Direct terminé le 12 juin à 20H15 TU
Direct commencé le 12 juin à 8H30 TU

DIRECT - Les dirigeants du G7 d'accord pour décaisser 50 milliards de dollars pour l'Ukraine

Les dirigeants du G7 ont trouvé un accord "sur le décaissement de 50 milliards" de dollars pour l'Ukraine via l'utilisation d'actifs russes gelés, annonce soir la présidence de la République française. Ce décaissement interviendrait "avant la fin de 2024".

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Les carabiniers vérouillent la zone près de Borgo Egnatia, en amont du sommet du G7 qui débutera le 13 juin dans cette bourgade de la Pouille, dans le sud de l'Italie.

Les carabiniers vérouillent la zone près de Borgo Egnatia, en amont du sommet du G7 qui débutera le 13 juin dans cette bourgade de la Pouille, dans le sud de l'Italie.

© AP Photo/Gregorio Borgia
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20H14
présumés orphelins

Washington dénonce les "crimes" russes contre les enfants ukrainiens

Les États-Unis accusent à nouveau Moscou ce mercredi d'avoir transféré des enfants ukrainiens en Russie après l'invasion de l'Ukraine dont certains sont proposés à l'adoption.
"C'est méprisable, effroyable", a déclaré dans un communiqué le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, pour qui "la Russie mène une guerre non seulement contre l'armée ukrainienne, mais aussi contre le peuple ukrainien".
"Comme l'a indiqué le président, la Russie commet des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité en Ukraine", a-t-il ajouté.

Le communiqué de la Maison Blanche renvoie notamment à une enquête du quotidien Financial Times, publiée mercredi, qui dit avoir identifié et localisé quatre enfants ukrainiens transférés en Russie, puis proposés à l'adoption sur le site usynovite.ru. Les enfants sont âgés entre 8 et 15 ans. Selon le journal, le nom de l'un d'entre eux a été changé pour faire russe et aucune mention n'est faite sur le site de leur origines ukrainiennes.

Voir Guerre en Ukraine : la question des enlèvements d'enfants ukrainiens

L'Ukraine réclame le retour de près de 20.000 mineurs "déportés ou déplacés de force" en Russie depuis le début de son assaut le 24 février 2022.

La Cour pénale internationale a lancé un mandat d'arrêt à l'encontre du président russe Vladimir Poutine et de sa commissaire aux droits de l'enfant, Maria Lvova-Belova, en raison de ces déportations illégales présumées.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit à l'AFP dans un entretien en mai qu'il comptait faire du retour en Ukraine de milliers d'enfants transférés en Russie l'un des dossiers prioritaires à la conférence internationale sur la paix en Ukraine, prévue mi-juin en Suisse.

18H08
G7

Accord pour décaisser 50 mds USD pour l'Ukraine avant fin 2024

"Il y a un accord. Comme toujours au G7, les leaders prennent une décision et les techniciens font ensuite leur travail pour la mettre en forme" pour s'assurer qu'elle soit "conforme au droit", "aux règles des finances publiques" ou encore "aux capacités financières des uns et des autres", explique la présidence française.

"Il y aura une unanimité au G7 quand il s'agira de travailler pour utiliser ces actifs gelés afin d'aider l'Ukraine à se reconstruire", a déclaré plus tôt John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

L'idée d'accorder à l'Ukraine jusqu'à 50 milliards de dollars (46,13 mds EUR) de prêts garantis par les intérêts des quelque 300 milliards de dollars d'actifs de la banque centrale russe gelés par l'Union européenne et les pays du G7 ne faisait pas consensus parmi les pays membres du "Groupe des 7". "C'est une initiative américaine initialement", souligne l'Elysée. "Ce prêt a vocation à être remboursé avec le produit des avoirs russes gelés", explique la même source. "Mais si pour une raison ou une autre, les avoirs russes sont dégelés ou si les revenus des avoirs russes ne produisent plus ce qui est nécessaire pour financer le prêt, alors se pose la question de la répartition de la charge", ajoute-t-on. "Nous avons posé les principes de cette répartition et maintenant il faut que les techniciens s'entendent sur le contrat qui finalement sera signé", a également précisé l'Élysée, jugeant cet accord "tout à fait significatif".

Le président Emmanuel Macron doit arriver jeudi matin en Italie pour participer au sommet du G7. Il aura en outre des bilatérales vendredi avec le pape François et le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

Samedi, il se rendra au sommet en Suisse pour la paix en Ukraine, où des dizaines de dirigeants du monde entier sont attendus, mais sans Moscou ni Pékin.

Emmanuel Macron repartira le samedi soir. Dimanche, il sera représenté, indique l'Elysée.

17H35
sommet pour la paix

Zelensky dit avoir discuté avec le prince héritier saoudien du sommet sur l'Ukraine prévu en Suisse

L'avion du président Zelensky a atterri à Jeddah, ville côtière de la mer Rouge, où il a été accueilli par des responsables saoudiens, dont le conseiller à la sécurité nationale et l'ambassadeur à Kiev, a indiqué l'agence de presse officielle saoudienne SPA. Sa visite n'avait pas été annoncée d'avance.

Zelensky affirme sur X avoir discuté avec le prince héritier "des préparatifs du premier sommet mondial pour la paix, de ses résultats attendus et de leur éventuelle mise en oeuvre, ainsi que des moyens de rapprocher l'Ukraine d'une paix véritable".

En septembre 2022, Ryad a contribué à la libération de combattants étrangers détenus en Ukraine, dont deux Américains et cinq Britanniques. 

En août 2023, l'Arabie saoudite a accueilli des pourparlers sur la guerre auxquels ont participé des représentants de plus de 40 pays, mais la Russie n'y était pas présente.
Volodomyr Zelensky a assisté à un sommet de la Ligue arabe en mai 2023 à Jeddah où il a accusé certains dirigeants de fermer les yeux sur les horreurs de l'invasion russe.

Plus récemment, il est venu en février dans le royaume où il s'est entretenu avec le prince héritier d'un plan de paix et d'éventuels échanges de prisonniers de guerre.
Le royaume a promis des centaines de millions de dollars d'aide humanitaire à l'Ukraine, y compris des allocations pour les réfugiés ukrainiens qui ont fui vers les pays voisins.

17H18
manoeuvres maritimes

Arrivée à Cuba de quatre navires russes dont un sous-marin nucléaire

Quatre navires de la marine de guerre russe, dont un sous-marin à propulsion nucléaire, sont arrivés aujourd'hui à Cuba pour une escale de cinq jours, sur fond de tensions croissantes entre les États-Unis et la Russie.

Peu après 10H00 locales, le sous-marin "Kazan" est entré dans la baie de La Havane, montrant une partie de son kiosque et de sa tourelle à côté de laquelle un drapeau cubain était visible, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Deux heures plus tôt, le pétrolier "Pashin" et le remorqueur "Nikolaï Chiker" décoré des couleurs blanc, bleu et rouge du drapeau russe, avaient été les premiers à entrer dans le port, suivis par la frégate "Amiral Gorshkov".

La frégate Amiral Gorshkov entre dans le port de La Havane ce 12 juin 2024.

La frégate Amiral Gorshkov entre dans le port de La Havane ce 12 juin 2024.

© AP Photo/Ariel Ley

"Aucun des navires n'est porteur d'armes nucléaires, de sorte que leur escale dans notre pays ne représente pas une menace pour la région", avait indiqué la semaine dernière le ministère cubain des Forces armées révolutionnaires (Minfar).
Il s'agit d'une visite qui "respecte strictement les règles internationales auxquelles Cuba adhère" et qui répond aux "relations historiques d'amitié" entre La Havane et Moscou, avait-il précisé.
Le ministère russe de la Défense indique dans un communiqué, cité par l'agence de presse Interfax, qu'avant d'entrer dans le port de La Havane, la flotte avait réalisé "un exercice sur l'utilisation d'armes de missiles de haute précision".

Un porte-parole du Commandement sud de l'armée américaine a assuré à l'AFP que le Pentagone surveillait "de très près" les activités russes. "Nous ne sommes pas surpris, étant donné la longue histoire des escales russes à Cuba", a-t-il cependant ajouté à propos de cette visite.

Dans le même temps, le ministre des Affaires étrangères russes, Sergueï Lavrov, et son homologue cubain Bruno Rodriguez se sont rencontrés à Moscou.

16H10
accord de sécurité

Biden et Zelensky signeront un accord de sécurité au G7

Le président américain Joe Biden et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky signeront un "accord bilatéral de sécurité" au sommet du G7 demain en Italie, annoncé la Maison Blanche.

"Demain, le président Biden et le président Zelensky s'entretiendront de notre ferme soutien à l'Ukraine, aujourd'hui et à l'avenir", déclare ake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de M. Biden, aux journalistes accompagnant celui-ci à cette réunion internationale. "À l'issue de cette rencontre, les deux dirigeants signeront un accord bilatéral de sécurité, précisant que notre soutien se poursuivra longtemps à l'avenir".

L'accord n'inclurait pas un quelconque engagement à recourir aux forces américaines mais prévoirait la fourniture d'armes et une assistance à l'Ukraine, que Washington soutient depuis le début de l'invasion en février 2022, a dit Sullivan. Il est similaire à des accords signés entre l'Ukraine et 15 autres de ses alliés explique-t-il. "Toute paix durable en Ukraine doit reposer sur sa propre capacité à se défendre", souligne le conseiller.
"En signant ceci (l'accord), nous enverrons également à la Russie un signal de notre détermination (face) à Vladimir Poutine".

Kiev a rapidement salué la nouvelle. "Nous avons parcouru un long chemin dans notre coopération avec les Etats-Unis et toute l'équipe a fait un excellent travail pour rendre possible ce futur accord", a commenté Andriï Iermak, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne.

15H33
Diplomatie

Le président ukrainien Zelensky en Arabie saoudite pour une visite inopinée

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé en Arabie saoudite pour une visite inopinée, ont rapporté les médias officiels saoudiens alors que Ryad cherche à rester neutre dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie.

Son avion a atterri à Djeddah, ville côtière de la mer Rouge, où il a été accueilli par des responsables saoudiens, dont le conseiller à la sécurité nationale et l'ambassadeur à Kiev, a indiqué l'agence de presse officielle saoudienne SPA.

Aucun détail sur le programme de la visite n'était immédiatement disponible.
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, travaille en étroite collaboration avec Moscou sur la politique pétrolière et vante ses liens avec Moscou et Kiev depuis que la Russie a envahi l'Ukraine en février 2022, se positionnant comme un possible médiateur dans la guerre.

15H27
frappes russes

Au moins huit morts dans une frappe russe dans le Sud

Au moins huit personnes ont été tuées et 21 blessées aujourd'hui dans une frappe russe sur Kryvyï Rig, la ville natale du président Volodymr Zelensky, qui a exhorté les Occidentaux à livrer davantage de systèmes antiaériens.
"Le nombre de morts s'élève à 8 personnes. Au moins 21 personnes ont été blessées, dont deux enfants. Quatre autres personnes sont portées disparues", a rapporté sur Telegram le ministre ukrainien de l'Intérieur, Igor Klymenko.

Volodomyr Zelensky a lui publié une vidéo prise par les secouristes sur les lieux, les montrant fouillant les débris encore fumants d'un bâtiment à la recherche de survivants.
Le président a, de nouveau, appelé les alliés occidentaux de l'Ukraine à lui livrer de nouveaux systèmes de défense antiaérienne pour parer aux attaques russes.


"Les systèmes modernes de défense antiaérienne peuvent assurer une protection maximale des personnes, de nos villes et de nos positions. Nous en avons besoin autant que possible", a-t-il ajouté. Le président ukrainien ainsisté sur cette demande mardi lors d'un déplacement à Berlin.

L'Ukraine a été visée dans la nuit de mardi à mercredi par un nouveau barrage de missiles et drones russes qui ont notamment ciblé la capitale Kiev, dont la quasi totalité ont été interceptés par la défense antiaérienne, selon les autorités.

14H57
achat groupé

Les Tchèques approuvent un achat conjoint de chars de fabrication allemande

Le gouvernement tchèque annonce que dans le cadre d'un achat conjoint avec d'autres pays européens, il achèterait jusqu'à 77 chars Leopard 2A8 de fabrication allemande, au cours des années qui suivent. Les nouveaux chars doivent remplacer les technologies soviétiques et russes obsolètes, dont une partie a été envoyée par Prague à Kiev depuis l'invasion russe de l'Ukraine au début de 2022.

"L'achat conjoint avec plusieurs autres pays européens, dont l'Allemagne, est sans aucun doute avantageux", a déclaré le Premier ministre Petr Fiala aux journalistes, sans nommer d'autres partenaires de cette transaction.

Les Tchèques achèteront 61 chars avec une option pour 16 autres, a-t-il précisé, ajoutant que l'achat coûterait environ 2,3 milliards de dollars. L'armée tchèque recevra également 30 chars Leopard 2A4 de la part de l'Allemagne, en échange de la technologie transmise en Ukraine, et achètera 15 autres chars dans la version 2A4, a déclaré Petr Fiala.
"Nous devrions commencer à recevoir les chars (2A8) en 2027 et en avoir 122 au total en 2030", a déclaré la ministre de la défense Jana Cernochova. "Nous voulons disposer d'une brigade lourde dès que possible", a-t-il insisté.

Fiala a indiqué que Jana Cernochova présenterait un projet complet sur l'achat d'ici la fin de l'année. Il a assuré que le gouvernement dépenserait cette année deux pour cent du produit intérieur brut (PIB), suivant les règles de l'Otan. 

La République tchèque a considérablement augmenté ses dépenses de défense depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Parmi les achats d'armes les plus importants qu'elle a effectués depuis lors, il faut noter l'acquisition de 24 avions de combat F-35 de fabrication américaine, de 48 missiles air-air israéliens et de 210 véhicules de combat CV 90 en provenance de Suède.

12H40
Service militaire

L'Allemagne veut recenser les recrues potentielles

Le ministre allemand de la Défense propose un nouveau modèle de service militaire avec recensement obligatoire des recrues potentielles pour renforcer la Bundeswehr.

En vertu de ce projet, présenté par le ministre Boris Pistorius devant la commission de la Défense au Bundestag, la chambre basse du Parlement, les jeunes hommes ayant atteint 18 ans seront obligés de répondre à un questionnaire sur leur volonté et leur capacité à servir. Les jeunes femmes le recevront aussi mais sans obligation de le remplir, ont dit ces sources.

Boris Pistorius à gauche sur la photo parle avec le chancelier Olaf Scholz avant la réunion de cabinet à Berlin ce 12 juin 2024.

Boris Pistorius à gauche sur la photo parle avec le chancelier Olaf Scholz avant la réunion de cabinet à Berlin ce 12 juin 2024. 

© AP Photo/Ebrahim Noroozi

L'idée de ce recensement est à la fois d'éveiller l'intérêt éventuel de jeunes et, pour l'armée, de sélectionner les plus aptes ou les plus motivés et de les convoquer pour un entretien.

Selon les informations de l'AFP, la décision d'effectuer ou non un service militaire restera toutefois volontaire. Le modèle comprendrait une formation de base de six mois, avec une option pour prolonger jusqu'à 17 mois.

Le ministre présentera publiquement cette nouvelle formule cet après-midi.
Les jeunes ayant accompli leur service rejoindraient les rangs des réservistes. Avec ce plan, il s'agit "exclusivement de la capacité de montée en puissance et du renforcement des réserves pour la défense globale", a déclaré un participant à la réunion parlementaire à l'AFP.

L'objectif à long terme est de porter les effectifs de la Bundeswehr à 460.000 soldats - environ 200.000 actifs permanents dans l'armée, le reste en réserve.
Malgré une campagne de recrutement, le nombre des militaires actifs a baissé à 181.500 l'an passé.

Boris Pistorius, actuellement la personnalité politique la plus populaire d'Allemagne, insiste depuis des mois sur la nécessité de rendre l'armée "apte à la guerre" pour assurer la défense du pays et jouer son rôle dans l'Otan. Après lui avoir coupé les vivres depuis la Guerre froide, l'Allemagne investit massivement pour la remettre à niveau depuis deux ans mais le ministre réclame plus de moyens.

10H39
Espionne ?

Moscou réclame "la libération immédiate" d'une Russe arrêtée au Danemark pour espionnage

Le ministère russe des Affaires étrangères réclame "la libération immédiate" d'une Russe arrêtée au Danemark pour espionnage, assurant que Copenhague n'avait présenté "aucune preuve".
"L'ambassade de Russie au Danemark a exigé des autorités danoises la libération immédiate de la compatriote et est prête à lui fournir l'assistance consulaire nécessaire", a indiqué dans un communiqué sa porte-parole Maria Zakharova, qui a dénoncé un exemple "de persécutions" et de pression "sans précédent". "Les autorités danoises n'ont présenté aucune preuve de ses activités illégales", a-t-elle également assuré.

Hier, les services de renseignement danois (PET) avaient annoncé l'arrestation d'une citoyenne russe, soupçonnée d'espionnage au profit de Moscou. Cette femme est liée aux récentes révélations de la radio publique danoise DR et d'autres médias européens partenaires sur la fondation russe Pravfond, soupçonnée de financer des projets de désinformation et la défense de suspects d'espionnage, selon les documents recueillis par DR.

Les affaires présumées d'espionnage impliquant Moscou se sont succédé ces derniers mois en Europe, notamment au Royaume-Uni où cinq Bulgares ont été inculpés fin mars, accusés d'oeuvrer pour le compte de la Russie. Ils ont plaidé non-coupable.

En Allemagne, un ancien officier de l'armée a été condamné fin mai à trois ans et demi de prison pour avoir transmis des informations militaires confidentielles à la Russie, après le début de son assaut en Ukraine en février 2022.

Mi-avril, deux hommes, ayant les nationalités russe et allemande, ont été inculpés pour avoir planifié des actes de sabotage au profit de la Russie, y compris sur une base de l'armée américaine, afin de saper l'aide allemande à l'Ukraine.

La Russie détient pour sa part depuis mars 2023 le journaliste américain Evan Gershkovich, reporter au Wall Street Journal après avoir travaillé pour l'AFP à Moscou.

10H21
Que veut l'Ukraine ?

Sommet suisse pour la paix

Quelque 90 pays et organisations internationales se réunissent en Suisse samedi et dimanche autour du président ukrainien Volodymyr Zelensky pour un sommet conçu comme un "premier pas" pour la paix en Ukraine, mais sans Moscou ni a priori Pékin. 

Kiev espère un consensus mondial allant au-delà de ses alliés occidentaux et réunissant des pays du Sud que Moscou courtise pour accroître la pression sur la Russie. Le Kremlin a d'avance balayé les résultats de cette conférence qui se tiendra dans le complexe hôtelier du Burgenstock, dans la foulée du G7.

Le président Zelensky a mis en exergue, lors d'une interview accordée à l'AFP en mai dernier, "trois points" principaux, les plus consensuels d'un plan en 10 points porté par Kiev et l'Occident depuis 2022. 

Le premier concerne la libre navigation en mer Noire pour assurer la sécurité alimentaire mondiale en permettant les exportations de céréales ukrainiennes. Une thématique chère aux pays dits du Sud. 

Le second concerne la sécurité nucléaire et énergétique en Ukraine, alors que les frappes russes ont démoli les infrastructures civiles et que le risque d'un incident nucléaire majeur demeure du fait de l'occupation de la centrale de Zaporijjia. 

Le troisième point concerne le retour de quelque 20.000 enfants ukrainiens déportés en Russie, des faits pour lequel la Cour pénale internationale a émis au printemps 2023 un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine.

9H58
160 projectiles tirés

Pluie de roquettes en provenance du Liban sur le nord d'Israël

Le nord d'Israël a été visé mercredi par une pluie de roquettes en provenance du Liban, l'armée faisant état de quelque 160 projectiles tirés sur le territoire israélien et le Hezbollah revendiquant des tirs de plusieurs "dizaines de katiouchas" ainsi que de missiles guidés. 

Ce nouvel accès de fièvre à la frontière entre les deux pays survient après l'annonce pendant la nuit de la mort dans le sud du Liban d'un important commandant de la branche armée du mouvement islamiste libanais, Taleb Sami Abdallah, dans une frappe attribuée à Israël. 

Dans quatre communiqués séparés, le Hezbollah annonce avoir tiré "des dizaines de roquettes katiouchas" sur trois bases israéliennes et affirme avoir touché "une usine militaire" à l'aide de missiles guidés "en réponse à l'assassinat" de ce chef militaire. 

Selon l'armée israélienne, environ 160 projectiles ont été tirés du Liban sur Israël mercredi matin, en deux barrages successifs, sans faire de victimes d'après les premières informations des autorités. 

09H46
Aide à l'Ukraine

Le chef de l'Otan trouve un accord avec la Hongrie

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, en visite ce mercredi à Budapest, a trouvé un accord avec la Hongrie pour qu'elle n'entrave pas les efforts de l'Alliance atlantique afin de consolider l'aide à l'Ukraine.

"Le Premier ministre (Viktor Orban) et moi-même sommes convenus que la Hongrie n'empêcherait pas les autres alliés de s'engager à soutenir financièrement l'Ukraine et l'Otan de jouer un rôle de premier plan dans la coordination", a déclar" Stoltenberg lors d'une conférence de presse.

En vue d'un sommet prévu à Washington en juillet, le responsable suédois prépare un plan pour renforcer le rôle de l'organisation dans la coordination des livraisons d'armes à Kiev et la formation des troupes ukrainiennes. Jens Stoltenberg souhaite également pérenniser l'aide actuelle à l'Ukraine, à un niveau minimum de 40 milliards d'euros par an.
Les ministres de la Défense de l'Otan se réunissent jeudi à Bruxelles pour tenter de sceller l'accord final. L'aval des autres pays semble acquis, même s'il reste à finaliser des détails techniques. 

En échange, la Hongrie a "obtenu la garantie qu'elle ne serait pas obligée de participer" aux efforts de l'Otan, a précisé Orban, évoquant "une discussion difficile mais constructive". Le pays "ne peut pas changer les décisions des 31 autres États membres", mais il "ne contribuera pas financièrement et n'enverra aucun homme à cette guerre", a-t-il insisté, le chef de l'Otan disant "accepter cette position".

9H29
Arrêt du gaz russe

L'allemand Uniper va pouvoir réclamer des milliards à Gazprom

L'énergéticien allemand Uniper a annoncé mercredi avoir obtenu le droit de réclamer "plus de 13 milliards d'euros" en compensation des coupures de livraison de gaz par son ancien partenaire russe Gazprom depuis la mi-2022, après la décision favorable d'un tribunal arbitral. 

Après l'invasion de l'Ukraine par les troupes de Moscou, Uniper a été frappé de plein fouet courant 2022 par la réduction puis la fin totale des livraisons de gaz russe vers l'Allemagne, via le gazoduc Nord Stream. 

"Cette décision crée une clarté juridique pour Uniper", même si "il n'est pas encore possible d'estimer si des montants significatifs (d'indemnisation) sont attendus", a commenté Michael Lewis, PDG d'Uniper, dans un communiqué. 

9H03
Alerte aérienne

L'Ukraine dit avoir abattu des missiles russes au-dessus de Kiev

La défense aérienne ukrainienne a abattu de nombreux drones et missiles russes au-dessus de Kiev dans la nuit de mardi à mercredi, a annoncé l'administration militaire de la capitale.
La Russie a lancé 24 drones et six missiles à travers le pays, dont les débris ont déclenché un incendie dans la région qui entoure la capitale, blessant un homme, selon la police nationale.
 

Des missiles ont attaqué Kiev depuis le sud en plusieurs vagues. Presque simultanément, des drones d'attaque ennemis se sont dirigés vers la capitale depuis la même direction sud.

Administration militaire de la ville 
 

Des journalistes de l'AFP présents sur place ont entendu au moins une explosion en pleine nuit, après que l'alerte aérienne de la ville eut été donnée.
 

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AFP