Direct terminé le 15 décembre à 21H05 TU
Direct démarré le 15 décembre à 6H50 TU.

DIRECT : l'UE ouvre sa porte à l'Ukraine, mais échoue à confirmer une nouvelle aide

Les dirigeants de l'Union européenne ont échoué la nuit dernière à convaincre la Hongrie de lever son veto à une nouvelle aide de 50 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine. Mais Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, assure ce vendredi 15 décembre que l'UE trouverait une solution pour aider l'Ukraine.

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Ursula von der Leyen prononçant un discours à Strasbourg, au parlement européen, en amont du sommet.

Ursula von der Leyen prononçant un discours à Strasbourg, au parlement européen, en amont du sommet.

© AP Photo/Jean-Francois Badias
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18H35
Abonné absent

Macron à Poutine: "Je n'ai pas changé de numéro"

Le président français Emmanuel Macron lance qu'il n'a "pas changé de numéro" de téléphone et qu'il est toujours joignable si son homologue russe Vladimir Poutine a des "propositions sérieuses" à faire pour la paix en Ukraine.

"Si le président Poutine a une volonté de dialoguer et des propositions sérieuses pour avancer, sortir du conflit et bâtir une paix durable, c'est-à-dire respectueuse du droit international et donc des intérêts et de la souveraineté ukrainienne, je prendrai l'appel", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet européen.

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La France sera toujours dans ce cas "une puissance qui aidera et qui ne ménagera pas ses efforts pour obtenir un résultat", a-t-il poursuivi en rappelant ses propres efforts pour tenter d'empêcher l'invasion russe en Ukraine en février 2022 puis pour l'arrêter dans les premiers mois.

Vladimir Poutine a affirmé hier qu'il était toujours prêt à dialoguer avec son homologue français mais que c'était ce dernier qui n'en voyait pas l'intérêt et avait donc cessé tout échange.

Le président russe Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse annuelle  à Moscou, le 14 décembre 2023.

Le président russe Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse annuelle  à Moscou, le 14 décembre 2023.

© Gavriil Grigorov, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP

"Nous sommes prêts à continuer à coopérer avec la France. Mais à partir d'un certain moment, le président français a mis fin à ses relations avec nous", a-t-il dit lors de sa grande conférence de presse annuelle à Moscou. "S'il a un intérêt (à dialoguer, ndlr), nous sommes prêts", a-t-il ajouté. "Si le président français ne veut pas communiquer avec nous, on ne juge pas ", a-t-il dit.

15H55
ne pas prendre l'Europe "en otage"

Macron attend d'Orban qu'il "se comporte en Européen"

"J'attends de Viktor Orban dans les prochains mois qu'étant respecté, ses intérêts légitimes étant pris en compte, il se comporte en Européen et ne prenne pas en otage nos avancées politiques", a dit Emmanuel Macron à l'issue d'un sommet européen où Budapest a mis son veto à l'octroi de 50 milliards d'euros d'aide financière à l'Ukraine.

Emmanuel Macron à l'issue du sommet de Bruxelles ce 15 décembre 2023.

Emmanuel Macron à l'issue du sommet de Bruxelles ce 15 décembre 2023.

© AP Photo/Omar Havana

"La Hongrie a été respectée durant ce Conseil, elle a une voix portée par son Premier ministre, elle défend ses intérêts (...) Ce respect implique des responsabilités", a martelé le président français lors d'une conférence de presse.
Viktor Orban a assuré qu'il "ne bloquerait pas" le début formel des négociations d'adhésion de l'Ukraine à l'UE si Kiev remplit toutes les conditions posées par la Commission européenne, a souligné le président français. "Si les sept règles sont remplies, alors il faudra pouvoir ouvrir les discussions", a insisté Emmanuel Macron.

Le président français a relevé par ailleurs qu'il ne "criait pas victoire" après le sommet, même si le Premier ministre hongrois n'a pas opposé son veto à l'ouverture des négociations d'adhésion. "Politiquement on aurait pu avoir un non, on a eu un oui. A cet égard, le Premier ministre Orban a dit ce qu'il nous avait dit qu'il ferait", a-t-il noté.

Le président français a par ailleurs souligné que l'UE était encore "très loin d'un élargissement" à l'Ukraine et que cela supposerait une réforme de ses règles de fonctionnement.
"Nous sommes très loin d'un élargissement effectif à l'Ukraine", a-t-il dit, interrogé sur les inquiétudes des agriculteurs européens, en rappelant son attachement à la "souveraineté agricole européenne". "Quelque élargissement que ce soit supposera une réforme en profondeur de nos règles", a-t-il ajouté. "Ca ne sera possible soit avec une augmentation massive des financements, soit avec un changement des règles et des mécanismes qui sont aujourd'hui les nôtres", a-t-il noté.
 

20H02
La guerre des drones

L'armée russe dit avoir abattu 26 drones au-dessus de la Crimée

L'armée russe affirme ce soir avoir abattu 26 drones ukrainiens en l'espace de deux heures au-dessus de la Crimée annexée, en assurant avoir repoussé une "attaque terroriste" de Kiev.

"Les défenses antiaériennes russes ont détruit 26 drones aériens au-dessus de la Crimée", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué sur Telegram, sans mentionner de dégâts ou victimes.

Le ministère a précisé que ces appareils avaient tous été abattus "entre 20H30 et 22H30" (entre 17H30 et 19H30 TU).

La Crimée est régulièrement visée par des attaques de drones navals et aériens, mais l'armée russe affirme rarement en avoir détruit autant d'un coup.

Plus tôt dans la soirée de vendredi, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir par ailleurs abattu six drones ukrainiens dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine.

Le ministère russe a annoncé sur Telegram avoir neutralisé deux puis quatre drones grâce à ses défense antiaériennes. Ces engins visaient "des installations sur le territoire russe", a-t-il indiqué sans fournir davantage de détails.

Le gouverneur de la région de Koursk, Roman Starovoït, a confirmé qu'une attaque de drones avait été repoussée par les forces russes, appelant sur Telegram les habitants à "rester calmes".

17H04
Drones

Six drones ukrainiens abattus dans une région frontalière de l'Ukraine

Six drones ukrainiens ont été abattus dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, a annoncé le ministère de la Défense, un type d'attaque qui est devenu régulier des deux côtés du front.

Le ministère russe a annoncé dans la soirée sur Telegram avoir neutralisé deux puis quatre drones grâce à ses défense antiaériennes. Ces engins visaient "des installations sur le territoire russe", a-t-il indiqué sans fournir davantage de détails.

Le gouverneur de la région de Koursk, Roman Starovoït, a confirmé qu'une attaque de drones avait été repoussée par les forces russes, appelant sur Telegram les habitants à "rester calmes".

Ce type d'attaque de drones est devenu quasi quotidien dans les régions russes frontalières de l'Ukraine, bien que les incursions groupées comme celle de vendredi soient moins fréquentes.

La capitale russe Moscou et ses environs ont également été visés par des drones ukrainiens ces derniers mois.

La Russie bombarde de son côté quotidiennement des villes ukrainiennes. Elle a mené cette semaine une attaque massive de drones sur le Sud de l'Ukraine et visé Kiev à l'aide de missiles balistiques, dont les débris ont fait une cinquantaine de blessés.

17H02
Tanks allemands

La Lituanie répare les chars Leopard endommagés en Ukraine

Deux chars allemands Leopard 2, endommagés sur le champ de bataille en Ukraine, ont effectué des essais devant la presse en Lituanie, pour démontrer le rôle de cet État balte, devenu un centre de réparation de ces blindés.

Assis sur la tourelle du véhicule, le ministre lituanien de la Défense, Arvydas Anusauskas, a parcouru les routes accidentées d'un centre d'entrainement militaire situé à Rukla dans le centre du pays. "Que puis-je dire ? C'est un char puissant", a-t-il confié à la presse après.

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Les chars présentés vendredi devraient retourner en Ukraine le mois prochain.
Selon le dernier décompte, l'Ukraine a reçu de ses alliés occidentaux 71 Leopard 2.
Depuis octobre et l'arrivée des premiers tanks, le centre s'occupe de la réparation des modèles A5 et A6.

"Pour ce modèle, c'est le seul centre" explique à l'AFP, Sebastian Dietz, PDG de Lithuania Defense Services (LDS), société chargée des réparations et filiale des entreprises allemandes Rheinmetall et Krauss-Maffei Wegmann (KMW) qui fabriquent les Leopard 2.

D'après Sebastian Dietz, ce centre de réparations est le fruit d'un accord entre les ministères de la Défense ukrainien et allemand qui s'étend jusqu'à fin 2024.
L'accord ne précise pas, pour autant, le nombre de véhicules qui seront traités dans le centre.

"Nous ne pouvons prévoir combien d'unités vont être endommagées sur le champ de bataille", a indiqué Aivaras Kasuba, un haut responsable de LDS.
Il en est de même pour les types de dommages subis par les Leopard.
"Nous avons reçu des chars avec tous types de dommages, que ce soit des tirs directs, des mines, des attaques de drones voire mêmes des dégâts d'eaux", développe Secastian Dietz.

Créés à l'origine par l'Allemagne de l'Ouest en 1979, en pleine guerre froide, les chars Leopard ont été conçus en vue d'un affrontement éventuel avec les forces soviétiques.

Un scénario qui se réalise aujourd'hui en Ukraine et à l'occasion duquel sont testées les capacités de ce blindé alors que l'armée russe repose toujours largement sur du matériel soviétique.

15H53
Aide européenne

L'UE s'engage à surmonter le veto hongrois pour aider l'Ukraine

Les dirigeants européens se sont engagés à soutenir l'Ukraine, que la Hongrie de Viktor Orban confirme ou non son veto à une aide de 50 milliards d'euros lors d'un nouveau sommet début 2024.

"D'ici là, nous utiliserons le temps pour nous assurer d'avoir, quoi qu'il arrive, une solution opérationnelle lors de ce sommet", a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Le dirigeant hongrois, plus proche allié de la Russie en Europe, est resté inflexible en refusant tout argent supplémentaire à l'Ukraine en guerre, lors d'une nuit entière de négociations.

Face à cette impasse, les dirigeants européens ont convenu de se retrouver l'an prochain, lors d'un nouveau sommet, dans l'espoir d'un accord à 27. Mais s'ils devaient échouer, ils se sont néanmoins engagées à la soutenir, y compris à 26.

"Nous travaillons très dur, bien sûr, pour parvenir à un accord entre les 27 États membres. Mais je pense qu'il est également nécessaire de travailler sur des alternatives potentielles afin de disposer d'une solution opérationnelle au cas où un accord à 27 ne serait pas possible", a précisé Ursula von der Leyen.

"Je suis raisonnablement optimiste" sur les chances d'un accord à 27, a déclaré de son côté le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, est allé plus loin en se disant "extrêmement confiant et optimiste" sur la capacité de l'UE à tenir ses engagements envers l'Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron a appelé de son côté le dirigeant hongrois à se "comporter en Européen" et à ne pas prendre l'UE "en otage" sur l'Ukraine.

15H46
Aide européenne

L'Ukraine appelle au déblocage en janvier de l'aide de l'UE

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères appelle à la levée, dès janvier, du blocage d'une aide de 50 milliards d'euros de l'Union européenne à l'Ukraine en raison du veto du Premier ministre hongrois Viktor Orban.

"Nous nous attendons à ce que toutes les procédures juridiques nécessaires soient terminées en janvier 2024, ce qui nous permettrait de recevoir les fonds en question dès que possible", a déclaré le ministère dans un communiqué.
Dans son allocution diffusée sur les réseaux sociaux, le président Volodymyr Zelensky s'est montré combatif.

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"Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour rendre l'Ukraine forte et faire en sorte que, l'année prochaine, nous puissions tous être confiants : confiants dans l'appui en matière de défense, de macrofinance et dans le soutien politique", a-t-il assuré.

Le président ukrainien s'est démené ces derniers jours, des États-Unis à l'Allemagne, en passant par la Norvège, pour obtenir de ses alliés occidentaux de nouvelles promesses d'aides financière et militaire, le soutien de l'UE et de Washington montrant ces derniers mois des signes d'essoufflement.

S'il a obtenu des Vingt-Sept l'ouverture des négociations en vue d'une adhésion future à l'UE, sa capacité à convaincre les Occidentaux de ne pas réduire leur aide à l'Ukraine sera cruciale dans les prochains mois.

La Russie, de son côté, mise sur la lassitude occidentale et les hésitations des alliés de Kiev, cherchant à en profiter sur le terrain où elle est repassée à l'offensive ces dernières semaines, à la suite de l'échec de la contre-offensive estivale de Kiev.

14H47
Prisonnier

L'ambassadrice américaine en Russie a rendu visite au journaliste emprisonné Gershkovich

L'ambassadrice américaine à Moscou, Lynne Tracy, a pu rendre visite au journaliste Evan Gershkovich, emprisonné en Russie. Vladimir Poutine a dit "espérer" un accord avec Washington à son sujet.

Evan Gershkovich, journaliste au Wall Street Journal, "reste optimiste et remercie pour leur soutien sa famille, ses amis et tous ceux qui suivent sa situation depuis plus de 250 jours", a indiqué l'ambassade américaine sur Telegram.
 

13H14
JO 2024

La Russie dénonce une campagne de "neutralisation" de ses meilleurs athlètes

La Russie dénonce une campagne de "neutralisation" visant ses meilleurs athlètes, dont la participation aux Jeux olympiques de Paris-2024 sous bannière neutre est compromise par des critères "humiliants" du Comité international olympique (CIO), selon elle.

Le Comité international olympique a autorisé la semaine dernière les sportifs russes et bélarusses à participer aux JO-2024 de Paris (26 juillet-11 août), sous plusieurs conditions: sous barrière neutre, hors épreuves par équipes, s'ils n'ont pas activement soutenu l'offensive russe en Ukraine et s'ils ont franchi l'obstacle des qualifications. À ce jour, ils sont 11 seulement dans ce cas, huit Russes et trois Bélarusses, contre une soixantaine d'Ukrainiens, a précisé le CIO lors de son annonce.

Le président du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov à Moscou, le 29 juin 2021. 

Le président du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov à Moscou, le 29 juin 2021. 

© AP Photo/Alexander Zemlianichenko

"Avec ses critères et paramètres inventés qui vont non seulement à l'encontre de la Charte olympique, mais dévaluent aussi entièrement ses principes, le CIO a lancé une campagne intentionnelle de 'neutralisation' de nos sportifs", a réagi le président du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov, lors de sa conférence de presse annuelle. "Ces conditions artificielles et politiquement motivées éliminent la majorité écrasante des athlètes à la pointe et placent ceux qui restent dans une situation d'inégalité, en excluant tout simplement une concurrence honnête", a-t-il estimé.

Ainsi, le nombre de 11 sportifs éligibiles "avancé par le CIO est humiliant", a renchéri M. Pozdniakov, en soulignant que des "milliers d'athlètes" avaient "été physiquement privés de leur rêve".

Il a également appelé les sportifs russes éligibles selon les critères du CIO à "examiner soigneusement toutes les nuances des conditions proposées", afin de ne pas devenir "otages des intérêts des autres", sans plus de précisions.

Hier, lors de sa conférence de presse annuelle, le président russe Vladimir Poutine a également critiqué la décision du CIO, en jugeant que l'instance prenait le risque d'"enterrer le mouvement olympique". Il a ajouté vouloir "analyser attentivement les conditions", avant de prendre une décision finale sur la participation ou le boycott des athlètes russes à Paris-2024.

11H46
attentat ou acte de folie ?

Ukraine : un responsable lance des grenades lors d'une réunion municipale, 26 blessés

Un responsable local a fait exploser des grenades lors d'une réunion municipale dans la région de Zakarpattia, dans l'ouest de l'Ukraine, faisant 26 blessés, selon la police nationale.

Des images, publiées par les autorités, montrent un homme entrant dans une petite salle où se trouvent déjà plusieurs personnes, assises. Après une courte conversation visiblement houleuse, il sort de ses poches et lance au sol ce qui semble être des grenades. S'ensuivent plusieurs fortes explosions, de la fumée et des cris paniqués, avant que la vidéo ne soit coupée.

Il s'agit d'un "responsable local" qui a "fait exploser des grenades" lors d'une réunion municipale à Keretsky, un village de cette région montagneuse, a précisé la police nationale.

Vingt-six personnes ont été blessées, dont six sont dans un état grave, a-t-elle déclaré, ajoutant que les médecins tentaient de réanimer l'auteur des faits.

Aucun motif n'a à ce stade été évoqué par les autorités ukrainiennes, mais les services spéciaux ukrainiens (SBU) ont ouvert une investigation pour des faits de terrorisme.

La police nationale enquête également le maniement illégal d'armes.

Le comité réuni vendredi diffusait en direct sur Internet une vidéo de sa session, qui montre le responsable, dont l'identité n'a pas été rendue publique, entrer dans la salle environ une heure et demie après le début des discussions, avant de lancer les grenades.

De nombreux Ukrainiens ont eu accès à des armes depuis le début de l'invasion russe, en février 2022.

11H00
Inflation

La Banque centrale russe relève encore son taux directeur pour lutter contre l'inflation

La Banque centrale russe a annoncé ce vendredi 15 décembre, relever son taux directeur de 15% à 16%, cinquième hausse consécutive depuis juillet pour contrer l'inflation qui plombe le pouvoir d'achat des Russes sous l'effet des sanctions.

"Les pressions inflationnistes actuelles restent élevées. L'inflation annuelle pour 2023 devrait être proche (...) de 7-7,5%", bien au-dessus de la cible de 4%, a indiqué la BCR dans un communiqué pour justifier sa décision.

10H24

Le Kremlin juge qu'une adhésion de l'Ukraine et de la Moldavie déstabiliserait l'UE

Le Kremlin a estimé ce vendredi 15 décembre, qu'une entrée de l'Ukraine et de la Moldavie "déstabiliserait" l'Union européenne car ces pays n'en "remplissent pas les critères", au lendemain de l'ouverture de négociations d'adhésion.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a également estimé que le feu vert donné à Kiev et Chisinau par l'UE, qui a également accordé le statut de candidat à la Géorgie, avait pour but de "nuire à la Russie".

10H29

Blocage de l'aide à l'Ukraine : le Kremlin salue la Hongrie qui défend ses intérêts

Le Kremlin a estimé ce vendredi 15 décembre, que la Hongrie "défendait" ses intérêts, "contrairement à de nombreux pays européens", après que le Premier ministre hongrois Viktor Orban a bloqué une nouvelle aide de l'Union européenne à l'Ukraine.

"La Hongrie est un pays souverain, elle a ses intérêts. Et contrairement à de nombreux pays européens, elle défend fermement ses intérêts, ce que nous apprécions", a déclaré le porte-parole Dmitri Peskov. La Russie mène une offensive contre l'Ukraine depuis bientôt deux ans et Viktor Orban est le seul dirigeant de l'UE à avoir maintenu des liens étroits avec le Kremlin.

09H33

Sans nouvelle aide de l'UE, l'eurodéputé Glucksmann craint que l'Ukraine "se fasse enfoncer"

L'eurodéputé français Raphaël Glusksmann (groupe socialistes et démocrates) s'est inquiété ce vendredi 15 décembre, que, "dans les semaines qui viennent, l'Ukraine se fasse enfoncer" du fait de l'incapacité de l'UE à s'entendre sur une nouvelle aide financière, en raison d'un veto de la Hongrie.

09H28

L'Ukraine dit avoir abattu 14 drones russes dans la nuit

L'armée de l'air ukrainienne a dit ce vendredi 15 décembre, avoir abattu dans la nuit les quatorze drones explosifs lancés par la Russie contre son voisin.

Kiev dit abattre l'essentiel des missiles et drones lancés chaque nuit par l'armée russe contre ses infrastructures, et réclame toujours plus de moyens pour sa défense antiaérienne, alors qu'Européens et Américains ne parviennent plus, à cause de différends internes, à débloquer de nouvelles aides pour l’Ukraine.

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avec agences
Les faits

Les dirigeants de l'Union européenne ont donné leur feu vert aux négociations d'adhésion avec l'Ukraine mais le Premier ministre hongrois Viktor Orban a menacé ce vendredi de bloquer dans la durée toute avancée budgétaire en faveur de ce pays en guerre.

Le Kremlin estime qu'une entrée de l'Ukraine et de la Moldavie "déstabiliserait" l'Union européenne car ces pays n'en "remplissent pas les critères", au lendemain de l'ouverture de négociations d'adhésion.

L'UE avait prévu d'accorder à l'Ukraine une aide de 50 milliards d'euros, 33 milliards de prêts et 17 milliards d'euros de dons, sur quatre ans à compter de l'an prochain.

Cette nouvelle aide est jugée cruciale à Kiev au moment où une aide américaine de plus de 60 milliards de dollars reste bloquée au Congrès en raison de réticences d'élus républicains.

La Banque centrale russe (BCR) relève une nouvelle fois son taux directeur de 15% à 16%, cinquième hausse consécutive depuis juillet pour contrer l'inflation qui plombe le pouvoir d'achat des Russes sous l'effet des sanctions.

L'armée de l'air ukrainienne a abattu dans la nuit les quatorze drones explosifs lancés par la Russie contre son voisin.

L'armée russe affirme avoir détruit 26 drones ukrainiens au dessus de la Crimée.