Direct terminé le 14 février 2024 à 21h15 TU
Direct démarré le 14 février 2024 à 06h06 TU

DIRECT : Netanyahu promet une "puissante" opération à Rafah "après" le départ des civils

"Nous combattrons jusqu'à la victoire complète, ce qui implique une action puissante à Rafah et ce, après avoir permis à la population civile de quitter les zones de combat", déclare Benjamin Netanyahu dans un message en hébreu sur son compte Telegram officiel. Le Premier ministre israélien veut que "le Hamas abandonne ses exigences illusoires".

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Manifestation de protestation contre la décision du Premier ministre israélien de rappeler ses représentants des négociations pour un cessez-le-feu.

Manifestation de protestation à Jérusalem ce 14 février contre la décision du Premier ministre israélien de rappeler ses représentants des négociations pour un cessez-le-feu. Les manifestants affirment que cela met en danger la vie des otages.

© AP Photo/Leo Correa
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21H04
Liban

Nouvelles craintes d'escalade à la frontière avec le Liban après des représailles meurtrières d'Israël

Israël a mené ce mercredi des raids aériens sur le Liban voisin qui ont fait au moins sept morts selon des sources libanaises, après un tir de roquette dans lequel une soldate israélienne a été tuée, une "escalade dangereuse" selon l'ONU qui craint un embrasement régional.

Les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière entre Israël et le mouvement islamiste libanais Hezbollah, allié du Hamas palestinien, dans le contexte de la guerre dans la bande de Gaza mais les frappes sont menées de plus en plus loin de chaque côté de la frontière.

Le porte-parole du secrétaire général de l'ONU a affirmé que l'"escalade" de la violence dans la zone frontalière "est dangereuse et doit s'arrêter", tandis que Washington a appelé à privilégier la "voie diplomatique" pour réduire les tensions.

La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a fait valoir que la situation au Liban est "sérieuse mais elle n'est pas irréversible".

L'armée a visé "des cibles terroristes du Hezbollah" dans plusieurs localités du sud du Liban, qui ont fait quatre morts, trois civils membres d'une même famille et un combattant du mouvement islamiste selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).

Ces raids, sur des localités situées dans un rayon de 10 à 25 km de la frontière, ont été menés en représailles à un tir de roquette depuis le Liban sur une base militaire du nord d'Israël, qui a tué une soldate d'après l'armée israélienne.

Les services de secours israéliens Magen David Adom, avaient d'abord fait état de sept blessés, dont cinq à Safed. Un photographe de l'AFP avait vu des médecins et des soldats évacuer une personne blessée de l'hôpital de Safed, par hélicoptère militaire, à destination d'un autre établissement.

Ce tir de roquette n'a pas été revendiqué par le Hezbollah pro-iranien.
Selon l'ANI, une femme, son fils âgé de deux ans, et son beau-fils, âgé de 13 ans, ont été tués dans le village de Sawaneh.

Un autre raid a détruit un bâtiment dans le village d'Adchit, faisant un mort, un combattant du Hezbollah, et dix blessés, d'après l'ANI qui a fait état d'importantes destructions. Le Hezbollah a par la suite confirmé la mort d'un de ses combattants dans ce village.

Une source de sécurité libanaise a indiqué dans la soirée que trois autres civils, dont deux femmes, avaient été tués lors d'une frappe israélienne sur un immeuble de la ville de Nabatiyeh (sud). L'ANI a évoqué une frappe de "drone".

18H54
Journaliste d'Al Jazeera mis en cause

L'armée israélienne accuse un journaliste blessé à Gaza d'être membre du Hamas

L'armée israélienne accuse un journaliste d'Al Jazeera blessé lors d'une frappe israélienne à Gaza d'être un militant du Hamas, et de s'être même filmé dans un kibboutz attaqué le 7 octobre.

Ismaïl Abou Omar "est le commandant adjoint d'une compagnie au sein du bataillon de l'est du Hamas, à Khan Younès. Abou Omar s'est même filmé au kibboutz Nir Oz lors du massacre du 7 octobre et a publié (sa vidéo) sur les réseaux sociaux", affirme l'armée dans un communiqué. Le kibboutz, en lisière de la bande de Gaza, a été le théâtre de l'un des pires massacres perpétrés par le Hamas ce jour là.

Selon Al Jazeera, le correspondant Ismaïl Abou Omar et son caméraman Ahmed Matar ont été blessés hier par une frappe dans le secteur de Rafah. La ville, à la pointe sud de la bande de Gaza, abrite environ 1,4 million de Palestiniens, la plus grande majorité d'entre eux étant des personnes déplacées par les raids et les combats dans le reste du territoire.


La chaîne qatarie a été lourdement touchée par la guerre en cours à Gaza. Début janvier, deux journalistes, Hamza Dahdouh et Moustafa Thuraya, avaient été tués lors d'une frappe sur leur voiture dans le sud du territoire palestinien.

L'armée israélienne a affirmé que "les deux pilotaient des drones qui présentaient une menace imminente pour les troupes israéliennes" et les avait décrits comme des "agents terroristes", des allégations rejetées par leurs familles et leur employeur.

Au moins 85 journalistes et professionnels des médias, en grande majorité palestiniens, ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, selon le Comité pour la protection des journalistes.

18H16
Rafah

Netanyahu promet une "puissante" opération à Rafah "après" le départ des civils

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu promet ce soir une "puissante" opération à Rafah "après" avoir permis à la population civile de quitter cette ville à la pointe sud de la bande de Gaza.

"Nous combattrons jusqu'à la victoire complète, ce qui implique une action puissante à Rafah et ce, après avoir permis à la population civile de quitter les zones de combat", a-t-il déclaré dans un message en hébreu sur son compte Telegram officiel.

"Cette semaine, nous avons libéré deux de nos otages au cours d'une opération militaire minutieuse. Jusqu'à présent, nous avons libéré 112 de nos otages grâce à une combinaison de fortes pressions militaires et de négociations fermes", a ajouté ce soir Netanyahu dans une vidéo.

"Il s'agit là de la clé pour libérer nos otages restants: une forte pression militaire et des négociations très fermes. En ce sens, j'insiste pour que le Hamas abandonne ses exigences illusoires. Quand il abandonnera ses exigences, nous pourrons avancer", a-t-il soutenu.
 

17H45
Liban

La situation au Liban est "sérieuse" mais "pas irréversible"

La situation au Liban est "sérieuse mais elle n'est pas irréversible", estime le chef de la diplomatie française alors que des raids israéliens ont fait plusieurs morts dans le sud du pays et qu'une soldate israélienne a péri dans un tir de roquette.

Ces violences font craindre une escalade après des mois d'échanges de tirs quotidiens à la frontière entre Israël et le mouvement islamiste libanais Hezbollah dans le contexte de la guerre dans la bande de Gaza.

"La France s'implique dans la résolution du conflit et surtout pour éviter l'escalade et une nouvelle guerre au Liban", a déclaré Stéphane Séjourné lors d'une audition à l'Assemblée nationale.

La situation "est sérieuse mais elle n'est pas irréversible", observe le chef de la diplomatie française, qui lors de son récent déplacement en Israël et au Liban, avait présenté des "propositions" pour éviter un conflit ouvert.

Ce plan prévoit, selon des sources diplomatiques, l'arrêt des violences des deux côtés et un retrait des combattants du Hezbollah de dix à douze kilomètres au nord de la frontière.

Le ministre français a également assuré que la France agissait "sans relâche en passant des messages partout" pour éviter un embrasement au Proche-Orient.

17H23
Trêve ?

Les négociations se sont poursuivies au Caire

Les discussions se poursuivent au Caire, où une délégation du Hamas, selon une source du mouvement, était attendue pour rencontrer des représentants d'Égypte et du Qatar, les deux pays médiateurs aux côtés des États-Unis.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé le Hamas à conclure "rapidement" un accord de trêve, "pour épargner à notre peuple palestinien une autre catastrophe, non moins dangereuse que la Nakba de 1948, et éviter une attaque de l'occupation contre Rafah qui entraînerait des milliers de victimes et un exode de notre peuple".

La Nakba (Catastrophe, en arabe) est le terme utilisé par les Palestiniens pour désigner l'exode de quelque 760.000 d'entre eux, poussés au départ à la création de l'Etat d'Israël en 1948.

À Rafah, des centaines de milliers de civils, massés contre la frontière fermée avec l'Egypte, vivent dans l'angoisse d'une offensive sur la ville, annoncée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui veut chasser le mouvement islamiste palestinien de son "dernier bastion".

Environ 1,4 million de personnes, selon l'ONU, la plupart déplacées par la guerre, s'entassent dans cette ville transformée en un gigantesque campement, le seul grand centre urbain du territoire où l'armée n'a pas encore lancé d'assaut.

16H17
Injonction

Emmanuel Macron hausse le ton avec Netanyahu

Le président français Emmanuel Macron a dit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que les opérations israéliennes à Gaza "devaient cesser" car "le bilan humain et la situation humanitaire" sont "intolérables", a rapporté l'Elysée.

Dans un appel téléphonique, il a "exprimé l'opposition ferme de la France à une offensive israélienne à Rafah, qui ne pourrait qu'aboutir à un désastre humanitaire d'une nouvelle magnitude, comme à tout déplacement forcé de populations, qui constitueraient des violations du droit international humanitaire et feraient peser un risque supplémentaire d'escalade régionale".

Et il a insisté sur "l'extrême urgence qu'il y avait à conclure, sans plus de délai, un accord sur un cessez-le-feu qui garantisse enfin la protection de tous les civils et l'entrée massive de l'aide d'urgence."

Selon le chef de l'État français, il est "impératif d'ouvrir le port d'Ashdod, une voie terrestre directe depuis la Jordanie et tous les points de passage" afin d'acheminer de l'aide pour le territoire palestinien. L'absence d'accès humanitaire est "injustifiable", a-t-il martelé.

Emmanuel Macron hausse encore le ton à l'égard du dirigeant israélien, selon les termes de ce compte-rendu publié par ses services. Il lui a ainsi réitéré la "condamnation" française "de la politique de colonisation israélienne et appelé au démantèlement des avant-postes", appelant "à éviter toute mesure susceptible de conduire à une escalade incontrôlée à Jérusalem et en Cisjordanie".

Le président français a par ailleurs exhorté "le Premier ministre et tous les responsables israéliens à avoir le courage d'offrir à leurs concitoyens un avenir de paix", que "seule la solution des deux États", et donc la "création d'un État palestinien", peut à ses yeux permettre.

13H46
Liban

Quatre civils tués lors des raids israéliens au sud du Liban

Quatre civils, dont une femme et deux enfants, ont été tués et neuf personnes blessées dans des raids israéliens sur le sud du Liban, a indiqué une source de sécurité libanaise à l'AFP.

L'armée israélienne a annoncé que des avions de combat avaient lancé "une série de raids sur le Liban", après qu'une roquette tirée depuis le Liban a fait plusieurs blessés dans le nord d'Israël selon des sources médicales israéliennes. Ce tir de roquette n'a pas été revendiqué.

Une femme, son fils et son beau-fils ont été tués dans une frappe israélienne sur le village de Sawaneh, a indiqué la source de sécurité à l'AFP. Un quatrième civil a péri dans un raid sur le village d'Adchit, selon la même source qui a également fait état de neuf blessés.

Lorsque l'agression à Gaza s'arrêtera et qu'il y aura un cessez-le-feu, les tirs s'arrêteront également dans le sud [du Liban]. Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah

Les raids israéliens ont visé plusieurs localités dans un rayon distant de dix à 25 km de la frontière israélo-libanaise, et ont fait d'importants dégâts selon des images circulant sur les réseaux sociaux.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé hier que "lorsque l'agression à Gaza s'arrêtera et qu'il y aura un cessez-le-feu, les tirs s'arrêteront également dans le sud" du Liban. "S'ils élargissent la confrontation, nous le ferons aussi", a-t-il ajouté en réponse aux menaces répétées des responsables israéliens de déclencher une guerre contre le Liban.

Hassan Nasrallah, s'exprimant via une liaison video dans une banlieue au sud de Beyrouth le 13 février 2024.

Hassan Nasrallah, s'exprimant via une liaison video dans une banlieue au sud de Beyrouth le 13 février 2024.

© AP Photo/Hussein Malla

En plus de quatre mois, au moins 247 personnes, dont 175 combattants du Hezbollah et 34 civils, ont été tuées dans le sud du Liban, selon un décompte de l'AFP. Côté israélien, 15 personnes ont été tuées, neuf soldats et six civils, selon l'armée.

13h21
Liban

L'armée israélienne annonce avoir lancé des raids aériens sur le Liban

L'armée israélienne a annoncé mercredi que des avions de combat ont lancé "une série de raids sur le Liban" voisin, faisant craindre une escalade entre les deux pays frontaliers après des mois d'échanges de tirs quotidiens dans le contexte de la guerre à Gaza.

L'armée n'a pas fourni plus de détails à ce stade sur ces raids tandis que des médias libanais ont fait état de trois villages touchés, Adchit, Sawaneh et Chehabiyeh.

Ces raids interviennent après qu'une roquette tirée depuis le Liban a fait plusieurs blessés mercredi dans le nord d'Israël, selon des sources médicales israéliennes. D'après les services de secours Magen David Adom, sept personnes ont blessées, dont cinq dans la localité de Safed.

Des forces de sécurité israéliennes examinent le site touché par une roquette tirée depuis le Liban, à Safef, dans le nord d'Israël. 14 février 2024. 

Des forces de sécurité israéliennes examinent le site touché par une roquette tirée depuis le Liban, à Safef, dans le nord d'Israël. 14 février 2024. 

© AP Photo/Gil Eliyahu

Un photographe de l'AFP a vu des médecins et des soldats évacuer de l'hôpital de Safed une personne blessée par hélicoptère militaire à destination d'un autre établissement.

Ce tir de roquette n'a pas été revendiqué à ce stade par le Hezbollah pro-iranien.

12H30
"rétrécissement de l'espace humanitaire"

L'OMS alerte sur l'état des hôpitaux à Gaza "complètement submergés"

Moins de la moitié des missions de l'Organisation mondiale de la santé visant à acheminer de l'aide à Gaza ont été autorisées alors que les hôpitaux y sont "complètement débordés", indique un responsable.

Les hôpitaux sont complètement submergés, débordés et insuffisamment approvisionnés. Dr. Rik Peeperkorn, représentant de l'OMS dans les territoires palestiniens occupés

 

"Les hôpitaux sont complètement submergés, débordés et insuffisamment approvisionnés", affirme le représentant de l'OMS dans les territoires palestiniens occupés, le docteur Rik Peeperkorn, s'exprimant en visioconférence depuis Gaza.
Le personnel, décrit-il, est obligé de procéder à des amputations, faute de moyens pour soigner les patients dont une intervention chirurgicale pourrait sauver les membres dans un environnement normal.

Dénonçant "le rétrécissement de l'espace humanitaire" à Gaza, il accuse Israël de continuer à "entraver l'acheminement de l'aide humanitaire" dans le territoire palestinien, ravagé par la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste le 7 octobre.

Depuis le mois de novembre, "seulement 40%" des missions de l'OMS vers le nord de Gaza ont été autorisées, et "depuis janvier, ce chiffre est beaucoup plus bas", a détaillé le Dr Peeperkorn. Ce taux s'élève à environ 45% pour le sud.
Les autres "ont été refusées, entravées ou reportées", a-t-il dit.

"C'est absurde. Même en l'absence d'un cessez-le-feu, des couloirs humanitaires doivent exister pour que l'OMS, les Nations unies et leurs partenaires puissent faire leur travail. Nous devons mettre en place un système de déconfliction pragmatique et différent pour pouvoir faire notre travail",  affirme-t-il.
 

12H18
enquête "urgente"

Dublin et Madrid veulent que l'UE vérifie si Israël respecte les droits humains

L'Espagne et l'Irlande ont demandé à Bruxelles d'enquêter "urgemment" sur le "respect" par Israël des droits humains à Gaza, annonce le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez sur le réseau social X (anciennement Twitter).

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"Devant la situation critique à Rafah", dans le sud de la bande de Gaza, les gouvernements espagnol et irlandais ont envoyé une lettre à la Commission européenne pour lui demander d'examiner "de manière urgente si Israël remplit ses engagements de respecter les droits humains à Gaza", affirme dans ce message le Premier ministre socialiste.

La lettre à la Commission, publiée sur le site de La Moncloa (la présidence du gouvernement espagnol), précise que "devant la situation insoutenable à Gaza et face au risque d'une catastrophe humanitaire encore plus importante en raison de l'intensification de l'opération militaire israélienne contre Rafah", Dublin et Madrid demandent à la Commission "une évaluation urgente de l'accord d'association UE/Israël".

Le but de cette "évaluation" par la Commission, poursuit la lettre, est de vérifier "si les points essentiels de la relation en matière de droits humains et principes démocratiques sont respectés".

Les deux pays demandent aussi "que le Conseil de l'UE prenne les mesures adéquates au cas où il serait conclu qu'Israël ne respecte pas les engagements auxquels il a souscrits".

À Bruxelles, une porte-parole de la Commission, Arianna Podesta, a confirmé que l'organe exécutif de l'UE avait bien reçu la missive. "Nous l'avons reçue ce matin, il y a quelques minutes", a-t-elle dit lors d'un point de presse, ajoutant que la Commission allait "l'étudier". "De toute évidence, nous n'avons rien à ajouter pour l'instant", a-t-elle conclu.

Une autre porte-parole de l'UE, Nabila Massrali, a indiqué que la Commission (exhortait) toutes les parties, quand il s'agit d'Israël, à respecter le droit international". "Il doit y avoir une responsabilité pour les violations du droit international", a-t-elle déclaré.

Mettant en avant "l'importance d'assurer la protection permanente des civils en conformité avec le droit humanitaire international",Nabila Massrali a souligné que l'UE transmettait ce message "de manière bilatérale dans ses contacts avec les autorités israéliennes". Elle a toutefois indiqué ne pas pouvoir faire de commentaires sur la manière dont ce thème s'inscrit dans le cadre de l'accord d'association qui unit l'UE à Israël.

11H45
JUSTICE

Des familles d'otages israéliens vont déposer plainte contre le Hamas à la CPI

Une centaine de proches d'otages toujours retenus dans la bande de Gaza se rendent aujourd'hui à La Haye pour déposer plainte contre le Hamas pour "crimes contre l'Humanité" auprès de la Cour pénale internationale (CPI).


Quelque 250 personnes ont été enlevées dans le sud d'Israël lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre et 130 d'entre eux sont toujours retenus à Gaza, dont 29 seraient morts, selon Israël. "Ce n'est pas seulement notre histoire, si nous n'arrêtons pas cela, demain ce sera l'histoire du monde entier", a déclaré Ofri Bibas, dont le frère figure parmi les otages, peu avant de monter à bord d'un vol spécial pour La Haye.

affiches avis de recherche otages israeliens

Une femme passe devant des photos d'otages à Tel Aviv, Israël, le lundi 12 février 2024. 

AP Photo/Ariel Schalit
11h25
UNRWA

Israël : "Douze personnes auraient pu participer à ces horribles attentats"

Dans un entretien, Philippe Lazzarini, à la tête de l'office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient s'explique sur les accusations d'Israël visant des membres de son organisation, accusés d'avoir participés aux attentats du 7 octobre 2023.  

"Nous parlons d'allégations. Ce sont toujours des allégations et elles font l’objet d’une enquête. Comme vous le savez, le Secrétaire Général et moi-même avons fait appel à nos services d'enquête pour voir si ces allégations étaient fondées ou non. Nous avons également appelé l’État d’Israël à collaborer à cette enquête. Pour l'heure, nous n'avons reçu que des informations indiquant que douze personnes pourraient avoir participé à ces horribles attentats du 7 octobre." indique-t-il.

11H22
opposition à Israël

Des opposants à l'offensive d'Israël perturbent un débat au Parlement suédois

Des opposants à l'offensive menée par Israël à Gaza ont perturbé le débat au Parlement suédois sur la politique étrangère, pendant lequel le gouvernement a confirmé son soutien au droit d'Israël de se défendre.

Des agents de sécurité ont emmené une femme à l'extérieur de la tribune du public après qu'elle a crié qu'Israël "commettait un génocide", au moment où le ministre des Affaires étrangères, Tobias Billström, présentait la politique étrangère du gouvernement.

"La Suède soutient le droit légitime d'Israël de se défendre face au Hamas, conformément au droit international", a dit le ministre avant d'être interrompu.
"À la lumière de la situation catastrophique à Gaza, le gouvernement estime qu'un cessez-le-feu est nécessaire pour des raisons humanitaires", a-t-il ajouté.
Les manifestants ont à nouveau crié au moment où le Parlement débattait du soutien de la Suède à l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

Six personnes ont été emmenée par les agents de sécurité et l'une d'elles a été arrêtée par la police car soupçonnée de "résistance violente", a indiqué la police à l'AFP.

Fin janvier, la Suède a suspendu ses versements à l'UNRWA après des accusations israéliennes selon lesquelles l'agence de l'ONU compte 12 personnes, parmi ses 13.000 employés dans la bande de Gaza, impliquées dans l'attaque du Hamas du 7 octobre.

La guerre a été déclenchée par l'attaque le 7 octobre de commandos du Hamas infiltrés de la bande de Gaza voisine dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de plus de 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

sraël a mené une offensive militaire d'envergure qui a fait 28.473 morts à Gaza, en grande majorité des civils, et des dizaines de milliers de blessés, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

Billström a par ailleurs dit que la priorité de la Suède était le "soutien à l'Ukraine" dans la guerre contre la Russie. "La Suède va continuer à soutenir l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire, aussi bien politiquement que du point de vue humanitaire, militaire et économique", a-t-il déclaré.

11h13
DECES

Le ministre de la santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 28 576 morts

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi un bilan de 28 576 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.


Il a fait état d'un total de 103 morts au cours des dernières 24 heures, et de 68 291 blessés depuis le début de la guerre le 7 octobre.
 

11H11
Trêve

Abbas appelle le Hamas à "conclure rapidement" un accord

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, exhorte le Hamas à "conclure rapidement" un accord, pour protéger le peuple palestinien des "répercussions d'une nouvelle catastrophe", après quatre mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste dans la bande de Gaza.

"Nous appelons le mouvement Hamas à conclure rapidement l'accord sur les prisonniers pour épargner à notre peuple palestinien une autre catastrophe, non moins dangereuse que la Nakba de 1948", a-t-il dit, cité par l'agence de presse palestinienne Wafa, en référence à la "catastrophe" que fut pour les Palestiniens la création d'Israël.

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avec AFP
Les faits

Netanyahu promet une "puissante" opération à Rafah "après" avoir permis à la population civile de quitter la ville.

Quatre civils, dont une femme et deux enfants, ont été tués et neuf personnes blessées dans des raids israéliens sur le sud du Liban.

Le président palestinien Mahmoud Abbas appelle le Hamas à conclure "rapidement" un accord de trêve pour éviter une offensive israélienne sur Rafah.

"Les hôpitaux sont complètement submergés, débordés et insuffisamment approvisionnés", déclare le représentant de l'OMS dans les territoires palestiniens occupés, le docteur Rik Peeperkorn depuis Gaza.

Dublin et Madrid veulent que l'Union européenne vérifie si Israël respecte les droits humains.

Des opposants à l'offensive menée par Israël à Gaza ont perturbé le débat au Parlement suédois sur la politique étrangère. Une femme a été évacué après qu'elle a crié qu'Israël "commettait un génocide".

Selon le ministère de la santé du Hamas, 104 personnes, en majorité des femmes et des enfants sont morts cette nuit dans des bombardements israéliens à Rafah et Khan Younès.

Une centaine de proches d'otages toujours retenus dans la bande de Gaza se sont rendus à La Haye pour déposer plainte contre le Hamas pour "crimes contre l'Humanité" auprès de la Cour pénale internationale (CPI).