La patronne des Écologistes Marine Tondelier estime qu'"il faudra sûrement faire des choses que personne n'a jamais faites auparavant dans ce pays" en cas d'une Assemblée sans majorité claire, mais en rejetant l'idée d'un nouveau "Premier ministre macroniste".
"La politique dans ce pays ne pourra pas continuer comme avant. On va devoir changer", a ajouté l'écologiste lors d'un entretien au 20H00 de TF1, appelant à "trouver des solutions" et à ce "que certains au centre, à droite, nous disent comment ils souhaitent travailler dans l'autre sens".
Après le triomphe du Rassemblement national au premier tour des élections législatives, la composition de la nouvelle Assemblée nationale apparaît incertaine, d'autant que le patron du parti d'extrême droite Jordan Bardella a indiqué qu'il refuserait Matignon en cas d'absence de majorité absolue, ou à tout le moins stable, ouvrant la voie à une grande coalition aux contours incertains, déjà évoquée par le Premier ministre Gabriel Attal.
"Comment on trouve des solutions à des circonstances inédites? Il faudra sûrement faire des choses que personne n'a jamais faites auparavant dans ce pays", n'a pas fermé la porte Mme Tondelier, "mais ce qui est sûr, c'est que ça doit se faire sur des bases politiques claires: la question, c'est plutôt 'pour quoi faire?' que 'avec qui?'".

La secrétaire national des Écologistes, Marine Tondelier, place de la République, le 30 juin 2024 à Paris.