Direct terminé le 17 octobre 2023 à 20h35 TU
Direct démarré le 17 octobre 2023 à 5h00 TU

DIRECT - Au moins 200 personnes tuées ce soir dans une frappe israélienne sur un hôpital de la ville de Gaza

Alors qu'Israël se prépare à une offensive terrestre pour "anéantir" le Hamas, une intense activité diplomatique se poursuit pour tenter d'éviter que la guerre n'embrase la région mais aussi pour épargner les civils pris au piège. Le président américain Joe Biden est attendu en Israël demain.

(les horaires sont indiqués en temps universel)

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Palestiniens blessés par des frappes israéliennes à l'hôpital d'Al-Chifa, à Gaza, ce 17 octobre 2023.

Palestiniens blessés par des frappes israéliennes à l'hôpital d'Al-Chifa, à Gaza, ce 17 octobre 2023.

© AP Photo/Abed Khaled
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20H34
Colère

Des manifestants en colère devant l'ambassade de France à Tunis

Des centaines de manifestants se sont rassemblés ce soir devant l'ambassade de France à Tunis pour protester contre le tir meurtrier sur un hôpital de la ville palestinienne de Gaza et ont réclamé le renvoi des ambassadeurs français et américain.

Le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir dans la bande de Gaza, a fait état de plus de 200 morts et en a imputé la responsabilité à Israël qui a démenti.
"Les Français et les Américains sont les alliés des sionistes", ont scandé les manifestants en colère devant le siège de l'ambassade de France au centre de Tunis, a constaté l'AFP.

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"Le renvoi de l'ambassadeur est un devoir", "pas d'ambassade américaine sur le territoire tunisien" ont-ils crié, entouré d'un dispositif policier.

Les manifestants, dont des figures de l'opposition et des représentants de la société civile ainsi que des avocats, ont scandé aussi des slogans hostiles au président français Emmanuel Macron.

La Tunisie, qui a abrité de 1982 à 1994 l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) de Yasser Arafat après son départ du Liban, a depuis toujours adopté une position de ferme soutien à la cause palestinienne.

Dans ses discours, le président tunisien Kais Saied a qualifié à plusieurs reprises de "crime", une normalisation avec Israël et une commission parlementaire doit examiner prochainement un projet de loi visant à pénaliser un tel processus.

20H12
Mobilisation internationale

Russie et Emirats veulent une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU

La Russie et les Émirats arabes unis appellent à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies mercredi après une frappe sur un hôpital à Gaza, qui a fait au moins 200 morts, selon les autorités locales.

"La Russie et les Emirats arabes unis ont demandé la tenue d'une réunion publique urgente du Conseil de sécurité des Nations unies dans la matinée du 18 octobre en raison de la frappe sur un hôpital de Gaza", a déclaré sur Telegram l'ambassadeur adjoint russe à l'ONU, Dmitri Polianskiï.

Le ministère jordanien des Affaires étrangères a condamné le tir meurtrier sur un hôpital de Gaza, imputée par le mouvement palestinien Hamas à Israël. Le ministère fait porter à Israël, "la force occupante, la responsabilité de ce grave évènement", dans son communiqué. 

Le ministère qatari des Affaires étrangères a également condamné ce soir le tir meurtrier sur un hôpital de Gaza, dénonçant un "massacre" contre des "civils sans défense". Dans un communiqué, le ministère dénonce un "massacre (...), un crime haineux contre des civils sans défense, et une violation grave (...) du droit international". 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan demande "l'arrêt de cette violence sans précédent à Gaza" après la frappe meurtrière sur un hôpital de cette ville dont il a accusé les Israéliens. Israël a "frappé un hôpital abritant des femmes, des enfants et des civils innocents", a déclaré Erdogan sur le réseau social X, anciennement Twitter.

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"J'invite toute l'humanité à agir pour mettre fin à cette brutalité sans précédent à Gaza", a-t-il encore dit, tandis que le ministère turc des Affaires étrangères a dénoncé des "attaques barbares".

Dans la soirée, une foule importante s'est rassemblée devant le consulat israélien à Istanbul, le poing levé, aux cris d'"Allah akbar !" (Dieu est grand !", a rapporté l'agence officielle de presse Anadolu.

Une manifestation similaire réunissait simultanément quelque 500 personnes devant l'ambassade de l'État hébreu à Ankara, selon l'agence de presse Anka.

19H49
Djihad islamique

Israël attribue au Djihad islamique la frappe ayant touché un hôpital à Gaza

L'armée israélienne attribue à l'organisation palestinienne Jihad islamique la frappe qui touché l'enceinte d'un hôpital dans la ville de Gaza, faisant au moins 200 morts d'après les autorités locales.

"D'après des informations des services de renseignements, basées sur plusieurs sources que nous avons obtenues, le Djihad islamique est responsable du tir de roquette raté qui a touché l'hôpital", a affirmé l'armée israélienne dans un communiqué.
 

18H59
Condamnations

Condamnations après le raid sur un hôpital à Gaza

Ahmed Aboul Gheit, le chef de la Ligue arabe basée au Caire, appelle "l'Occident à faire cesser immédiatement la tragédie" .

Cette attaque est le fruit d'un "esprit diabolique", a-t-il encore dénoncé dans un message posté sur X (anciennement Twitter). "Nos mécanismes arabes recensent les crimes de guerre, et leurs auteurs ne pourront pas échapper à la justice", a-t-il prévenu.

Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) condamne la frappe israélienne qui a touché un hôpital dans la bande de Gaza et exigé une protection immédiate pour les civils et les installations de santé.

"L'OMS condamne fermement l'attaque sur l'hôpital Al Ahli Arab", a posté sur le réseau X (anciennement Twitter) Tedros Adhanom Ghebreyesus.

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Le président du Conseil européen Charles Michel estime qu'une attaque contre une infrastructure civile n'était pas conforme au "droit international", après une frappe israélienne meurtrière à Gaza dans l'enceinte d'un hôpital.
"Il semble que c'est confirmé, et une attaque contre une infrastructure civile n'est pas conforme au droit international", a déclaré Michel qui a aussi exprimé son "émotion".

Le président du Conseil européen s'exprimait à l'issue d'un sommet par visioconférence des 27 pour tenter d'afficher l'unité du bloc à propos de la guerre entre Israël et le Hamas après plusieurs jours de cacophonie.
 

18H51
"Dégage"

Des centaines de Palestiniens manifestent contre le président Abbas en Cisjordanie

Des centaines de Palestiniens ont manifesté ce soir à Ramallah en Cisjordanie occupée, appelant à la démission du président Mahmoud Abbas, au moment où une guerre fait rage entre Israël et le Hamas au pouvoir à Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Dégage", "Le peuple veut la chute du président", ont scandé les manifestants, qui se sont réunis peu de temps après une frappe israélienne ayant tué au moins 200 personnes dans l'enceinte d'un hôpital à Gaza, selon le Hamas au pouvoir dans ce territoire palestinien.

Des heurts ont éclaté ce soir entre les manifestants appelant au départ du président palestinien Mahmoud Abbas et ses forces de sécurité à Ramallah en Cisjordanie occupée.

Les forces de sécurité palestiniennes ont tiré des grenades de gaz lacrymogène lors de la manifestation, qui a commencé peu de temps après une frappe israélienne ayant tué au moins 200 personnes dans l'enceinte d'un hôpital à Gaza, selon le Hamas au pouvoir dans le territoire palestinien.

18H10
Frappes israéliennes

Au moins 200 habitants de Gaza tués dans une frappe israélienne sur un hôpital

Au moins 200 personnes ont été tuées ce soir dans une frappe israélienne sur l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza, a rapporté le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas.

Palestiniens blessés par des frappes israéliennes à l'hôpital d'Al-Chifa hospital de Gaza ce 17 octobre 2023

Palestiniens blessés par des frappes israéliennes à l'hôpital d'Al-Chifa hospital de Gaza ce 17 octobre 2023.

© AP Photo/Abed Khaled

Dans un communiqué, il fait état de "200 à 300 martyrs", tués dans un bombardement ayant touché l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab, situé dans le centre-ville. "Des centaines de victimes se trouvent dans les décombres", a ajouté le ministère du Hamas, sans préciser si elles étaient mortes ou blessées.

Interrogé sur ces informations lors d'un point presse, le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari a déclaré "ne pas encore disposer de tous les détails".
"Nous allons regarder. La frappe a eu lieu il y a peu de temps, il y a déjà des nombres importants, il est difficile d'évaluer immédiatement" la situation, a-t-il dit.

Le bureau médias du Hamas a dénoncé "un nouveau crime de guerre de l'occupation (Israël, NDLR)" et indiqué que "des centaines de patients, de blessés et de déplacés" se trouvaient dans l'établissement.
Dans un autre communiqué, le Hamas a appelé "la communauté internationale, les pays arabes et musulmans" à "assumer leurs responsabilités et intervenir immédiatement, pas demain".

Mahmoud Abbas, dont l'Autorité a été délogée de la bande de Gaza par les islamistes du Hamas en 2007, condamne un "massacre" et décrète un deuil de trois jours devant être "observé à travers la Palestine pour les victimes de la frappe aérienne brutale israélienne sur l'hôpital al-Ahli à Gaza", d'après l'agence de presse officielle palestinienne Wafa.
 

17H21
Aide humanitaire

le chef de l'ONU au Caire jeudi pour parler avec Sissi d'aide humanitaire

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres sera jeudi au Caire pour s'entretenir avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi notamment de l'acheminement d'aide humanitaire à la bande de Gaza, a annoncé mardi son porte-parole.

Actuellement en Chine, Antonio Guterres sera reçu jeudi dans la capitale égyptienne par le présidnet Sissi et "d'autres" dirigeants pour discuter de "la situation en cours dans la région", c'est-à-dire la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a déclaré lors de son point presse le porte-parole du chef de l'ONU, Stéphane Dujarric. Il doit également s'exprimer samedi au cours d'une conférence internationale organisée par le président Sissi a précisé le porte-parole.

Dujarric n'a pas dit si le secrétaire général se rendrait également en Israël et dans d'autres pays du Proche-Orient. Il s'agira essentiellement pour Antonio Guterres de discuter du déblocage de l'aide humanitaire à la bande de Gaza :
"Pour acheminer de l'aide humanitaire à Gaza, nous avons besoin de points de passage sûrs. On ne peut pas faire bouger des camions et des convois humanitaires en plein bombardement."

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"Il y a des discussions intenses actuellement dans lesquelles nous sommes impliqués avec un certain nombre de parties prenantes pour tenter d'apporter l'aide humanitaire de base aussi vite que possible: vivres, eau, médicaments sont nécessaires et de manière urgente", a souligné le porte-parole.

L'eau et la nourriture manquent pour les 2,4 millions de Gazaouis, privés aussi d'électricité, après le siège imposé par Israël le 9 octobre au petit territoire palestinien, déjà soumis à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007.

17H19
Danger

Plusieurs pays déconseillent les voyages au Liban

Plusieurs pays occidentaux, dont la France, déconseillent ces derniers jours à leurs ressortissants de se rendre au Liban, en raison de la crainte d'un embrasement régional de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien à Gaza.

Des affrontements entre le Hezbollah libanais, allié du Hamas, et l'armée israélienne se sont multipliés ces derniers jours à la frontière.

Des compagnies aériennes ont déjà suspendu des vols, voire annulé leurs liaisons vers Beyrouth, à l'instar de l'allemande Lufthansa, qui a étendu la suspension de sa liaison avec Beyrouth "jusqu'au 22 octobre inclus", selon le site de la compagnie.

La compagnie helvète Swiss Airlines a annoncé lundi la suspension de ses vols vers Beyrouth jusqu'au 28 octobre.

"Compte tenu des tensions sécuritaires dans la région et notamment à la frontière sud du Liban, il est déconseillé aux Français de passage qui envisagent un séjour au Liban de s'y rendre, sauf raison impérative", annonce de son côté le Quai d'Orsay.

L'ambassade britannique a pour sa part temporairement évacué des familles de son personnel. "La situation peut se détériorer sans avertissement", selon le site du Foreign Office.

L'ambassade américaine avait émis des consignes de prudence pour toute la région dès le 9 octobre, soit deux jours après les attaques meurtrières du Hamas en Israël, qui ont déclenché une guerre.

Le Canada a demandé à ses ressortissants d'éviter tout déplacement "non essentiel" au Liban "en raison de l'imprévisibilité de la situation, du risque d'attaque terroriste et du conflit armé avec Israël".

Sur son site gouvernemental, l'Australie a demandé à ses ressortissants déjà dans le pays de "considérer si leur présence est essentielle", tout comme la Suède.

Et la compagnie aérienne nationale libanaise, la Middle East Airlines, a annoncé lundi avoir "stationné temporairement cinq de ses 24 avions à l'aéroport d'Istanbul par précaution".

Depuis le début de la guerre, les affrontements à la frontière Israël-Liban ont fait au moins 18 morts côté libanais, en majorité des combattants mais aussi un journaliste de l'agence Reuters et deux civils. Côté israélien, au moins trois personnes ont été tuées.

17H14
Attaque du Hamas

Ce que l'on sait des victimes françaises

Vingt et une personnes, françaises ou franco-israéliennes, sont mortes et 11 toujours portées disparues, parmi lesquelles des enfants et des personnes âgées, après l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, selon les autorités françaises mardi. Voici les éléments que l'AFP a pu collecter à ce jour sur certaines de ces victimes.

Festival "Supernova"
. Céline Ben-David Nagar, Franco-Israélienne de 32 ans qui participait au festival de musique électronique "Supernova", près de la frontière avec la bande de Gaza, est morte, a annoncé hier le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).
Cette responsable d'un cabinet d'avocats et mère d'un bébé de six mois, native de Lyon, était portée disparue depuis l'attaque.
"Elle voulait juste aller danser quelques heures", a déclaré Ido Nagar, son époux, lors des funérailles ce mardi à Holon, près de Tel-Aviv.

. Sigal Levy, Franco-israélienne de 31 ans qui participait au festival dans un cadre professionnel, est morte, a annoncé sa mère Anne Lévy au quotidien "La presse de la Manche".
La jeune femme, qui allait se marier en janvier, travaillait pour une association de soutien aux jeunes en détresse.
"Elle a été tuée (...) dès que les terroristes sont entrés", a déclaré sa mère à Franceinfo.

. Marc Perez, Français de 51 ans né en Israël, compte parmi les 270 personnes tuées lors du festival, selon l'avocat de sa famille qui a porté plainte à Paris contre le Hamas.
M. Perez s'est rendu sur place après avoir "reçu un appel" de sa fille de 20 ans, qui participait au festival, explique Maître Nathanaël Majster. La jeune fille a pu fuir mais pas son père dont le décès a été confirmé par l'armée israélienne.

. Avidan Torgeman, Franco-Israélien de 26 ans né à Bordeaux, a également été tué. Selon le journal Sud Ouest, il aurait quitté Bordeaux avec une partie de sa famille pour s'installer en Israël il y une quinzaine d'années.
Il aurait été assassiné "alors qu'il se cachait sous la scène du festival", selon le quotidien, auquel le consistoire israélite de Bordeaux a confirmé sa mort.

. Dan Benhamou, jeune Franco-israélien originaire de Marseille, en Israël depuis l'âge de cinq ans, est décédé pendant la rave-party, selon le consistoire israélite de Marseille.
Installé à Ra'anana, au nord de Tel Aviv, Dan Benhamou était directeur commercial d'une chaîne de magasins de lunettes. Sa famille avait quitté Marseille "parce qu'ils avaient le sentiment que leur sécurité n'était plus assurée", selon un membre de sa famille à France 3 Provence-Alpes.

. Naomie Bikhar, esthéticienne de 23 ans originaire de Créteil, qui serait partie en Israël pour retrouver son fiancé, a été tuée en tentant de secourir son petit ami, selon son ami Benjamin, parlant à RTL. "Elle est rentrée dans une voiture. Son petit copain l'a appelée pour lui dire qu'(...)il était touché par balle. Elle a eu un sursaut d'héroïsme et est sortie pour aller (le) chercher". "Et depuis, plus de nouvelle."

. Franco-israélienne de 24 ans, Karin Journo est portée disparue. "Karin m'a envoyé un message samedi à 08H43. Depuis, on n'a plus de nouvelles", a dit son père Doron Journo à la presse à Tel-Aviv.
Selon Franceinfo, la festivalière - travaillant pour une compagnie aérienne israélienne - ne devait pas se rendre au festival. Après un accident à la jambe gauche, elle avait vendu son billet, avant d'en racheter un autre quelques jours avant l'évènement.

Disparus du kibboutz de Nir Oz

. Gaya Kalderon, 21 ans, a déclaré à la presse à Tel Aviv que cinq membres de sa famille étaient portés disparus. Parmi eux, sa grand-mère franco-israélienne, Carmela, 80 ans, et d'autres membres israéliens de sa famille, son petit frère Erez, 12 ans, sa mère, sa soeur et sa cousine, Noya, 13 ans, dont certains étaient en cours de démarches pour obtenir la double nationalité.

. Eitan, Franco-Israélien de 12 ans, a disparu le jour de l'attaque, en même temps que son père Ohad, a déclaré la mère française du garçon, Batsheva Yaalomi, s'exprimant devant la presse à Tel Aviv.
"On s'est réveillé à 06H30 du matin et on a pensé qu'il s'agissait de tirs de roquettes habituels. Mais on a entendu des mitraillettes à l'extérieur et on a entendu crier 'Allah akbar'. Alors on a compris que nous étions dans une tout autre histoire", a-t-elle dit.

. Yaffa Adar, 85 ans, aurait également été enlevée par le Hamas, à bord de ce qui semble être une voiturette de golf, la vidéo de son rapt ayant été partagée de nombreuses fois sur les réseaux sociaux. "Cette vidéo, c'est la dernière chose que nous savons d'elle", a indiqué sa petite-fille, Adva Adar, sur BFMTV.

Deux soldats tués

. Binyamin Loeb, Franco-Israélien de 23 ans originaire de Yerres (Essonne), est mort alors qu'il combattait pour l'armée israélienne, a confirmé sa mère Judith Loeb, jointe par l'AFP au téléphone. "Mon fils était un 'soldat isolé' (vivant seul en Israël, ndlr) (...). Il devait finir son service militaire dans deux mois, rentrer à la maison et reprendre ses études d'informatique (...). Il comptait se marier prochainement", a-t-elle ajouté.
Selon sa mère, il "faisait partie de l'unité 202, les parachutistes religieux". "Il a été envoyé au front (à Kfar Aza, NDLR) (...), il a été touché de plusieurs balles, et malgré les soins prodigués par ses camarades, n'a pas survécu".

. Valentin Ghnassia, originaire de Montpellier, allait fêter ses 23 ans et effectuait son service militaire en Israël: son décès a été confirmé par le Conseil représentatif des institutions juives de France Languedoc-Roussillon.
Sur un groupe Facebook "Coup de pouce Juif France Israël", Valentin Ghnassia avait écrit le 29 janvier 2022 qu'il entamerait le 9 février son "mahal" (engagement d'un volontaire étranger dans l'armée israélienne). "Il était censé terminer son service dans trois semaines", peut-on lire dans la description de la cagnotte en ligne ouverte pour sa famille.

16H53
Réseaux sociaux

Un compte officiel du Hamas sur Telegram bloqué en Europe

Un compte officiel du Hamas sur Telegram, qui avait publié lundi la vidéo d'une otage franco-israélienne, a été bloqué en France et dans plusieurs pays d'Europe pour avoir "enfreint la législation locale", indique le réseau de messagerie.

Le compte Telegram "Mouvement Hamas", par lequel l'organisation islamiste palestinienne communique régulièrement sur ses actions, avait publié lundi soir à 21h30 une vidéo qui montrait Mia Shem, citoyenne franco-israélienne blessée et prise en otage.

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Peu après, vers 22h00, ce compte aux 151.000 abonnés n'était plus visible en France ni accessible par une recherche. "Ce canal ne peut pas être affiché car il a enfreint la législation locale", affiche le réseau Telegram sur un écran noir.
Il n'était pas non plus accessible en Allemagne, en Belgique, en Espagne et en Grande-Bretagne, ont constaté des journalistes de l'AFP. Mais il restait visible aux États-Unis et en Israël.

En revanche, plusieurs autres comptes au nom du Hamas restaient mardi accessibles en Europe, dont le compte "Hamas Palestine Gaza", très actif et avec 101.000 abonnés.

Telegram, messagerie basée à Dubaï et fondée il y a dix ans par les frères russes Pavel et Nikolaï Dourov, des opposants à Vladimir Poutine, se targue d'échapper à toute injonction des Etats, au nom de la liberté d'expression. Elle supprime les messages qu'elle juge contestables mais sans tenir compte des "restrictions locales de la liberté d'expression", indique son blog.

Le 13 octobre, Pavel Dourov a ainsi défendu le maintien de comptes du Hamas, qui par exemple sont bannis de X (ex-Twitter).
"Plus tôt cette semaine, le Hamas a utilisé Telegram pour avertir les civils d'Ashkelon de quitter la zone avant leurs frappes de missiles. La fermeture de leur chaîne contribuerait-elle à sauver des vies - ou mettrait-elle en danger davantage de vies ?", s'est-il justifié sur son compte officiel.

Réputé pour son chiffrement et son engagement de ne jamais dévoiler les données de ses utilisateurs, Telegram est devenu le canal de communication préférentiel des mouvements d'action violente comme des réseaux criminels. Mais il est aussi utilisé par des institutions officielles, de l'armée israélienne à l'Élysée.

Fort de plus de 700 millions d'utilisateurs, il séduit par ses "boucles", qui peuvent compter jusqu'à 200.000 abonnés et être consultables par tous.

17H08
École bombardée

6 morts dans une frappe israélienne sur une école de Gaza abritant des déplacés

Au moins six personnes qui s'étaient abritées dans une école gérée par l'agence de l'ONU pour les réfugiés dans la bande de Gaza ont été tuées mardi dans un raid israélien, a indiqué l'Unrwa.

Il n'y a plus d'endroit sûr à Gaza, même pas les infrastructures de l'ONU. Unrwa

"L'école a été frappée pendant des bombardements des forces israéliennes sur la bande de Gaza", a indiqué dans un communiqué l'Unrwa, agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens.

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L'Unrwa a précisé que des dizaines de personnes avaient également été blessées et que le bilan des victimes était "certainement plus élevé".

Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne a dit vérifier ces informations.

"C'est scandaleux et cela montre une nouvelle fois le mépris flagrant pour la vie des civils", a estimé l'Unrwa qui gère des écoles, des cliniques et fournit une aide alimentaire. D'après l'agence onusienne, "au moins 4.000 personnes se sont réfugiées dans cette école de l'Unrwa qui est devenue un abri" du fait de la guerre entre le Hamas au pouvoir à Gaza et Israël.

"Il n'y a plus d'endroit sûr à Gaza, même pas les infrastructures de l'ONU", a déploré l'Unrwa.

Quelque 5,9 millions de réfugiés palestiniens sont enregistrés auprès de l'agence, créée en 1949.

15H40
"Vaincre le Hamas"

Netanyahu appelle le monde à se tenir aux côtés d'Israël "pour vaincre le Hamas"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu appelle "le monde à se tenir uni aux côtés d'Israël pour vaincre le Hamas" après l'attaque meurtrière menée par le mouvement palestinien contre Israël le 7 octobre.

La barbarie dont nous avons été témoins, perpétrée par les meurtriers du Hamas sortant de Gaza est le pire crime commis contre les juifs depuis l'Holocauste. Benjamin Netanyahu, Premier ministre

"De la même manière que le monde s'est uni pour vaincre les nazis (...), le monde doit se tenir uni aux côtés d'Israël pour vaincre le Hamas", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv avec le chancelier allemand Olaf Scholz, au onzième jour d'une guerre avec le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza.

Olaf Scholz serre la main de Benjamin Netanyahu lors d'un point-presse à Tel Aviv ce 17 octobre 2023.

Olaf Scholz serre la main de Benjamin Netanyahu lors d'un point-presse à Tel Aviv ce 17 octobre 2023.

© AP Photo/Maya Alleruzzo, Pool

"La barbarie dont nous avons été témoins, perpétrée par les meurtriers du Hamas sortant de Gaza est le pire crime commis contre les juifs depuis l'Holocauste", a encore affirmé Netanyahu.

Le chancelier allemand a lui estimé que la "glorification et la célébration de la violence est inhumaine et détestable". "Contrairement au Hamas, qui veut se servir des citoyens de Gaza comme des boucliers humains, notre préoccupation s'étend à eux également", a-t-il ajouté, disant "vouloir protéger les civils et éviter les pertes civiles".

Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le 7 octobre, la plupart des civils tués le jour de l'attaque, la plus meurtrière depuis la création de l'Etat d'Israël.

Les frappes de représailles israéliennes sur la bande de Gaza ont tué environ 3.000 personnes, en majorité des civils palestiniens, selon les autorités locales.
Le gouvernement allemand "poursuivra ses efforts humanitaires pour atténuer la souffrance de la population civile", a dit le chancelier Scholz, précisant avoir évoqué avec Netanyahu la possibilité d'un "meilleur accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza".

14H49
Nouveau bilan du Hamas

Environ 3.000 morts dans les frappes israéliennes

Environ 3.000 personnes ont été tuées dans les frappes israéliennes sur la bande de Gaza, d'après un bilan actualisé diffusé ce mardi par le ministère de la Santé du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans le territoire palestinien.

Les frappes israéliennes, en représailles à l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, ont également fait "plus de 12.500 blessés", d'après le ministère.
 

13h49
Riposte israélienne

Le Hamas annonce la mort d'un de ses commandants dans un raid israélien

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé mardi la mort d'un de ses commandants militaires, dans une frappe israélienne sur le centre de la bande de Gaza. Aymane Nofal, un commandant des Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas, a été tué dans une frappe "sioniste barbare" sur le camp de réfugiés de Bureij, indique un court communiqué.

Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat.
Dans la nuit, elle avait affirmé avoir tué un autre membre du Hamas, Ossama Mazini, ce que le groupe armé n'avait pas commenté.

Cette nouvelle guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent, le 7 octobre, de commandos du Hamas sur le sol israélien, venus de la bande de Gaza sous leur contrôle.

Plus de 1.400 personnes ont été tuées depuis cette date en Israël, la plupart des civils tués le jour de l'attaque, la plus meurtrière depuis la création de l'Etat d'Israël.

Les frappes de représailles israéliennes ont tué au moins 2.750 personnes dans la bande de Gaza, en majorité des civils palestiniens, dont des centaines d'enfants, selon les autorités locales.

13H42
Heurts à la frontière libanaise

Quatre assaillants tués dans une tentative d'infiltration du Liban

L'armée israélienne annonce avoir tué quatre assaillants lors d'une tentative d'infiltration à sa frontière nord avec le Liban, où se multiplient les violences dans la foulée de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien.

La fumée s'élève près de Dahaira, un village libanais près de la frontière israélienne après des tirs israéliens, le 16 octobre 2023.

La fumée s'élève près de Dahaira, un village libanais près de la frontière israélienne après des tirs israéliens, le 16 octobre 2023.

© AP Photo/Hussein Malla

Dans un communiqué, l'armée a indiqué que ses soldats avaient "repéré une escouade terroriste tentant de s'infiltrer à travers la barrière de sécurité depuis le Liban et DE déposer un engin explosif", précisant que quatre personnes avaient été tuées.

Plus tard, des missiles anti-char ont ciblé des positions militaires israéliennes à deux endroits différents et l'armée israélienne a répliqué en visant "l'origine des tirs" et des positions du Hezbollah libanais dans le sud du Liban, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Des tirs, "en provenance d'une arme légère", ont aussi visé plusieurs positions militaires israéliennes près du Liban, d'après cette source.
Deux réservistes de l'armée et un civil israéliens ont été blessés dans l'une des attaques, a indiqué l'armée.

Le puissant mouvement armé libanais Hezbollah a indiqué dans un communiqué que ses combattants avaient ciblé "un char sioniste près de la caserne de Ramim".

L'armée israélienne avait déjà dit avoir frappé dans la nuit de lundi à mardi des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, fief du mouvement chiite libanais proche de l'Iran.

Depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, les affrontements à la frontière israélo-libanaise ont fait plus d'une dizaine de morts côté libanais, en majorité des combattants mais aussi un journaliste de l'agence Reuters et deux civils.

Côté israélien, au moins trois personnes ont été tuées.
L'agence nationale de presse libanaise a rapporté que les zones proches de la frontière sud-ouest avec Israël avaient essuyé des bombardements "continus" pendant la nuit.

Des maisons du village de Dhayra ont été touchées, faisant plusieurs victimes, a ajouté l'agence sans préciser l'état des personnes touchées. "L'ennemi (Israël) a utilisé des bombes au phosphore et pris pour cible des civils", a-t-elle affirmé.

L'ONG Human Rights Watch (HRW) a accusé la semaine dernière Israël d'utiliser cette arme contre les islamistes du Hamas à Gaza et dans le sud du Liban.
L'armée israélienne a toujours rejeté ces allégations et n'a pas commenté l'information de mardi.

La communauté internationale redoute un débordement du conflit entre le Hezbollah, un allié du Hamas, et l'armée israélienne.
"Nous sommes en état d'alerte et de vigilance dans le nord, si le Hezbollah fait une erreur grave, nous répondrons avec beaucoup de force", a déclaré Daniel Hagari, un porte-parole militaire mardi.

Israël a commencé à évacuer des milliers d'habitants dans 28 localités du nord du pays après les accrochages à la frontière.

Qui anime ce direct ?

avec agences