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DIRECT - L'Ukraine va recevoir de l'Italie un nouveau système antiaérien

L'Ukraine a affirmé mardi que l'Italie s'apprêtait à lui fournir un nouveau système de défense antiaérien, alors que Kiev multiplie les appels aux Occidentaux pour l'aider à renforcer son contrôle du ciel face aux bombardements russes. Les horaires sont affichés en temps universel.

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Des soldats ukrainiens s'entraînent sur le système d'armes à fort Sill depuis janvier et seront bientôt déployés en Ukraine avec un Batterie de missiles Patriot. 

@Photo AP/Sean Murphy
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17H30

Zelensky dit que la Russie concentre ses attaques sur la région orientale de Donetsk

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mardi que les forces russes concentraient leurs attaques sur la région orientale de Donetsk et non sur celle de Kharkiv, dans le nord-est, cible d'une offensive déclenchée le mois dernier.

"L'essentiel des combats et les attaques les plus massives se déroulent dans la région de Donetsk. En fait, c'est là que se concentrent les attaques russes", a dit M. Zelensky dans son message quotidien sur les réseaux sociaux.

18H46

Zelensky prononcera un discours devant les députés français vendredi (présidence de l'Assemblée)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky prononcera vendredi un discours dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, en marge d'une visite en France où il doit rencontrer Emmanuel Macron pour parler des besoins de l'Ukraine, a annoncé la présidence du Palais Bourbon.

Yaël Braun-Pivet accueillera le dirigeant ukrainien à 9H30 à l'Hôtel de Lassay, puis M. Zelensky prononcera un discours devant les députés autour de 9H50, avant de s'entretenir avec la présidente de l'Assemblée nationale, qui s'était rendue en Ukraine en mars dernier.

16H30

Macron va recevoir Zelensky vendredi à l'Elysée pour parler des "besoins de l'Ukraine" (Elysée)

Le président français Emmanuel Macron recevra son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky vendredi à l'Elysée, à l'issue des célébrations du 80e anniversaire du Débarquement allié en Normandie, pour discuter des "besoins de l'Ukraine" face à la Russie, a annoncé mardi la présidence française.

"Alors que les frappes russes ne cessent de s'intensifier sur le front et sur les infrastructures énergétiques, les deux présidents évoqueront la situation sur le terrain ainsi que les besoins de l’Ukraine", dans le "prolongement de la Conférence de soutien à l'Ukraine qui s'est tenue à l'Elysée le 26 février", est-il précisé.

16H20

Russie: des affiches menaçant les Français qui combattraient en Ukraine près de l'ambassade de France

Des affiches appelant les Français à "ne pas répéter les erreurs de (leurs) ancêtres" en combattant contre la Russie en Ukraine sont apparues à proximité de l'ambassade de France à Moscou, a constaté mardi l'AFP.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a aussi fait référence à ces posters anti-français lors d'une visite mardi au Congo. 

"Français, ne répétez pas les erreurs de vos ancêtres, leur sort est connu", peut-on lire sur les affiches, visibles sur l'avenue de l'ambassade, notamment sur un arrêt de bus.

Une photo en noir et blanc accompagne cet appel, montrant un homme en béret et pull noirs, écusson tricolore au bras. Il est présenté comme faisant partie des "Français (qui) ont déjà combattu contre la Russie aux côtés des nazis".

L'affiche appelle aussi les soldats français à se rendre à l'armée russe, en appelant une fréquence spéciale mise en place à l'été 2023 par les autorités russes pour appeler les soldats ukrainiens à se constituer prisonniers.

Un message qu'a résumé Sergueï Lavrov lors d'un point presse à Oyo, au Congo. "Pendant que je vous répondais, est arrivée une autre nouvelle", a-t-il déclaré aux journalistes. "Près de l'ambassade de France à Moscou sont apparues des affiches avec un appel aux soldats français à se constituer prisonniers".

Contactée, l'ambassade de France n'a fait aucun commentaire.   

Ces affiches surviennent en plein regain de tensions franco-russes autour de l'envoi possible d'instructeurs militaires français en Ukraine.

La semaine dernière, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a affirmé que la France allait envoyer "prochainement" des instructeurs. Le ministère ukrainien de la Défense avait cependant précisé peu après que l'envoi d'instructeurs était "toujours en discussion" avec la France et d'autres pays.

Le président français Emmanuel Macron a aussi plusieurs fois évoqué la possibilité d'envoyer des troupes occidentales pour aider Kiev.

Depuis, la Russie a multiplié les avertissements à l'égard de la France. Mardi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, n'a pas exclu que les forces russes puissent frapper les instructeurs français.

Fin avril, des têtes de mort et un "Z" symbolisant le soutien à l'armée russe en Ukraine étaient apparues directement sur les murs de l'ambassade.  

15H30

Les Ukrainiens commémorent les enfants tués lors de l'invasion russe

Les Ukrainiens se sont recueillis mardi à la mémoire des centaines d'enfants tués en deux ans d'invasion russe, quelques heures après qu'une nouvelle attaque en ait blessé deux dans la ville de Dnipro (centre-est).

Plus de 600 enfants sont morts et 1.420 autres ont été blessés dans les hostilités en Ukraine depuis le début de l'invasion en février 2022, a indiqué la coordinatrice humanitaire des Nations unies en Ukraine, Denise Brown, dans un communiqué. 

Il ne s'agit que des cas que l'ONU a pu vérifier alors que le chiffre réel des victimes de ce conflit armé, le pire en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, est probablement beaucoup plus élevé, selon cette organisation

Aidez-nous à sauver nos enfants, a supplié la Première dame ukrainienne, Olena Zelenska, lors d'une cérémonie à la mémoire des enfants tués organisée devant le mémorial de la Seconde Guerre mondiale à Kiev, en exhortant les alliés à fournir davantage d'armes à son pays pour repousser les attaques russes.

"Nous ne pouvons pas mesurer la valeur de leurs vies en fonction du coût des défenses aériennes", a-t-elle ajouté. 

Dans le centre de Lviv, grande ville de l'Ouest située à des centaines de kilomètres de la ligne de front, des habitants ont accroché des cloches et bandes de tissu blanc à une installation représentant un ange. 

Le bilan des enfants tués ne cesse de grimper en Ukraine, où mêmes des zones éloignée de la ligne de front sont régulièrement touchées par des bombardements russes. 

Lundi, une attaque aérienne russe a tué un garçon de 12 ans dans la région de Donetsk.

Un enfant d'un mois et un autre de 17 ans ont été blessés par dans une frappe de missiles russes sur Dnipro, grande ville du centre-est du pays, a indiqué l'administration régionale.

"L'invasion russe inflige d'immenses dommages physiques, psychologiques et émotionnels aux enfants, perturbant leur vie et compromettant leur avenir", a dénoncé Mme Brown. 

La Russie "ne respecte pas de manière flagrante" ses engagements au titre de la Convention relative aux droits de l'enfant, a-t-elle accusé. 

Le Kremlin s'est défendu, à plusieurs reprises, de cibler les civils, tout en affirmant que la fourniture d'armes occidentales à l'Ukraine ne ferait que prolonger les souffrances de sa population.

Depuis 2014, quand le conflit armé avec les séparatistes soutenus par le Kremlin avait éclaté dans l'est de l'Ukraine, 790 enfants ont été tués dans ce pays, a indiqué de son côté le commissaire ukrainien aux droits humains, Dmytro Loubinets.

13H40

L'Ukraine va recevoir de l'Italie un nouveau système antiaérien, selon Kiev

L'Ukraine a affirmé mardi que l'Italie s'apprêtait à lui fournir un nouveau système de défense antiaérien, sur fond de multiplication des appels des Ukrainiens aux Occidentaux à les aider à renforcer le contrôle du ciel face aux bombardements russes.

"Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a confirmé que son pays allait fournir à l'Ukraine un deuxième système de défense antiaérienne SAMP/T", a assuré sur Telegram Andriï Iermak, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne.

Une source gouvernementale a confirmé à l'AFP cette annonce, sans fournir davantage de détails.

Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, son pays a besoin d'au moins sept systèmes antiaériens modernes supplémentaires, dont deux pour défendre la région de Kharkiv (nord-est), cible d'une offensive russe depuis le 10 mai. Il réclame en particulier les puissants systèmes américains Patriot.

Huit personnes ont été blessées dans des bombardements russes dans la nuit de lundi à mardi dans les régions de Kharkiv et de Dnipropetrovsk (centre-sud), selon les autorités ukrainiennes.

Le gouverneur de la région méridionale de Kherson a déclaré séparément que des tirs d'artillerie russes avaient provoqué la mort d'une femme âgée dans son jardin, dans le village de Veletynské.

La compagnie nationale d'électricité Ukrenergo a par ailleurs dû procéder mardi à des coupures d'électricité dans plusieurs régions, comme celles de Donetsk (est) et de Kharkiv sur la ligne de front, ainsi que dans la capitale Kiev. 

"Les coupures de courant forcées sont le résultat de six attaques ciblées combinées de la Russie contre le système énergétique ukrainien. Il n'y a pas assez d'électricité pour couvrir les besoins de tous les consommateurs", a déclaré Ukrenergo dans un message sur le réseau social Telegram.

L'Ukraine a récemment mis en garde contre les délestages d'électricité plus nombreux et plus longs sur tout son territoire à la suite de nouvelles attaques ayant visé, ce week-end, des centrales électriques, mettant à rude épreuve la capacité de défense antiaérienne de Kiev.

La Russie assure qu'elle ne vise que les infrastructures militaires en Ukraine et que la fourniture d'armes occidentales à ce pays ne fera que prolonger la guerre et ne changera pas l'issue du conflit.

Déclaration du Kremlin

La Russie n'exclut pas de frapper les instructeurs français en Ukraine

Le Kremlin n'a pas exclu mardi que les forces russes puissent frapper les instructeurs français, dont l'envoi est actuellement en discussion entre Paris et Kiev.
"Aucun instructeur s'occupant de la formation des militaires ukrainiens n'a d'immunité" face aux frappes, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Peu importe qu'ils soient Français ou non", a-t-il ajouté.
 

La semaine dernière, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a affirmé que la France allait envoyer "prochainement" des instructeurs afin de former les troupes de ce pays qui fait face à une offensive russe depuis février 2022. Le ministère ukrainien de la Défense avait cependant précisé peu après que l'envoi d'instructeurs était "toujours en discussion" avec la France et d'autres pays.
Officiellement, la France ne dispose pas de militaires assistant ou formant les forces ukrainiennes en Ukraine.
 

Le président français Emmanuel Macron a évoqué à plusieurs reprises la possibilité d'envoyer des troupes occidentales pour aider Kiev, suscitant la controverse parmi ses alliés ainsi que la colère de la Russie.
 

11H09
"Hystérie" dangereuse

La Russie assure ne "pas interférer" en France

La Russie a assuré mardi ne "pas interférer" en France, en réaction aux soupçons la visant après la découverte de cercueils près de la tour Eiffel, et démenti toute campagne de désinformation visant les Jeux olympiques de Paris.
 

La Russie n'a pas interféré et n'interfère pas dans les affaires intérieures de la France, notre pays a des priorités plus importantes.

 Communiqué de l'ambassade de Russie à Paris 
 

"L'ambassade de Russie en France exprime sa vive protestation contre une nouvelle campagne russophobe déclenchée dans les médias français", a-t-elle ajouté.
 

Elle a évoqué une "hystérie" dangereuse pour les citoyens russes en France, notamment pour le personnel de l'ambassade, et exprimé sa solidarité avec "les citoyens français qui ont fait l'objet d'une chasse aux sorcières simplement parce qu'ils sont favorables à la préservation des liens d'amitié de longue date entre nos pays".
 

L'ambassade a appelé les autorités françaises à "mettre fin" à cette "campagne d'information antirusse".
 

9H39
Besoin de systèmes antiaériens modernes

Kiev multiplie les appels aux Occidentaux pour l'aider à renforcer son contrôle du ciel

"Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a confirmé que son pays allait fournir à l'Ukraine un deuxième système de défense antiaérienne SAMP/T", a assuré sur Telegram Andriï Iermak, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne.
Une source gouvernementale a confirmé à l'AFP cette annonce, sans fournir davantage de détails.
 

Kharkiv

Le centre-ville est couvert de débris après l'attaque de missiles russes à Kharkiv, en Ukraine, le samedi 25 mai 2024. 

@AP Photo/Andrii Marienko

Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, son pays a besoin d'au moins sept systèmes antiaériens modernes supplémentaires, dont deux pour défendre la région de Kharkiv (nord-est), cible d'une offensive russe depuis le 10 mai. Il réclame en particulier les puissants systèmes américains Patriot.

 

7H00
Nouveaux bombardements

L'aviation russe a largué deux bombes à 90 minutes d'intervalle

Deux personnes dont un garçon de 12 ans sont mortes et une autre a été blessée à la suite des bombardements russes du village de Mykhaïlivka, dans la région de Donetsk, a déclaré le gouverneur régional Vadym Filachkine sur Telegram.
L'aviation russe a largué deux bombes à 90 minutes d'intervalle qui ont endommagé plusieurs maisons dans cette localité, a-t-il précisé.

Re(lire) aussi : Ukraine : frappe sur Kharkiv, le bilan s'alourdit

Guerre en Ukraine : Kharkiv en ligne de mire ?

Offensive russe dans la région de Kharkiv, les Ukrainiens peuvent-ils tenir ?

Dans la nuit de dimanche à mardi, une personne a par ailleurs été tuée et deux autres ont été blessées dans une frappe russe sur la région voisine de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, où l'armée russe s'est récemment emparée de plusieurs villages, a dit le gouverneur de ce territoire Oleg Synegoubov.
 

Kharkiv

Des policiers couvrent un cadavre après l'attaque de missile russe contre un immeuble à Kharkiv, en Ukraine, le vendredi 31 mai 2024. 

@AP Photo/Andrii Marienko

Limitrophe de la Russie, la région de Kharkiv est quasi-quotidiennement visée par les forces russes qui ont déclenché le 10 mai une nouvelle offensive terrestre dans ce secteur.
 

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AFP