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Direct démarré le 16 novembre 2023 à 6h30 TU.

DIRECT - Malgré les blessures et les bombes russes, des ukrainiens prêts à retourner à Avdiïvka

À Avdiïvka,  la ville, aux nombreux immeubles détruits, les "attaques russes (sont) constantes", déclare le maire, Vitaly Barabach. Une centaine de personne ont été évacuées la semaine dernière et un peu moins de 1 500 civils demeurent encore à Avdiïvka, contre 30 000 avant l'invasion russe.

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Avdiïvka

Un soldat ukrainien garde sa position à Avdiïvka, dans la région du Donetsk en Ukraine, le 18 août 2023.

AP Photo/Libkos
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Moscou "accumule" des missiles pour l'hiver, estime Zelensky.

La Russie accumule des missiles pour des attaques contre des infrastructures ukrainiennes en hiver, estime le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. 

"J'estime qu'ils accumulent (des missiles), mais ils n'ont pas beaucoup plus de missiles qu'auparavant. Sinon, ils auraient déjà commencé à bombarder", a-t-il déclaré à un petit groupe de médias dont l'AFP. 

ll a également noté le ralentissement de la livraisons d'obus à l'Ukraine sur fond de guerre en Israël. "Au Moyen-Orient, que pensez-vous qu'ils aient commencé à acheter en premier ? Les (obus de) calibre 155. Nos approvisionnements ont diminué."

Il estime, en outre, que la récente rencontre entre ses homologues américain Joe Biden et chinois Xi Jinping était "bonne". 

18h24
Situation "très tendue"

Front très "actif" à Avdiivka, selon le maire.

L'armée russe a accentué ces derniers jours son assaut sur Avdiïvka dans l'est de l’Ukraine. La ville devenue est devenue la cible de la principale offensive du Kremlin en cours dans le secteur.

"Ces derniers jours, l'ennemi est devenu plus actif, principalement en direction de (la zone industrielle de la ville), menant des actions offensives à l'aide de véhicules blindés", a affirmé Vitaly Barabach à la télévision ukrainienne. Selon lui, la situation y "est très tendue" et les Russes "attaquent sur les flancs, depuis le sud, un peu moins depuis le nord", à l'aide de l'infanterie, "presque 24 heures sur 24", tout en "frappant des positions autour de la ville".

Progressivement, l'armée de Moscou a réussi à gagner du terrain au nord de la ville, surtout, dans la localité de Stepové, et au sud d'Avdiïvka.

Toujours dans l'est, à Selidové, une ville à environ 30 kilomètres à l'ouest d'Avdiïvka, le bilan d'un bombardement russe dans la nuit de mardi à mercredi est monté à quatre morts et trois blessés, selon les services de secours.

16h12
Aide

Le soutien à l'Ukraine est un enjeu de sécurité nationale pour tous les pays de l'Otan, affirme Stoltenberg.

Interrogé sur le blocage au Congrès de l'aide américaine à l'Ukraine, le secrétaire général de l'Alliance atlantique (OTAN), Jens Stoltenberg a rappelé que tous les pays de l'Otan s'étaient engagés à soutenir Kiev.

Un défaut de ce soutien serait "non seulement une tragédie pour l'Ukraine, si le président (Vladimir) Poutine gagne, mais ce serait aussi très dangereux pour nous, a-t-il souligné lors d'une conférence de presse commune à l'issue d'un entretien avec le président letton, Edgars Rinkevics. C'est un intérêt de sécurité nationale pour tous les pays de l'Otan et donc aussi pour les États-Unis, d'empêcher le président Poutine de gagner en Ukraine." Il s'est toutefois dit "confiant" sur la poursuite de l'aide américaine à l'Ukraine. 

Les États-Unis sont de loin les plus importants donateurs d'aide militaire à l'Ukraine avec un total de 44,2 milliards de dollars depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes en février 2022.

Jens Stoltenberg a aussi affirmé que les difficultés sur le champ de bataille en Ukraine, qu'il a reconnues, ne sont pas un argument "contre le soutien, mais un argument pour davantage de soutien."

  • (Re)voir : Ukraine : l'aide militaire des alliés va-t-elle baisser ?
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14h20
Afflux migratoire

La Finlande ferme la moitié de ses points de frontière avec la Russie.

La Finlande va fermer dans la nuit de vendredi à samedi la moitié de ses points de passage frontaliers avec la Russie, dans le sud. Le pays nordique partage une frontière de 1.340 kilomètres avec la Russie.  Depuis fin août, il a constaté un afflux de migrants sans visa originaires du Proche-Orient et de l'Afrique, en particulier de l'Irak, la Somalie et le Yemen, selon ses gardes-frontières.

"Le gouvernement a pris la décision de fermer les points de passage de Vaalimaa, Nuijamaa, Imatra et Niirala à la frontière entre la Finlande et la Russie", a indiqué la ministre de l'Intérieur, Mari Rantanen, au cours d'une conférence de presse. Quatre passages resteront ouverts plus au nord. La fermeture durera jusqu'au 18 février 2024 et les demandes d'asile seront réunies dans deux centres.

"Nous voulons que ce phénomène cesse, nous voulons que l'activité frontalière revienne à la normale, a ajouté le Premier ministre, Petteri Orpo. Si la situation s'étend à d'autres points de passage et devient plus difficile, nous prendrons les mesures nécessaires." L'afflux de migrants "constitue une menace sérieuse sur la sécurité nationale (..), pèse sur les opérations des autorités dans la zone frontalière orientale", a abondé Markku Hassinen, chef adjoint des gardes-frontières finlandais.

Quelque 280 demandeurs d'asile se sont présentés à la frontière russo-finlandaise depuis septembre, selon les gardes-côtes, mais "les chiffres ne sont pas le problème, selon la ministre de l'Intérieur. Il ne s'agit pas d'une question normale sur la politique d'asile. Il s'agit d'un cas où nous disposons d'indications et d'informations selon lesquelles des personnes sont manipulées pour entrer en Finlande."

  • (Re)voir : La Finlande dans l'OTAN : la fin de trois décennies de non-alignement
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14h23
Blocages

Pas d'accord trouvé entre Kiev et les routiers polonais.

De nouvelles discussions n'ont pas abouti à un accord entre l'Ukraine et les routiers polonais qui bloquent depuis plus d'une semaine les trois principaux passages frontaliers entre les deux pays, selon le ministère ukrainien des Infrastructures.

Dans le sud-est de la Pologne, plusieurs dizaines de compagnies de transport polonaises bloquent, depuis le 6 novembre, trois points de passage pour réclamer notamment la restauration de permis d'entrée pour les routiers ukrainiens, une obligation levée par l'Union européenne. Les chauffeurs polonais accusent leurs voisins de "concurrence déloyale". La quasi-totalité du trafic routier de marchandises entre les deux pays est bloquée par ce mouvement de protestation.

"La principale revendication des manifestants est le retour du système de permis. Cette demande ne peut être satisfaite", a affirmé le ministère ukrainien dans un communiqué. Il a fait valoir que l'accord dénoncé par les routiers polonais "serait en vigueur au moins jusqu'au 30 juin de l'année prochaine." Selon cette source, les routiers polonais "n'ont pas accepté" les dernières propositions de Kiev et "les parties continuent de chercher des solutions".

Selon le ministère, en plus de ses propres représentants, ses homologues polonais et la Direction générale de la mobilité et des transports de la Commission européenne ont participé à cette réunion qui s'est tenue au point de frontière de Dorohusk, en Pologne.

La Commission européenne a, de son côté, dit "regretter" l'absence d'accord à ce stade. "Nous pouvons réaffirmer que toute réintroduction d'un système de permis ou de quotas pour les opérations de transport routier n'est juridiquement pas possible", a répété un porte-parole lors d'un point-presse.

Par ailleurs, les routiers slovaques ont, eux, bloqué temporairement le poste-frontière avec l'Ukraine à Vyšné Nemecké, "en soutien" à leurs homologues polonais. "Nous avons fermé (le point de passage) pendant une heure en guise d'avertissement", a déclaré Stanislav Skala, patron de l'Union des transporteurs slovaques, cité par l'agence de presse locale TASR.

13h22
Activisme

Une artiste russe condamnée à 7 ans de camp pour une action contre la guerre

Un tribunal russe a condamné à sept ans de détention l'artiste Alexandra Skotchilenko, arrêtée en Russie en avril 2022 pour avoir remplacé les étiquettes de prix dans un supermarché par des messages dénonçant l'offensive en Ukraine. La juge Oksana Demiacheva a condamné l'accusée à "sept ans de colonie" pénitentiaire.

Âgée de 33 ans, l'accusée rejoint les dizaines de détracteurs du Kremlin, renommés ou anonymes, jetés en prison pour avoir dénoncé l'assaut contre l'Ukraine, une offensive qui a été suivie en Russie d'une accélération massive de la répression des détracteurs du Kremlin. Le même jour, l'opposant en exil Vladimir Milov, ancien vice-ministre de l'Energie, a été condamné à huit ans de détention pour avoir accusé l'armée russe de crimes en Ukraine.

9h43
Conflit armé

L'armée russe accentue sa pression sur la ville d'Avdiïvka

L'armée russe a accentué ces derniers jours son assaut sur la ville disputée d'Avdiïvka dans l'est de l’Ukraine, affirme son maire, Vitaly Barabach. La situation y "est très tendue", dit le responsable à la télévision ukrainienne au sujet de cette localité devenue la cible de la principale offensive russe sur le front est.

"Ces derniers jours, l'ennemi est devenu plus actif, principalement en direction de (la zone industrielle), menant des actions offensives à l'aide de véhicules blindés", poursuit-il. Selon le maire ukrainien, les Russes "attaquent sur les flancs, depuis le sud, un peu moins depuis le nord", à l'aide de l'infanterie, "presque 24 heures sur 24", tout en "frappant des positions autour de la ville".

8h38
Diplomatie

Vers la poursuite du soutien militaire britannique à l'Ukraine

Le chef de la diplomatie britannique David Cameron promet au président Volodymyr Zelensky la poursuite du soutien militaire à l'Ukraine face à l'invasion russe, à l'occasion de son premier voyage à l'étranger depuis sa nomination, annonce la présidence. "Je voulais que ce soit ma première visite", déclare David Cameron lors de ses négociations avec Volodymyr Zelensky, selon une vidéo diffusée par la présidence ukrainienne. 

"Ce que je veux dire en étant ici, c'est que nous continuerons à vous apporter le soutien moral, diplomatique, économique, mais surtout militaire, dont vous avez besoin non seulement cette année, et l'année prochaine, mais aussi pendant tout le temps qu'il faudra", assure le responsable Britannique.

7h54
Diplomatie

Le chef de la diplomatie britannique rencontre Volodymyr Zelensky à Kiev

Le chef de la diplomatie britannique David Cameron a été reçu jeudi à Kiev par le président Volodymyr Zelensky à l'occasion de son premier voyage à l'étranger depuis sa nomination, annonce la présidence ukrainienne.  "Des armes pour la ligne de front, le renforcement de la défense aérienne, la protection de notre population et de nos infrastructures essentielles. Je suis reconnaissant au Royaume-Uni pour son soutien", déclare Volodymyr Zelensky dans un communiqué sur les réseaux sociaux, annonçant la rencontre avec David Cameron.

4h00
Exil

Des migrants d'Asie centrale racontent les pressions russes pour les envoyer en Ukraine

"On m'a proposé des emplois sur des chantiers à Donetsk et Marioupol, j'ai refusé". Zoïr Kourbanov est l'un de ces travailleurs migrants d'Asie centrale qui ont quitté la Russie, face aux pressions pour l'envoyer en Ukraine occupée. Cet ouvrier du bâtiment trentenaire construit désormais des appartements dans sa ville natale, Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, après dix années passées en Russie.

La crainte de devoir partir dans les territoires ukrainiens occupés et en guerre l'a conduit à ce choix. "Rentrer, même si je gagne bien moins ici". Plus d'un an et demi après son invasion, la Russie a besoin de millions de travailleurs immigrés pour combler son manque de main d’œuvre, notamment dans les régions ukrainiennes annexées et ravagées par les combats.

Malgré le conflit, la destination reste attractive pour les ressortissants des ex-républiques soviétiques d'Asie centrale : rien qu'au premier trimestre 2023, parmi les 1,29 million de migrants venus travailler en Russie, 90% sont originaires du Kirghizstan, Tadjikistan ou d'Ouzbékistan. Et Moscou cherche aussi à recruter parmi ces étrangers russophones pour repeupler les rangs de son armée. Un phénomène difficilement quantifiable, comme celui du retour des migrants par crainte d'être expédiés en Ukraine occupée.

4h00
Conflit armé

En Ukraine, des blessés évacués déterminés à retourner à Avdiïvka, sous les bombes russes

Sur son lit d'hôpital, Oleksandr n'en démord pas. Une fois rétabli des blessures reçues lors d'un bombardement, il retournera vivre à Advdiïvka, même si les Russes prennent cette ville de l'est de l'Ukraine qu'ils pilonnent et tentent d'encercler. Blessé à une cuisse par des éclats, l'homme de 71 ans vient d'être évacué de cette cité industrielle, construite autour d'une immense cokerie.

Il s'apprêtait à rentrer dans son immeuble, quand il a été touché. "C'était comme une vague qui me poussait vers l'entrée", puis il a perdu connaissance, raconte-il. Son fils est venu à son secours, avant qu'il soit pris en charge par les "Anges blancs", une unité de policiers qui évacue les habitants de la ville et des villages alentours. Les évacuations volontaires se sont accélérées depuis le 10 octobre, quand l'armée russe a lancé un assaut massif contre les forces ukrainiennes, solidement retranchées depuis neuf ans autour d'Avdiïvka.

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