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DIRECT : Les Houthis menacent de s'en prendre aux intérêts américains et britanniques

Les rebelles Houthis ont menacé de riposter aux frappes menées tôt vendredi par les États-Unis et le Royaume-Uni au Yémen, en s'en prenant aux intérêts de ces deux pays, considérés désormais comme des "cibles légitimes". Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres demande à "toutes les parties" d'éviter "l'escalade de la situation dans l'intérêt de la paix et de la stabilité en mer Rouge et dans l'ensemble de la région".

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Devant l'ambassade britannique à Téhéran, des manifestants brûlent des drapeaux américain et britanniques protestant contre les frappes américaines et britanniques sur des positions houthis au Yémen. 12 janvier 2024.

Devant l'ambassade britannique à Téhéran, des manifestants brûlent des drapeaux américain et britanniques protestant contre les frappes américaines et britanniques sur des positions houthis au Yémen. 12 janvier 2024.

© AP Photo/Vahid Salemi
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20H33
Menaces américaines

Biden répète qu'il "répondra" si "les Houthis poursuivent leur comportement inacceptable"

Joe Biden, dans son premier commentaire public depuis les frappes américaines au Yémen, a répété qu'il "répondrait" si "les Houthis poursuivent leur comportement inacceptable".

Le président Joe Biden parle aux journalistes lors d'une visite dans le Nowhere Coffee shop, à Emmaus, Pennsylvanie, ce 12 janvier 2024.

Le président Joe Biden parle aux journalistes lors d'une visite dans le Nowhere Coffee shop, à Emmaus, Pennsylvanie, ce 12 janvier 2024.

© AP Photo/Evan Vucci

Le président américain, à qui les journalistes demandaient, en marge d'un déplacement en Pennsylvanie (nord-est), quel message il avait pour Téhéran après avoir frappé ce groupe rebelle que les Iraniens soutiennent, a rétorqué: "J'ai déjà envoyé mon message à l'Iran." 

Il a ajouté qu'il pense "qu'il n'y a pas eu de victimes civiles, pour cette raison aussi (les frappes sont) un succès".

20H12
Réaction iranienne

L'Iran condamne les frappes américaines et britanniques visant les rebelles au Yémen

L'Iran a condamné les frappes aériennes menées dans la nuit par les Etats-Unis et le Royaume-Uni contre des cibles des rebelles Houthis au Yémen, dénonçant une "violation flagrante de la souveraineté" de ce pays.

Ces frappes répondaient à la multiplication des attaques contre des navires en mer Rouge menées par les rebelles yéménites soutenus par l'Iran qui disent agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où Israël livre une guerre contre le mouvement Hamas.

Dans un communiqué, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a "condamné fermement" les attaques menées par les États-Unis et le Royaume-Uni contre plusieurs villes du Yémen.

Il a prévenu qu'elles "ne font qu'alimenter l'insécurité et l'instabilité dans la région", ainsi que de "détourner l'attention du monde des crimes" commis à Gaza. Le porte-parole a exhorté la communauté internationale à agir "pour empêcher la propagation de la guerre".

Le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a pour sa part exprimé son soutien aux attaques des Houthis en solidarité avec les Palestiniens.
"L'action du Yémen en soutien aux femmes et aux enfants de Gaza face au génocide perpétré par le régime israélien est louable", a-t-il affirmé sur X.

Après la prière du vendredi à Téhéran, des centaines de personnes se sont rassemblées en soutien aux peuples palestinien et yéménite, scandant des slogans hostiles aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et à Israël, selon un journaliste de l'AFP.

La télévision d'Etat a diffusé des images de manifestations similaires dans plusieurs autres villes iraniennes. Elle a montré plus tard des images d'une manifestation devant l'ambassade du Royaume-Uni à Téhéran, où les participants agitaient les drapeaux palestinien et yéménite.
"A bas Israël", "A bas les États-Unis" et "A bas la Grande-Bretagne", scandaient les manifestants, en brûlant les drapeaux des trois pays, selon un journaliste de l'AFP.
 

19H55
Représailles

Les Houthis ont tiré un missile anti-navire après les frappes américano-britanniques au Yémen

Les Houthis ont tiré un missile anti-navire "en riposte" aux frappes des États-Unis et du Royaume-Uni sur les positions du groupe rebelle au Yémen, a déclaré le général Sims

"Nous savons qu'ils ont tiré au moins un missile en riposte", a affirmé à la presse le général Douglas Sims, de l'état-major américain, précisant que le missile n'avait touché aucun navire.

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Le responsable américain a dit s'attendre à des "tentatives de représailles" de la part des rebelles yéménites qui ont adopté une "rhétorique assez virulente".
"Chaque cible que nous avons frappée la nuit dernière était associée" aux tentatives des Houthis d'entraver "la liberté de navigation en mer Rouge", a-t-il ajouté.

17H54
Mer Rouge

Le chef de l'ONU demande d'éviter "l'escalade" après les frappes américaines et britanniques contre les Houthis

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres demande à "toutes les parties" d'éviter "l'escalade" après les frappes menées contre les Houthis au Yémen par les États-Unis et le Royaume-Uni, selon son porte-parole.

"Le Secrétaire général appelle toutes les parties concernées à éviter une escalade de la situation dans l'intérêt de la paix et de la stabilité en mer Rouge et dans l'ensemble de la région", a déclaré le porte-parole Stéphane Dujarric durant un point presse.

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont bombardé dans la nuit les Houthis au Yémen, après les attaques commises depuis des semaines par ces rebelles soutenus par l'Iran contre le trafic maritime en mer Rouge, en signe de solidarité avec les Palestiniens de Gaza où la guerre fait rage entre Israël et le Hamas.
Ces attaques ont relancé les craintes d'un débordement régional de la guerre à Gaza.

A la demande de la Russie, le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir en urgence ce vendredi après-midi sur le sujet.

Le Conseil de sécurité a adopté mercredi une résolution exigeant l'arrêt "immédiat" des attaques des Houthis contre des navires en mer Rouge, notant également le droit des Etats membres à défendre les navires contre ces attaques.

"Le secrétaire général réaffirme que les attaques contre la navigation internationale en mer Rouge sont inacceptables, qu'elles mettent en péril la sûreté et la sécurité des chaînes d'approvisionnement mondiales et qu'elles ont un impact négatif sur la situation économique et humanitaire dans le monde entier", a ajouté son porte-parole.

17H44
Otages

Les otages vont recevoir des médicaments "dans les prochains jours"

Les otages retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque du Hamas en Israël vont recevoir des médicaments "dans les prochains jours" en vertu d'un accord négocié par l'entremise du Qatar, annonce le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Sur les 250 otages enlevés dans le sud d'Israël lors de l'attaque menée par les commandos du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, 132 manquent à l'appel, dont 25 sont morts sans que leurs corps n'aient été restitués, selon les autorités israéliennes.

Une centaine d'otages avaient été relâchés lors d'une trêve dans les combats, fin novembre, contre la libération par Israël de prisonniers palestiniens, un échange déjà négocié par l'entremise du Qatar.

Le collectif des familles d'otages "Bring them back home" a affiché les photos des otages autour d'une table devant les bâtiments de la Cour internationale de Justice à la Haye ce 12 janvier 2023. 

Le collectif des familles d'otages "Bring them back home" a affiché les photos des otages autour d'une table devant les bâtiments de la Cour internationale de Justice à la Haye ce 12 janvier 2023. 

© AP Photo/Patrick Post

Au moins un tiers des otages souffrent de maladies chroniques et nécessitent un traitement, selon un rapport publié mardi par un collectif des familles d'otages, "Bring them home now" ("Ramenez-les maintenant à la maison".
"Beaucoup d'autres ont été blessés" lors de leur enlèvement et nécessitent des soins, et d'autres souffrent de pathologies liées aux conditions de captivité, selon le collectif.

Ce groupe de familles maintient la pression sur le gouvernement israélien pour obtenir la libération des otages depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas, qui a fait environ 1.140 morts, majoritairement des civils, selon les autorités israéliennes.

17H03
Otages

Israël reproche à l'ONU de ne pas avoir demandé la libération des otages

Israël reproche au Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme de ne pas avoir demandé la libération des otages détenus à Gaza dans sa déclaration du jour.
"Pas un mot pour demander la libération des otages détenus à Gaza", a dénoncé la représentation d'Israël auprès de l'ONU à Genève sur le réseau social X. "Un appel au cessez-le-feu, sans exiger la libération de nos otages et le désarmement du Hamas, est un appel à la victoire du terrorisme", a-t-elle ajouté.

La représentation israélienne réagissait à la déclaration faite aujourd'hui aux médias par le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme concernant "les échecs récurrents d'Israël" à respecter le droit international humanitaire, ainsi que les principes de "distinction, proportionnalité et précaution" dans la conduite des hostilités.

"Le Haut-Commissaire a souligné que le non-respect de ces obligations peut entrainer des poursuites pour crimes de guerre, et a averti également des risques d'autres crimes d'atrocité", a indiqué une porte-parole, Elizabeth Throssell, lors d'un point de presse à Genève.

Les crimes d'atrocité, considérés comme les plus attentatoires à l'être humain, comprennent le génocide, le crime de guerre et le crime contre l'humanité.

Dans sa déclaration, le Haut-Commissariat mentionne les otages et précise qu'environ 136 sont encore retenus par "des groupes armés palestiniens", sans demander leur libération. Ce qu'il a toutefois fait dans des déclarations précédentes.

Le Haut-Commissariat affirme en revanche que "des centaines de Palestiniens auraient été arbitrairement détenus dans des sites inconnus, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de Gaza", estimant qu'il s'agit dans de nombreux cas de "disparitions forcées". "Certaines de ces personnes ont été libérées et ont affirmé qu'elles ont été victimes de mauvais traitement et de torture" par l'armée israélienne, a déclaré Throssell.

"Israël doit immédiatement mettre fin à la détention arbitraire, à la torture, aux mauvais traitements et aux disparitions forcées de Palestiniens à Gaza, et doit enquêter de manière indépendante et efficace sur ces actes, poursuivre les auteurs de ces actes et empêcher toute récidive", a-t-elle ajouté.

Le Haut-Commissariat indique par ailleurs avoir pu vérifier que 330 Palestiniens, dont 84 enfants, avaient été tués entre le 7 octobre et le 10 janvier en Cisjordanie.
 

16H31
"cibles légitimes"

Les Houthis menacent de s'en prendre aux intérêts américains et britanniques, des "cibles légitimes

Les rebelles Houthis ont menacé de riposter aux frappes menées tôt vendredi par les États-Unis et le Royaume-Uni au Yémen, en s'en prenant aux intérêts de ces deux pays, considérés désormais comme des "cibles légitimes".

"Tous les intérêts américano-britanniques sont devenus des cibles légitimes pour les forces armées yéménites après l'agression directe et déclarée" contre le Yémen, a prévenu vendredi le Conseil politique suprême des Houthis, une haute instance des rebelles dans un communiqué.

Les frappes américaines et britanniques, "73 raids", ont visé des sites militaires à Sanaa et dans les gouvernorats de Hodeida (ouest), Taëz (sud), Hajjah (nord-ouest) et Saada (nord), avait indiqué plus tôt le porte-parole militaire des Houthis.

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Le mouvement des Houthis fait partie de "l'axe de la résistance" établi par l'Iran, qui réunit dans la région des groupes hostiles à Israël, notamment le Hezbollah libanais et des groupes armés en Irak et en Syrie.

"Cette agression (...) ne restera pas sans réponse", a encore dit le porte-parole des Houthis, indiquant que cinq personnes avaient été tuées et six blessées parmi les rebelles.

Le président américain, Joe Biden, a parlé de son côté d'une opération menée "avec succès" en réponse "directe aux attaques sans précédent des Houthis de navires internationaux en mer Rouge", évoquant une action "défensive" pour protéger notamment le commerce international.

Leur reprochant d'avoir ignoré "les avertissements répétés de la communauté internationale", le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a qualifié les frappes de mesures "nécessaires (...) en état de légitime défense".

Des avions de combat et missiles Tomahawk ont été utilisés pour l'opération, ont indiqué plusieurs médias américains. Dans une déclaration commune, Washington, Londres et huit de leurs alliés parmi lesquels l'Australie, le Canada et Bahreïn ont souligné que leur objectif était la "désescalade" en mer Rouge.
L'Otan a appelé les Houthis à cesser leurs attaques après ces frappes "défensives".

16H09
Manifestations

Des centaines de milliers de manifestants à Sanaa contre les frappes américaines et britanniques

Des Yéménites ont répondu par centaines de milliers à l'appel des Houthis à manifester à Sanaa contre les frappes des États-Unis et du Royaume-uni visant ces rebelles en représailles à leurs attaques contre la marine marchande en mer Rouge.

La foule a rempli la grande place Sabine du centre de Sanaa sous une forêt de drapeaux yéménites et palestiniens et de nombreux portraits du chef des rebelles, Abdelmalek al-Houthi, et du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, dont les groupes sont soutenus par l'Iran.

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Des centaines de milliers de manifestants à Sanaa ce 12 janvier contre les frappes des États-Unis et du Royaume-Uni.

"Mort à l'Amérique, mort à Israël", ont scandé les manifestants, des partisans des rebelles qui contrôlent la capitale Sanaa et plusieurs régions du Yémen.
Certains brandissaient des fusils d'assaut AK-47, selon un correspondant de l'AFP.
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une

attaque sans précédent du Hamas palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, des manifestations de soutien aux Palestiniens de Gaza se tiennent tous les vendredis à Sanaa.

Mais le dernier rassemblement a pris une allure particulière, ayant suivi de quelques heures des frappes américaines et britanniques contre des cibles des Houthis en représailles à leurs attaques contre des navires marchands en mer Rouge.

"Si l'Amérique et ses alliés décident de nous déclarer une guerre ouverte, nous y serons prêts et nous n'aurons d'autre choix que de remporter la victoire ou tomber en martyr", a déclaré à l'AFP l'un des manifestants Abdel Azim Ali.
"Nous attendons le jour où on sera engagé dans une guerre avec l'Amérique", a renchéri un autre Mohammed Hussein.

Dans un communiqué au nom des manifestants, l'un des organisateurs a évoqué "un million" de participants. L'"agression américano-britannique contre le Yémen est un signe de soutien à l'entité sioniste et une tentative pour nous empêcher d'appuyer la Palestine", a-t-il dit. "Nous donnons notre bénédiction au combat sacré (pour la libération de la Palestine) et nous déléguons à notre leader (Abdelmalek al-Houthi) le pouvoir de le mener", a-t-il ajouté.

Selon des correspondants de l'AFP, d'autres manifestations ont eu lieu dans d'autres villes contrôlées par les Houthis comme Hodeida (ouest) ou Ibb (sud).

15H25
Cour de justice internationale

Berlin rejette l'accusation de "génocide" portée contre Israël

Le gouvernement allemand rejette l'accusation de "génocide", portée contre Israël par l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ), y voyant le risque d'une "instrumentalisation politique" du droit.

Une audience se déroule depuis hier devant la plus haute juridiction des Nations unies, siègeant à La Haye, que Pretoria a saisie le mois dernier arguant qu'Israël violait la Convention des Nations unies sur le génocide, signée en 1948 à la suite de l'Holocauste.

Dans un communiqué, le gouvernement allemand a déclaré "rejeter fermement et explicitement l'accusation de génocide portée contre Israël devant la CIJ. Cette accusation est dénuée de tout fondement".

"Compte tenu de l'histoire allemande et du crime contre l'Humanité que fut la Shoah", le gouvernement allemand dit "se sentir particulièrement lié à la Convention contre le génocide". "Cette convention est un instrument central du droit international visant à mettre en oeuvre le 'plus jamais ça'", a-t-il ajouté.
"Nous nous opposons résolument à toute instrumentalisation politique", a-t-il poursuivi.

15H25
Houthis

Les intérêts américains et britanniques sont devenus des "cibles légitimes" après les frappes au Yémen

"Tous les intérêts américano-britanniques sont devenus des cibles légitimes pour les forces armées yéménites après l'agression directe et déclarée contre la République du Yémen", a déclaré le Conseil politique suprême des Houthis.

"Les Américains et les Britanniques ne doivent pas croire qu'ils échapperont au châtiment de nos forces armées héroïques", a ajouté cette haute instance des rebelles, dans un communiqué publié par leurs médias officiels.
"La joie des agresseurs ne sera pas longue, et notre main aura le dessus, si Dieu le veut", a encore poursuivi le Conseil suprême des Houthis.

Les frappes, qui ont fait cinq morts, ont suivi des semaines d'attaques menées par les Houthis contre des navires qu'ils disent liés à Israël en mer Rouge, pour protester contre les bombardements d'Israël dans la bande de Gaza où il dit vouloir anéantir le Hamas palestinien, responsable d'une attaque inédite en territoire israélien.

14H57
Mer Rouge

Le transporteur maritime Torm annonce à son tour éviter la mer Rouge

La compagnie de transport maritime danoise Torm a annoncé vendredi qu'elle interrompait tout transit par le sud de la mer Rouge en raison des attaques des rebelles houthis du Yémen contre des bateaux commerciaux.
"Torm a décidé aujourd'hui d'interrompre tous les transits par le sud de la mer Rouge jusqu'à nouvel ordre", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la société dans un courriel.

La compagnie danoise possède une flotte d'environ 80 navires et est spécialisée dans le transport de produits pétroliers.

L'annonce de Torm survient à la suite d'un nombre croissant d'attaques menées par les rebelles houthis contre ce qu'ils considèrent comme des navires liés à Israël, sur la route commerciale internationale essentielle de la mer Rouge. Les Houthis se disent solidaires du Hamas palestinien dans la guerre qui l'oppose à Israël dans la bande de Gaza.

Ce matin, les forces américaines et britanniques ont lancé des frappes aériennes dans les zones tenues par les rebelles au Yémen, renforçant ainsi les craintes d'une extension du conflit dans la région.

14H42
Communications

Internet et téléphone de nouveau totalement coupés dans la bande de Gaza

Internet et le téléphone ont de nouveau été totalement coupés vendredi dans la bande de Gaza, a annoncé l'opérateur palestinien Paltel sur le réseau social X, en pleine offensive de l'armée israélienne contre le Hamas dans le territoire assiégé.
"Nous regrettons d'annoncer que tous les services de télécommunications dans la bande de Gaza ont été interrompus à cause de l'agression en cours. Gaza est de nouveau coupée du monde", a précisé la compagnie.
 

14H27
Force navale européenne

L'Union européenne envisage de déployer une force navale en mer Rouge

Les pays de l'UE discuteront la semaine prochaine de l'envoi d'une force navale européenne pour aider à protéger les navires en mer Rouge contre les attaques de rebelles Houthis du Yémen, ont indiqué des diplomates aujourd'hui.

Le projet est à l'étude à Bruxelles depuis plusieurs semaines. Il avait été évoqué bien avant que les forces américaines et britanniques ne frappent le Yémen.
L'UE chercherait à compléter la coalition dirigée par les États-Unis, qui comprend de nombreux pays de l'Union et opère déjà sur cette route maritime vitale. La taille et la composition d'une telle mission européenne restent toutefois à préciser.

"En tant qu'UE, nous travaillons intensément sur la manière dont nous pouvons renforcer la situation en mer Rouge et contribuer à une stabilisation. Nous devons en décider ensemble dans le cadre européen. Nous y travaillons d'arrache-pied", a expliqué la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, depuis Kuala Lumpur. "Les Houthis sont responsables des conséquences de leurs actions. Ils doivent cesser immédiatement leurs attaques contre des navires civils", a-t-elle déclaré.

Des diplomates européens ont indiqué qu'une première discussion aurait lieu à Bruxelles mardi.

13H24
Bande de Gaza

L'ONU déplore les difficultés d'accès au nord de Gaza

L'ONU déplore que les opérations d'aide dans le nord de la bande de Gaza deviennent de plus en plus difficiles, accusant l'armée israélienne de limiter très sévèrement l'approvisionnement en carburant, en particulier pour les hôpitaux.

"Les opérations dans le nord sont de plus en plus compliquées. Nous nous heurtons à un refus systématique de la partie israélienne" a déclaré le représentant du bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) pour les territoires palestiniens, Andrea De Domenico, aux journalistes à Genève.

S'exprimant en visioconférence depuis Jérusalem, il a expliqué qu'Israël avait "partiellement" approuvé trois missions jeudi mais que les jours précédents seule une sur 7 avait été approuvée. Il a également accusé l'armée israélienne de refuser de façon "très systématique" l'acheminement du carburant, en particulier pour les hôpitaux, une situation "qui est en train d'atteindre un niveau d'inhumanité qui dépasse l'entendement".

Israël juge que le carburant peut être détourné pour servir aux roquettes tirées par les groupes palestiniens.

"On entend souvent dire qu'il est assurément possible d'acheminer des fournitures aux hôpitaux et à la population de Gaza. Les mots sont là, mais pas les actes", a commenté un porte-parole de l'organisation à Genève, Christian Lindmeier.

S'exprimant en visioconférence depuis Jérusalem, Lucia Elmi, la représentante de l'Unicef dans les territoires palestiniens, a elle aussi demandé qu'un plus grand nombre de convois soit autorisé à entrer dans Gaza. "Le processus d'inspection reste lent et imprévisible. Et certains des matériaux dont nous avons désespérément besoin restent soumis à des restrictions, sans justification claire", a-t-elle affirmé, alors que plus de 1,1 million d'enfants sont menacés par le conflit, la malnutrition et les maladies.

13H17
Houthis

L'Espagne ne participera pas à une éventuelle mission de l'UE

L'Espagne ne prendra pas part à une éventuelle mission de l'UE en mer Rouge contre les attaques de rebelles Houthis du Yémen, annonce la ministre espagnole de la Défense, alors que l'envoi d'une force navale européenne est à l'étude.

"Nous ne savons pas encore si l'Union européenne va faire une nouvelle mission", mais si c'est le cas, "l'Espagne ne va pas y prendre part en mer Rouge, parce qu'elle participe déjà à 17 missions", a expliqué Margarita Robles lors d'un point presse.

Qui anime ce direct ?

avec agence
Les faits

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont bombardé les Houthis au Yémen cette nuit. Ces frapes ont fait 5 morts et 6 blessés parmi les rebelles.

Convoqué par l'Afrique du Sud devant la CIJ, Israël a déclaré que l'affaire de génocide était "totalement dénaturée" et ne reflétait pas les réalités du conflit dans la bande de Gaza.

L'OMS annonce que l'hôpital d'Al-Chifa a pu être ravitaillé en fuel et fournitures médicales et peut à nouveau dispenser des soins. Le Dr. Tedros Ghebreyesus a aussi indiqué qu'al-Chifa disposait de nouveau d'un service de base en gynécologie-obstétrique et en radiologie, d'une capacité limitée d'hémodialyse et de capacités "minimales" pour les analyses.

Israël continue de bombarder la bande de Gaza où elle affirmé avoir tué des "dizaines de terroristes" Khan Younès et Maghazi. Le Hamas a établi un bilan de 59 morts dans la nuit du 11 au 12 janvier.

L'Union européenne envisage de déployer une force navale en mer Rouge.