Direct terminé à 21H30 TU
Direct démarré à 7H04 TU

DIRECT : Netanyahu demande à l'armée un plan d'"évacuation" des civils de Rafah

L'armée israélienne bombarde Rafah, ville du sud de Gaza où s'entassent plus d'un million de Palestiniens déplacés par la guerre. Le Premier ministre israélien  Netanyahu demande à l'armée un plan d'"évacuation" des civils de Rafah.

Les horaires sont indiqués en temps universel.

Partager
Image
Après les bombardements israéliens du 8 février à Rafah.

Après les bombardements israéliens du 8 février à Rafah.

© AP Photo/Fatima Shbair
13
nouvelle(s) publication(s)
19H45
Fouille de l'hôpital Al-Amal

Les forces israéliennes prennent d'assaut un hôpital de Khan Younès

Les forces israéliennes ont pris d'assaut un hôpital de Khan Younès, ville du sud de la bande de Gaza qu'elles assiègent depuis plusieurs semaines, a annoncé le Croissant-rouge palestinien (PRCS), qui gère l'établissement.
"Les forces d'occupation (israéliennes) ont pris d'assaut l'hôpital Al-Amal et commencé à le fouiller", et "nous avons du mal à communiquer avec nos équipes à l'intérieur", a indiqué le PRCS dans un communiqué.

L'armée israélienne a confirmé à l'AFP que ses troupes avaient lancé une opération de recherches dans l'hôpital après avoir recueilli des "renseignements indiquant que le Hamas menait des activités terroristes" dans le complexe.

L'hôpital Al-Amal s'est retrouvé au milieu des combats entre forces israéliennes et combattants du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007. Hier, le PRCS avait fait état d'"intenses bombardements" et de "tirs nourris d'armes lourdes" autour de l'établissement.

L'ONG d'aide médicale réclame depuis plusieurs jours qu'il soit protégé et puisse continuer à se ravitailler, soulignant les pénuries d'oxygène, de médicaments et de carburant qui alimente les groupes électrogènes lui fournissant de l'électricité.

En début de semaine, le Croissant-Rouge avait indiqué que 8.000 personnes qui avaient trouvé refuge à Al-Amal et dans son siège local proche avaient été évacuées.

19H23
Professeur de français

Un Palestinien travaillant à l'Institut français est mort faute de médicaments

Un professeur de français qui travaillait depuis vingt ans à l'Institut français de Gaza est décédé à la suite d'une maladie, faute de traitement, du fait des "conditions sanitaires catastrophiques" sur place, a-t-on appris de sources diplomatiques.
"Nous avons appris avec une profonde émotion le décès de M. Rami Fayyad, professeur de français vacataire qui collaborait depuis vingt ans avec l'Institut français de Gaza, à la suite d'une maladie", a indiqué une de ces sources à l'AFP.
"En raison des conditions sanitaires catastrophiques qui prévalent à Gaza, il n'a pas pu être traité de manière appropriée", a-t-elle ajouté.

Cette même source a précisé que la France s'était mobilisée "à tous les niveaux depuis plusieurs mois", sans résultat, pour que les autorités israéliennes autorisent l'évacuation de Rami Fayyad et celle de sa famille afin qu'il puisse recevoir les soins en France.

L'Institut français de Jérusalem.

L'Institut français de Jérusalem.

© twitter


"C'est le troisième agent palestinien qui décède à Gaza", a déploré de son côté la seconde source diplomatique. "Le malaise grandit chez les agents du Quai d'Orsay, qui souhaitent qu'un hommage soit rendu à ces agents de l'État tragiquement disparus", a-t-elle ajouté.

La France était parvenue en novembre à faire évacuer une centaine de personnes - des Français, leurs ayants droit et des agents de l'Institut français - mais des agents palestiniens ont été contraints de rester dans la bande de Gaza qui est pilonnée par l'armée israélienne en représailles aux attaques sanglantes du Hamas en Israël, le 7 octobre dernier.

L'un d'entre eux était mort en décembre "des suites de ses blessures lors d'un bombardement israélien à Rafah", avait alors indiqué le Quai d'Orsay, qui avait "condamné" ce bombardement et "exigé que toute la lumière soit faite" sur ses circonstances.

Une agente avait également péri en octobre, dans des circonstances qui n'ont pas été dévoilées.

19H20
Rafah

La présidence palestinienne condamne avec "véhémence" le projet israélien d'offensive sur Rafah

La présidence palestinienne condamne "avec véhémence" le projet israélien d'offensive militaire sur Rafah, ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent plus d'un million de Palestiniens déplacés par la guerre.

Ce projet, annoncé dans la journée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, "est une menace réelle et un dangereux prélude" à l'application du projet politique israélien visant à "déplacer les Palestiniens de leur terre", ajoute le bureau du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans un communiqué.

Le chef de la diplomatie européenne juge ce projet d'offensive "alarmant". Josep Borrell a affirmé sur "X" "Les informations faisant état d'une offensive militaire israélienne sur Rafah sont alarmantes" et ajouté que "cela aurait des conséquences catastrophiques, aggravant une situation humanitaire déjà désastreuse et un bilan civil insupportable".

Tweet URL
18H50
Frappes du Hezbollah

Le Hezbollah lance des roquettes sur le Golan occupé par Israël

Le Hezbollah, mouvement islamiste libanais pro-Iran, affirme avoir lancé des dizaines de roquettes sur une position de l'armée israélienne dans le Golan syrien occupé par Israël.

Des combattants du Hezbollah ont pris pour cible une caserne de l'armée israélienne "dans le Golan syrien occupé avec des dizaines de roquettes Katioucha", a déclaré le mouvement dans un communiqué.

Le Hezbollah a revendiqué plusieurs autres attaques ce vendredi contre des positions israéliennes, notamment contre du "matériel d'espionnage" et un char d'assaut, dans des régions frontalières.

Ces attaques ont eu lieu alors que le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian se trouve à Beyrouth, et peu après que la Syrie a déclaré avoir abattu deux drones près de Damas qui, selon elle, avaient pénétré dans son espace aérien en provenance du Golan occupé.

L'armée israélienne a déclaré que des avions de combat avaient frappé un "site militaire" où des combattants du Hezbollah opéraient à Maroun al-Ras et des "enceintes militaires" dans deux autres villes du sud du Liban.

16H45
Destruction des infrastructures sanitaires

L'OMS rapporte plus de 350 attaques contre des établissements de santé à Gaza

La guerre incessante à Gaza n’a pas épargné les hôpitaux, leur personnel ou les personnes qui y sont hébergées, déclare l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations Unies. L'OMS dévoile des données faisant état de plus de 350 attaques contre les soins de santé dans l’enclave depuis le début des hostilités.

Au total, 645 personnels de santé sont morts depuis le 7 octobre et 818 autres ont été blessés à la suite de ces incidents, a déclaré le porte-parole de l'OMS, Tarik Jasarevic. Ses commentaires arrive en plein milieu d'allégations selon lesquelles une infirmière aurait été grièvement blessée par balle alors qu'elle se trouvait dans une salle d'opération d'un hôpital de Khan Younis.

"Ces attaques ont touché 98 établissements de santé. 27 hôpitaux sur 36 ont été endommagé. 90 ambulances ont été touchées, dont 50 endommagées", a déclaré Jazarevic aux journalistes à Genève.

Dans sa dernière mise à jour sur la crise, le bureau de coordination de l’aide de l’ONU, OCHA, a fait étahier de "combats plus intenses" à Khan Younès, dans le sud de Gaza, impliquant des bombardements et des tirs nourris.

Citant le partenaire de l'ONU, la Société du Croissant-Rouge palestinien (PCRS), le bureau de coordination de l'aide de l'ONU a déclaré que les hôpitaux Nasser et Al Amal - qui seraient assiégés depuis 17 jours - continuaient d'être durement frappés par les violences qui "poussent des milliers de personnes" de la ville plus au sud, vers Rafah.

L’OCHA a également relayé les rapports des autorités sanitaires de Gaza faisant état "d’allégations persistantes de tirs de tireurs isolés à proximité de l’hôpital Nasser" et d’allégations selon lesquelles l’armée israélienne aurait empêché la circulation des ambulances et l’accès à l’hôpital Nasser.

"Le 8 février, une infirmière aurait été grièvement blessée par balle alors qu'elle se trouvait dans la salle d'opérations de l'hôpital Nasser et deux Palestiniens auraient été tués par balle à proximité de l'hôpital" indique le communiqué de l'OCHA. "Le 7 février, une Palestinienne aurait été tuée par balle alors qu’elle allait chercher de l’eau à l’hôpital Nasser."

Depuis le 7 octobre, quelque 364 attaques (contre les soins de santé) ont eu lieu en Cisjordanie, faisant 10 morts et 62 blessés, a déclaré Tarik Jasarevic. Il a noté que 44 établissements de santé ont été touchés, dont 15 cliniques mobiles et 24 ambulances.

La dernière fois que l’UNRWA a pu procéder à une distribution de nourriture dans le nord de Wadi Gaza, était le 23 janvier, indique le rapport de l'OCHA.

Marta Hurtado, la porte parole du Haut commissariat aux droits de l'homme a insisté sur le fait que toute tentative signalée par Israël de créer une "zone tampon" avec Gaza pourrait constituer un crime de guerre.

15H49
Assaut

Netanyahu demande à l'armée un plan d'"évacuation" des civils de Rafah

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à son armée de lui soumettre un "plan combiné" d'"évacuation" des civils de Rafah et de "destruction" du Hamas dans ce dernier refuge des déplacés de la guerre dans la bande de Gaza, annoncent ses services.

"Il est impossible d'atteindre l'objectif de la guerre sans éliminer le Hamas et en laissant quatre bataillons du Hamas à RafahÀ l'inverse, il est clair que toute activité (militaire) intense à Rafah requiert que les civils évacuent les zones de combat", explique le cabinet du Premier ministre dans un communiqué.

"Dans ce contexte, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné aux forces et aux responsables de la sécurité israéliens de soumettre à son cabinet un plan combiné pour évacuer la population et détruire les bataillons" du Hamas, ajoute-t-il.

15H27
Éducation américaine

Une université américaine ferme son campus au Qatar en raison de "l'instabilité" régionale

Texas A&M, une des universités américaines installées au Qatar, annonce fermer son campus situé dans l'émirat du Golfe en raison de "l'instabilité" au Moyen-Orient.

L'université a déclaré dans un communiqué qu'elle avait "décidé de réévaluer la présence physique de l'université au Qatar à l'automne 2023 en raison de l'instabilité accrue au Moyen-Orient".

"Le conseil d'administration a décidé que la mission principale de Texas A&M devait être accomplie principalement au Texas et aux États-Unis", a indiqué son président, Bill Mahomes.

La fermeture du campus, présent au Qatar depuis 2003, devrait prendre quatre ans, est-il précisé.

Le Qatar, qui accueille la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient, héberge notamment le bureau politique du Hamas et le chef du mouvement islamiste palestinien, Ismaïl Haniyeh.

La Qatar Foundation (QF), partenaire de Texas A&M et d'une demi-douzaine d'autres universités américaines dans le riche émirat du Golfe, a estimé que la décision avait été "influencée par une campagne de désinformation visant à nuire aux intérêts de la QF", sans plus de détails.

"Il est inquiétant que cette désinformation soit devenue le facteur déterminant de la décision (...) sans tenir compte de l'impact positif significatif de ce partenariat pour le Qatar et les États-Unis", a déploré la fondation.

Texas A&M avait déjà été contrainte de démentir des accusations selon lesquelles sa présence au Qatar permettait à l'émirat d'accéder à des recherches américaines à caractère confidentiel.

L'ambassadeur des États-Unis au Qatar, Timmy Davis, s'est dit "déçu que Texas A&M prenne des mesures pour fermer son campus au Qatar", ajoutant que celui-ci "représentait des valeurs et inspirait l'innovation pour des étudiants qui, autrement, n'auraient peut-être pas accès à une éducation américaine".

14H37
Assaut

L'hôpital Al-Amal à Khan Younès pris d'assaut par l'armée israélienne

"Les forces d'occupation (israéliennes) ont pris d'assaut l'hôpital Al-Amal et commencé à le fouiller", et "nous avons du mal à communiquer avec nos équipes à l'intérieur", a indiqué le Croissant-Rouge palestinien (PRCS) dans un communiqué.

Tweet URL

Interrogée sur le sujet par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas répondu dans l'immédiat.

L'hôpital Al-Amal s'est retrouvé au milieu des combats entre forces israéliennes et combattants du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007. Hier, le PRCS avait fait état d'"intenses bombardements" et de "tirs nourris d'armes lourdes" autour de l'établissement.

L'ONG d'aide médicale réclame depuis plusieurs jours qu'il soit protégé et puisse continuer à se ravitailler, soulignant les pénuries d'oxygène, de médicaments et de carburant qui alimente les groupes électrogènes lui fournissant de l'électricité.
En début de semaine, le Croissant-Rouge avait indiqué que 8.000 personnes qui avaient trouvé refuge à Al-Amal et dans son siège local proche avaient été évacuées.

Une vidéo publiée par le PRCS montre un médecin poussant un lit à roulettes transportant une femme âgée dans une rue endommagée.
Environ 40 déplacés, 80 patients et 100 employés sont restés dans l'hôpital après l'évacuation, avait indiqué lundi le PRCS.

Bien qu'ils bénéficient en théorie d'une protection particulière selon les lois de la guerre, les hôpitaux ont été régulièrement visés depuis le début de la guerre en octobre.

Il n'y a plus aucun hôpital qui fonctionne normalement dans la bande de Gaza, ont indiqué le 7 février les Nations unies, et un peu plus d'un tiers continuent à travailler au ralenti.
 

14H01
Offensive

L'Onu alerte : toute offensive israélienne à Rafah aggravera la "tragédie" en cours

Toute offensive d'ampleur de l'armée israélienne à Rafah, dernier refuge des déplacés de la guerre dans la bande de Gaza, aggravera la "tragédie sans fin" qui s'y déroule, prévient l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans le territoire.

Le 7 février, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé avoir ordonné à l'armée de préparer une offensive sur Rafah, dernière ville du sud de la bande de Gaza, située à la frontière, fermée, avec l'Égypte.

Or environ 1,3 million de Palestiniens, en majorité des déplacés des combats, s'y entassent, soit la moitié de la population totale de la bande de Gaza, et cinq fois le nombre d'habitants que comptait la ville avant le début de la guerre en octobre dernier.

La situation est "très inquiétante", avec "une intensification des opérations et des bombardements" qui "se rapprochent", a expliqué Philippe Lazzarini, le chef de l'Unrwa, la principale agence d'aide humanitaire à Gaza, lors d'un point presse à Jérusalem. "Toute opération militaire de grande ampleur au sein de cette population ne pourra qu'ajouter une couche supplémentaire à la tragédie sans fin qui se déroule", a-t-il ajouté. 

Le 8 février, le dirigeant était en Arabie Saoudite où il a reçu le soutien du ministre des Affaires étrangères du royaume.

Tweet URL

 

Des bombardements aériens ont eu lieu jeudi près du siège de l'Unrwa à Rafah, nourrissant les tensions et la peur au sein de la population sur place.
"Il y a un sentiment de panique" à Rafah car les Palestiniens massés sur place "ne savent pas du tout où ils pourraient aller" en cas d'offensive sur la ville, déjà régulièrement bombardée depuis quelques jours, note Philippe Lazzarini. "Je ne sais pas pendant encore combien de temps nous serons capables de travailler dans un tel environnement à haut risque", a-t-il par ailleurs indiqué.

13H01
Offensive israélienne

Les environs d'un aéroport militaire près de Damas visés par une frappe aérienne

Les environs d'un aéroport militaire près de Damas ont été bombardés ce vendredi, a indiqué une ONG, le ministère syrien de la Défense indiquant que les défenses aériennes ont abattu deux drones provenant du Golan occupé par Israël.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a indiqué que "la zone de l'aéroport militaire de Mazzé, à l'ouest de la capitale Damas, a été prise pour cible", sans préciser qui était à l'origine de cette attaque de "missile".
"Le Hezbollah libanais et d'autres groupes pro-iraniens y sont présents", a ajouté l'Observatoire basé au Royaume-Uni, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, sans faire état de victimes. "Vers 14H10 (11H10 TU), deux drones en provenance du Golan syrien occupé ont violé l'espace aérien syrien", a pour sa part indiqué le ministère syrien de la Défense. "Nos systèmes de défense aérienne ont répondu en les abattant à l'ouest de Damas".

Des journalistes de l'AFP à Damas ont rapporté avoir entendu des explosions.
L'origine de l'attaque n'était pas connue dans l'immédiat, aucune source n'ayant explicitement mentionné Israël, qui a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie depuis le début en 2011 de la guerre civile dans ce pays voisin.

Ces frappes se sont multipliées depuis le début en octobre de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, ciblant essentiellement les forces soutenues par l'Iran, allié du gouvernement du président Bachar al-Assad.

Israël commente rarement ces frappes mais il a déclaré à plusieurs reprises qu'il ne permettrait pas à l'Iran d'étendre sa présence en Syrie.

12H59
Rafah

Rafah bombardée à nouveau

Des photographes de l'AFP ont vu plusieurs bâtiments détruits à Rafah dans les frappes israéliennes menées dans la nuit et ce vendredi matin. Dans cette même ville, un groupe de personnes portaient les corps de trois enfants, tués dans un bombardement.

"S'ils (Israël) mènent une attaque (terrestre) contre Rafah, nous mourrons dans nos maisons. Nous n'avons pas le choix, nous n'avons nulle part où aller", a déclaré Jaber al-Bardini, un habitant de Rafah âgé de 60 ans.

Après des bombardements ce 9 févriers à Rafah.

Après des bombardements ce 9 févriers à Rafah.

© AP Photo/Fatima Shbair

Malgré les bombardements, des habitants faisaient la queue pour obtenir de l'eau, devenue très rare selon les agences d'aide.

L'armée israélienne a fait état de combats la veille à travers la bande de Gaza, disant que 15 "terroristes" avaient notamment été tués à Khan Younès. Elle a également fait état dans cette même ville de la découverte de lance-roquettes placé par le Hamas "près d'une crèche et d'une mosquée". Le chef de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, a de nouveau appelé à un "cessez-le-feu humanitaire".

Tweet URL

"Plus d'un demi-million de filles et de garçons ne vont plus à l'école à Gaza (...). Leur enfance leur est volée", a-t-il dit sur X.

Au Caire, un "nouveau cycle de négociations", parrainé par l'Égypte et le Qatar avec la participation du Hamas, a débuté hier pour obtenir "le calme dans la bande de Gaza" ainsi qu'un échange de prisonniers palestiniens et d'otages, selon un responsable égyptien.

11h40
UNRWA

Impossible de remplacer l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens selon l'ONU

Il n'est "pas possible" de remplacer l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza, insiste le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, alors que des donateurs importants ont suspendu leurs financements à cette agence dans la tourmente. 

António Guterres, arrive à une réunion du Conseil de sécurité

Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, arrive à une réunion du Conseil de sécurité au siège des Nations Unies, le mardi 23 janvier 2024.

AP Photo/Yuki Iwamura
8h04
RAFAH

Joe Biden juge "excessive" la riposte d'Israël

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, qui a conclu hier une tournée régionale visant à encourager les efforts pour obtenir une trêve, a exhorté Israël à "protéger" les civils dans ses opérations à Gaza, incluant Rafah.

Washington a averti hier d'un "désastre" à Rafah et assuré ne pas soutenir une opération "sans une planification sérieuse" concernant les civils sur place. "Je pense, comme vous savez, que la riposte (...) dans la bande de Gaza, a été excessive", a déclaré le président américain, Joe Biden, dans une rare critique à l'égard d'Israël, proche allié des États-Unis.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi dit "alarmé" par une telle opération qui selon lui "aggraverait de façon exponentielle l'actuel cauchemar humanitaire dont les conséquences régionales sont déjà incalculables".

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

Benjamin Netanyahu a demandé à l'armée un plan d'évacuation des civils à Rafah.

L'armée israélienne bombarde Rafah où s'entassent plus d'un million de personnes. Les États-Unis craignent un "désastre" humanitaire.

Le président Joe Biden juge "excessive" la riposte d'Israël.

Les forces israéliennes ont pris d'assaut l'hôpital d'Al-Amal à Khan Younès.

L'ONU alerte que toute offensive à Rafah aggravera la "tragédie" en cours.

Le ministère de la Santé du Hamas fait état de 102 nouveaux morts au cours des dernières 24 heures.