Benny Gantz doit également lors de son séjour aux États-Unis rencontrer le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, selon un responsable du département d'État.
Fil d'Ariane
Les négociations reprennent aujourd'hui au Caire sur une possible trêve pendant le ramadan à Gaza. Les premiers largages américains d'aide humanitaire ont commencé à destination de la population civile en proie à une "énorme crise des droits humains et à une catastrophe humanitaire", selon l'ONU.
Largage américain d'aide humanitaire sur Gaza, le samedi 2 mars 2024.
Benny Gantz doit également lors de son séjour aux États-Unis rencontrer le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, selon un responsable du département d'État.
L'armée isralienne affirme recourir à l'intelligence artificielle dans la guerre qu'elle mène contre le Hamas dans la bande de Gaza. "Soit l'IA est aussi performante que ce qui est avancé et l'armée israélienne n'a cure des dommages collatéraux, soit l'IA n'est pas aussi performante qu'on le dit", remarque face à cet écart numérique Toby Walsh, professeur d'Intelligence artificielle à l'Université New South Wales, en Australie.
Israël, qui n'a jusqu'à présent pas annoncé d'intention de se joindre aux négociations en Egypte, réclame que le Hamas fournisse une liste des 130 otages encore retenus à Gaza, y compris plus de 30 qui seraient morts.
La perspective d'une trêve d'ici 24 à 48h à Gaza ? Les deux parties fixent leurs conditions. Les négociations se poursuivent au Caire. Décryptage avec Agnes Levallois, spécialiste du Moyen-Orient.
Israël va modifier les paroles de la chanson avec laquelle il entend concourir à l'Eurovision pour gommer tout ce qui pourrait être perçu comme politique et garantir ainsi sa participation, a indiqué la société israélienne de radiodiffusion (KAN).
Après avoir initialement menacé de se retirer si sa chanson n'était pas acceptée en l'état, le groupe public a dit dans un communiqué s'être finalement rallié à l'avis du président israélien Isaac Herzog qui a "suggéré de faire les ajustements nécessaires".
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas se rendra mardi en Turquie à l'invitation du président Recep Tayyip Erdogan, a annoncé le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan.
"Le président Erdogan a invité M. Abbas en Turquie pour discuter de la situation en Palestine et de la guerre en cours et pour être informé des pourparlers inter-palestiniens" avec le Hamas et les autres groupes palestiniens, a indiqué le ministre des Affaires étrangères en clôture du Forum diplomatique d'Antalya (sud). Le lieu des entretiens n'a pas été précisé.
Le pape François a appelé à garantir "un accès sûr" à l'aide humanitaire pour la population de la bande de Gaza, où les bombardements israéliens meurtriers se poursuivent dans le territoire palestinien menacé de famine selon l'ONU.
"Je porte chaque jour dans le coeur, avec douleur, la souffrance de la population en Palestine et en Israël due aux hostilités en cours", a déclaré le pape à l'issue de la prière de l'Angélus sur la place Saint-Pierre au Vatican.
"J'encourage la poursuite des négociations pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et dans toute la région afin que tous les otages [israéliens] soient libérés et rendus à leurs proches qui les attendent avec angoisse, et que la population civile [de Gaza] puisse avoir un accès sûr à l'aide humanitaire dont elle a un besoin urgent", a-t-il ajouté.
"Assez, s'il vous plaît, arrêtez", a lancé le souverain pontife alors qu'une distribution d'aide à Gaza a tourné au drame jeudi, se soldant par des dizaines de morts dans des circonstances qui restent à établir.
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 30 410 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
Il a également fait état, dans un communiqué, de 90 morts au cours des dernières 24 heures et d'un total de 71 700 blessés dans le territoire palestinien depuis le 7 octobre dernier.
Un haut responsable du Hamas a déclaré qu'une trêve dans la bande de Gaza était possible "d'ici 24-48 heures" si Israël acceptait les demandes du mouvement islamiste palestinien.
"Si Israël accepte les demandes du Hamas, qui incluent le retour dans le nord de Gaza des Palestiniens déplacés et une augmentation de l'aide humanitaire, cela pourrait ouvrir la voie à un accord (sur une trêve) dans les 24 ou 48 prochaines heures", a dit ce haut responsable, sous couvert d'anonymat, alors que des négociations doivent se tenir aujourd'hui au Caire.
Les négociations reprennent au Caire sur une possible trêve pendant le ramadan à Gaza, où les premiers largages américains d'aide humanitaire ont commencé à destination de la population civile affamée.
Dans la capitale égyptienne, une délégation du Hamas doit donner une "réponse officielle" à une proposition élaborée fin janvier par les pays médiateurs - Qatar, États-Unis, Égypte - et les négociateurs israéliens, selon une source proche du mouvement islamiste palestinien.
La proposition inclut dans une "première phase" une pause de six semaines des combats et la libération de 42 otages détenus à Gaza en échange de Palestiniens emprisonnés par Israël.
Les Israéliens ont "plus ou moins accepté" le plan et "la balle est dans le camp du Hamas", a assuré samedi un haut responsable américain à Washington. Israël n'a pas confirmé ces informations.
Vendredi, le président américain Joe Biden avait répété "espérer" une trêve d'ici au ramadan, le mois sacré du jeûne musulman, qui commencera les 10 ou 11 mars cette année.
En près de cinq mois, 30 320 palestiniens auraient été tués dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.
Cette guerre y a aussi provoqué une catastrophe humanitaire. Selon l'ONU, 2,2 millions des 2,4 millions d'habitants sont menacés d'une famine "quasiment inévitable", d'après Jens Laerke, porte-parole de l'Ocha, l'agence de coordination des affaires humanitaires des Nations unies.