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DIRECT - L'Ukraine alerte sur une pénurie de munitions, Paris lance une coalition "artillerie" pour Kiev

L'Ukraine alerte sur une "pénurie de munitions" de son armée. Ce jeudi 18 janvier, le ministre des Armées Sébastien Le Cornu annonce le lancement d'une coalition "artillerie" pour répondre à ses besoins criants. Il réclame également aux alliés un effort pour en payer 60 autres et renforcer ainsi les capacités de Kiev face à la Russie.

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Des soldats ukrainiens s'apprêtent à tirer à l'aide d'un canon français Caesar à Avdiivka, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 26 décembre 2022.
Des soldats ukrainiens s'apprêtent à tirer à l'aide d'un canon français Caesar à Avdiivka, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 26 décembre 2022.
AP/Libkos
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19H30
Europe en danger

Cela se terminera mal pour l'Europe si l'Ukraine est vaincue, avertit un ministre lituanien

Si l'Ukraine n'inflige pas une défaite à la Russie, cela se terminera mal pour l'Europe, a déclaré à l'AFP le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis, avertissant que l'armée russe pourrait alors tenter d'avancer plus loin sur le continent européen.

Le ministre des Affaires étrangères de Lituanie Gabrielius Landsbergis

Le ministre des Affaires étrangères de Lituanie Gabrielius Landsbergis lors d'ue réunion de l'OTAN à Bruxelles le 28 novembre 2023. 

© AP Photo/Geert Vanden Wijngaert

Le chef de la diplomatie de cet État balte s'exprimait en marge du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, où la guerre en Ukraine a dominé les débats. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky y a d'ailleurs participé en personne pour la première fois en près de deux ans de conflit, cherchant à obtenir davantage de soutien.

Landsbergis a estimé que l'Europe n'avait "pas pris conscience de la réalité", à savoir du fait que ce qui se passe en Ukraine est "la guerre de l'Europe", et a appelé ce continent à faire davantage pour se préparer à toute éventuelle future agression d'autres pays européens par la Russie.

"Il n'y a aucun scénario dans lequel si l'Ukraine ne gagne pas, cela pourrait bien se terminer pour l'Europe", a mis en garde le ministre lituanien, prévenant qu'"il est possible que la Russie ne soit pas contenue en Ukraine".

L'un des moyens pour l'Europe de faire davantage en vue de se protéger serait de procéder à "des achats communs, nous pourrions nous procurer les choses nécessaires à la défense de l'Europe", a estimé le ministre Landsbergis.
"Certains d'entre nous auraient pu penser que c'était à quelqu'un d'autre de s'en charger ou de faire le gros du travail. Mais c'est la guerre de l'Europe", a-t-il martelé.

Landsbergis s'est toutefois félicité des nombreuses discussions, y compris à très haut niveau, sur l'Ukraine au cours du forum de Davos.

Kiev et ses alliés ont mis à profit ce rendez-vous international pour chercher à contrer toute lassitude vis-à-vis du conflit dans lequel les Ukrainiens sont engagés susceptible de survenir après le déclenchement de la guerre dans la bande de Gaza.

17H30
Blocus

Les agriculteurs roumains bloquent toujours la frontière avec l'Ukraine

Les paysans roumains continuent leur blocage du point de frontière de Siret avec l'Ukraine, dans le nord du pays.

Les gens sont mécontents et disent que même si officiellement aucune céréale n'est importée du pays voisin, l'Ukraine, le marché est pratiquement déséquilibré par des céréales vendues à des prix beaucoup plus bas.

Les manifestants affirment que les prix bas des céréales en provenance d'Ukraine déséquilibre le marché et les amène au bord de la faillite. Les agriculteurs se plaignent de ne pouvoir vendre leurs stocks qu'à perte et donc de ne pas avoir d'argent pour leur exploitations.

Les agriculteurs disent qu'ils ont atteint un stade où ils peuvent perdre les actifs avec lesquels ils garantissaient les prêts bancaires et qu'ils attendent des mesures concrètes de la part du gouvernement. Autrement, ils n’abandonneront pas les manifestations.

La route menant à la douane de Siret est toujours bloquée par des tracteurs et des machines agricoles, et les manifestants sont déterminés à ne pas partir tant que les autorités n'auront pas pris de mesures.

Camions bloquant la circulation sur une route menant à la capitale Bucarest, 15 janvier 2024.

Camions bloquant la circulation sur une route menant à la capitale Bucarest, à Afumati, 15 janvier 2024.

© AP Photo/Andreea Alexandru

La file de camions a presque atteint la ville de Granicesti, à 15 kilomètres de la douane de Siret. Les agriculteurs ont bloqué l’accès au poste frontière aux véhicules de transport quittant le pays, mais aussi à ceux qui parvenaient à y entrer. Seuls 10 camions par heure peuvent circuler et uniquement dans le sens de sortie de Roumanie. Aucun camion n'a transité par le poste frontière de Siret, entre l'Ukraine et la Roumanie, depuis lundi après-midi, suite à la protestation des agriculteurs et des transporteurs.

16H58
Prisonnier

L'ambassadrice américaine en Russie a rendu visite au journaliste emprisonné Gershkovich

L'ambassadrice américaine à Moscou, Lynne Tracy, a pu rendre visite vendredi 12 janvier au journaliste Evan Gershkovich, emprisonné en Russie depuis fin mars 2023 pour des accusations d'espionnage qu'il rejette fermement.

Evan Gershkovich, journaliste au Wall Street Journal, "reste inébranlable et reconnaissant du soutien de ses amis, de sa famille et de ses sympathisants", a indiqué sur Telegram l'ambassade américaine en Russie, qui a de nouveau appelé à sa "libération immédiate".
 

14H51
"Mercenaires"

La France dément avoir des "mercenaires" en Ukraine

La France "n'a pas de 'mercenaires'" en Ukraine, déclare le ministère français des Affaires étrangères, en réaction aux affirmations de Moscou qui assure avoir visé le 16 janvier un bâtiment abritant des "mercenaires français" à Kharkiv (nord-est).

"La France n'a pas de 'mercenaires', ni en Ukraine, ni ailleurs, contrairement à d'autres. Il s'agit d'une nouvelle manipulation grossière russe. Il ne faut pas lui donner plus d'importance qu'aux précédentes et qu'aux suivantes qui ne manqueront pas d'arriver", a ajouté le Quai d'Orsay.

La Russie a revendiqué hier une frappe menée la veille au soir sur un bâtiment dans lequel étaient déployés des "mercenaires français" à Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, où les autorités locales avaient fait état de 17 civils blessés.

"Alors que le ministère russe de la Défense affirme tué 'des mercenaires français'", ils ont en réalité frappé des insfrastructures énergétiques et médicales", a réagi dans la foulée l'ONG All Eyes on Wagner sur le réseau socxial X (ex-Twitter).

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Ces accusations russes sont intervenues après l'annonce par le président Emmanuel Macron mardi que la France allait livrer à Kiev 40 missiles à longue portée Scalp supplémentaires et signer un accord de sécurité avec l'Ukraine.
Les alliés de l'Ukraine ont par ailleurs lancé jeudi à Paris une coalition "artillerie" pour répondre aux besoins criants en armement de Kiev.

14H38
Droits de l'homme

Un militant condamné à trois ans de prison en Russie pour "fausses informations" sur l'armée

Un tribunal de Tcherepovets, à 500 km au nord de Moscou, a condamné à trois ans de prison Grégori Winter, un militant pour les droits de l'homme en Russie, pour "fausses informations" sur l'armée russe.

"Le tribunal de la ville de Tcherepovets a déclaré Grégori Winter coupable et l'a condamné à trois ans de privation de liberté dans une colonie pénitentiaire de régime général", a indiqué le service de presse des tribunaux de la région de Vologda sur Telegram.

Selon l'ONG spécialisée OVD-Info, Winter, 54 ans, était jugé pour "fausses informations" visant l'armée russe à la suite du massacre de civils à Boutcha, une banlieue de Kiev, au printemps 2022. Moscou a toujours nié toute responsabilité, dénonçant "une mise en scène" des Occidentaux.

Le militant était également jugé pour des propos sur le bombardement meurtrier d'un théâtre dans le centre de Marioupol, ville portuaire assiégée dans le sud-est de l'Ukraine par les forces de Moscou pendant de longues semaines également au printemps 2022.

Grégori Winter est l'ancien représentant de la branche régionale d'une organisation des droits de l'homme à Tcherepovets. Il est aussi connu localement pour sa lutte contre la déforestation de la région.

La justice russe avait ouvert une enquête en septembre 2022, puis Grégori Winter avait été rapidement placé en détention provisoire avant d'être assigné à résidence en octobre de la même année.

Avant le verdict ce jeudi, Grégori Winter, qui souffre de diabète et a dit craindre ne pas recevoir les médicaments nécessaires en prison, a rédigé une lettre adressée au président russe Vladimir Poutine lui demandant d'"autoriser" l'euthanasie volontaire en cas de condamnation par la justice.

13h40
Munitions

L'armée ukrainienne est confrontée à une "pénurie de munitions"

L'armée ukrainienne fait face à une "pénurie de munitions". L'alerte a été lancée ce jeudi par le ministre de la Défense qui juge qu'il s'agit d'un problème "réel et pressant" pour contrer les forces russes.

"La pénurie de munitions est un problème très réel et pressant auquel nos forces armées sont actuellement confrontées", a déploré Roustem Oumerov sur X (ex-Twitter) à l'occasion du lancement d'une "coalition artillerie" pilotée par la France et les Etats-Unis. "Nous devons renforcer les capacités de défense ukrainiennes pour protéger le monde libre contre le danger russe", a-t-il dit.

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13h35
Annexion

La Russie revendique la prise d'une petite localité dans l'Est de l'Ukraine

L'armée russe a revendiqué ce jeudi la prise d'une toute petite localité dans la région de Donetsk, dans l'Est de l'Ukraine. Cela illustre la pression accrue exercée par les forces de Moscou sur le front depuis plusieurs semaines.

"Dans la zone de Donetsk, les opérations actives menées par les unités du groupe "Sud" ont permis de libérer le village de Veseloïe", a indiqué le ministère russe de la Défense dans son bulletin quotidien des opérations en Ukraine.

Cette localité, où vivaient quelque 100 habitants avant l'assaut russe il y a près de deux ans, se situe à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Bakhmout. Cette dernière est une ville conquise par les Russes en mai 2023 à l'issue d'une bataille sanglante face à l'armée ukrainienne.

Depuis, Ukrainiens et Russes s'affrontent le long de cette ligne de front qui n'a quasiment pas bougé depuis, la contre-offensive estivale de Kiev il y a quelques mois. Elle s'était soldée par un échec et des gains très limités, concentrés principalement plus au sud.

13h30
Hongrie

Aide de l'UE à l'Ukraine : Orban veut un accord "sur une base annuelle"

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui bloque une aide de l'Union européenne à l'Ukraine, a explicitement réclamé ce jeudi la possibilité d'une révision annuelle. Ce la intervient sur fond de difficiles négociations à Bruxelles à l'approche d'un sommet.

"Si nous voulons soutenir l'Ukraine, alors faisons-le en dehors du budget de l'UE et sur une base annuelle! C'est la seule position démocratique tenable à cinq mois des élections" du Parlement européen, a-t-il déclaré sur X (ex-Twitter). Il clarifie ainsi ses propos après s'être déjà dit prêt mardi à soutenir Kiev "sans que cela nuise au budget commun".

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Le responsable nationaliste a mis en décembre son veto au versement d'une aide de 50 milliards d'euros sur quatre ans à ce pays en guerre. Viktor Orban est le seul dirigeant de l'UE à avoir maintenu des liens étroits avec le Kremlin après l'offensive russe en Ukraine

Un sommet extraordinaire a été fixé au 1er février pour tenter de trouver un compromis.

En amont de cette rencontre des 27, les eurodéputés ont exhorté mercredi 17 janvier la Commission européenne et les pays membres à faire preuve de fermeté face à Viktor Orban.

Le Premier ministre a fustigé l'attitude de ces "parlementaires libéraux". "Ils veulent donner des sous à l'Ukraine sur une période de quatre ans", alors que le scrutin européen est prévu en juin, a-t-il lancé, dans l'espoir d'une victoire des forces anti-système qui rebattrait les cartes.

La présidente de l'exécutif européen Ursula von der Leyen insiste de son côté sur la nécessité pour Kiev d'un "financement prévisible" en 2024 et au-delà pour gagner la guerre.

En contrepartie de la levée de son veto, le dirigeant hongrois avait exigé mi-décembre le versement de "la totalité des fonds" européens attribués à la Hongrie. Des milliards d'euros restent gelés par Bruxelles, en raison d'inquiétudes liées notamment aux droits des personnes LGBT+, à la liberté académique et au droit d'asile.

Budapest refusera "tout compromis sur les questions de la migration et de la protection des enfants", a insisté Gergely Gulyas, directeur de cabinet de Viktor Orban. Il dénonce "une âpre lutte de pouvoir".

12H07
réfugiés

Les pays européens doivent cesser d'expulser en Russie des réfugiés du Nord-Caucase

Les pays européens, dont la France, doivent cesser de renvoyer en Russie les réfugiés et demandeurs d'asile du Nord-Caucase, qui inclut la Tchétchénie, car ceux-ci risquent d'y être torturés ou forcés à combattre en Ukraine, dénonce l'ONG Amnesty International.

"Il est scandaleux que, bien qu'ils affirment avoir gelé toute coopération judiciaire avec la Russie à la suite de son invasion massive de l'Ukraine, plusieurs États européens" dont l'Allemagne, la Pologne, la Croatie et la Roumanie "menacent de renvoyer des personnes ayant fui les persécutions dans le Nord-Caucase russe vers l'endroit même où ces abus ont eu lieu", a déclaré Nils Muiznieks, directeur d'Amnesty International pour l'Europe.

L'appel de l'ONG de défense des droits humains intervient alors que le ministre de l'Intérieur français Gérald Darmanin a appelé à une "approche spécialisée pour les jeunes hommes originaires du Caucase sur la tranche 16-25 ans" après le meurtre mi-octobre à Arras (Nord) d'un professeur par un jeune Russe originaire d'Ingouchie.

Selon Gerald Darmanin, une liste de "39 citoyens russes (soupçonnés) de radicalisation" a été présentée aux autorités russes en vue de leur expulsion. Contacté mardi soir par l'AFP, le ministère de l'Intérieur n'a pu confirmer si ces expulsions avaient été, ou non, réalisées.

Ces dernières années, plusieurs affaires terroristes ont impliqué en France des djihadistes originaires du Nord-Caucase.
En mai 2018, un Russe né en Tchétchénie avait tué un passant à Paris dans une attaque au couteau revendiquée par le groupe État islamique, avant d'être abattu par la police. En octobre 2020, l'assassinat du professeur Samuel Paty par un autre jeune radicalisé d'origine tchétchène en banlieue parisienne avait créé un choc national.

En décembre 2020, Daoud Mouradov, demandeur d'asile tchétchène avait été renvoyé par la France en Russie sur fond d'inquiétudes pour la sûreté de l'Etat. Transporté fin 2021 vers une prison de Grozny, il y a été torturé, selon l'ONG de défense des droits humains russe Memorial.
Sa mort a été annoncée à ses proches en février 2022. "Les autorités françaises ont une part de responsabilité dans la mort de Daoud", estime Oyub Titiev, qui travaille pour Memorial.
 

11H58
Répression

Lavrov dit que l'offensive contre l'Ukraine a "purgé" la société

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov assure que l'offensive militaire contre l'Ukraine a permis de "purger" la Russie de personnes "ne ressentant pas d'appartenance à l'Histoire et la culture" du pays.

Depuis le début du conflit, il y a bientôt deux ans, des centaines de milliers de personnes ont fui le pays pour des raisons politiques ou par crainte de devoir rejoindre l'armée. Ce choix est fermement dénoncé par les autorités russes.

La répression de toute voix dissidente en a envoyé des centaines d'autres en prison, aucune critique de la politique du Kremlin n'étant tolérée.

L'opération militaire spéciale a uni notre société comme jamais auparavant et contribué à la purger des personnes ne ressentant pas d'appartenance à l'Histoire et la culture russes
Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères

"Certains sont partis, d'autres sont restés et ont commencé à réfléchir", a ajouté Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse à Moscou.

Ce n'est pas la première fois que les autorités russes, qui disent vouloir "dénazifier l'Ukraine", évoquent la nécessité de "purifier" la société.
 
En mars 2022, au tout début du conflit, le président Vladimir Poutine avait assuré qu'une "telle auto-purification réelle et nécessaire de la société ne fer(ait) que renforcer notre pays""Chaque peuple, le peuple russe tout particulièrement, pourra toujours reconnaître la racaille et les traîtres, les recracher comme on recracherait une mouche entrée dans la bouche", avait-il déclaré.
11H23
église et pouvoir

Le chef de l'Église orthodoxe locale dépendante de Moscou interdit de séjour en Estonie

L'Estonie a refusé de prolonger le permis de séjour du chef de l'Église orthodoxe estonienne du Patriarcat de Moscou, qui est citoyen russe, estimant qu'il représentait un risque pour la sécurité nationale.

"L'État estonien ne prolonge pas le permis de séjour du chef de l'Église orthodoxe estonienne du Patriarcat de Moscou, le métropolite Eugène, dont le nom légal est Valeri Rechetnikov, car ses actions constituent un risque pour la sécurité de l'Estonie", a annoncé le Conseil de la police et des gardes-frontières estoniens dans un communiqué.

Selon la police le permis de séjour de Valeri Rechetnikov, 66 ans, expire le 6 février. "L'État a décidé de refuser de prolonger son permis de séjour car Rechetnikov, de par ses actions publiques et ses discours, soutient l'agresseur et n'a pas changé de comportement malgré des avertissements", a expliqué le chef du bureau des gardes-frontières de la préfecture du Nord, Indrek Aru.

Aru a insisté sur le fait que cette décision concernait bien une personne particulière et non la communauté orthodoxe estonienne dépendant du Patriarcat de Moscou ou d'autres religieux.

Des représentants du ministère de l'Intérieur se sont entretenus à plusieurs reprises avec Monseigneur Rechetnikov, lui expliquant qu'il devait cesser de justifier la guerre menée par la Russie en Ukraine, a ajouté la police.

Des hommes politiques estoniens avaient déjà appelé à l'expulsion de Rechetnikov d'Estonie en janvier 2023, après que l'église avait annoncé une prière "pour la paix" aux côtés d'un mouvement politique pro-Kremlin, Koos (Ensemble).

L'un des dirigeants de Koos, Aivo Peterson, a été arrêté après s'être rendu dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie, et fait l'objet d'une enquête pour trahison.

Les chrétiens orthodoxes représentent environ 16% de la population estonienne.
Environ 150.000 d'entre eux sont des fidèles de l'Église orthodoxe estonienne du patriarcat de Moscou et environ 270.000 pour l'Église orthodoxe apostolique estonienne.

Les deux églises se considèrent comme héritières légales de l'Église orthodoxe apostolique estonienne qui était active dans les années 1920-1945, avant l'annexion du pays par l'Union soviétique.

10h15
Houthis

La Russie appelle les Etats-Unis à "arrêter l'agression contre le Yémen"

Le ministre russe des Affaires étrangères a appelé ce jeudi les États-Unis à cesser leur "agression" contre le Yémen, après que l'armée américaine y a bombardé pour la quatrième fois en moins d'une semaine les rebelles Houthis.

Le plus important maintenant est d'arrêter l'agression contre le Yémen, parce que plus les Américains et les Anglais bombardent, moins les Houthis voudront parlementer.

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrang

10h00
Livraison d'armes

La France prête à financer 12 nouveaux canons Caesar pour l'Ukraine

La France est disposée à financer douze canons Caesar supplémentaires pour l'Ukraine, a indiqué ce jeudi le ministre des Armées. Ce dernier réclame également aux alliés un effort pour en payer 60 autres et renforcer ainsi les capacités de Kiev face à la Russie.

Ces douze Caesar représentent un investissement de 50 millions d'euros. "Il restera 60 canons à financer, c'est le message que je passe à l'ensemble de nos alliés", a déclaré Sébastien Lecornu lors du lancement à Paris de la "coalition artillerie", cérémonie à laquelle assistent son homologue ukrainien par visioconférence et 23 nations alliées de l'Ukraine.

09H27
Environnement

L'Ukraine dit avoir arrêté un espion qui préparait une "catastrophe environnementale"

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) affirment avoir arrêté un étudiant qui transmettait aux forces russes des informations sur des lieux de stockage de produits toxiques dans le but de provoquer une "catastrophe environnementale" dans le sud de l'Ukraine.

Moscou comme Kiev déclarent régulièrement interpeller des citoyens, étrangers ou de leur propre pays, qui préparaient des attaques pour le compte du camp adverse.

Le SBU a indiqué avoir placé en détention un "agent" des services de sécurité russes (FSB) dans la région méridionale d'Odessa.
"La tâche principale de cette personne était d'identifier et de transmettre les coordonnées des lieux où les substances toxiques sont stockées, notamment des entrepôts ou sites de stockage de pesticides", a indiqué l'organisation.

Les services ukrainiens accusent les forces russes d'avoir voulu mener des "attaques aériennes" sur ces lieux, à l'aide de ces informations, afin de provoquer une "catastrophe environnementale" dans la zone.
Le suspect, qui risque la prison à vie, est un étudiant de l'université d'Odessa, selon les autorités.

Le sud de l'Ukraine est très régulièrement visé par des attaques de drones ou de missiles de l'armée de Moscou.

Kiev accuse la Russie de causer d'immenses dégâts à l'environnement depuis le début de son invasion, en février 2022.

Elle assure notamment que les forces russes ont fait exploser le barrage hydroélectrique de Kakhovka, sur le Dniepr, un désastre environnemental et humain qui s'est produit en juin 2023.

La Russie, elle, renvoie la responsabilité de cette destruction à Kiev, même si le barrage se trouve dans une zone qu'elle contrôle.
 

8h45
Livraison d'armes

La France pourra produire 78 Caesar en un peu plus d'un an pour l'Ukraine

La France va livrer "dans les prochaines semaines" six canons automoteurs Caesar à Kiev. Le ministère français des Armées assure pouvoir en produire 72 autres en un peu plus d'un an destinés à l'Ukraine.

"Grâce aux efforts de l'économie de guerre, la France a la capacité de produire en 2024 et début 2025 78 Caesar fléchés pour l'Ukraine", a fait savoir le ministère.

Le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, devait se rendre ce jeudi en France pour lancer aux côtés de son homologue français, Sébastien Lecornu, une "coalition artillerie". Mais cette visite a été annulée au dernier moment "pour des raisons de sécurité", a annoncé mercredi soir le ministère des Armées dans un autre communiqué.

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avec agences
Les faits

Le ministère des Affaires étrangères français dément avoir des "mercenaires" en Ukraine comme l'a affirmé la Russie qui a détruit un bâtiment à Kharkiv censé les abriter.

Les alliés de l'Ukraine ont lancé à Paris une coalition "artillerie" pour répondre aux besoins criants en armement de Kiev, qui a alerté sur une "pénurie de munitions" à l'approche du deuxième anniversaire du début du conflit avec la Russie.

L'Ukraine a attaqué un dépôt pétrolier du nord de la Russie dans la nuit à l'aide de drones.

Le ministre des Affaires étrangères ukrainiens Dmitro Kuleba appelle à Davos les pays occidentaux à "augmenter" leur soutien à l'Ukraine et à en "assurer la durabilité". Il a ajouté "les gens ont foi en l'Ukraine."