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DIRECT : Moscou accuse Kiev d'avoir abattu un avion transportant des prisonniers ukrainiens

La Russie accuse l'Ukraine d'avoir abattu ce mercredi 24 janvier un avion de transport militaire russe au-dessus de la région frontalière de Belgorod, tuant tous ses occupants dont 65 prisonniers ukrainiens, selon Moscou. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira d'urgence demain à la demande de Moscou.

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Un débris de l'avion russe qui transportait des prisonniers de guerre dans la neige, près de Bolgorod. 24 janvier 2024 (capture d'écran video)

Un débris de l'avion russe qui transportait des prisonniers de guerre dans la neige, près de Bolgorod. 24 janvier 2024 (capture d'écran video)

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20H40
Avion abattu

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira d'urgence demain

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence jeudi après-midi à la demande de Moscou qui accuse l'Ukraine d'avoir abattu un avion de transport militaire russe, annonce la présidence française du Conseil.

Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov lors d'un point presse à l'ONU, ce 24 janvier 2024.

Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov lors d'un point presse à l'ONU, ce 24 janvier 2024.

© AP Photo/Peter K. Afriyie

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en visite à New York, avait réclamé plus tôt dans la journée cette réunion pour aujourd'hui, mais elle aura lieu "demain après-midi 25 janvier à 17h00" (22H00 TU), a précisé la présidence.

17H11
"Il ne faut pas s'habituer à la souffrance de l'Ukraine"

Le chef de l'agence onusienne pour les réfugiés craint que la guerre en Ukraine ne soit oubliée

Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a déclaré aujourd’hui qu'il craignait que la guerre en Ukraine ne soit oubliée alors que le pays se prépare à célébrer les deux ans du début de l'invasion à grande échelle de la Russie.

Le Haut Commissaire aux réfugiés de l'ONU Filippo Grandi à Kiev ce 24 janvier, répondant aux questions d'Associated Press.

Le Haut Commissaire aux réfugiés de l'ONU Filippo Grandi à Kiev ce 24 janvier, répondant aux questions d'Associated Press.

© AP Photo/Hanna Arhirova

Le chef du HCR, Filippo Grandi a accordé aujourd'hui une interview à Associated Press à Kiev. Il a souligné qu'il fallait rappeler à la communauté internationale que les Ukrainiens vivent une guerre brutale malgré d'autres crises mondiales qui sont sous le feu des projecteurs.

S'exprimant à la fin d'une visite d'une semaine en Ukraine, Grandi a déclaré que l'invasion, lancée par Moscou le 24 février 2022, continue d’apporter son lot de destruction aux civils avec des maisons bombardées, des centres de santé touchés et de nombreuses infrastructures ne fonctionnant plus.

"Je pense que la grande différence entre l'année dernière et cette année est qu’aujourd’hui, ce n'est plus une nouveauté dans le monde", a déclaré Grandi. "Il y a en quelque sorte une tendance à s’habituer à la souffrance ukrainienne."

Le HCR estime le dernier chiffre de personnes déplacées à cause de la guerre à 10 millions : 3,7 millions sont considérées comme des déplacés internes, tandis que 6,3 millions sont considérées comme des réfugiés.

L’agence a demandé 4,2 milliards de dollars pour aider l’Ukraine cette année, soit un peu moins que l’année dernière.

"Nous avons fait ce choix parce que nous sommes conscients qu'il y a tellement de crises dans le monde et c'est pourquoi nous nous sommes vraiment concentrés sur les besoins prioritaires", a déclaré Grandi.

Le chef des Nations Unies pour les réfugiés s'est dit préoccupé par le fait que les discussions sur la question de l'aide humanitaire à l'Ukraine soient désormais bloquées par des querelles politiques. Il a exhorté les États-Unis et l’Union européenne à adopter leurs programmes d’aide, affirmant qu’il était de son devoir de "rappeler à tous que l’aide humanitaire ne doit pas être l’otage de la politique".

"J’espère sincèrement que ces discussions pourront être débloquées et conclues de manière positive aux deux endroits – dans l’UE et aux États-Unis", a déclaré Grandi. "Si ces colis restent bloqués, je crains vraiment que cette aide humanitaire n’arrive pas. Cela aura un impact immédiat ici."

16H07
Aide relative

L'Ukraine et la Slovaquie promettent de "renforcer" leur relation, malgré les tensions

L'Ukraine et la Slovaquie assurent vouloir "renforcer" leur relation, après une rencontre entre le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal et son homologue slovaque Robert Fico, opposant à l'aide militaire à Kiev qui a réaffirmé ses divergences.

Dans un message vidéo, au ton bien moins conciliant, Robert Fico a rappelé que les deux pays avaient "des opinions différentes" et qu'il ne croyait pas à "une solution militaire" à l'invasion russe. "Il demeure vrai que nous n'enverrons pas d'armes à l'Ukraine", a-t-il reconnu.

La rencontre à Oujgorod, ville ukrainienne frontalière de la Slovaquie, devait permettre un dialogue sur les nombreux différents qui polluent les liens entre ces deux pays.

Ces derniers mois, Robert Fico, populiste élu en octobre 2023, a remis en question la souveraineté de l'Ukraine et appelé à un compromis avec la Russie, tout en promettant de couper l'aide militaire à Kiev.

La veille de la rencontre, il avait assuré que la vie dans la capitale ukrainienne était "normale", le jour même d'un bombardement massif de la Russie.

Ce mercredi, Denys Chmygal a d'ailleurs évoqué d'entrée de jeu les "désaccords" entre eux.

Mais les deux Premiers ministres, dans un communiqué commun diffusé par l'Ukraine, ont assuré que leurs pays comptaient "renforcer leurs relations interétatiques sur la base de la confiance et du respect mutuels".

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L'Ukraine et la Slovaquie ont aussi "insisté sur l'importance de développer une coopération militaire et technique sur une base commerciale", sans faire donc mention de livraisons d'armes dans le cadre de l'aide à Kiev.

Dès son élection, il avait annoncé qu'il arrêterait de livrer des armes à l'Ukraine, une première décision de ce genre de la part d'un allié occidental.

Le communiqué évoque aussi le "respect de l'intégrité territoriale de la souveraineté de l'Ukraine". Un point sensible, car Robert Fico a affirmé par le passé que Kiev devrait céder des portions de son territoire pour que le conflit avec Moscou cesse. Dans sa vidéo, le Premier ministre slovaque a insisté sur le fait qu'il soutiendrait "n'importe quel plan de paix" pour mettre fin aux hostilités.

Il a aussi réaffirmé son opposition à l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan et dénoncé l'influence "relativement grande" des États-Unis sur Kiev, qu'il fustige régulièrement.

La Slovaquie est l'un des pays les plus pro-russe au sein de l'Union européenne et Robert Fico s'oppose aux multiples sanctions qui visent Moscou depuis le début de la guerre, il y a bientôt deux ans.

La rencontre entre Chmygal et Fico à Oujgorod intervient au moment où Kiev souffre de l'effritement, après deux années de conflit, du soutien des Européens et des Américains sur fond de dissensions politiques internes.

16H05
"informations fiables"

L'Ukraine dit ne pas avoir "d'informations fiables" sur les passagers de l'avion russe abattu

Le renseignement militaire ukrainien (GUR) affirme ne pas avoir "d'informations fiables" sur les passagers de l'avion russe abattu ce mercredi, qui transportait selon Moscou 65 prisonniers ukrainiens, tout en confirmant qu'un échange avec la Russie était prévu dans la journée.

Voici ce qu'un témoin de la scène raconte :

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Un témoin, à Korochansky, près de Bolgorod raconte avoir vu l'avion abattu et tomber derrière les bois à côté de chez lui ce 24 janvier 2024.

"J'ai regardé le ciel, mais on ne voyait pas grand chose. Puis j'ai regardé dans cette direction (montrant la direction), l'avion volait déjà (...) de l'autre côté de notre rue là-bas. Devant (l'avion), il y avait du feu. Et puis il a explosé quelque part derrière la forêt. La fumée était noire"

"Nous ne disposons pas actuellement d'informations fiables et complètes sur les personnes qui se trouvaient à bord de l'avion ou leur nombre", a indiqué le renseignement. "Un échange de prisonniers était prévu aujourd'hui, mais il n'a pas eu lieu", a-t-il ajouté, assurant que l'Ukraine n'avait "pas été informée" de la nécessité de sécuriser l'espace aérien dans la zone.

Tout en ne confirmant pas la présence de prisonniers ukrainiens à bord, le GUR a reproché à Moscou de mettre en péril leur sécurité.

L'Ukraine ne connaissait pas "le nombre de véhicules, la route et le mode de transport des prisonniers", a-t-il affirmé. "Cela pourrait témoigner d'actions délibérées de la Russie visant à mettre en danger la vie et la sécurité des prisonniers."

15H42
"Concurrence déloyale de l'Est"

Les agriculteurs ont bloqué plus de 160 routes en Pologne

Les agriculteurs polonais ont bloqué plus de 160 routes à travers le pays, pour dénoncer les importations "incontrôlées" de produits agroalimentaires ukrainiens et demander une révision de la Politique agricole commune.

Le Premier ministre Donald Tusk a promis que son gouvernement proeuropéen, qui est arrivé au pouvoir en Pologne à l'issue des élections législatives d'octobre, tentera de trouver des solutions dans le cadre de négociations bilatérales avec Kiev.

"Il y a plus de 160 blocages de routes et d'axes de circulation à travers toute la Pologne", a déclaré à l'AFP Adrian Wawrzyniak, porte-parole du syndicat Solidarité des Agriculteurs individuels (Solidarnosc RI) qui a coordonné ce mouvement de protestation prévu de durer de midi à 14H00 locales (11H00-13H00 TU).

"Nous sommes opposés aux importations incontrôlées de produits agroalimentaires d'Ukraine et demandons une révision de la Politique agricole commune", a indiqué M. Wawrzyniak contacté par téléphone.

Près de 100 tracteurs ont conflué ce mercredi vers Ryki, dans le sud-est de la Pologne, avant de se diriger lentement en direction de la ville de Deblin distante d'une douzaine de kilomètres, provoquant d'importants embouteillages, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Un agriculteur n'est pas un valet de ferme", "L'agriculture se meurt lentement", proclamaient des pancartes arborées par les fermiers.

Participant à un blocage de route à Juszczyn, près de Wroclaw (sud-ouest), M. Wawrzyniak s'est félicité de cette manifestation qui a réuni plus de 140 tracteurs.

Après sa visite à Kiev, lundi, et à l'issue d'une réunion du Conseil des ministres aujourd'hui, le chef du gouvernement a déclaré vouloir "protéger l'agriculture polonaise face à la concurrence déloyale de l'Est".

"Nous chercherons à inscrire de meilleures dispositions dans un accord bilatéral, selon lequel (...) il sera possible de vendre des produits ukrainiens en Pologne uniquement avec le consentement des institutions polonaises", a déclaré le Premier ministre Tusk. Selon lui, "cela ne demandera pas beaucoup de temps".

Tusk a ajouté que son gouvernement allait trouver une solution "qui ne suscitera peut-être pas l'enthousiasme à Bruxelles, mais qui ne violera pas clairement le droit européen et qui sera, probablement difficile mais acceptable pour les Ukrainiens". Donald Tusk n'a pas dévoilé de détails supplémentaires. "Nous le ferons indépendamment des protestations des agriculteurs", a-t-il souligné.

De son côté, le ministre polonais de l'Agriculture, Czeslaw Siekierski, qui a participé aujourd'hui à une réunion à Bruxelles, a souligné dans un communiqué que "l'ouverture excessive de l'Union européenne et l'afflux de marchandises en provenance de l'extérieur de l'Union, y compris de l'Ukraine, ont provoqué des perturbations importantes sur le marché polonais", et que le manque de rentabilité de la production agricole est "visible dans la plupart des États membres" de l'UE. 

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Selon Wieslaw Gryn du mouvement La Campagne trompée, "le printemps des nations est en train d'éclater (...) Il n'y a pas qu'en Pologne que déborde l'amertume. Les agriculteurs bloquent Paris, Berlin ou Bucarest depuis des semaines", a-t-il déclaré au quotidien Gazeta Wyborcza.

Selon lui, "il s'agit de la conséquence de ce que l'UE nous offre sous la forme du Pacte vert", un ensemble de mesures visant à engager l'UE sur la voie de la  transition écologique.

15H24
Avancée russe

Les Russes sont entrés dans Avdiïvka mais ont pu être repoussés

L'armée russe a réussi à entrer pour la première fois dans la ville ukrainienne d'Avdiïvka, point chaud des combats dans l'Est, mais a été repoussée, affirme son maire à l'AFP, nouvelle illustration des efforts militaires de Moscou dans le Donbass.

"Des groupes de sabotage et de reconnaissance russes sont entrés dans la partie sud d'Avdiïvka, mais ils ont été repoussés", a déclaré Vitaly Barabach, estimant que la situation restait "difficile mais sous contrôle" et confirmant que les Russes étaient entrés "pour la première fois" dans cette cité industrielle de la région de Donetsk. 

15H22
Registre des plaintes

"10 millions de plaintes" attendues contre Moscou

Dix millions de plaintes pourraient atterrir dans le répertoire international des dommages causés par la Russie en Ukraine, qui devrait être opérationnel dès avril, annonce le responsable de ce registre.

"Je ne serais pas surpris qu'on atteigne les 10 millions", a déclaré devant la presse Markiyan Kliuchkovskyi, directeur exécutif du Registre des dommages de la guerre en Ukraine, une nouvelle institution internationale adossée au Conseil de l'Europe.

La création de ce registre a été décidée lors d'un sommet du Conseil de l'Europe à Reykjavik en mai dernier, afin de garder trace des dommages infligés par la Russie à l'Ukraine depuis l'invasion du 24 février 2022 et d'en calculer le montant, dans l'optique d'obtenir à terme des réparations.

"L'idée est de répertorier les plaintes relatives aux pertes humaines, aux blessures, à la torture et autres souffrances physiques, y compris les violences sexuelles, aux déplacements forcés ou aux déportations, aux pertes de revenus, à la destruction de logements et des entreprises, à l'environnement", a précisé Markiyan Kliuchkovskyi.

Le juriste ukrainien a relevé que 4 à 6 millions d'Ukrainiens étaient réfugiés à l'étranger et que 2 millions étaient déplacés à l'intérieur même du pays. Mais il ne s'est pas risqué à évaluer le montant que pourrait atteindre la facture finale.

Avant fin avril, les Ukrainiens pourront enregistrer leurs plaintes, exclusivement par la voie numérique, via une application de service public déjà existante, Diia. "Cela devra être aussi simple que se connecter avec son téléphone. Les personnes pourront facilement ajouter n'importe quel fichier, comme des photos, des certificats ou des déclarations, et les soumettre au registre en un clic."

L'application Diia fait l'objet de cyberattaques "quasi quotidiennes" mais Markiyan Kliuchkovskyi a souligné qu'elle ne serait qu'une "porte d'entrée" pour enregistrer les réclamations, qui seront stockées à l'étranger.

Markiyan Kliuchkovskyi a rappelé que le registre n'était qu'une première étape dans le mécanisme des compensations, reconnaissant que les moyens de les financer restaient actuellement en discussion au niveau internationale.

"La Russie est un État agresseur qui a donc le devoir de payer pour les réparations, c'est établi. Dans un monde civilisé, la Russie consentirait à payer pour les dommages subis. Mais nous n'y croyons évidemment pas", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au siège du Conseil de l'Europe à Strasbourg.

15H13
Frappes ukrainiennes

L'Ukraine va continuer de viser la région de Belgorod et les avions militaires russes

L'armée ukrainienne a juré ce mercredi qu'elle continuerait à viser la région de Belgorod et l'aviation militaire russe pour se protéger des bombardements, quelques heures après le crash d'un avion de transport Il-76 près de la frontière avec l'Ukraine.

Dans un communiqué publié quelques heures après le crash, mais qui n'en fait aucune mention, l'armée a promis de continuer à "détruire les engins de livraison et contrôler l'espace aérien afin d'éliminer la menace terroriste, y compris dans la zone de Belgorod-Kharkiv" afin de lutter contre les frappes russes en Ukraine.

15H06
Les critiques de l'Allemagne

Le soutien militaire des Européens à l'Ukraine est insuffisant, estime Scholz

Le chancelier Olaf Scholz appelle les pays européens à augmenter leur soutien militaire à l'Ukraine, jugeant les contributions des 27 "pas assez élevées" et mettant en garde contre le risque d'une disparition des aides américaines, dans un entretien publié aujourd'hui.

Le chancelier Olaf Scholz avant de débuter une réunion de cabinet, Berlin, 24 janvier 2024.

Le chancelier Olaf Scholz avant de débuter une réunion de cabinet, Berlin, 24 janvier 2024.

© Markus Schreiber/AP Photo

"L'Europe doit faire plus pour soutenir l'Ukraine dans la défense du pays", a déclaré le chancelier dans un entretien dans l'hebdomadaire Die Zeit. "Les contributions prévues par les pays européens jusqu'ici pour 2024 ne sont pas assez élevées", estile le chancellier.

Le social-démocrate s'est dit "irrité" de se voir régulièrement reprocher en Allemagne un soutien trop hésitant.

Ce ne serait pas une bonne nouvelle si l'Allemagne, au cas où les États-Unis cesseraient de soutenir l'Ukraine, devenait le plus grand soutien de ce pays. Olaf Scholz, chancelier

L'opposition conservatrice et des députés du FDP (libéraux) et des Verts, membres de sa coalition gouvernementale, le pressent depuis des mois de livrer des missiles longue portée Taurus, que lui réclame aussi l'Ukraine.

L'Allemagne fait "beaucoup plus" que les autres pays européens, s'est-il défendu, indiquant que son pays assurait pour le moment plus de la moitié du soutien en armement à l'Ukraine et qu'il serait "vaniteux de penser que nous pouvons le faire seuls sur le long terme".

"C'est pourquoi je téléphone beaucoup à mes collègues et leur demande de faire plus", a-t-il dit.

Des discussions difficiles sont en cours à Bruxelles à l'approche d'un sommet européen fixé le 1er février pour tenter principalement de trouver un compromis avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui, en décembre, a mis son veto au versement d'une aide européenne de 50 milliards d'euros sur quatre ans à Kiev.

Mais Berlin juge que d'autres États membres pourraient également en faire en plus pour l'aide militaire à l'Ukraine. Une évaluation est en cours à Bruxelles pour faire le point sur les contributions de chaque pays.

"Ce ne serait pas une bonne nouvelle si l'Allemagne, au cas où les États-Unis cesseraient de soutenir l'Ukraine, devenait le plus grand soutien de ce pays", a prévenu Olaf Scholz.

"Nous ne sommes, comme (l'ancien chancelier allemand) Helmut Schmidt l'a dit un jour, qu'une puissance de taille moyenne", a-t-il jugé.

12H39
Pas de réaction de Kiev

Moscou accuse l'Ukraine d'avoir abattu l'avion militaire russe

Le ministère russe de la Défense a accusé Kiev d'avoir abattu mercredi un avion militaire russe transportant 65 prisonniers de guerre ukrainiens dans la région frontalière de Belgorod, assurant avoir observé "le lancement de deux missiles".

"Le régime de Kiev a commis un acte terroriste en abattant un avion de transport militaire russe qui effectuait un vol de l'aérodrome de Tchkalovski à Belgorod pour transporter des militaires ukrainiens en vue d'un échange", a affirmé le ministère.

L'Ukraine n'a pas encore réagi officiellement aux accusations russes. Selon Moscou, personne n'a survécu au crash de l'appareil qui, toujours d'après la Russie, transportait 74 personnes : 65 prisonniers de guerre ukrainiens, six membres d'équipage et trois militaires russes.

12H28
Déclaration du Tchad

Le Tchad est un "pays frère" de la Russie, dit son dirigeant à Poutine

Le Tchad, un allié de la France, est un "pays frère" de la Russie, a affirmé mercredi le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno, reçu par Vladimir Poutine qui lui a assuré en retour que Moscou pourrait aider à "stabiliser la situation" dans le pays.

Au Kremlin, ce 24 janvier 2024. Rencontre de Mahamat Idriss Deby, président par intérim du Tchad, avec Vladimir Poutine.

Au Kremlin, ce 24 janvier 2024. Rencontre de Mahamat Idriss Deby, président par intérim du Tchad, avec Vladimir Poutine.

© Mikhail Metzel, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP

La Russie s'est fixée pour objectif de regagner son influence en Afrique, perdue après la chute de l'URSS. Le Kremlin a notamment focalisé ses efforts dans les pays du Sahel, pour y concurrencer la France, déployant notamment des groupes paramilitaires.

"Je suis venu en tant que pays ami, un pays frère, un pays souverain (qui veut) renforcer ses relations avec un pays ami", a déclaré le général Déby, estimant que sa visite à Moscou aiderait à "renforcer nos relations bilatérales".

11H25
Catastrophe

Aucun survivant après le crash de l'avion militaire russe

Personne n'a survécu au crash mercredi d'un avion militaire russe dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur local, alors que l'appareil transportait 74 personnes, dont 65 prisonniers de guerre ukrainiens.

"Toutes les personnes à bord ont été tuées", a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram. Selon le ministère russe de la Défense, 65 prisonniers de guerre ukrainiens, six membres d'équipage et trois accompagnateurs étaient dans l'avion.

10H57
Texte approuvé

Les députés russes votent pour saisir les biens des détracteurs de l'armée

Les députés russes ont voté mercredi en première lecture un projet de loi visant à confisquer l'argent et les biens de toute personne reconnue coupable d'avoir diffusé des "fausses informations" sur l'armée.

Ce document est une nouvelle illustration des mesures prises pour réprimer les critiques contre le Kremlin après près de deux ans d'assaut militaire en Ukraine.

Le texte a été approuvé par 395 élus, selon Viatcheslav Volodine, le président de la Douma (chambre basse du Parlement), sans préciser qui des 450 députés au total se sont abstenus ou ont voté contre. 

 

 

 

10H08
Accusation russe

Le président de la Douma russe accuse Kiev d'avoir abattu l'avion de prisonniers ukrainiens

Le président de la Douma russe, la chambre basse du Parlement, a accusé mercredi Kiev d'avoir abattu l'avion qui s'est écrasé dans la matinée dans la région de Belgorod avec 65 prisonniers ukrainiens à bord.

"Ils ont tué dans les airs leurs propres soldats, leurs mères, leurs enfants les attendaient", a-t-il proclamé à l'hémicycle. "Ils ont abattu nos pilotes qui effectuaient une mission humanitaire (...) avec des missiles américains et allemands", a dénoncé Viatcheslav Volodine face aux députés russes.

9H57
Paris dément

Le parlement russe dénonce la présence de "mercenaires" français en Ukraine

Les députés russes ont voté mercredi une résolution dénonçant la présence présumée de "mercenaires" français combattant pour Kiev en Ukraine, une accusation démentie par Paris qui la voit comme une nouvelle campagne de désinformation du Kremlin.

"Il est regrettable que les autorités françaises, qui ont été autrefois avec notre pays l'un des initiateurs de la détente politico-militaire en Europe, prolongent avec leurs actions l'agonie du régime nazi de Kiev", indique cette résolution adressée à l'Assemblée nationale française et publiée sur le site de la Douma, la chambre basse du Parlement russe.

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avec agences