Direct terminé le 24 juin à 20H15 TU
Direct démarré le 24 juin 13H00 TU

DIRECT - Mélenchon "ne sera pas Premier ministre" déclare Marine Tondelier

La cheffe des Écologistes explique à l'AFP qu'au sein des différents partis qui composent l'alliance de gauche, le PS, LFI, le PCF et les Ecologistes, "il y a un accord pour dire que le Premier ministre devra être trouvé au consensus parmi les différentes forces politiques", affirme Marine Tondelier. "Jean-Luc Mélenchon n'est pas le leader du Nouveau Front Populaire et il ne sera pas Premier ministre".

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Jean-Luc Mélenchon, chef de La France Insoumise, à un rassemblement le 25 mai 2024 à Aubervilliers lors de la campagne pour les élections européennes.

Jean-Luc Mélenchon, chef de La France Insoumise, à un rassemblement le 25 mai 2024 à Aubervilliers lors de la campagne pour les élections européennes.

© AP Photo/Aurelien Morissard
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19H25
"candidat à rien"

Mélenchon assure qu'il respectera le verdict des urnes si le RN a une majorité absolue

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon affirme ce soir qu'il respecterait "par définition" le choix des Français si ces derniers venaient à donner une majorité absolue au Rassemblement national à l'issue des législatives anticipées.

"Qui a peur du peuple souverain n'est pas un démocrate", a expliqué le triple candidat à la présidentielle sur France 2. "Après, ce sera à nous de bien nous assurer que le Rassemblement national respecte la République et ses principes fondamentaux", a ajouté le fondateur de LFI, en mettant en garde contre la "chasse aux binationaux", alors que le RN a annoncé qu'il voulait interdire "des emplois extrêmement sensibles" de l'appareil d'État aux personnes avec une double nationalité.

Sur ses ambitions pour le poste de Premier ministre, qui font couler tant d'encre à gauche, celui qui était candidat à Matignon en 2022 après son score de 22% à la présidentielle a maintenu n'être "candidat à rien". "Je peux parfaitement être un ministre parmi d'autres ou ne pas être ministre du tout", a-t-il expliqué.
Mais, "je suis un atout", a-t-il également estimé, estimant que "un programme nécessite des gens qui ont de l'expérience et du caractère".

 "Mélenchon, c'est un nom qui fait ouvrir les portes quand on est dans les quartiers populaires", a-t-il également plaidé.

17H29
"responsabilité"

Les entrepreneurs du Nord demandent aux électeurs de voter pour des candidats apportant des "messages de confiance"

Des entrepreneurs des Hauts-de-France, dont l'association familiale Mulliez, détentrice d'Auchan, Leroy Merlin ou Decathlon, ont appelé lundi les Français à soutenir aux législatives les candidats "qui portent des messages de confiance, de coopération et de responsabilité", afin de garantir la "stabilité" de l'économie du pays.

Un magasin Leroy Merlin à Bayonne, en mars 2022 (image d'illustration).

Un magasin Leroy Merlin à Bayonne, en mars 2022 (image d'illustration).

© AP Photo/Bob Edme


"Les risques engendrés par les élections législatives du 30 juin et 7 juillet 2024 sont considérables", écrivent ces entrepreneurs dans une tribune transmise à l'AFP. Or, "pour se développer et créer de la richesse, une entreprise a besoin de stabilité, d'avoir foi en l'avenir". "Nous appelons les citoyens à soutenir les candidats qui portent des messages de confiance, de coopération et de responsabilité", ajoutent-ils, déplorant les "alliances politiques de circonstance" qui disent "vouloir renforcer la souveraineté française" tout en annonçant "dans leurs programmes paradoxaux la surcharge des entreprises" du pays.

S'ils ne nomment pas les partis à l'origine de leur inquiétude, ils citent des propositions selon eux problématiques, comme "l'abaissement de l'âge de la retraite, l'indexation des salaires sur l'inflation", le "blocage des prix des biens de première nécessité", "la sortie des traités de libre-échange, la taxation du capital" ou encore "la mise en oeuvre de politiques migratoires très restrictives".

L'AFM, principal signataire de la tribune, est une galaxie familiale de près de 900 cousins, à la tête de 130 enseignes, dont Auchan, mais aussi Decathlon, Leroy-Merlin, Saint Maclou, Jules, Kiabi, Pizza Paï ou Electro Depot.

Le chiffre d'affaires annuel de leurs entreprises, parmi lesquelles on trouve aussi Flunch, Weldom ou Boulanger, atteint 100 milliards d'euros, pour 650.000 emplois dans le monde.
Avec 20 milliards d'euros, cette famille du Nord se plaçait en huitième position des plus grandes fortunes françaises en 2023, selon Challenges.

16H28
débat sur TF1

LR saisit le Conseil d'Etat en référé pour être invité au débat télévisé

Après avoir été déboutés par l'Arcom, Les Républicains annoncent ce soir avoir saisi le Conseil d'État en référé pour être invités au débat mardi sur TF1 auquel seuls Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard sont conviés.

Le parti a saisi le juge du référé-liberté du Conseil d'État pour suspendre le rejet de sa demande par l'Arcom vendredi dernier, afin de "l'enjoindre de mettre, sans délai, en demeure la chaîne TF1 d'inviter un représentant du parti Les Républicains à participer au débat du 25 juin", souligne la requête envoyée par le parti, dont l'AFP a obtenu une copie.
L'audience est prévue demain à 10H00 (heure de Paris), a indiqué à l'AFP une source de LR.

La droite estime "hautement préjudiciable" que ce débat se déroule uniquement en présence d'un représentant du camp présidentiel, du Rassemblement National et du Nouveau Front populaire (NFP), compte tenu de la "singulière célérité" de la campagne électorale qui a laissé à peine trois semaines de campagne aux formations politiques depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin par Emmanuel Macron.

"Ce débat est organisé par la chaîne TF1 à une heure où l'audience est particulièrement importante et dans un contexte d'urgence qui fera de lui le moment le plus important de la campagne du premier tour des élections législatives", estime LR qui rappelle avoir obtenu 61 députés lors des législatives en 2022 et 7,2% aux récentes élections européennes.

Le refus de l'Arcom "porte inévitablement atteinte au respect du caractère pluraliste de l'expression des courants de pensée et d'opinion dans la mesure où toutes les formations politiques représentatives ne seront pas présentes à ce débat", souligne le parti. À ses yeux, l'Arcom "n'a pas respecté les obligations qui lui incombent (et) a commis une erreur de droit et porté une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale".

16H11
Appel à faire barrage

Le cri d'alarme du festival d'Avignon contre l'extrême droite

Les responsables du festival d'Avignon ont réitéré leur appel à faire barrage à l'extrême droite lors d'une conférence de presse aujourd'hui dans la Cour d'honneur du Palais des papes. L'ouverture du festival et le premier tour des législatives se tiennent tout deux le week-end prochain.


"Il y a deux façons qui nous sont disponibles pour défendre la démocratie pendant les prochains jours: une c'est évidemment participer aux élections, l'autre c'est de remplir" les places du festival d'Avignon, a assuré son directeur, le Portugais Tiago Rodrigues.

Fils d'un journaliste forcé de quitter son pays dans les années 1960 "pour échapper à la persécution de la dictature fasciste" de Salazar à l'époque, il a tenu à rappeler que les valeurs du festival d'Avignon étaient celles "d'un festival démocratique, populaire, républicain, écologiste, féministe, antiraciste", ce qui l'amène à porter cet appel contre l'extrême droite, comme il l'avait déjà fait le 21 juin. 

"Plus que jamais, montrons que nous avons besoin de cette culture qui est notre plus grande richesse (...), qui nous permet d'aborder la complexité du monde et la diversité", a martelé la présidente du conseil d' administration du festival, Françoise Nyssen.

Pour Tiago Rodrigues, ces élections et la potentielle arrivée de l'extrême droite au pouvoir ont aussi pour enjeu la remise en question "d'un régime d'intermittence qui inspire des artistes et des techniciens de toute l'Europe et de tout le monde", régime sans lequel "il n'est juste pas possible de mettre en place" le festival d'Avignon. 

"Il ne me semble pas avoir entendu beaucoup de paroles de défense de l'intermittence de la part du Rassemblement national, voire avoir bien entendu le contraire", a renchéri l'un des deux co-présidents du festival off, Laurent Domingos.

Le Festival In démarre samedi et se tiendra jusqu'au 21 juillet. Le Off commencera le 3 juillet, jusqu'à la même date. À l'appel de l'intersyndicale de la branche culture, une manifestation contre l'extrême droite aura lieu samedi à Avignon, en marge de l'ouverture du festival, à la veille du premier tour des élections législatives.

15H55
racisme et xénophobie

Le maire PS de Rouen demande à Darmanin de prendre des mesures contre une association ayant organisé une soirée xenophobe

Le maire PS de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, a envoyé un courrier à Gérald Darmanin pour lui demander de dissoudre l'association organisatrice d'une soirée à caractère "xénophobe" prévue dans un bar de la ville le 28 juin. Le maire demande dans ce courrier au ministre de l'Intérieur de "prendre toutes les mesures" en son pouvoir, "à très court terme", pour dissoudre l'association et interdire la chanson thème de la soirée, le chant allemand xénophobe "Ausländer raus" (Les étrangers dehors).


"C'est extrêmement grave et révélateur de ce qui pourrait se passer dans le pays si l'extrême droite arrivait au pouvoir", déclare le maire de Rouen, joint par l'AFP, "une libération de paroles et d'actes ouvertement xénophobes et racistes, contraires aux valeurs de notre république".

La soirée doit se tenir ce vendredi, selon un courrier du maire envoyé le 21 juin au procureur, dans "le bar de droite identitaire" Le Mora. Elle est organisée par une association du même nom, déjà identifiée pour des soirées de type "White Men Only" (réservé aux hommes blancs, ndlr) selon la mairie.

Le titre de la soirée "fait référence à un slogan nazi et une chanson récente créée en Allemagne par l'Afd (parti d'extrême droite, ndlr) et propagée comme hymne de l'extrême droite européenne" explique Nicolas Mayer-Rossignol qui la juge "incompatible avec la République française".

"Vous avez une soirée "les étrangers dehors", à 2h du matin les convives repartent alcoolisés, il se passera quoi derrière ?", se demande-t-il. "Il faut que chacun réalise que notre pays en est là, on peut avoir des ratonnades, des violences, des combats, c'est en train de proliférer, il faut que Gérald Darmanin agisse tout de suite".

Dans un communiqué publié le 22 juin sur sa page Instagram, le bar estime qu'accueillir "des immigrés supplémentaires n'est pas souhaitable" et que "les idées patriotes sont de plus en plus plébiscitées par les jeunes européens, il va falloir s'y habituer". Les organisateurs invitent dans ce communiqué Nicolas Mayer-Rossignol à cette soirée "Les étrangers dehors", qui est selon eux "ouverte à tous".

15H00
Premier ministre

Mélenchon "ne sera pas Premier ministre", le candidat de gauche sera choisi au "consensus"

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon "n'est pas le leader du Nouveau Front populaire et il ne sera pas Premier ministre", déclare la patronne des Ecologistes Marine Tondelier à l'AFP.

Au sein des différents partis qui composent l'alliance de gauche, le PS, LFI, le PCF et les Ecologistes, "il y a un accord pour dire que le Premier ministre devra être trouvé au consensus parmi les différentes forces politiques", affirme Marine Tondelier, qui précise que le candidat devra convenir aux quatre partis. 

Ce n'est pas contre Jean-Luc Mélenchon, mais nos adversaires politiques utilisent cet épouvantail pour nous décrédibiliser. Marine Tondelier, Les Ecologistes

Ce mode de désignation du Premier ministre, en cas de victoire de la gauche aux législatives anticipées, a encore été discuté ce matin par les différents chefs de parti, y compris le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard, assure la secrétaire nationale des Ecologistes. "On souhaite avoir la majorité la plus large possible, ça oblige au consensus. Nous allons discuter jusqu'à ce qu'on ait une solution qui aille aux quatre partis", précise Marine Tondelier, désireuse de trouver "une personnalité d'apaisement". "Ce n'est pas contre Jean-Luc Mélenchon, mais nos adversaires politiques utilisent cet épouvantail pour nous décrédibiliser", ajoute-t-elle.

Au même moment, les responsables socialiste et communiste Olivier Faure et Fabien Roussel ont tweeté : "les députés du NFP en lien avec leurs partis, choisiront la personnalité qui fait consensus pour rassembler le pays".


Par ailleurs, Marine Tondelier a également annoncé à l'AFP que les candidats des Ecologistes aux législatives se désisteraient au second tour au profit d'un candidat "qui respecte les valeurs de la République" en cas de possibilité de victoire du Rassemblement national. "À chaque fois qu'un candidat écologiste, membre du Front populaire, arrivera en troisième position, il se retirera au profit du candidat qui respecte les valeurs de la République pour battre l'extrême droite", a déclaré Marine Tondelier, précisant attendre dorénavant "la même clarté de l'ensemble des forces politiques qui se disent républicaines".

Les Ecologistes sont le premier parti de gauche à donner des consignes de désistement en cas de risque de victoire du RN au second tour des législatives. "Je n'imagine pas que la position d'autres membres du Nouveau Front populaire puisse être différente, mais je laisse les différents chefs de parti communiquer à leurs rythme", indique Marine Tondelier. "Je vois au sein de la majorité des gens qui jouent avec le feu et j'en suis atterrée, c'est inconséquent et l'Histoire s'en rappellera", déclare celle qui est également la conseillère municipale d'opposition à Hénin-Beaumont, fief de Marine Le Pen.
"Maintenant qu'on a clarifié les choses sur Jean-Luc Mélenchon, j'imagine que nos adversaires vont clarifier les choses sur le désistement républicain", ajoute-t-elle.

14H30
Campagne

Les Ecologistes se désisteront quand un candidat RN risque d'être élu

Les candidats des Ecologistes aux élections législatives anticipées se désisteront au second tour au profit d'un candidat "qui respecte les valeurs de la République" en cas de possibilité de victoire du Rassemblement national, annonce la patronne du parti, Marine Tondelier, à l'AFP.

"À chaque fois qu'un candidat écologiste, membre du Front populaire, arrivera en troisième position, il se retirera au profit du candidat qui respecte les valeurs de la République pour battre l'extrême droite", a-t-elle déclaré, précisant attendre dorénavant "la même clarté de l'ensemble des forces politiques qui se disent républicaines".

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon "n'est pas le leader du Nouveau Front populaire et il ne sera pas Premier ministre", a-t-elle ajouté

Au sein des différents partis qui composent l'alliance de gauche, le PS, LFI, le PCF et les Ecologistes, "il y a un accord pour dire que le Premier ministre devra être trouvé au consensus parmi les différentes forces politiques", affirme Marine Tondelier, qui précise que le candidat devra convenir aux quatre partis.

14H02
"menace"

L'extrême droite "plus grande menace" pour les "valeurs de justice" selon l'ancien magistrat François Molins

L'extrême droite représente "la plus grande menace" notamment pour les "valeurs de justice" et de "respect de la dignité", estime l'ancien haut magistrat François Molins dans un extrait, diffusé aujourd'hui sur X, d'un entretien vidéo au site d'information Arrêt sur images.

À six jours du premier tour des élections législatives à l'issue desquelles le RN pourrait obtenir une majorité à l'Assemblée nationale, le magistrat à la retraite a décrit la situation politique comme "compliquée" et "dangereuse". Dans cet extrait d'une interview qui doit être diffusée dans son intégralité ce soir, l'ancien procureur général près la Cour de cassation dénonce "une petite musique qui est en train de monter où on remet de plus en plus en cause des choses qui sont inhérentes à l'État de droit".

Molins s'est dit "inquiet" des "politiques parfois même des ministres" qui parlent de "coup d'État de droit" - expression utilisée par Laurent Wauquiez (LR) à l'encontre de décisions du Conseil constitutionnel en matière migratoire - et qui disent "qu'on se garde le droit de ne pas respecter (...) certaines décisions de justice". "L'État de droit, c'est quand même une situation dans laquelle on pose des limites à l'action de l'État", a-t-il rappelé.

Faisant référence à des déclarations notamment autour de la question migratoire, l'ex-procureur de la République de Paris a ainsi admis avoir "un peu froid dans le dos".
"Je suis très inquiet (...) pour certaines valeurs auxquelles je crois", a-t-il confié, évoquant "des valeurs de solidarité", de "partage", de "dialogue", de "justice", de "paix" et de "respect de la dignité des gens".

Je pense que le respect et la dignité, ça ne se module pas suivant la nationalité, suivant qu'on est Français ou pas, ou suivant la couleur de la peau. François Molins, ancien juge

"Par rapport à l'ensemble de ces valeurs, moi à titre personnel, je trouve que la plus grande menace qu'on ait aujourd'hui dans notre pays, effectivement, c'est la menace de l'extrême droite", a-t-il poursuivi.

14H00
Football et Législatives

"Difficilement concevable" d'être "dans les extrêmes" selon Hervé Renard

Le sélectionneur de l'équipe de France féminine Hervé Renard estime qu'il est "difficilement concevable" d'être "dans les extrêmes". "J'ai fait six sélections nationales différentes, en plus d'avoir travaillé en Angleterre, en Algérie, et je ne me rappelle pas d'avoir été mal reçu dans un seul de ces pays", rappelle en conférence de presse le sélectionneur des Bleues, qui a notamment entraîné l'Arabie Saoudite, le Maroc, la Côte d'Ivoire et la Zambie. "Au contraire, je me suis adapté, j'ai respecté la culture, je me suis intégré. Pour moi il est difficilement concevable qu'on puisse être dans les extrêmes, c'est ma façon de penser", a-t-il conclu.

Hervé Renard lors du match de finale de la Ligue des nations féminine opposant l'Espagne à la France au stade de La Cartuja à Séville, le 28 février 2024.

Hervé Renard lors du match de finale de la Ligue des nations féminine opposant l'Espagne à la France au stade de La Cartuja à Séville, le 28 février 2024.

© AP Photo/Jose Breton

Hervé Renard dirige à Clairefontaine le stage de préparation des Bleues pour les dernières rencontres de qualification à l'Euro-2025 et les Jeux olympiques.

Plusieurs personnalités du football se sont exprimées avant les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, comme les joueurs de l'Equipe de France masculine actuellement en Allemagne pour l'Euro-2024.

Aurélien Tchouaméni a affirmé dimanche avoir "horreur des extrêmes" et être favorable à "une politique d'unité". Un point de vue partagé par Kylian Mbappé quelques jours plus tôt alors que de son côté, Marcus Thuram avait appelé "à se battre au quotidien pour que le RN ne passe pas", évoquant la montée de l'extrême droite en France.

Présent aux côtés de Hervé Renard lundi pour une conférence de presse commune, le sélectionneur de l'équipe de France olympique Thierry Henry s'était lui déjà exprimé la semaine dernière en appelant là encore à "faire barrage aux extrêmes" et à aller voter.

12H29
"La responsabilité des Français"

Le résultat des législatives ne sera la "faute de personne" déclare Macron

Emmanuel Macron déclare  que le résultat des législatives, au soir du 7 juillet, ne serait "la faute de personne" mais l'expression de la "responsabilité des Français".
"Au delà de vos colères - elle s'est exprimée, je l'ai entendue, je vous redonne la parole - qu'est-ce que vous voulez ? Regardez les projets" des uns et des autres, a-t-il lancé dans un podcast de "Génération Do It Yourself" (Faites-le vous-même).

Ce podcast, animé par Matthieu Stefani, se présente comme celui qui "part à la rencontre de celles et ceux qui se sont construits par eux-mêmes". "Ce sera la faute de personne le soir du deuxième tour. Ce sera la responsabilité des Français. Et moi, c'est pas un pari (que je fais ndlr), c'est une confiance (que j'ai)" dans les électeurs, a dit le président. 

Le chef de l'État a une nouvelle fois dit comprendre la sidération et l'incompréhension suscitées par sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale, jusque dans son propre camp, alors que l'extrême droite apparaît comme la grande favorite du scrutin.

"Je sais ce que j'ai demandé à mes ministres, à ma majorité, à des députés qui parfois m'accompagnent depuis sept ans, qui ont changé leur vie pour être à mes côtés et je les en remercie. Je leur ai dit "faut y retourner", a-t-il relevé.
"Cest très dur. J'en ai conscience et beaucoup m'en veulent. Mais je l'ai fait parce qu'il n'y rien de plus grand et de plus juste dans une démocratie que la confiance dans le peuple", a-t-il martelé.

12H28
Programme

Le RN veut interdire des "emplois sensibles" aux binationaux

Le Rassemblement national souhaite "empêcher" les personnes avec une double nationalité d'occuper "des emplois extrêmement sensibles" dont la liste sera définie "par décret", a annoncé lundi le député Sébastien Chenu, Jordan Bardella évoquant "les postes les plus stratégiques de l'État".


La mesure d'interdiction portera sur "des emplois extrêmement sensibles, par exemple des gens qui soient binationaux russes pour occuper des postes de direction stratégique dans la défense", a précisé le député sur TF1, sans donner davantage de détails sur le type d'emplois concernés.

Interrogé sur cette proposition, le chef de file du RN pour les législatives, Jordan Bardella, a répondu: "Je vous confirme que les postes les plus stratégiques de l'Etat seront réservés aux citoyens français et aux nationaux français", son entourage précisant ensuite qu'il sous-entendait "citoyens français uniquement", à l'exclusion des binationaux.
"Nous n'entendons pas remettre en cause la double nationalité (...). En revanche, nous entendons effectivement réserver un certain nombre d'emplois stratégiques dans les secteurs notamment liés à la sécurité et à la défense exclusivement à des citoyens français", a-t-il ajouté, notant que cela concerne "très très peu de personnes".

La mesure passera par "une loi organique et un décret pour empêcher les ingérences" car il s'agit de "se protéger", dans les "secteurs sensibles", a insisté Sébastien Chenu.

11H45
Débat télévisé

Bardella souhaite comme Attal la présence de Mélenchon au débat télévisé

Jordan Bardella souhaite que Jean-Luc Mélenchon "vienne débattre" demain sur TF1 face à lui et Gabriel Attal, en faisant observer que l'invitation de la chaîne avait été faite "aux candidats au poste de Premier ministre".

Le Premier ministre, Gabriel Attal, a lui aussi fait savoir qu'il souhaitait la présence du leader de La France insoumise, lequel a décliné. Le Nouveau Front populaire (NFP) sera réprésenté par le coordinateur de LFI Manuel Bompard demain sur TF1 puis par le premier secrétaire du PS Olivier Faure jeudi sur France 2.

"Jean-Luc Mélenchon, c'est très clair, serait le Premier ministre de la France si la coalition (de gauche) Nupes qu'il dirige venait à gagner", a déclaré M. Attal.

La question du Premier ministre, si la gauche remportait les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, est particulièrement brûlante. Jean-Luc Mélenchon a fait savoir pendant le week-end qu'il avait "l'intention de gouverner" le pays, s'attirant la ferme réprobation de plusieurs responsables de gauche. "Notre prochain Premier ministre sera proposé par le groupe parlementaire le plus nombreux en concertation, APRÈS les élections. Les chefs de nos partis nous représentent d'ici-là", a assuré Mélenchon aujourd'hui en réponse à Gabriel Attal.

10H17
Programme

Bardella sera "extrêmement vigilant" face "aux tentatives d'ingérence de la Russie" s'il devient Premier ministre

Jordan Bardella assure qu'il sera "extrêmement vigilant (face) aux tentatives d'ingérence de la Russie", s'il accéde au pouvoir. "Je considère la Russie comme une menace multidimensionnelle à la fois pour la France et pour l'Europe", déclare-t-il, lui dont le parti est régulièrement épinglé pour sa proximité avec Vladimir Poutine.

Lire Présidentielle française : Marine Le Pen, pour une alliance avec Trump et Poutine

"La Russie conteste aujourd'hui des intérêts français, depuis plusieurs mois, plusieurs années sur nos zones d'influence historique en Afrique, en mer Noire et aussi dans nos outre mer, en prenant fait et cause pour notamment pour les Comores" dans la crise migratoire qui touche Mayotte, a ajouté celui qui aspire à devenir Premier ministre.

Tout en se disant "favorable à ce que le soutien logistique et en matériel de défense à l'Ukraine puisse se poursuivre", Bardella a réaffirmé "ses lignes rouges très claires". Il refuse d'une part "l'envoi de troupes sur le sol ukrainien" et d'autre part l'envoi "de missiles longue portée ou de matériel militaire" qui pourrait "frapper directement les villes russes".
"Cela créerait les conditions d'une ingérence de la France et les conditions d'une escalade face à une puissance qui est une puissance nucléaire", a-t-il jugé.

10H05
Programme

Bardella propose un "big bang de l'autorité" à l'école, avec uniforme et interdiction des téléphones

Jordan Bardella propose "un big bang de l'autorité" à l'école "dès la rentrée de septembre", notamment avec l'interdiction des téléphones portables dans les établissements et le port de l'uniforme.
"Les téléphones portables seront interdits dans les établissements scolaires dont les lycées", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse à Paris, estimant que les écoles "doivent devenir des zones de sobriété numérique".
Le président du RN a promis que "le vouvoiement des enseignants" deviendrait obligatoire. Il a aussi défendu la poursuite des "expérimentations du port de l'uniforme", se disant personnellement "favorable à son instauration à l'école primaire, mais aussi au collège".

S'exprimant devant Marine Le Pen et notamment Eric Ciotti, le président de LR qui a conclu une alliance avec le RN, il a promis de "refaire de l'école un asile inviolable où les querelles des hommes n'entrent pas". Bardella s'est engagé à mettre un terme "à l'idéologie du pas de vague et au recul de la République dans ses propres institutions", assurant que l'État soutiendra "systématiquement" les enseignants, avec l'instauration de "peines plancher dans les conseils disciplinaires" et la création de centres spécialisés pour y accueillir "les élèves perturbateurs ou harceleurs".

Il a également promis de renouer avec l'esprit de la "loi Ciotti de 2010, abrogée par François Hollande, qui prévoit la suspension des allocations familiales et des bourses scolaires en cas de perturbations graves et répétées au sein des établissements scolaires".

Partisan de "restaurer l'école publique dans son exigence et viser l'objectif d'un nivellement par le haut", il a réitéré la volonté du RN de "remplacer le collège unique par un collège modulaire" afin "d'orienter plus tôt et plus efficacement".

08H50
Premier ministrable

Pour Laurent Berger, "la première urgence", c'est de contrer le RN, pas le choix pour Matignon

Ce matin, pour le quotidien Le Monde et sur France 2, Laurent Berger a déclaré qu'il ne serait pas Premier ministre, une possibilité évoquée par Raphaël Glucksman il y a quelques jours.

L'ancien secrétaire du syndicat CFDT a déploré la décision d'Emmanuel Macron. "Le sujet, désormais, la première urgence, c'est d'éviter le RN", qui "n'apporte aucune réponse aux enjeux économiques, sociaux, écologiques et démocratiques" et "mène vers une impasse", affirme-t-il.

Alors que l'Ukraine est en guerre, "attaquée par la Russie de Poutine", et que la transition écologique est "devant nous", "ce n'est pas le moment de donner les clés du pouvoir à ceux qui rêvent d'un monde d'hier qui n'a jamais existé, autour d'une vision identitaire rabougrie", juge-t-il, dépeignant le RN comme "la France de la peur", "pas la France des solutions et encore moins la France de la fraternité".


Fidèle à la ligne de la CFDT, désormais pilotée par Marylise Léon, il considère que "ce n'est pas le rôle d'une organisation syndicale de donner une consigne de vote autre que celle recommandant de voter contre l'extrême droite". Une position différente de la CGT de Sophie Binet, qui a appelé explicitement à voter pour le Nouveau Front populaire.

Mais Laurent Berger ne met pas un "signe égal entre l'extrême droite et l'extrême gauche", trouvant que "ceux qui établissent cette équivalence se livrent à un jeu mortifère".
Pour contrer le RN, il plaide pour "des réponses concrètes au ressentiment social qui s'exprime à travers les suffrages accordés au RN".

La tentation de Matignon ? Laurent Berger réplique au Monde : "Nous ne sommes pas dans une course de petits chevaux" et "le nom de la personnalité qui ira à Matignon est le cadet de mes soucis, aujourd'hui". "En tous cas, c'est pas mon envie", a-t-il renchéri sur France 2, rappelant son "choix de (s)e retirer de la vie publique" après son départ en juin 2023 de la tête de la CFDT, suivi d'une entrée au Crédit Mutuel dans la responsabilité climatique et environnementale.

Interrogé sur le scénario de Jean-Luc Mélenchon à Matignon, Laurent Berger a lâché sur la chaîn e: "Ça ne peut pas être Jean-Luc Mélenchon. Faut arrêter ces histoires là. (...) Il essaie de tout dynamiter. Vous savez, il y aura des artisans du chaos partout. Ce qu'il faut, c'est de l'apaisement, de la réconciliation et la capacité à se parler et à passer des compromis".

Qui anime ce direct ?

avec agences