangères met en garde contre les risques accrus d'escalade du conflit entre Israël et le Hamas après la mort du numéro deux du mouvement islamiste et appelé ses ressortissants à quitter rapidement le Liban.

"Une nouvelle aggravation de la situation et une extension du conflit ne peuvent être exclues, notamment après l'assassinat du vice-président du bureau politique du Hamas, Saleh al-Arouri, dans la région de Beyrouth le 2 janvier 2024. Cela vaut en particulier pour les parties méridionales du Liban, jusqu'aux zones urbaines du sud de Beyrouth incluses", écrit le ministère sur son site internet.
"La situation sécuritaire dans la région est très volatile", insiste-t-il, appelant à les ressortissants allemands à quitter ce pays "par les moyens les plus rapides"

Cette mise en garde a été formulée à l'issue d'une réunion mercredi de la cellule de crise du gouvernement allemand.

L'Allemagne avait déjà émis un avertissement contre les voyages au Liban en octobre, à la suite du déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas.

17H23
Mort d'un otage

L'armée israélienne confirme la mort d'un otage lors d'une opération de sauvetage

L'armée israélienne a confirmé mercredi que l'otage israélien Sahar Baruch, enlevé lors de l'attaque du 7 octobre par le Hamas, avait été tué lors d'une opération de sauvetage à Gaza en décembre.

Sahar Baruch (capture d'écran vidéo)

Sahar Baruch (capture d'écran vidéo)

© Reuters

"Nous avons informé la famille Baruch que leur fils Sahar, otage à Gaza, a été tué lors d'une opération de sauvetage menée par des forces spéciales dans la nuit du 8 décembre", a indiqué l'armée dans un communiqué.
"À ce stade, on ne peut pas déterminer les circonstances de sa mort et si il a été tué par des tirs de nos forces ou si il a été assassiné par le Hamas", a ajouté l'armée.

Le Hamas avait annoncé le 9 décembre la mort de cet otage lors d'une tentative de l'armée de le sauver et diffusé une vidéo montrant sa dépouille.
Une association de proches d'otages et le kibboutz Beeri où le jeune homme de 25 ans vivait avaient confirmé son décès.

Son frère Idan avait été tué lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre alors que ses parents et deux autres frères avaient échappé au massacre dans le kibboutz, où au moins 85 personnes ont été tuées.

16H21
Preuves

Le numéro 2 du Hamas tué par un avion de chasse israélien

Un haut responsable de sécurité libanais affirme à l'AFP que le numéro deux du Hamas palestinien a été ciblé par des "missiles guidés" tirés depuis un avion de chasse israélien sur la banlieue sud de Beyrouth.

Saleh al-Arouri et six autres responsables et cadres du Hamas ont été tués dans une frappe attribuée à Israël qui avait ciblé les bureaux du mouvement islamiste mardi soir dans le fief du puissant Hezbollah pro-iranien.

L'agence officielle libanaise Ani avait indiqué hier que cette attaque visant les abords de la capitale libanaise pour la première fois depuis le début de la guerre à Gaza, avait été menée par un drone.

Le responsable de sécurité, informé des enquêtes préliminaires et qui a requis l'anonymat a expliqué que le numéro deux du Hamas avait été tué "non pas par un drone, mais par des missiles guidés tirés depuis un avion de chasse israélien".
Il évoque le caractère hautement "précis" de la frappe d'une part, et le poids conséquent des missiles, qui pesaient environ "100 kilogrammes" chacun.

L'armée israélienne n'a pas revendiqué la frappe mais a affirmé se préparer à "tout scénario".

Parmi les six missiles tirés, quatre ont explosé, selon le responsable dont deux ayant détruit deux étages avant de toucher directement la salle de réunion des responsables du Hamas.

L'armée libanaise a constaté que les restes de missiles correspondaient à ceux qu'Israël avait tirés sur le sud du Liban, a-t-il ajouté.

14H00
Mer rouge

Les Houthis affirment avoir visé un navire de CMA CGM en mer Rouge

Les rebelles yéménites Houthis affirment avoir mené une "opération" contre un navire du transporteur français CMA CGM en mer Rouge, en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.

L'armée américaine a indiqué plus tôt que deux missiles avaient été tiré hier soir par les Houthis dans une zone où se trouvaient plusieurs navires marchands, près du détroit stratégique de Bab el-Mandeb, "sans faire de dommage".

"Les forces navales des forces armées yéménites ont mené une opération visant le navire CMA CGM TAGE qui se dirigeait vers les ports de Palestine occupée", ont affirmé les rebelles dans un communiqué publié sur X.

L'attaque de mardi soir était la 24e du genre depuis la mi-novembre, selon le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom).

La multiplication des attaques dans cette zone stratégique, qui voit passer 12% du commerce maritime mondial, ont poussé certains armateurs à éviter la mer Rouge et fait flamber les coûts du transport.

Le français CMA CGM a annoncé le quasi doublement de ses tarifs de fret à partir du 15 janvier pour les échanges entre l'Asie et la Méditerranée, tandis que le leader mondial italo-suisse, MSC, a augmenté ses tarifs le 1er janvier.

La question des attaques des Houthis doit être abordée ce mercredi lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur le maintien de la paix, selon la diplomatie française.

19H49
Diplomatie

Dans le conflit israélo-palestinien, la solution doit être "imposée de l'extérieur" affirme Borrell

Une éventuelle résolution du conflit entre Israël et les Palestiniens devra être "imposée de l'extérieur" par la communauté internationale car "les deux parties ne seront jamais capables de parvenir à un accord", affirme le patron de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

"Ce que nous avons appris ces 30 dernières années, et ce que nous apprenons maintenant avec la tragédie vécue à Gaza, c'est que la solution doit être imposée de l'extérieur", a déclaré Borrell, dans un discours prononcé lors d'une conférence diplomatique à Lisbonne.

13H26
Services secrets

Le Mossad "réglera ses comptes" avec le Hamas déclare son chef

Le chef du Mossad, les services secrets israéliens, affirme que son agence "réglera ses comptes" avec toute personne impliquée dans l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre sur le sol israélien.

"Aujourd'hui, nous sommes en pleine guerre. Et le Mossad, aujourd'hui comme il y a 50 ans, s'engage à régler ses comptes avec les meurtriers qui sont descendus sur la lisière de Gaza le 7 octobre, avec les planificateurs et leurs commanditaires", a déclaré David Barnea lors des funérailles d'un ancien chef du Mossad, Zvi Zamir, décédé mardi.

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David Barnea, chef des services secrets israéliens lors des funérailles de Zvi Zamir, ancien chef du Mossad, le 3 janvier à Ramat Hasharon, Israël.

"Cela prendra du temps, tout comme après le massacre de Munich, mais nous mettrons la main sur eux où qu'ils soient. Chaque mère arabe devrait savoir que si son fils a participé, directement ou indirectement, au carnage du 7 octobre, son sang sera sur sa tête", a ajouté Barnea, citant un verset biblique.

Durant son mandat à la tête du Mossad, Zvi Zamir avait supervisé l'opération "Colère de Dieu", avec l'objectif d'assassiner les responsables du groupe palestinien Septembre noir, dont un commando avait tué onze athlètes israéliens aux Jeux Olympiques de Munich en 1972.

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avec agences