Direct terminé le 11 avril 2024 à 21h30
Direct démarré le 11 avril 2024 à 5h10

DIRECT - L'Iran menace de lancer des représailles contre Israël

Des menaces de représailles de l'Iran contre Israël ont de nouveau fait monter la tension jeudi au Proche-Orient. L'Allemagne ainsi que la Russie ont appelé l'Iran et Israël à faire preuve de "retenue" pour éviter une "déstabilisation" au Proche-Orient. Les horaires sont affichés en temps universel.

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L'Ayatollah Ali Khamenei lors de la prière de l'Aid el-Fitr à Téhéran, le 10 avril 2024.

L'Ayatollah Ali Khamenei lors de la prière de l'Aid el-Fitr à Téhéran, le 10 avril 2024.

© Office of the Iranian Supreme Leader via AP
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19H13
Iran

Blinken appelle la Chine à dissuader l'Iran de toute attaque contre Israël

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'est entretenu par téléphone avec ses homologues chinois, turc et saoudien, les appelant à faire pression sur l'Iran contre toute attaque visant Israël, a indiqué jeudi le département d'État.

"Personne n'a intérêt à une escalade" dans la région et "tous les pays devraient inciter l'Iran à ne pas entreprendre une escalade", a dit à la presse le porte-parole du département d'État, Matthew Miller. Antony Blinken s'est également entretenu par téléphone avec le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, "afin de réitérer notre ferme soutien à Israël face à ces menaces", a déclaré Matthew Miller.

La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a indiqué de son côté que Washington avait "mis en garde" l'Iran à propos de potentielles attaques contre Israël. L'Iran "menace de lancer une attaque importante contre Israël", a dit le président américain lors d'une conférence de presse commune à la Maison Blanche avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida.

18H50
Otages

Un responsable du Hamas prévient que localiser les otages demandera du temps

Un haut responsable du Hamas prévient que la localisation des otages détenus dans la bande de Gaza demandera du "temps et de la sécurité", deux conditions qu'une trêve dans les combats avec Israël est susceptible de favoriser.

Des femmes manifestent contre le gouvernement de Netanyahu et réclament la libération des otages, Tel Aviv, le 11 avril 2024.

Des femmes manifestent contre le gouvernement de Netanyahu et réclament la libération des otages, Tel Aviv, le 11 avril 2024. 

© AP Photo/Ariel Schalit

"Une partie des négociations consiste à parvenir à un accord de cessez-le-feu afin de disposer de suffisamment de temps et de sécurité pour recueillir des données définitives et plus précises sur les Israéliens capturés", a affirmé dans un communiqué Bassem Naïm, un des membres de la direction du Hamas. Selon lui, les captifs "se trouvent dans différents endroits aux mains de différents groupes. Certains d'entre eux sont sous les décombres, tués avec nos propres concitoyens". Il a ajouté que le mouvement négociait des "équipements lourds" pour les localiser.

Début mars, le Hamas avait déclaré ignorer "qui est vivant ou mort" parmi les otages retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien dans le sud d'Israël le 7 octobre. 

Bassem Naim a souligné que la question des otages israéliens n'était qu'un des thèmes des pourparlers en cours.

La dernière proposition avancée par la médiation du Qatar, des États-Unis et de l'Égypte prévoit dans un premier temps une trêve de six semaines ainsi que la libération de 42 otages retenus à Gaza en échange de 800 à 900 Palestiniens incarcérés par Israël. S'y ajoutent l'entrée de 400 à 500 camions d'aide humanitaire chaque jour dans la bande de Gaza et le retour chez eux des habitants du nord du territoire déplacés par la guerre, selon une source du Hamas.

"Le Hamas étudie l'offre", a répété mercredi un porte-parole de l'organisation tandis qu'un porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le Hamas jeudi de "tourner le dos" à "une offre très raisonnable".

Un autre haut responsable du mouvement, Taher al-Nounou, a déclaré jeudi que "ce qui nous a été proposé lors du dernier cycle de négociations concernant le cessez-le-feu ne répond pas à nos demandes".
Il a souligné que les demandes israéliennes concernant "un cessez-le-feu temporaire et le maintien de leurs forces dans la bande de Gaza" constituaient des points de désaccord dans les discussions en cours.

17H44
Service militaire

Un ministre ultra-orthodoxe brise le tabou du service militaire

"La réalité de l'après 7 octobre est que la communauté ultra-orthodoxe doit comprendre qu'il n'est plus possible moralement de continuer comme ça", a déclaré Moshé Arbel, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Benjamin Netanyahu, dans un entretien à un podcast.

Le service militaire est obligatoire en Israël, mais les ultra-orthodoxes peuvent échapper à la conscription pour se consacrer à l'étude des textes sacrés du judaïsme, une exemption instaurée par David Ben Gourion, fondateur de l'État d'Israël en 1948.

Alors qu'elle n'affectait que 400 jeunes à l'époque, cette mesure concerne aujourd'hui 66.000 hommes âgés de 18 à 26 ans, une ressource précieuse pour l'armée dans sa guerre contre le Hamas.

Des jeunes ultra-orthodoxes manifestent contre le service militaire à Jérusalem ce 11 avril 2024.

Des jeunes ultra-orthodoxes manifestent contre le service militaire à Jérusalem ce 11 avril 2024. 

© AP Photo/Ohad Zwigenberg

Sous pression d'une partie de la société réclamant que les juifs ultra-orthodoxes apportent eux aussi leur contribution à la sécurité du pays, la Cour suprême a indiqué à l'État que cette exemption était supprimée à compter du 1er avril.

Du moins sur le papier, car des recours ont été déposés et la question provoque des remous au sein de la coalition gouvernementale qui cherche à faire voter une loi afin d'autoriser à nouveau cette exemption. 

Le parti Shass du ministre de l'Intérieur, formation ultra-orthodoxe séfarade, et le parti ashkénaze Judaïsme unifié de la Torah, sont les principaux alliés de la coalition et leur défection la ferait tomber. Dans un communiqué, le Shass a réagi aux propos de Moshé Arbel, qui a lui-même servi dans l'armée, affirmant qu'il revient aux rabbins qui dirigent le mouvement de régler ces questions. "Les représentants du parti ont reçu comme consigne de ne pas s'exprimer sur le sujet", a-t-il averti.

Plusieurs milliers de juifs ultra-orthodoxes radicaux, totalement opposés à toute option de service militaire y compris pour ceux qui n'étudient pas dans les écoles talmudiques, ont manifesté jeudi à Jérusalem.

Selon le site d'informations ultra-orthodoxe Kikar Hashabat, les partis Shass et Judaïsme unifié de la Torah négocient avec le Likoud de M. Netanyahu pour un compromis sur 25% des jeunes ultra-orthodoxes susceptibles de s'engager dès l'année prochaine.

Les ultra-orthodoxes représentent environ 14% de la population juive d'Israël, selon l'Institut israélien pour la démocratie (IDI), soit près de 1,3 million de personnes.

16H50
25 millions d'euros

Berlin verse une aide supplémentaire aux rescapés de la Shoah en Israël après l'attaque du Hamas

L'Allemagne a décidé d'augmenter de 25 millions d'euros au total ses versements aux rescapés de la Shoah vivant en Israël, un "geste de solidarité" après l'offensive surprise du Hamas du 7 octobre dernier, indique jeudi à l'AFP le ministère allemand des Finances.
Il confirme une annonce faite sur le site internet de la Claims Conference, qui s'occupe des versements aux rescapés de la Shoah.

"Tous les 113.000 survivants de l'holocauste vivant en Israël vont recevoir un paiement unique de 220 euros, chacun provenant d'un fond de 25 millions d'euros", écrit cette organisation. 

Une porte-parole du ministère allemand des Finances a expliqué à l'AFP : "beaucoup de survivants de l'Holocauste ont été particulièrement touchés par les attaques du Hamas, que ce soit par la perte de leur appartement ou la disparition de système de soutiens, tels que des soins ou des aides financières". "En conséquence, le ministère allemand des Finances s'est déclaré prêt à mettre à disposition 25 millions d'euros supplémentaires", a-t-elle ajouté. "L'objectif était une mise en oeuvre la plus rapide possible, afin que les survivants de l'Holocauste en Israël puissent recevoir une aide immédiate en évitant toute bureaucratie dans une situation effrayante de guerre", a-t-elle ajouté.

La Claims Conference indique sur son site que les premiers versements de ces 220 euros supplémentaires ont commencé en mars, à l'attention des survivants qui reçoivent déjà des indemnités de l'organisation. "Les survivants qui bénéficient de services tels que les soins à domicile financés par la Claims Conference mais qui ne reçoivent pas actuellement de paiements d'indemnisation administrés par la Claims Conference recevront une notification par courrier concernant le nouveau fonds pour recevoir ce paiement supplémentaire", ajoute-t-elle.

La Claims Conference a été créée pour aider les rescapés de l'Holocauste à recevoir des compensations après l'accord conclu en septembre 1952 entre l'Allemagne de l'Ouest et Israël.

15H08
"famine imminente"

Le Conseil de sécurité de l'ONU appelle Israël à faire "plus" pour l'aide humanitaire à Gaza

Le Conseil de sécurité de l'ONU a pris note jeudi de la promesse d'Israël d'ouvrir plus de points de passage pour l'aide humanitaire à Gaza, tout en appelant à faire "plus" face à la menace d'une "famine imminente".

Les membres du Conseil, soulignant leur "profonde inquiétude concernant le bilan humain du conflit, la situation humanitaire catastrophique et la menace d'une famine imminente", appellent "à la levée immédiate de tous les obstacles à la livraison d'une aide humanitaire d'ampleur à la population civile et à la distribution sans entrave de cette aide".
Dans cette déclaration ils "ont pris note de l'annonce d'Israël d'ouvrir le point de passage d'Erez et de permettre l'utilisation du port d'Ashdod pour l'aide à Gaza, mais ont souligné que plus doit être fait pour apporter l'aide humanitaire nécessaire face à l'ampleur des besoins à Gaza". Ils insistent sur la "nécessité d'appliquer immédiatement et totalement cette décision de manière durable".

Israël avait annoncé la semaine dernière, après une mise en garde ferme de Washington, l'ouverture du point de passage d'Erez et l'utilisation du port israélien d'Ashdod (sud), situé à 35 kilomètres au nord de Gaza. Mais ces mesures n'ont pas été mises en oeuvre à ce stade.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a assuré hier qu'elles étaient en préparation. Le Conseil a d'autre part souligné "la nécessité d'une enquête complète, transparente et exhaustive" sur la mort de sept travailleurs de l'ONG World Central Kitchen tués par une frappe israélienne début avril. Il dénonce également la mort au total d'"au moins 224" humanitaires depuis le début du conflit à Gaza, "plus de trois fois le nombre d'humanitaires tués dans un conflit en un an", ainsi que "toutes les violences et hostilités contre les civils".

14H47
Pas de vol vers Téhéran

Lufthansa prolonge la suspension de ses vols en provenance et à destination de Téhéran jusqu'à samedi

La compagnie aérienne allemande Lufthansa annonce jeudi de prolonger la suspension de ses vols de et vers Téhéran, "probablement jusqu'à samedi (inclus)", en raison des tensions au Moyen-Orient.

"La sécurité de nos passagers et de notre équipage est notre priorité constante", a indiqué le transporteur, qui avait annoncé mercredi une suspension de ses vols de et vers Téhéran jusqu'à jeudi.

13H50
Trêve

Israël et le Hamas font durer les négociations

Le Hamas et Israël n'ont pas encore répondu jeudi au projet de trêve soumis dimanche par les médiateurs. Depuis dimanche, les annonces officieuses, souvent contradictoires, se succèdent. 

Pour Hasni Abidi, du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen à Genève, "les négociateurs sont dans l'impasse". Pour autant, personne n'a encore jeté l'éponge.

"Le Hamas étudie l'offre", a répété mercredi un porte-parole du Hamas tandis qu'un porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu accuse le Hamas jeudi de "tourner le dos" à "une offre très raisonnable".

Au coeur des demandes du mouvement islamiste palestinien, un cessez-le-feu permanent. Inacceptable à ce stade pour le Premier ministre israélien Netanyahu, déterminé à "éliminer" les derniers bataillons du Hamas, regroupés selon lui à Rafah (sud), où 1,5 million de Gazaouis fuyant la guerre ont trouvé refuge. Le chef du Hamas, Ismaël Haniyeh, assure que la mort de trois de ses fils dans une frappe mercredi à Gaza ne changeait rien aux exigences du mouvement. Si la confiance entre les deux camps est nulle, ils sont condamnés à un résultat, estiment des analystes. Le monde les regarde, leurs populations sont à bout.

Excédé, le président américain, Joe Biden, a menacé de conditionner son soutien à Israël à sa retenue militaire et à l'amélioration des conditions humanitaires à Gaza. 

Le gouvernement Netanyahu est confronté à la colère des familles qui réclament le retour des 129 otages encore retenus à Gaza, sur les 250 enlevés lors de l'attaque du 7 octobre. 

Un accord de trêve pourrait "briser" la coalition gouvernementale israélienne à cause de l'opposition de l'extrême droite à toute concession au Hamas. Un vrai dilemme "pour quelqu'un comme Netanyahu qui n'est pas connu pour placer les intérêts de son pays avant son ambition politique", note Daniel Byman de la Georgetown University School of Foreign Service.

Enfin, le dirigeant israélien a fait de cette campagne militaire "une affaire personnelle". "Je ne vois pas comment Netanyahu pourrait crier victoire si aucun responsable du dernier carré du Hamas n'est capturé ou tué", commente Hasni Abidi. 

Pour le Hamas, une trêve sonnerait au contraire comme une victoire symbolique. Elle lui permettrait aussi "de se réorganiser et de mener des embuscades contre l'armée", selon Omer Dostri, expert au Jerusalem Institute for Strategy and Security (JISS).
"Le but du Hamas est de reprendre sa respiration en espérant que les pressions internationales finiront par entraîner la fin de la guerre", estime-t-il.

13H33
Trêve

Israël accuse le Hamas de "tourner le dos" à une offre "très raisonnable" de trêve à Gaza

Le gouvernement israélien accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas de "tourner le dos" à une "offre très raisonnable" en vue d'une trêve dans la bande de Gaza soumise il y a plusieurs jours par un groupe de médiateurs.

"Il y a une offre très raisonnable sur la table et le Hamas continue de lui tourner le dos", a affirmé à la presse un porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, critiquant également "les pressions internationales exercées sur Israël" qui ont selon lui "pour effet d'aider le Hamas, de l'éloigner" de la négociation.

12H15
Diplomatie

La cheffe de la diplomatie allemande appelle à la "retenue"

La ministre allemande des Affaires étrangères allemande appelle jeudi à la "retenue" afin d'éviter une "nouvelle escalade régionale" au Proche-Orient, à l'occasion d'un entretien téléphonique avec son homologue iranien.

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"Personne ne peut avoir intérêt à une nouvelle escalade régionale. Tous les acteurs de la région sont désormais appelés à agir de manière responsable et à faire preuve de retenue", a indiqué son ministère sur le réseau social X, sur fond de menaces de représailles de Téhéran et de guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

11h47
Bilan

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 33 545

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé jeudi un nouveau bilan de 33 545 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre. En 24 heures, 63 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère, qui fait état de 76 094 blessés en plus de six mois de guerre.

11h27
Humanitaire

Des ONG saisissent la justice contre les livraisons d'armes à Israël

Huit organisations, dont Amnesty International France, annoncent avoir saisi - ou s'apprêter à le faire - le tribunal administratif de Paris pour exiger "la suspension des livraisons d'armes" de la France à Israël, une action décrite comme "parfaitement exceptionnelle".

"Il existe clairement un risque que les armes et les équipements militaires que la France exporte vers Israël soient utilisés pour commettre de graves crimes contre des populations civiles dans la bande de Gaza occupée", s'alarment ces ONG, associations et syndicats - dont Attac et Solidaires - dans un communiqué. "Ce faisant, la France viole les règles internationales relatives notamment au traité sur le commerce des armes et risque de devenir complice de violations du droit international – y compris de crimes de guerre – et d'un possible génocide", alertent ces organisations, qui ont ou vont déposer trois procédures juridiques d'urgence distinctes. 

10h36
Diplomatie

La Russie appelle l'Iran et Israël à la "retenue" pour éviter toute "déstabilisation"

La Russie appelle l'Iran et Israël à faire preuve de "retenue" pour éviter la "déstabilisation" du Proche-Orient, au moment où la tension monte avec des menaces de représailles de Téhéran sur fond de guerre dans la bande de Gaza. "Il est très important que chacun fasse aujourd'hui preuve de retenue afin de ne pas déstabiliser la région, qui n'est déjà pas très stable et prévisible", déclare aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

8h33
Diplomatie

Israël met en garde le nouveau Premier ministre irlandais sur ses positions sur Gaza

Le ministère israélien des Affaires étrangères met en garde le Premier ministre irlandais, Simon Harris, contre le risque d'être "du mauvais côté de l'histoire", lui reprochant notamment de ne pas avoir mentionné, dans un récent discours, les otages captifs à Gaza.  Simons Harris "'a oublié' de mentionner" les otages, dans son discours de prise de fonction prononcé mardi devant le Parlement, a critiqué un communiqué du ministère.

Il reproche également au nouveau Premier ministre et à son ministre des Affaires étrangères Micheal Martin de "planifier l'attribution de prix supplémentaires au terrorisme" en se disant notamment prêts à reconnaître un État palestinien. "Certains en Irlande persistent à être du mauvais côté de l'histoire", poursuit la diplomatie israélienne.

Dans le discours prononcé avant-hier, Simon Harris, ancien ministre de l'Enseignement supérieur issu d'un parti de centre-droit, avait réaffirmé la position de l'Irlande, l'un des pays européens les plus propalestiniens, sur la guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre par l'attaque inédite du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.

2h33
Conflit armé

Les États-Unis disent avoir abattu 11 drones des rebelles Houthis

L'armée américaine annonce tôt ce matin avoir abattu la veille 11 drones des rebelles yéménites Houthis qui avaient plus tôt revendiqué une série d'opérations visant des navires au large du golfe d'Aden. hier, les Houthis avaient affirmé avoir attaqué en matinée, à l'aide de drones et de missiles balistiques, trois navires commerciaux et un navire militaire au large du golfe d'Aden, à la pointe sud du Yémen.

Depuis novembre, les Houthis ont mené des dizaines d'attaques en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, où transite 12% du commerce mondial. Disant d'abord viser des navires liés à Israël, ils ont ensuite élargi leurs cibles aux navires associés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, en représailles aux frappes menées en janvier par Washington et Londres contre leurs positions au Yémen. Les rebelles affirment agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, ravagée par une guerre meurtrière entre Israël et le Hamas palestinien depuis six mois

2h14
Conflit armé

Trois fils du chef du Hamas tués par Israël à Gaza

Le chef du Hamas soutient que la mort de trois de ses fils dans une frappe israélienne n'infléchira pas la position du mouvement islamiste dans les pourparlers pour une trêve à Gaza, où les raids aériens se poursuivent après six mois de guerre.  Le Hamas avait hier mercredi que trois fils et quatre petits-enfants d'Ismaïl Haniyeh avaient péri dans une frappe survenue dans le camp de réfugiés de Chati, dans la ville de Gaza (nord), où la famille rendait visite à des proches au premier jour des célébrations de l'Aïd al-Fitr marquant la fin du mois sacré musulman du ramadan.

"Je remercie Dieu pour l'honneur que nous fait le martyre de mes trois fils et de certains de mes petits-enfants", déclare Ismaïl Haniyeh, basé à Doha, à la chaîne du Qatar Al Jazeera. "L'ennemi a visé une voiture à bord de laquelle ils se trouvaient".

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avec agences