Direct terminé le 3 janvier 2024 à 21h00 TU
Direct démarré le 3 janvier 2024 à 8h40 TU

DIRECT : Moscou et Kiev échangent plus de 230 prisonniers de guerre

La Russie et l'Ukraine annoncent ce mercredi 3 janvier avoir échangé plus de 230 prisonniers de guerre, une première officiellement depuis plusieurs mois. Cet échange intervient après que des bombardements massifs ont fait 5 morts et plus de 90 blessés hier à Kiev et Kharkiv. Le précédent échange avait eu lieu en août 2023.

Les horaires sont donnés en temps universel (TU).

Partager
Image
Les prisonniers de guerre ukrainiens libérés ce 3 janvier 2024. Images tournées par la présidence ukrainienne via twitter.

Les prisonniers de guerre ukrainiens libérés ce 3 janvier 2024. Images tournées par la présidence ukrainienne via twitter.

11
nouvelle(s) publication(s)
19H30
Garder espoir

Le président Zelensky remercie ceux qui ont œuvré à ces libérations

Dans son message quotidien à la nation, le président ukrainien revient sur le retour des prisonniers ukrainiens après un échange avec des prisonniers russes.

Tweet URL

 

Il affirme vouloir tout mettre en oeuvre pour qu'un canal de négociation reste ouvert et que d'autres libérations puissent avoir lieu. 

17H17
Nucléaire

L'AIEA empêchée d'accéder aux halls de plusieurs réacteurs à Zaporijjia

L'AIEA déclare n'avoir pas eu accès aux salles de plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de ZapMRorijjia, touchée par des coupures de courant à répétition.

Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "ne peuvent toujours pas accéder à toutes les parties du site" dans le sud de l'Ukraine, a indiqué l'agence onusienne dans un communiqué.
"Au cours des deux dernières semaines, ils n'ont pas été autorisés à accéder aux salles des réacteurs des unités 1, 2 et 6" de la plus grande centrale nucléaire d'Europe, aux mains des Russes depuis mars 2022, suite à l'invasion du pays.
"C'est la première fois" qu'ils "ne sont pas autorisés à accéder à l'enceinte d'un réacteur d'une unité à l'arrêt", où "se trouvent le coeur du réacteur et le combustible usé", a précisé l'AIEA.
"En outre, l'accès à certaines parties des salles des turbines continue d'être restreint", a ajouté l'agence, qui attend aussi toujours "l'accès aux toits des réacteurs".

La centrale de Zaporijjia a été visée par des tirs et a été coupée du réseau électrique à huit reprises, une situation précaire qui fait craindre un accident nucléaire.

Les deux camps s'accusent mutuellement de vouloir y provoquer une catastrophe et l'AIEA dispose en permanence d'une équipe d'experts sur place.

Elle a par ailleurs déclaré qu'une ligne électrique de secours serait "automatiquement en mesure de fournir de l'électricité sans intervention manuelle et donc tardive, à condition qu'elle reste opérationnelle", depuis que des travaux ont été effectués.

"Il s'agit d'une évolution importante, car elle permet d'assurer l'indépendance du système d'alimentation électrique du site, même si la situation globale de l'alimentation électrique hors site reste extrêmement fragile", a-t-elle analysé.

16H04
Prisonniers

La Russie annonce avoir récupéré 248 soldats dans un échange de prisonniers avec l'Ukraine

Le ministère russe de la Défense annonce avoir récupéré 248 soldats dans un échange de prisonniers avec l'Ukraine, une première officiellement depuis plusieurs mois, Kiev accusant Moscou de bloquer les négociations sur le sujet.
"À l'issue d'un processus de négociation complexe, 248 militaires russes ont été rapatriés du territoire contrôlé par le régime de Kiev", a indiqué le ministère russe dans un communiqué sur Telegram.

"Plus de 200 de nos soldats et civils sont revenus de captivité chez les Russes", a de son côté annoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Tweet URL


Selon le commissaire ukrainien aux droits humains, Dmytro Loubinets, exactement 230 militaires ukrainiens ont été échangés au cours de ce "49e échange" entre Kiev et Moscou depuis le début de l'assaut russe en février 2022.
C'est "le plus important en termes de nombre de défenseurs (ukrainiens) rapatriés", a affirmé le centre ukrainien de coordination chargé des prisonniers de guerre.

Au total depuis le 24 février 2022, "2.828 défenseurs (ukrainiens) sont rentrés chez eux !", a affirmé Dmytro Loubinets ce mercredi.

Selon les médias ukrainiens, le précédent échange de prisonniers de guerre remontait à août dernier. Celui annoncé aujourd'hui intervient pourtant en pleine intensification des violences entre Russes et Ukrainiens ces derniers jours, avec des frappes des deux côtés qui ont fait des dizaines de morts et de blessés parmi les civils.

Selon Kiev et Moscou, l'échange a été rendu possible par une médiation des Émirats arabes unis, un partenaire important de la Russie dans plusieurs dossiers humanitaires, économiques et énergétiques.

14H33
Missiles

L'Otan veut acquérir jusqu'à 1.000 missiles Patriot

Plusieurs pays de l'Otan, dont l'Allemagne et l'Espagne, ont signé un contrat pour acquérir jusqu'à 1.000 missiles Patriot, utilisés dans la défense anti-aérienne, a annoncé l'Otan mercredi dans un communiqué.

Lanceurs de missiles Patriot, acquis aux États-Unis, déployés à Varsovie en Pologne le 6 février 2023. 

Lanceurs de missiles Patriot, acquis aux États-Unis, déployés à Varsovie en Pologne le 6 février 2023. 

© AP Photo/Michal Dyjuk

Ce contrat, d'une valeur estimée à environ 5,5 milliards de dollars intervient au moment où l'Ukraine fait face à des bombardements intenses sur ses villes et infrastructures de la part de la Russie.

Il doit permettre d'augmenter la production en Europe de ces missiles utilisés pour contrer des attaques aériennes ou de missiles balistiques, selon un communiqué du NSPA, l'agence de l'Otan en charge des acquisitions et du soutien aux forces armées.

"Je salue (cette) annonce opportune des Alliés", a déclaré le secrétaire général de l'Alliance atlantique Jens Stoltenberg. "Augmenter notre production de munitions est essentiel pour la sécurité de l'Ukraine et pour la notre", a-t-il ajouté.

Les États-Unis et l'Allemagne ont déjà envoyé des missiles Patriot à l'Ukraine pour l'aider à contrer les attaques russes contre ses villes ou infrastructures.
Ces livraisons ont partiellement vidé les stocks et les États-Unis ont été contraints de demander à d'autres pays, dont le Japon, de les aider à les reconstituer.

L'agence de l'Otan a précisé que ce contrat prévoyait le lancement d'un site de production de ces missiles en Allemagne par une coentreprise entre la firme allemande MBDA et le groupe américain Raytheon.

"L'Europe va produire elle-même 1.000 missiles Patriot. Cela démontre que la coopération européenne permet des succès concrets", s'est félicitée la ministre néerlandaise de la Défense Kajsa Ollongren, dont le pays fait également partie de la coalition, aux côtés notamment de l'Allemagne, de l'Espagne et de la Roumanie.

Tweet URL


Les missiles Patriot ont un coût estimé à quelque quatre millions de dollars pièce, mais le contrat couvre également la fourniture de pièces détachées et la maintenance.

14H17
Pertes civiles

Trois morts dans des bombardements russes en Ukraine

Au moins trois personnes ont été tuées aujourd'hui dans des bombardements russes en Ukraine, après plusieurs jours marqués par des frappes massives qui ont fait des dizaines de morts et blessés.

Les forces russes ont notamment visé le village de Sadové, dans la région de Kherson dans le Sud du pays, tuant un habitant dont le corps a été extrait des débris de sa maison, a indiqué sur Telegram le gouverneur régional Oleksandre Prokoudine.

Une femme a aussi été tuée dans le bombardement de la localité de Novotiagynka, dans la même région, a ajouté M. Prokoudine dans un autre message.

La région de Kherson, où le fleuve Dniepr sépare les positions entre Ukrainiens et Russes, est régulièrement visée par des bombardements russes depuis le retrait des troupes de Moscou de la ville éponyme en novembre 2022.

Dans la région de Donetsk, dans l'Est, quatre missiles russes ont visé la ville d'Avdiïvka, principal point chaud des combats sur le front, touchant un immeuble résidentiel. Cette frappe a tué un homme et blessé une femme, selon Vadym Filachkine, le chef de l'administration militaire régionale.

Les forces russes tentent depuis des mois d'encercler Avdiïvka, ville industrielle du Donbass où les soldats ukrainiens sont retranchés dans des positions fortifiées.

13H31
F-16

La Norvège envoie deux F-16 au Danemark pour former des pilotes ukrainiens

La Norvège va envoyer deux F-16 au Danemark pour y participer à la formation de pilotes ukrainiens sur ces appareils très attendus par Kiev, a annoncé mercredi le gouvernement norvégien.

"L'appui apporté à l'Ukraine en vue d'établir une armée de l'air moderne est une tâche ambitieuse et de longue haleine à laquelle une série d'alliés et partenaires participent", a souligné le ministre norvégien de la Défense, Bjørn Arild Gram, dans un communiqué.

Tweet URL

La Norvège avait annoncé l'an dernier qu'à l'instar de plusieurs autres pays comme le Danemark et les Pays-Bas, elle donnerait à l'Ukraine des F-16 remis en condition après avoir été retirés du service dans l'armée de l'air norvégienne qui les a remplacés par des F-35 plus modernes.

Le nombre de F-16 donnés et le calendrier de livraison n'ont toujours pas été communiqués par Oslo mais il ne devrait s'agir que d'une poignée d'appareils.
le pays scandinave participe déjà à la formation des personnels avec une dizaine d'instructeurs.

Les F-16 norvégiens seront déployés pour une durée encore indéterminée sur la base aérienne danoise de Skrydstrup où les Ukrainiens seront entraînés dans le cadre d'une coopération multinationale.

13H16
Soutien économique

L'Ukraine compte sur l'Occident pour maintenir son économie en 2024

L'Ukraine a besoin de 37 milliards de dollars d'aide financière occidentale pour maintenir à flot son économie face à l'invasion russe qui se poursuit depuis bientôt deux ans, affirme son Premier ministre Denys Chmygal.

Le pays a reçu l'an dernier 42,6 milliards de dollars de financement extérieur dont 27% étaient des dons, a précisé Chmygal citant l'UE, les États-Unis, le Japon, le Canada, le Royaume-Uni, le FMI et la Banque mondiale comme soutiens principaux économiques de Kiev.

"Les besoins de cette année s'élèvent à plus de 37 milliards de dollars. Nous comptons sur une aide régulière, stable et opportune de nos partenaires", a déclaré le Premier minister ukrainien lors de la première réunion de son gouvernement en 2024.

Après des frappes russes à Kiev, des habitants aident au déblayement des débris d'immeuble d'habitations.

Après les frappes russes hier à Kiev, des habitants aident au déblayement des débris d'immeuble d'habitations ce 3 janvier 2024.

© Photo/Efrem Lukatsky

Il a assuré que l'Ukraine augmentait en parallèle ses recettes budgétaires alors que près de la moitié de ses dépenses - 43,9 milliards d'euros, soit environ 22% du PIB national - seront consacrées à la Défense et à la sécurité, selon la loi sur le budget 2024 adoptée par la Rada, le Parlement ukrainien, en novembre dernier.

En 2023, les autorités ukrainiennes avaient indiqué avoir besoin de 41 milliards de dollars de financement externe de la part de ses alliés et des organisations internationales pour faire tourner son économie.

Les nouvelles promesses d'aide occidentale à l'Ukraine ont fortement ralenti, sur fond de dissensions politiques en Europe et aux États-Unis, tombant à leur plus bas niveau depuis le début de l'invasion russe début 2022, a indiqué début décembre l'institut de recherche allemand Kiel Institute.

"Les perspectives sont incertaines (...) puisque le plus grand engagement en attente - de la part de l'Union européenne -n'a pas été approuvé et que l'aide des États-Unis est en baisse", détaille l'institut, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février 2022.

Une enveloppe de 50 milliards d'euros envisagée pour consolider le soutien européen à l'Ukraine est bloquée au moins jusqu'au prochain sommet de l'UE prévu tout début février. La nouvelle enveloppe américaine est bloquée à ce stade au Congrès américain par des réticences d'élus républicains.

Au total, depuis le début de l'invasion russe, les alliés de l'Ukraine et les grandes organisations internationales (Banque mondiale, FMI...) lui ont promis près de 255 milliards d'euros d'aide, dont 182 milliards à court terme (déjà livrée ou prévue d'ici à un an).

Ces engagements comprennent 141 milliards d'euros d'aide financière, près de 16 milliards d'aide humanitaire et 98 milliards d'aide militaire.

10H50
Sanctions

L'UE sanctionne le plus gros producteur de diamants russe

L'Union européenne annonce  avoir pris des sanctions contre le géant russe du diamant, le groupe public Alrosa, et son PDG, dans le cadre d'un paquet de mesures adopté en décembre en conséquence de l'invasion russe en Ukraine.

Bagues en diamant du russe Alrosa

Capture d'écran du site du diamantaire russe Alrosa.

Les Vingt-Sept ont ajouté Alrosa, le plus gros producteur de diamants dans le monde, et son patron Pavel Marinychev, à sa liste noire des entités et des personnalités sous le coup de ces sanctions, qui prévoient essentiellement un gel des avoirs et une interdiction de séjour dans l'UE.

Selon l'UE, Alrosa, qui produit 90% des diamants russes, "constitue une part importante d'un secteur économique fournissant de substantiels revenus au gouvernement" russe.

Les sanctions européennes concernant les diamants naturels ou synthétiques et les bijoux est entrée en vigueur le 1er janvier. Celles décidées à l'encontre des diamants russes taillés dans des pays tiers entreront en vigueur en septembre.
Il s'agit du 12e paquet de sanctions de l'UE depuis l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février 2022.

Moscou est accusé de financer une partie de sa guerre contre l'Ukraine grâce au commerce lucratif de diamants, qui représente un chiffre d'affaires d'environ quatre à cinq milliards de dollars par an.

La Belgique a levé ses réticences sur ces sanctions, décidées par les pays du G7, et proposé des solutions, notamment par le biais d'un système de traçage pour les rendre efficaces sans pénaliser sa propre industrie, florissante à Anvers (nord-ouest).

9h00
Pologne

Varsovie appelle à équiper l'Ukraine de missiles de longue portée, face à la Russie

Le nouveau chef de la diplomatie polonaise appelle ce mercredi le monde occidental à équiper l'Ukraine de missiles de longue portée qui lui permettraient de répondre aux frappes massives russes "dans un langage que Poutine comprend".

La Russie a mené mardi 2 janvier de nouvelles attaques aériennes massives contre l'Ukraine, tuant au moins cinq civils et blessant 130 personnes principalement à Kiev et Kharkiv. C'est ce qu'ont affirmé les autorités ukrainiennes qui ne cessent de réclamer à leurs alliés occidentaux une aide militaire accrue.

"Nous devrions répondre au dernier assaut contre l'Ukraine dans un langage que (le président russe Vladimir) Poutine comprend: en renforçant les sanctions afin qu'il ne puisse pas fabriquer de nouvelles armes avec des composants de contrebande et en donnant à Kiev des missiles à longue portée qui lui permettront d'éliminer les sites de lancement et les centres de commandement" russes, a écrit Radoslaw Sikorski sur X (ex-Twitter), en anglais.

Tweet URL

La Pologne compte parmi les principaux soutiens de l'Ukraine en Europe, en dépit d'un froid ces derniers mois sur fond de disputes commerciales. 

En poste depuis mi-décembre, au sein du nouveau gouvernement proeuropéen polonais, Radoslaw Sikorski s'est rendu juste avant Noël pour son premier voyage à l'étranger chez l'allié ukrainien. L'objectif était de lui signifier la poursuite de l'appui de la Pologne face à Moscou.

Il a à cette occasion appelé l'Union européenne et les États-Unis à "mobiliser" leur économie et leurs moyens de production pour armer l'Ukraine.

8h50
Bombardements

Deux régions russes et la Crimée visées par des missiles ukrainiens, selon Moscou

Deux régions russes, frontalières de l'Ukraine, et la Crimée annexée par Moscou ont été visées ce mercredi matin et dans la nuit par des frappes ukrainiennes. C'est ce qu'ont indiqué les autorités russes, au lendemain d'un bombardement massif de Kiev par la Russie.

Les responsables régionaux russes ont fait état de dégâts limités, assurant que tous les missiles ukrainiens avaient été abattus.

Comme mardi dans la journée, la ville de Belgorod et sa région éponyme ont été visées dans la nuit. Selon le ministère russe de la Défense, six projectiles ont été abattus par la défense anti-aérienne. 

D'après le gouverneur Viatcheslav Gladkov, aucune nouvelle victime n'a été recensée. La veille, dans une première série de frappes, une personne avait été tuée et 11 blessées, dont trois ont été hospitalisées, a-t-il résumé sur Telegram.

Plus au nord, la région de Koursk, également frontalière de l'Ukraine, a été visée par "une attaque aérienne", a indiqué mercredi matin sur Telegram le gouverneur régional, Roman Starovoït.

Des infrastructures électriques et des canalisations ont été touchées, privant de courant ou de chauffage des maisons de plusieurs villages, selon la même source.

Enfin, un missile a été abattu au large de Sébastopol, a affirmé le gouverneur de cette ville de Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014.

Les régions russes frontalières de l'Ukraine et la Crimée sont régulièrement visées par l'armée ukrainienne. Celle de Belgorod semble particulièrement visée dans la foulée de frappes russes sur l'Ukraine.

L'armée russe a tiré mardi 2 janvier matin 99 missiles sur Kiev, ses environs et Kharkiv, faisant cinq morts. Peu après, les frappes ukrainiennes sur Belgorod ont commencé.

En fin de semaine dernière, un précédent bombardement massif russe sur la capitale ukrainienne avait déjà fait 30 morts. 

Une riposte ukrainienne contre Belgorod avait fait 25 morts, un bilan sans précédent en territoire russe depuis le début de l'assaut contre l'Ukraine il y a près de deux ans. 

07H56
JO 2024

La ministre des Sports françaises affirme que les règles du CIO s'appliqueront aux sportifs russes

"On se moque de ce que pense Poutine" et ce sont les règles du CIO qui s'appliqueront aux sportifs russes lors des Jeux olympiques de Paris en 2024, a lancé Amélie Oudéa-Castéra, la ministre française des Sports sur France 2.

Invitée à commenter la déclaration faite mi-décembre du président russe considérant que le CIO risquait d'"enterrer le mouvement olympique" en imposant aux sportifs russes et bélarusses de participer sous bannière neutre aux JO de Paris, Amélie Oudea-Castéra a rétorqué: "on se moque de ce qu'il pense". "Il y a des règles posées par le CIO, c'est le CIO qui a l'autorité pour décider qui participe, qui ne participe pas", a-t-elle taclé. "Il faut poser ce cadre et faire en sorte qu'il soit respecté jusqu'au bout, et tout faire pour que le pouvoir russe n'instrumentalise pas le sport pour sa propre gloire", a-t-elle encore dit. "Ce sont des messages provocateurs. On l'a aussi entendu parler de +discrimination ethnique+, tout cela est du grand n'importe quoi", a-t-elle ajouté.

Le Comité international olympique a autorisé en décembre les sportifs russes et bélarusses à participer aux JO-2024 de Paris (26 juillet-11 août), sous plusieurs conditions: sous barrière neutre, hors épreuves par équipes, s'ils n'ont pas activement soutenu l'offensive russe en Ukraine et s'ils ont franchi l'obstacle des qualifications.

La Russie a dénoncé une campagne de "neutralisation" visant ses meilleurs athlètes, dont la participation aux JO 2024 sous bannière neutre est compromise par des critères "humiliants" du CIO.

Selon le CIO, 11 sportifs répondent aux critères pour l'instant, huit Russes et trois Bélarusses, contre une soixantaine d'Ukrainiens.

Un athlète pourrait-t-il brandir un drapeau russe lors d'une épreuve olympique et braver l'interdit ? "Il ne le fera pas, ce ne sera pas possible qu'il arrive sur le +field of play+ (terrain, ndlr) avec un drapeau", a encore assuré la ministre des Sports et des JO.

Qui anime ce direct ?

avec agences