Dans l'hôpital Al-Chifa de Gaza, transformé en champ de ruines par les combats entre Israël et le Hamas palestinien, l'identification des cadavres est une nouvelle épreuve pour les secours et les familles sur un site qui "n'évoque plus que la mort".
"Nous manquons de l'équipement nécessaire et le temps ne joue pas en notre faveur, nous devons terminer avant que les corps ne se décomposent", dit à un correspondant de l'AFP sur place Amjad Aliwa, directeur du service des urgences de l'établissement.
L'armée israélienne s'est retirée le 1er avril d'al-Chifa, le plus grand complexe hospitalier de Gaza, après deux semaines d'opérations, accusant le mouvement islamiste de l'avoir utilisé comme centre de commandement.
L'hôpital, d'une capacité de 700 lits au coeur de la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien, "n'est plus qu'une coquille vide avec des tombes", avait dit l'Organisation mondiale de la santé (OMS) après le retrait de l'armée israélienne.