Direct terminé à 21h30 TU.
Direct débuté à 04h20 TU.

DIRECT - "Les Etats-Unis sont entièrement responsables de la guerre à Gaza, Israël n’est qu’un outil"

Dans son allocution, le chef de file du Hezbollah Hassan Nasrallah affirme également que les États-Unis sont les responsables de "tous les massacres du siècle présent et du siècle passé, à Hiroshima, en Palestine, dans toute la région." Il appelle à "sanctionner" Washington. 

Partager
Image
03112023 hassan nasrallah

Hassan Nasrallah, chef de file du Hezbollah libanais, lors de sa prise de parole le 3 novembre 2023. 

Reuters
53
nouvelle(s) publication(s)
20h58
Propos antisémites

Le Pôle national de lutte contre la haine en ligne saisi d'au moins 160 procédure.

Avec la guerre entre Israël et le Hamas, le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) en France a été saisi d'au moins 160 messages soupçonnés d'être antisémites ou de soutenir le Hamas.

"Le nombre total de procédures dont est avisé le PLNH à caractère antisémite ou au soutien explicite du Hamas ou d'actions terroristes est au 2 novembre, de 160 messages, d'après le ministère public. Parmi ceux-ci, 32 ont été laissés ou réorientés vers les parquets de domicile des mis en cause après leur identification", a précisé le parquet.

Parmi ces procédures figurent des enquêtes déjà rendues publiques, comme celle sur les menaces de mort visant le chef de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon.

Le parquet a aussi précisé avoir ouvert d'autres enquêtes : sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et signalée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin montrant une femme ironisant sur les massacres du 7 octobre commis en Israël par le Hamas ; sur "un homme alcoolisé interpellé rue des Rosiers à Paris jeudi soir pour avoir proféré des menaces", actuellement en garde à vue et qui fait l'objet d'un examen de comportement ; sur des "chants ou propos antisémites" filmés dans le métro le 31 octobre.

19h03
Médiation

Cinq pays arabes rencontreront Antony Blinken samedi, à Amman.

Les ministres des Affaires étrangères de Jordanie, d'Égypte, d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et du Qatar rencontreront le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, demain, à Amman, en Jordanie. Ils discuteront pour des moyens d'"arrêter la guerre à Gaza", selon la diplomatie jordanienne.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères jordanien a précisé qu'un représentant de l'Autorité palestinienne participera à la réunion, qui se penchera également sur les "répercussions (...) de l'escalade dangereuse qui menace la sécurité dans toute la région."

18h45
Évacuations

34 Français et leurs familles évacuées de Gaza.

Depuis le Nigeria où elle est en visite, la ministre françaises des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a fait savoir que 34 ressortissants français ont pu être évacués avec leurs familles aujourd'hui, via le poste-frontière de Rafah. 

"Aujourd'hui, nous avons pu avoir 34 Français avec leurs familles qui ont pu passer, a-t-elle indiqué. Si je compte les Français, nos agents de l'Institut culturel et leur famille, ça représente environ 170 personnes, seule une partie a pu passer."

  • (Re)voir : Conflit Israël-Hamas : les évacuations au compte-gouttes continuent à Gaza
TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...

 

18h37
"Cellule terroriste"

L'armée israélienne confirme avoir visé une ambulance à l'entrée d'un hôpital de Gaza-ville.

L'armée israélienne confirme avoir frappé une ambulance à l'entrée du plus grand hôpital de Gaza-ville. Elle assure que le véhicule était "utilisée par une cellule terroriste du Hamas."

Le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, s'en est offusqué sur X (ex-Twitter). "Nous le redisons : les patients, les soignants, les établissements et les ambulances doivent être protégés en tout temps. Toujours."

La coordinatrice de l'humanitaire des Nations unies dans les Territoires palestiniens occupés, Lynn Hastings, s'est elle dite "alarmée" car la frappe a visé "des patients qui allaient être évacués pour être en sécurité".

18h23
"Incompréhension"

Catherine Colonna exprime son "étonnement" après la frappe sur l'Institut français à Gaza.

En visite au Nigeria, à Abuja, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a fait part de son incompréhension après la frappe israélienne sur l'Institut français à Gaza.

"Nous avons rendu public aujourd'hui le fait que l'Institut culturel français de Gaza avait été frappé il y a quelques jours d'une façon qui suscite notre étonnement, notre incompréhension et qui a conduit la France à demander des explications aux autorités israéliennes, pour comprendre comment un institut culturel français peut être la cible d'une frappe israélienne."

17h23
Contacts "maintenus"

Mahmoud Abbas repousse une visite en Russie.

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, qui devait se rendre en Russie le 15 novembre, a dû "repousser" sa visite, a indiqué Mikhaïl Bogdanov, le vice-ministre russe des Affaires étrangères. "À la demande des autorités palestiniennes, la visite a été repoussée."

Les responsables palestiniens "ont expliqué qu'en effet, la situation actuelle est difficile, que le président Abbas ne peut pas quitter la région" dans ce contexte, a-t-il ajouté. Le vice-ministre a indiqué que les contacts restaient "maintenus au niveau opérationnel, notamment par téléphone".

Moscou maintient traditionnellement de bonnes relations à la fois avec les autorités israéliennes et palestiniennes, ainsi qu'avec plusieurs acteurs régionaux tels que la Syrie, l'Egypte et l'Iran. 

Le président palestinien Mahmoud Abbas rencontre le secrétaire d'État américain Antony Blinken à Amman, en Jordanie, le mardi 17 octobre 2023.

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, lors d'une rencontre avec le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, à Amman, en Jordanie, le 17 octobre 2023.

Jacquelyn Martin (AP)
16h48
Siège à Gaza

Emmanuel Macron annonce une "conférence humanitaire" le 9 novembre, à Paris.

Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé la tenue d'une "conférence humanitaire" le 9 novembre à Paris. Il a affirmé que "la lutte contre le terrorisme ne justifie pas de sacrifier des civils" alors que des opérations terrestres et des frappes se poursuivent à Gaza.

En déplacement en Bretagne, le président français a expliqué que cette conférence humanitaire se déroulerait dans le cadre du Forum de Paris sur la Paix. 

16h00
"Guerre des mots"

Le Hezbollah "ne doit pas chercher à profiter du conflit", avertit Washington.

"Ni le Hezbollah ni aucun autre acteur, étatique ou non, ne doit chercher à profiter du conflit entre Israël et le Hamas, a averti un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, en réaction au discours du chef de l'organisation, Hassan Nasrallah. Nous n'entrerons pas dans une guerre des mots. Les États-Unis ne cherchent ni l'escalade ni l'élargissement du conflit que le Hamas a déclenché contre Israël."

"Cela pourrait devenir une guerre plus sanglante que celle de 2006 entre Israël et le Liban. Les États-Unis ne veulent pas que le conflit s'étende au Liban. La dévastation qui s'en suivrait pour le Liban et sa population serait inimaginable, et peut être évitée", a-t-il encore indiqué.

  • (Re)voir : Guerre Israël-Hamas : l'internationalisation du conflit
TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...
15h55
Localisation

Des drones américains survolent Gaza à la recherche des otages, selon le Pentagone.

Les États-Unis effectuent des vols de drones non armés au-dessus de la bande de Gaza pour contribuer aux efforts de localisation et de libération des otages aux mains du Hamas, a déclaré le Pentagone.  

"En soutien aux efforts de libération des otages, les États-Unis effectuent des vols de drones non armés au-dessus de Gaza, et fournissent des conseils et une assistance à notre partenaire israélien", a indiqué le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder, dans un communiqué.

  • (Re)voir : Israël : l'inquiétude des familles des otages retenus par le Hamas
TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...
15h41

Une frappe israélienne devant le principal hôpital à Gaza, selon le Hamas.

Le gouvernement du Hamas a annoncé qu'un bombardement israélien à l'entrée de l'hôpital al-Shifa, le principal établissement de Gaza a fait treize morts. 

"Le massacre des ambulances a fait 13 morts et 26 blessés", a affirmé le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qidreh. 

Selon le chef du service de presse du gouvernement du Hamas, la frappe a visé "un convoi d'ambulances qui s'apprêtait à transporter des blessés de l'hôpital al-Shifa" vers la frontière avec l’Égypte. 

Sur une vidéo de l'AFPTV, on peut voir plusieurs corps et des blessés à côté d'une ambulance endommagée. Ces images montrent également des civils transportant des blessés au corps ensanglanté. D'autres gisent au sol, visiblement projetés par le souffle de l'explosion contre des voitures garées en bord de route.

Actuellement, selon le ministère de la Santé du Hamas, 16 des 35 hôpitaux de la bande de Gaza sont hors service. Soit parce qu'ils ont été bombardés, soit parce qu'ils n'ont plus de carburant pour faire fonctionner leurs générateurs.

15h30
"Seul espoir"

Le drapeau de l'ONU ne protège plus à Gaza.

Thomas White, le responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) déplore que le drapeau des Nations unies (ONU) ne suffise plus à protéger les 600.000 Palestiniens qui ont trouvé refuge dans des écoles de l'organisation à Gaza.

"Ce sont des gens qui cherchent la protection du drapeau de l'ONU, du droit humanitaire international, a-t-il commenté depuis Gaza par vidéo. La réalité est que nous ne pouvons même pas leur assurer la sécurité sous le drapeau de l'ONU."

"Plus de 50 de nos installations ont été touchées par le conflit, dont 5 frappées directement. Je crois qu'au dernier décompte, 38 personnes sont mortes dans nos abris", a-t-il souligné. Il craint que ce nombre "augmente de façon importante", notamment dans le nord où l'UNRWA n'a plus de contact avec nombre de ces installations.

Malgré tout, l'ONU "est le seul espoir de la population à Gaza aujourd'hui", et "je ne veux pas arriver au jour où le drapeau de l'ONU ne flottera plus à Gaza". "Ayant visité en long et en large Gaza ces dernières semaines, c'est un paysage de mort et de destruction", a-t-il martelé. Il a aussi rappelé qu'au moins 72 membres du personnel de l'UNRWA ont été tués depuis le début de la guerre.

15h26
Solution politique

Macron évoque le conflit en Israël avec le président du Kurdistan irakien.

Le chef de l’État français Emmanuel Macron a reçu aujourd'hui le président de la région autonome du Kurdistan irakien, Netchirvan Barzani. Les deux hommes ont notamment évoqué l'offensive d'Israël à Gaza, selon l’Élysée.

"Les deux dirigeants ont partagé leur analyse de la situation au Proche-Orient et au Moyen-Orient après le déplacement dans la région du président français, a précisé le communiqué de la présidence. Ils ont réitéré leur engagement commun pour éviter tout embrasement régional et aboutir à une solution politique à deux États."

15h22
Otages du Hamas

Benjamin Netanyahu refuse "une trêve humanitaire" sans le retour des otages.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, refuse "une trêve temporaire sans la libération des otages" enlevés le 7 octobre en Israël par le Hamas.

Peu avant, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a affirmé avoir discuté avec Benjamin Netanyahu de la possibilité de "pauses humanitaires" dans le conflit.

Selon l'armée israélienne, au moins 240 otages se trouvent toujours entre les mains du mouvement palestinien.

  • (Re)voir : Les familles des otages israéliens opposées à l'invasion terrestre de Gaza
TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...
15h17
Préoccupations

Paris interpelle Israël après une frappe sur l'Institut français de Gaza.

"Nous avons été informés par les autorités israéliennes que l’Institut français de Gaza avait été visé par une frappe israélienne. Nous leur avons demandé de nous communiquer sans délai par les moyens appropriés les éléments tangibles ayant motivé cette décision", indique le ministère français des Affaires étrangères. Aucun agent ou ressortissant français ne se trouvait dans l'enceinte de l'Institut, précise le Quai d'Orsay.

Dans une deuxième déclaration, le ministère a "condamné les attaques contre les sites des Nations unies et les personnels humanitaires, dont le travail est indispensable aux populations civiles de Gaza, ainsi que contre le siège de médias".

Le bureau de l'AFP dans la bande de Gaza a été gravement endommagé par une frappe jeudi. L'armée israélienne a affirmé qu'il n'y avait "pas eu de frappe de [l'armée israélienne] sur le bâtiment" de l'AFP.

"La France exprime sa très vive préoccupation face au nombre de victimes civiles à Gaza, qui s'élève à plusieurs milliers, et face à la grave situation humanitaire", a également déclaré le Quai d'Orsay. La protection des civils est à la fois un impératif moral et une obligation internationale. Nous demandons à ce que des mesures concrètes soient prises par Israël en ce sens."

15h00
"Augmentation de l'antisémitisme"

Israël recommande à ses ressortissants de ne pas voyager à l'étranger.

Israël recommande à ses ressortissants de ne pas voyager à l'étranger. Les autorités israéliennes "voient une augmentation significative de l'antisémitisme" et une "incitation" à celui-ci, ainsi que "des attaques qui peuvent mettre en danger la vie des Israéliens et de Juifs à travers le monde", a affirmé le Conseil israélien de la sécurité nationale à l'appui de sa recommandation.

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre. Il s'agit en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas, d'une ampleur inédite depuis la création d'Israël en 1948. Plus de 240 personnes ont été prises en otages. Jeudi, l'armée a indiqué que 332 soldats israéliens avaient été tués depuis le début de la guerre.

Selon un dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas jeudi, 9.061 personnes, dont 3.760 enfants, ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
En Cisjordanie occupée, plus de 130 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le même jour, d'après l'Autorité palestinienne.

Des experts de l'ONU, dont la rapporteure spéciale sur la situation des droits humains dans les Territoires palestiniens occupés, ont estimé jeudi que le peuple palestinien courait "un grave risque de génocide".