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DIRECT - Manifestation devant la chaîne TF1 à Paris contre une interview de Netanyahu

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir devant le siège de la chaîne privée française TF1, en banlieue parisienne, pour protester contre la diffusion sur la chaîne d'information du groupe, LCI, d'une interview du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

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Manifestation devant TF1

Des manifestants arborant des drapeaux palestiniens tentent de s'approcher de la tour de TF1-LCI pour protester contre l'interview donnée à distance à la chaîne d'information du groupe par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, rassemblement soutenu par plusieurs élus de la France insoumise.

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Manifestation devant la chaîne TF1 à Paris contre une interview de Netanyahu

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir devant le siège de la chaîne privée française TF1, en banlieue parisienne, pour protester contre la diffusion sur la chaîne d'information du groupe, LCI, d'une interview du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Le chef du gouvernement y a répété la position officielle vis-à-vis de l'opération militaire israélienne à Gaza, notamment que "le nombre de pertes civiles relatives aux pertes de combattants (palestiniens est) le taux le plus bas qu'on a vu dans une guerre urbaine".

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Il a qualifié de "calomnies antisémites" le fait qu'Israël soit accusé de cibler des civils ou de les affamer.

Cet entretien, réalisé à distance, intervient pendant une vague d'indignation internationale soulevée par le bombardement meurtrier d'un camp de déplacés à Rafah dimanche. Dans la ville surpeuplée, l'armée israélienne poursuit ses frappes et son offensive terrestre lancée le 7 mai pour, selon elle, éliminer les derniers bataillons du Hamas.

Portant keffiehs et drapeaux palestiniens, les manifestants se sont rassemblé aux abords de la tour où se trouvent TF1 et LCI, à la sortie de Paris sur une berge de la Seine. 

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A défaut de pouvoir atteindre le bâtiment, isolé par un important dispositif policier, ils ont manifesté dans le calme aux cris de "Gaza, Gaza, Paris est avec toi !", "Un Cessez le Feu maintenant !" ou encore "Israël assassin !"

Après l'annonce dans la journée de la diffusion de cette interview, plusieurs élus du parti de gauche radicale La France insoumise (LFI) et des associations se sont indignés et avaient appelé au rassemblement. 

20h00

Gaza : bombardements à Rafah, après la prise de contrôle par Israël d'une zone tampon

Des tirs d'artillerie intenses et des bombardements ont frappé jeudi la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où l'armée israélienne a annoncé contrôler une zone tampon stratégique entre le territoire palestinien et l’Égypte. 

Le conseiller israélien à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, a affirmé mercredi que la guerre entre son pays et le Hamas pourrait se poursuivre "encore sept mois", afin d'atteindre l'objectif de détruire le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et auteur le 7 octobre d'une attaque sans précédent en Israël.

En dépit de l'indignation internationale soulevée par le bombardement meurtrier dimanche d'un camp de déplacés à Rafah, l'armée israélienne poursuit ses frappes et son offensive terrestre dans la ville surpeuplée, lancée le 7 mai pour, selon elle, éliminer les derniers bataillons du Hamas.

Après avoir débuté des opérations dans l'est de la ville, elle a progressé vers l'ouest, entraînant l'exode en trois semaines d'environ un million de personnes, selon l'ONU, dont plus de 32.000 ces deux derniers jours, pour la plupart des déplacés à nouveau sur les routes vers des zones déjà surpeuplées du territoire assiégé.

"Tuyau d'oxygène"

L'armée a dit jeudi avoir visé la veille 50 cibles à travers la bande de Gaza.

Des tirs d'artillerie ont eu lieu à Zeitoun, un quartier de la ville de Gaza, selon des journalistes de l'AFP. Toujours dans le nord, les forces israéliennes ont visé Beit Lahia et le camp de Jabalia, selon des témoins. 

Dans le centre de la bande de Gaza, des Palestiniens enterraient des proches tués dans une frappe nocturne à Nousseirat, selon un journaliste de l'AFP. A l'hôpital Al-Aqsa de Deir al-Balah, un correspondant de l'AFP a vu des enfants souffrant de malnutrition attendre pour recevoir un traitement.

A Rafah, des témoins ont fait état de bombardements intenses par l'artillerie et de tirs dans le centre et l'ouest de la ville. Selon Israël, 300 combattants palestiniens ont été tués depuis le début des opérations terrestres dans la ville.

Un journaliste de l'AFP a vu de nombreux Palestiniens fuir le secteur ouest de Rafah.

L'armée a annoncé mercredi soir avoir pris le contrôle "ces derniers jours" du couloir de Philadelphie, une zone tampon de 14 kilomètres de long qui borde la frontière égyptienne le long du sud de la bande de Gaza, près de Rafah.

16h15

Israël dit espérer un "rejet" par le parlement de Slovénie de la reconnaissance de l'Etat de Palestine

Le chef de la diplomatie israélienne dit "espérer" jeudi le "rejet" par le Parlement slovène de la reconnaissance officielle de l’État de Palestine lors d'un vote prévu mardi, quelques jours après celle de l'Espagne, de l'Irlande et la Norvège intervenue cette semaine.

"La décision du gouvernement slovène de recommander au Parlement de Slovénie de reconnaître un Etat Palestinien est une récompense pour le Hamas", a écrit sur X Israël Katz. "J'espère que le Parlement slovène rejettera cette recommandation", poursuit le ministre des affaires étrangères israélien.

11H00

Le ministère de la santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 36.224 morts

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé jeudi un nouveau bilan de 36.224 morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien il y a plus de sept mois. 

Au moins 53 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, précise le ministère dans un communiqué, ajoutant que 81.777 personnes ont été blessées depuis le 7 octobre.

04H40

Le président égyptien Sissi appelle à empêcher tout déplacement de Gazaouis "par la force"

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a appelé jeudi la communauté internationale à empêcher tout déplacement de Gazaouis "par la force", lors d'un forum Chine-pays arabes à Pékin.

"J'appelle la communauté internationale à fournir immédiatement une aide humanitaire à long terme à la bande de Gaza, à mettre fin au siège israélien et à cesser toute tentative de contraindre les Palestiniens à quitter leur terre par la force", a déclaré le chef de l'Etat égyptien dans un discours.

L'armée israélienne a annoncé avoir pris le contrôle "ces derniers jours" du couloir de Philadelphie, une zone tampon stratégique de 14 kilomètres de long qui borde la frontière égyptienne le long du sud de la bande de Gaza, près de Rafah.

Jeudi, le président égyptien a estimé qu'il n'y avait "pas de chemin vers la paix et la stabilité dans la région" sans une "approche globale de la cause palestinienne".

Il a appelé à un "engagement sérieux et immédiat envers une solution à deux Etats et la reconnaissance du droit légitime des Palestiniens à un Etat indépendant".

03H45

Deux soldats israéliens tués dans une "attaque à la voiture bélier" en Cisjordanie (armée israélienne)

Deux soldats israéliens ont été tués dans une "attaque à la voiture bélier" au cours de la nuit près de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, a indiqué tôt jeudi l'armée israélienne.

L'armée avait fait état mercredi soir dans un bref communiqué d'une "attaque à la voiture bélier" à la sortie de Naplouse, grande ville du nord de la Cisjordanie entourée de colonies israéliennes. 

Interrogée par l'AFP, l'armée a plus tard indiqué que "deux citoyens israéliens" avaient été tués, puis précisé qu'il s'agissait de deux soldats âgés de 20 ans, Eliya Hilel et Diego Shvisha Harsaj, membres de la brigade Kfir, déployée en Cisjordanie occupée.  

Dans la foulée, l'armée a lancé une chasse à l'homme dans différents secteurs de Cisjordanie pour tenter de localiser l'auteur de cette attaque présumée. Dans la nuit, des Palestiniens ont notamment fait état de déploiement de nombreux soldats à Naplouse. 

Dans un communiqué en arabe, le Hamas a salué "l'attaque à la voiture-bélier" près de Naplouse, la qualifiant "de réponse naturelle" de "héros du peuple" face aux "crimes de l'ennemi".

Depuis le début de la guerre à Gaza, les violences se sont intensifiées en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. 

Selon les autorités palestiniennes, au moins 519 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par les troupes ou des colons israéliens depuis le début de la guerre.

Et au moins 14 Israéliens ont été tués dans des attaques, en incluant les deux soldats, dans ce territoire au cours de la même période, selon un décompte de l'AFP à partir des chiffres officiels israéliens. 

02H50

Conflit à Gaza: Xi Jinping plaide pour la "justice" et une "grande" conférence de paix

Le président chinois Xi Jinping a estimé jeudi, au sujet du conflit à Gaza, que "la justice ne devait pas être absente pour toujours" dans la région, plaidant aussi pour l'organisation d'une "grande" conférence de paix.

"Le Proche-Orient est une terre avec de grandes perspectives de développement, mais la guerre y fait encore rage (...). La justice ne devrait pas être absente pour toujours", a-t-il déclaré lors d'un discours en ouverture du Forum Chine-pays arabes à Pékin, appelant à organiser une "conférence internationale sur la paix".

Le président chinois a également loué la "profonde affinité" entre la Chine et les pays arabes, à l'ouverture d'un forum organisé à Pékin et destiné à chercher une "voix commune sino-arabe" sur le conflit à Gaza.

"Chaque fois que je rencontre nos amis arabes, je ressens une profonde affinité", a-t-il déclaré dans un discours, soulignant que "l'amitié entre la Chine, le peuple chinois et les pays arabes remonte aux échanges amicaux le long de l'ancienne Route de la soie".

00H20
Parlement français

Le député français Aymeric Caron projette un film sur Gaza sous les bombes

Au lendemain d'une séance très tendue à l'Assemblée sur la situation au Proche-Orient, le député français apparenté LFI Aymeric Caron a diffusé mercredi un film sur le quotidien des Gazaouis sous les frappes de l'armée israélienne depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre.

Seuls une quinzaine de députés ont assisté à la projection, la plupart venant de la gauche, quelques-uns de la majorité, et deux du RN.

Aymeric Caron s'est dit "choqué" par ce petit nombre de parlementaires, dénonçant "une démarche politique qui consiste pour beaucoup de députés à boycotter" son film.

Baptisé "Gaza depuis le 7 octobre", il agrège en 1H30 sept mois d'images de la guerre dans la bande de Gaza et mêle des scènes de morts très crues à d'autres dépeignant les pénuries de nourriture ou les très grandes difficultés d'accès aux soins dans le territoire palestinien.

La plupart des images ont été récupérées via les réseaux sociaux, venant de "journalistes, photographes, réalisateurs, soignants et habitants de Gaza", puis vérifiées par lui et son équipe, explique le parlementaire, assurant qu'il n'y a "aucune image du Hamas". D'autres proviennent de médias internationaux, d'institutions ou même d'autorités israéliennes.

Avec ce film, Aymeric Caron conteste répondre à celui compilé par les autorités israéliennes sur le massacre sans précédent commis par le Hamas le 7 octobre, et qui avait été diffusé le 14 novembre devant une centaine de députés.

Certaines vidéos sont difficilement soutenables. Notamment d'innombrables images d'enfants, parfois des nourrissons, tués, grièvement mutilés ou en souffrance après des bombardements.

La mort est montrée sans floutage. "Notre subjectivité doit s'exprimer de manière minimale", revendique l'ancien journaliste.

D'autres images montrent la désespérance de familles cherchant des proches sous les décombres. A l'instar d'un homme en pleurs qui tente de briser d'énormes gravats à l'aide d'un simple marteau.

Mais le film présente aussi des témoignages du quotidien, l'absence d'électricité dans un hôpital ou des conditions sanitaires très spartiates. Il entrecoupe ces scènes de discours martiaux de dirigeants israéliens, dont Benjamin Netanyahu ou certains ministres. 

Interrogé sur l'absence de voix israéliennes pacifiques, M. Caron reconnaît qu'il y en a "d'importantes" en Israël, mais assume vouloir montrer celles qui sont "dominantes" et ont mené, selon lui, "à ce qu'on observe aujourd'hui à Gaza".

23H20

Macron appelle Abbas à "réformer" l'Autorité palestinienne dans "la perspective de reconnaissance de l'Etat de Palestine"

Emmanuel Macron a appelé mercredi le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à "mettre en œuvre les réformes indispensables" dans "la perspective de reconnaissance de l'Etat de Palestine", a rapporté la présidence française dans un communiqué.

Au cours d'un appel téléphonique, le président français "a marqué l'engagement de la France à travailler à bâtir avec ses partenaires européens et arabes une vision commune de paix qui offre des garanties de sécurité pour les Palestiniens et les Israéliens" et à "inscrire la perspective de reconnaissance de l'Etat de Palestine dans une dynamique utile".

"Dans cette perspective", le président français "a rappelé le soutien de la France à une Autorité palestinienne réformée et renforcée, en capacité d'exercer ses responsabilités sur l'ensemble des Territoires palestiniens, y compris dans la bande de Gaza, au bénéfice des Palestiniens".

Le chef de l'Etat a aussi "souligné la détermination de la France à travailler avec l'Algérie et ses partenaires au Conseil de sécurité" de l'ONU "pour que celui-ci s'exprime fortement sur Rafah ainsi qu'à poursuivre les efforts autour du projet de résolution français".

Le bombardement israélien de Rafah est "une nouvelle tragédie", a-t-il estimé, adressant "ses sincères condoléances au peuple palestinien pour le bilan humain intolérable de l'opération à Gaza".

Alger a distribué mardi aux autres membres du Conseil de sécurité un projet de résolution disant "qu'Israël, puissance occupante, doit arrêter immédiatement son offensive militaire et toute autre action à Rafah", selon le texte vu par l'AFP. 

Paris a pour sa part mis sur la table, fin mars, un autre texte visant notamment à préparer l'après-guerre à Gaza, mais qui fait toujours l'objet de négociations.

"Face aux propagateurs de haine et aux mouvements terroristes, il était d'autant plus urgent de relancer les efforts de paix et de mettre fin à l'ajournement systématique de la mise en œuvre de la solution des deux Etats et de l'établissement d'un Etat palestinien", affirme la présidence française.

Trois pays européens, l'Espagne, l'Irlande et la Norvège, ont officiellement reconnu mardi un Etat de Palestine dans le but affiché de faire avancer la paix, une démarche qui a provoqué la colère d'Israël. Emmanuel Macron s'est lui dit "prêt à reconnaître" un tel Etat mais "à un moment utile", pas sous le coup de l'"émotion".

Lors de cet entretien Mahmoud Abbas a fait état de "l'engagement" du gouvernement palestinien "en faveur de réforme" et appelé les "pays européens qui n'ont pas reconnu l'Etat de Palestine à le faire", ont indiqué ses services dans un communiqué. 

21H25

Syrie: trois combattants syriens du Hezbollah tués dans une frappe israélienne (ONG)

Trois combattants syriens, membres du Hezbollah libanais implanté en Syrie, ont été tués mercredi soir dans une frappe israélienne sur la région de Homs, dans le centre de la Syrie, a indiqué une ONG.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a précisé que les trois combattants avaient été tués "dans une frappe israélienne sur un site militaire dans la région de Homs". Une autre autre frappe israélienne a tué une fillette dans la ville côtière de Banyas, selon les médias officiels syriens et l'Observatoire.

20H45

Frontière Gaza-Egypte: Israël annonce avoir pris le contrôle du couloir de Philadelphie

L'armée israélienne a pris le contrôle du couloir de Philadelphie, zone tampon à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, a affirmé mercredi soir le porte-parole de l'armée israélienne.

"Ces derniers jours", les forces armées israéliennes "ont pris le contrôle opérationnel du couloir de Philadelphie à la frontière entre l'Egypte et Rafah", a affirmé le contre-amiral Daniel Hagari, lors d'une déclaration télévisée. 

Le couloir de Philadelphie est un chemin de patrouille frontalier que l'armée israélienne s'était taillé le long de la frontière avec l'Egypte à l'intérieur de la bande de Gaza avant le retrait israélien unilatéral de ce territoire palestinien en 2005, après 38 années d'occupation.

"Le couloir de Philadelphie servait de tuyau d'oxygène au Hamas, par lequel il faisait transiter régulièrement des armes vers la bande de Gaza", a poursuivi M. Hagari, ajoutant que l'armée israélienne avait découvert "une vingtaine de tunnels" dans cette zone.

"Ces dernières semaines, nos forces ont découvert une infrastructure terroriste souterraine sophistiquée à l'est de Rafah d'une longueur d'un kilomètre et demi à une centaine de mètres du passage" frontalier de Rafah, entre l'Egypte et la bande de Gaza, a en outre déclaré le porte-parole.

Ce poste-frontière, seul point de passage entre la bande de Gaza et l'Egypte, est fermé depuis que l'armée israélienne en a pris le contrôle au début du mois de mai.

Mercredi, des combats de rue et des bombardements ont secoué Rafah, ville frontalière de l'Egypte à la lisière sud de la bande de Gaza, au lendemain de l'entrée de chars israéliens dans le centre de la ville, devenue, ces dernières semaines, l'épicentre de la guerre entre l'armée israélienne et le Hamas.

20H40

Gaza: une image invitant à tourner "tous les regards vers Rafah" partagée 44 millions de fois en ligne

"All eyes on Rafah": une image invitant à tourner "tous les regards vers Rafah" a été partagée depuis lundi par plus de 44 millions de comptes sur Instagram, dont ceux de nombreuses personnalités, après une frappe israélienne sur un camp de déplacés dans le sud de la bande de Gaza.

Générée par un logiciel d'intelligence artificielle, cette illustration montrant des milliers de tentes alignées devant des montagnes, barrée du slogan "All eyes on Rafah", fait écho aux bombardements israéliens subis par cette ville frontalière de l'Egypte, où s'entassent plus d'un million de Palestiniens déplacés par la guerre.

De nombreuses personnalités l'ont relayée sur Instagram, parmi lesquelles l'acteur chilo-américain Pedro Pascal, les mannequins d'origine palestinienne Bella et Gigi Hadid, et, en France, les acteurs Omar Sy et Marion Cotillard, le joueur de football Ousmane Dembélé ou encore l'influenceuse Léna Situations.

Selon plusieurs médias, cette image a d'abord été postée par le compte d'un photographe malaisien, @shahv4012, qui en relaie d'autres dénonçant la guerre à Gaza.

Le slogan "All eyes on Rafah" est également largement repris sur d'autres publications et réseaux sociaux, notamment sur X où le hashtag #alleyesonrafah cumule près d'un million d’occurrences, selon l'outil de veille de Visibrain.

Plus globalement, cette plateforme recense 27,5 millions de messages sur ce même réseau social publiés en trois jours sur l'attaque de Rafah, qui a fait dimanche 45 morts et 249 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas, et suscité une vague d'indignation mondiale.

La guerre a éclaté après une attaque sans précédent menée le 7 octobre sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza par des commandos du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a entraîné la mort de plus de 1.189 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte réalisé par l'AFP à partir des derniers chiffres officiels disponibles.

L'opération de représailles d'Israël a fait plus de 36.000 morts, en majorité des civils, et entraîné une crise humanitaire majeure dans le territoire palestinien, selon le ministère de la Santé du Hamas.

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