Direct terminé le 11 avril 2024 à 21h30
Direct démarré le 11 avril 2024 à 4h45

DIRECT - Les frappes sur la centrale de Zaporijjia "doivent cesser" insiste le chef de l'AIEA

Les récentes attaques sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia peuvent "marquer le début d'un nouveau front de guerre extrêmement dangereux", s'alarme le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). "Les frappes doivent cesser", attaquer une installation nucléaire "n'est absolument pas une option" a insisté Rafael Grossi.

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Rafael Grossi interviewé par Associated Press à Kiev le 6 février 2024.

Rafael Grossi interviewé par Associated Press à Kiev le 6 février 2024.

© AP Photo/Efrem Lukatsky
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20H17
Conférence en Suisse sur l'Ukraine

Des pourparlers sans la Russie n'ont "aucun sens", dit le Kremlin

"Nous avons dit bien des fois qu'un processus de négociation sans la Russie n'avait aucun sens", déclare le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur l'initiative prise par la Suisse de réunir les 15 et 16 juin les représentants d'une centaine de pays.

Le président russe Vladimir Poutine a tourné en dérision l'organisation de cette conférence sans la Russie. "Ce serait drôle, si ce n'était pas triste", a-t-il déclaré lors d'une rencontre au Kremlin avec son homologue bélarusse Alexandre Loukachenko.

Washington affirme jeudi ne pas avoir encore décidé d'y participer ou non, tout en balayant les accusations de Moscou qui a qualifié la conférence de projet électoraliste du parti démocrate de Joe Biden. "C'est une allégation absurde du gouvernement russe", a déclaré à la présse le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, ajoutant que la position de Moscou "ne montrait pas beaucoup de confiance dans la capacité du gouvernement suisse à mener ses propres affaires de politique étrangère."
"Notre politique à ce sujet a toujours été 'rien concernant l'Ukraine sans l'Ukraine.' S'il s'agit d'une réunion diplomatique que le gouvernement ukrainien soutient et à laquelle il souhaite participer, nous soutenons certainement son droit à le faire", a-t-il poursuivi.

Maria Zakharova
Maria Zakharova lors d'un point presse le 21 juillet 2022.
© Russian Foreign Ministry Press Service via AP

La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova affirme que toute action pour l'Ukraine qui "ignore la position de la Russie" était "détachée de la réalité" et n'avait "aucune perspective". Elle fustige la "formule de paix" avancée par Volodymyr Zelensky qui prévoit pour l'essentiel un retrait des troupes russes du territoire ukrainien, des réparations financières de la part de Moscou et la création d'un tribunal spécial pour juger les responsables russes. "Il est de notoriété publique que la 'formule Zelensky' n'envisage pas de compromis, d'alternatives et ignore totalement les propositions de la Chine, du Brésil, des États africains et arabes", affirme Zakharova.

Elle estime qu'on ne peut "pas non plus faire confiance à la Suisse", qui "défend les positions de l'Ukraine, soutient le régime de Kiev, applique des sanctions antirusses et adopte des stratégies qui excluent la Russie du système de sécurité européen".
"La Suisse ne peut pas être un hôte neutre dans de telles conditions et encore moins un médiateur, par définition", a-t-elle martelé.

"Nous sommes convaincus que nos partenaires d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine seront vigilants et ne se laisseront pas entraîner dans une nouvelle aventure antirusse", a conclu Maria Zakharova.

19H37
Frappes russes

Les frappes sur le système énergétique visent à "démilitariser" l'Ukraine, dit Poutine

Le président russe Vladimir Poutine déclare jeudi que les bombardements visant le réseau énergétique ukrainien, qui ont entraîné d'importantes coupures de courant, suivent l'objectif de "démilitarisation" de l'Ukraine fixé par le Kremlin.

"Nous partons du principe que de cette manière nous avons une influence sur le complexe militaro-industriel de l'Ukraine", a déclaré le président russe, lors d'une rencontre au Kremlin avec son homologue bélarusse Alexandre Loukachenko.

Le président Vladimir Poutine avec son homologue bélarusse, Loukachenko ce 11 avril au Kremlin.

Le président Vladimir Poutine avec son homologue bélarusse, Loukachenko ce 11 avril au Kremlin.

© Gavriil Grigorov, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP

Dans le même temps, Vladimir Poutine a affirmé que ces bombardements étaient une réponse aux récentes attaques ukrainiennes ayant ciblé des infrastructures énergétiques en Russie, notamment des raffineries. "Nous avons observé ces derniers temps une série de frappes sur nos sites énergétiques et nous étions obligés de répondre", a-t-il dit.
Le président russe a aussi assuré que l'armée n'avait pas frappé d'installations électriques ukrainiennes cet hiver "pour des raisons humanitaires". "Nous ne voulions pas priver d'électricité des infrastructures sociales, des hôpitaux, etc", selon le président russe.

Jeudi, une fois encore, une quarantaine de missiles et autant de drones russes ont visé le réseau électrique ukrainien, si bien que le président Volodymyr Zelensky a imploré ses alliés occidentaux de fournir au plus vite à son pays des systèmes de défense antiaérienne.

18H12
Danger nucléaire

L'AIEA craint un tournant dans la guerre avec les dernières attaques sur Zaporijjia

Les récentes attaques sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia peuvent "marquer le début d'un nouveau front de guerre extrêmement dangereux", s'alarme jeudi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Elles "nous ont fait entrer dans une phase cruciale" du conflit, a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture d'une réunion à Vienne des 35 membres du Conseil des gouverneurs, convoquée en urgence à l'appel de la Russie et de l'Ukraine.

Le site de Zaporijjia (ZNPP), occupé depuis mars 2022 par la Russie dans le sud de l'Ukraine, a subi une série d'attaques de drones depuis dimanche, Moscou et Kiev se rejetant mutuellement la responsabilité.

Il s'agissait des "premières depuis novembre 2022 à cibler directement la centrale", la plus grande d'Europe, selon l'instance onusienne qui dispose d'experts sur place.
"Les frappes doivent cesser", attaquer une installation nucléaire "n'est absolument pas une option", insiste Rafael Grossi, appelant de nouveau à "la retenue maximale".

À la sortie de la réunion, qui a duré trois heures et demi, l'ambassadeur russe auprès de l'AIEA Mikhaïl Oulyanov s'est dit "satisfait par la discussion", espérant qu'elle incitera les Ukrainiens "à cesser ces actions dangereuses, quasi quotidiennes". L'Ukraine a de son côté fustigé "une campagne de désinformation" de Moscou, accusé de simuler des frappes pour "discréditer" Kiev, selon un communiqué de la mission permanente à Vienne.

Devant le Conseil, l'Union européenne a estimé que ces développements "très inquiétants" venaient rappeler "les risques que font peser l'occupation illégale par la Russie" du site. Moscou "doit immédiatement, sans condition et complètement retirer toutes ses forces et l'équipement militaire", a insisté l'UE. "C'est la seule solution pour minimiser le risque d'un accident nucléaire".

16H39
Changement de ton

Le Premier ministre slovaque adopte un ton plus conciliant sur l'Ukraine

Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, appelle jeudi à une solution pacifique face à la guerre en Ukraine qui respecte "l'intégrité territoriale" de ce pays, un changement de ton après ses déclaration précédentes vues comme plus favorables à la Russie.

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Fico, un populiste dont l'allié Peter Pellegrini a été élu président dimanche dernier, avait précédemment mis en doute la souveraineté ukrainienne.
"Le recours à la force militaire par la Russie en Ukraine est une grossière violation du droit international", a-t-il cette fois déclaré, ajoutant que Kiev avait besoin d'aide et de solidarité. Appelant à une solution pacifique face à la guerre, il a précisé que ce devait être "une solution qui respecte l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine".
Il a également soutenu l'intention de l'Ukraine de rejoindre l'Union européenne.

Le soutien de la république slovaque à l'Ukraine et à son ambition de devenir membre de l'UE n'est pas sujet à variations. C'est un soutien plein. Robert Fico, Premier ministre de la Slovaquie

Il s'exprimait après des entretiens avec son homologue ukrainien Denys Chmygal, dans la ville de Michalovce, proche de la frontière avec l'Ukraine. Chmygal a remercié son homologue slovaque pour son soutien, et pour "la reconnaissance de notre souveraineté et de notre intégrité territoriale".

En janvier, Fico avait affirmé que l'Ukraine n'était "pas un pays indépendant et souverain" mais était "entièrement sous l'influence et le contrôle des États-Unis". Lors d'un meeting électoral l'année dernière, il avait également repris à son compte les affirmations de la Russie mettant le déclenchement de la guerre sur le compte des "fascistes ukrainiens".
Après avoir accédé au pouvoir en octobre, il a fait cesser toute aide militaire à l'Ukraine, s'est opposé aux sanctions contre la Russie et à l'intention de Kiev de rejoindre l'Otan.

15H51
L'Ukraine en Afrique

L'Ukraine inaugure une ambassade en Côte d'Ivoire, après la RDC mercredi

Le vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères inaugure une ambassade ukrainienne en Côte d'Ivoire, après la RDC mercredi, dans un contexte où l'Ukraine tente de contrer l'influence de la Russie en Afrique.

Maksym Soubkh, représentant spécial de l'Ukraine pour le Moyen-Orient et l'Afrique a inauguré cette représentation diplomatique dans le quartier de Cocody, dans la capitale économique ivoirienne Abidjan, a appris l'AFP. "Une nouvelle page brillante s'écrit dans la nouvelle histoire des relations ukraino-africaines et ukraino-ivoiriennes", s'est félicité le vice-ministre ukrainien dans son discours d'inauguration transmis à l'AFP. 

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Cette inauguration est le "résultat de la mise en oeuvre réussie de l'instruction du président ukrainien Volodymyr Zelensky d'étendre la présence diplomatique de l'Ukraine en Afrique", a-t-il ajouté. "Nous considérons la Côte d'Ivoire comme l'un des partenaires commerciaux les plus prometteurs de l'Ukraine en Afrique subsaharienne" et "l'un des leaders de la région ouest-africaine", a-t-il poursuivi.

Pour tenter de contrer l'influence de la Russie et "faire renaître" ses relations avec l'Afrique, l'Ukraine a prévu d'ouvrir plusieurs autres ambassades sur le continent.

Une ambassade ukrainienne en République démocratique du Congo (RDC) a ainsi été inaugurée mercredi à Kinshasa par Maksym Soubkh, a confirmé à l'AFP le ministère congolais des Affaires étrangères.

De son côté, le ministre ivoirien délégué auprès des Affaires étrangères chargé de l'intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur, Wautabouna Ouattara, a estimé que cette inauguration à Abidjan "illustre la qualité des liens et de coopération qui unissent nos deux pays depuis l'établissement de nos relations diplomatiques, en 1992", selon son discours jeudi.

"Je reste convaincu que cette nouvelle étape dans nos relations diplomatiques donnera un coup d'accélérateur à notre coopération au regard des énormes potentialités et des nombreux atouts dont disposent nos deux pays", a-t-il ajouté. Le président Ouattara a réitéré "la fidélité de la Côte d'Ivoire aux principes du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine", pays envahi par la Russie en février 2022, et souhaité "la fin rapide de cette guerre" et le retour à la paix dans cette région.

Maksym Soubkh a également dit "apprécier grandement le soutien de la Côte d'Ivoire à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, notamment en votant en faveur des résolutions clés des Nations unies sur l'invasion russe à grande échelle".

"Cette guerre peut vous sembler très lointaine. Mais la hausse catastrophique des prix des denrées alimentaires a déjà affecté la vie de millions de familles africaines" notamment, a-t-il relevé.

13H30
Aide militaire

Zelensky demande du soutien à la défense anti-aérienne ukrainienne

Le président Zelensky est arrivé à Vilnius pour participer au Sommet des Trois mers. Il a rencontré ses homologues lituanien et polonais et les présidents de l'Estonie et de la République tchèque.

Volodomyr Zelensky a souligné sur X que "l’Ukraine a besoin de toute urgence d’un soutien accru de la part de ses partenaires. En premier lieu, dans le domaine de la défense aérienne."

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11H55
Armement

Macron appelle à un effort "durable" des industriels de l'armement

Le bouleversement provoqué par la guerre en Ukraine et le réarmement mondial imposent un effort "durable" de l'industrie de défense pour produire davantage et plus rapidement, a prévenu jeudi Emmanuel Macron en posant la première pierre d'une usine de poudre pour obus à Bergerac (Dordogne).

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"Nous sommes partis durablement pour nous installer dans un changement géopolitique, géostratégique où les industries de défense vont avoir un rôle croissant", a estimé le chef de l'État en présence d'industriels de la défense, qu'il exhorte à accélérer pour passer à une "économie de guerre" afin de continuer à soutenir activement l'Ukraine face à la Russie.
Selon lui, "l'effort" à fournir, est "urgent, il faut aller vite, fort, massifier, mais il est aussi durable".

Le monde dont nous parlons, il ne s'arrêtera pas si demain la guerre se termine, parce qu'il y a un réarmement massif (...) de la Russie et parce que vous voyez partout en Europe les dépenses militaires, les commandes augmenter. Emmanuel Macron, président de la République française

La première pierre posée par le chef de l'État sur le site d'Eurenco, leader européen des poudres et explosifs, doit se concrétiser par l'ouverture début 2025 d'une nouvelle usine de poudre indispensable à la propulsion d'obus, capable de produire 1.200 tonnes de poudre par an.

Le site de Bergerac qui en produisait depuis 1915 avait été démantelé en 2007, faute de commandes suffisantes. La demande avait commencé à augmenter avant le déclenchement de la guerre en Ukraine mais le conflit a été un "accélérateur de croissance" pour le groupe, selon son PDG Thierry Francou.

Les commandes d'Eurenco s'étalent dorénavant jusqu'en 2030 et ont représenté 1,2 milliard d'euros sur les six derniers mois. Pour Emmanuel Macron, "la relocalisation des poudres, qui avait été en effet abandonnée, montre qu'il n'y a pas de fatalité industrielle".
La production de corps de bombes de 250 kilos a également été relocalisée en France, selon l'Élysée.

"Nous sommes entrés en production pour deux contrats exports portant sur quelques centaines de bombes", a expliqué à l'AFP le PDG d'Aresia Bruno Berthet. Si la création de cette nouvelle chaîne s'est faite en autofinancement, l'entreprise a bénéficié du soutien du ministère des Armées pour accélérer la qualification de ces corps de bombes, qui ne lui a pas été facturée, selon lui.

La France a passé commande pour 20 milliards d'euros d'équipements militaires en 2023, un tiers de plus que les années précédentes, et les commandes export s'accumulent.

Paris attend notamment la livraison de 1.500 missiles antichar MMP, de 55.000 obus et pour les missiles anti-aériens, de 300 Mistral, 500 Mica-NG et 220 Aster. Pour y répondre, les industriels s'efforcent d'accélérer. KNDS France a vu sa production de canons Caesar tripler (et réduite de 30 à 15 mois) tandis que MBDA doit augmenter de 50% sa cadence de missiles Aster d'ici 2026, un rythme insuffisant selon le ministre des Armées.

En février, le chancelier allemand Olaf Scholz a aussi appelé à une production d'armements "à grande échelle" en Europe pour alimenter l'Ukraine en donnant le premier coup de pioche d'une usine d'obus de Rheinmetall.

10h44
Diplomatie

Zelensky annonce un accord décennal avec la Lettonie sur le soutien militaire à Kiev

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite en Lituanie, a annoncé jeudi avoir signé un accord décennal avec la Lettonie voisine sur l'aide que ce pays balte s'engage à apporter à l'Ukraine. "Cet accord prévoit un soutien militaire annuel de la Lettonie à l'Ukraine à hauteur de 0,25% du PIB. La Lettonie s'est également engagée à aider l'Ukraine pendant dix ans dans les domaines de la cyberdéfense, du déminage et des technologies sans équipage, ainsi qu'à soutenir l'adhésion de l'Ukraine à l'UE et à l'Otan", précise Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, en remerciant son hommologue letton Edgars

10h40
Diplomatie

Conférence en Suisse sur l'Ukraine : des pourparlers sans la Russie n'ont "aucun sens"

Le Kremlin estime que des pourparlers sur l'Ukraine en l'absence de la Russie n'avaient "aucun sens", après que la Suisse a annoncé la veille organiser une telle conférence en juin sans représentation russe. "Nous avons dit bien des fois qu'un processus de négociation sans la Russie n'a aucun sens", indique le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur l'initiative suisse qui doit réunir les 15 et 16 juin les représentants d'une centaine de pays.

9h47
Conflit armé

Deux morts et quatre blessés lors d'une frappe dans le sud de l'Ukraine

Une frappe a fait deux morts et quatre blessés jeudi à Mykolaïv, grande ville du sud de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur régional. "En conséquence d'un bombardement dans la ville, deux personnes sont mortes et quatre ont été blessées, selon des informations préliminaires", déclare le gouverneur Vitaly Kim sur Telegram.

8h15
Diplomatie

Zelensky annonce son arrivée en Lituanie pour parler du soutien régional à l'Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky annonce son arrivée à Vilnius pour des entretiens avec ses pairs sur le soutien régional à son pays face à l'agression russe. "L'essentiel est maintenant de tout faire pour renforcer notre défense aérienne, pour répondre aux besoins urgents des forces de défense de l'Ukraine, ainsi que pour consolider le soutien international afin de vaincre la terreur russe", écrit Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.

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8h05
Conséquence de la guerre

Le parlement ukrainien adopte un projet de loi controversé sur la mobilisation militaire

Le parlement ukrainien adopte, selon des députés, un projet de loi durcissant la mobilisation dans l'armée, un texte controversé car il ne prévoit pas de délai de démobilisation pour les soldats. "C'est fait !! la loi sur la mobilisation est adoptée. 283 (députés ont voté) pour", indique sur Telegram l'élu Oleksiï Gontcharenko, alors que l'Ukraine, confrontée à une pénurie de soldats volontaires, travaillait à ce texte depuis de longs mois, émaillés de controverses après plus de deux ans de guerre contre la Russie.

6h17
Conflit armé

Attaque russe de 40 missiles et 40 drones contre l'Ukraine dans la nuit

La Russie a lancé plus de 40 missiles et 40 drones contre l'Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi en ciblant ses "infrastructures essentielles", déclare le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Au cours de la nuit, la Russie a tiré plus de 40 missiles et 40 drones sur l'Ukraine", affirme le chef d'État sur le réseau social X. 

"Certains missiles et drones Shahed ont été abattus avec succès. Malheureusement, seulement une partie d'entre eux. Les terroristes russes ont une fois de plus ciblé des infrastructures essentielles".

5h15
Conflit armé

L'Ukraine dénonce une attaque russe contre ses infrastructures énergétiques

La Russie a conduit dans la nuit une "attaque massive" contre l'Ukraine et ciblé ses infrastructures énergétiques à travers le pays, ont annoncé les autorités ukrainiennes jeudi matin. "L'ennemi attaque à nouveau nos infrastructures énergétiques !", affirme le ministre ukrainien de l'Énergie Guerman Galouchtchenko sur le réseau social Telegram.

Ces attaques ont visé "des installations de production et des systèmes de transmission" dans les régions de Kiev, Kharkiv (nord-est), Zaporijjia (sud) et Lviv (ouest), détaille Guerman Galouchtchenko. Deux centrales thermiques du fournisseur d'énergie ukrainien DTEK ont été attaquées, a signalé l'entreprise sur Telegram jeudi matin, sans préciser leur localisation.

3h45
Conflit armé

Au moins dix frappes russes dans la région de Kharkiv selon son gouverneur

"Les occupants ont procédé à au moins 10 frappes contre des infrastructures essentielles de la ville de Kharkiv et sa région", rapporte Oleg Synegoubov sur le réseau social Telegram. "À l'heure actuelle, il n'y a pas de victime", ajoute le responsable.

Selon une publication sur Telegram du maire de Kharkiv, Igor Terekhov, c'est au moyen de "missiles" que l'armée russe a frappé la deuxième ville la plus peuplée d'Ukraine. Les forces aériennes ukrainiennes avaient indiqué plus tôt sur le même réseau social qu'environ neuf bombardiers stratégiques Tu-95MS russes se trouvaient dans les airs et étaient suspectés de s'apprêter à lancer des missiles en direction de l'Ukraine.

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avec agences