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DIRECT - le Hamas annonce un bilan de plus de 10.000 morts palestiniens

Les bombardements israéliens ont fait plus de 10.000 morts dans la bande de Gaza annonce en ce 31eme jour de guerre le Hamas. Le chef de l'ONU plaide pour un cessez-le-feu d'urgence et décrit le territoire palestinien comme "un cimetière pour les enfants".

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Un Palestinien au milieu de ruines à Deir al Balah, ce 6 novembre 2023.

Un Palestinien au milieu de ruines à Deir al Balah, ce 6 novembre 2023.

© AP Photo/Hatem Moussa
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19H51
"pauses tactiques"

Biden et Netanyahu évoquent des "pauses tactiques" de l'armée israélienne à Gaza

Le président américain Joe Biden a évoqué avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu la "possibilité de pauses tactiques" de l'armée israélienne dans la bande de Gaza pour permettre à la population civile palestinienne de fuir les combats.

Lors d'une conversation téléphonique, les deux dirigeants ont "discuté de la possibilité de pauses tactiques pour fournir aux civils des opportunités de quitter en sécurité les zones de combats, s'assurer que l'aide parvient aux civils dans le besoin et permettre la potentielle libération d'otages", selon un communiqué de la Maison Blanche.

19H18
Tirs de roquettes sur Israël

Le Hamas affirme avoir tiré 16 roquettes du Liban vers Israël

La branche armée du mouvement palestinien Hamas déclare avoir tiré à partir du Liban 16 roquettes sur le nord d'Israël, affirmant avoir visé le sud de la ville de Haïfa. Dans un communiqué, les brigades Ezzedine al-Qassam ont affirmé que ces tirs intervenaient "en réponse aux massacres de l'occupation et à son agression contre notre peuple dans la bande de Gaza".

L'armée israélienne a pour sa part fait état d'"environ 30 tirs" de projectiles "depuis le Liban vers le nord d'Israël", ajoutant qu'elle ripostait sur les lieux d'origine des tirs.

Les ripostes israéliennes éclairent la nuit au dessus de Gaza. 6 novembre 2023

Les ripostes israéliennes éclairent la nuit au dessus de Gaza. 6 novembre 2023

© AP Photo/Abed Khaled


Dans la soirée, l'agence officielle libanaise Ani a fait état de frappes aériennes et tirs d'artillerie israéliens sur le sud du Liban.

Allié du puissant mouvement armé libanais Hezbollah, le Hamas dispose de combattants au Liban et sa branche armée a revendiqué plusieurs tirs contre Israël à partir du sud du pays depuis le début de la guerre le 7 octobre.

"À ceux qui pensent que le Hamas va disparaître, le Hamas restera ancré dans la conscience (...) de notre peuple, et aucune force sur terre ne pourra l'anéantir ou le marginaliser", a déclaré lors d'une conférence de presse un haut responsable du mouvement au Liban, Oussama Hamdane, peu avant l'annonce des tirs de roquettes. "Notre peuple ne permettra pas aux États-Unis d'imposer ses plans visant à créer une administration qui lui convienne et qui convienne à l'occupation (Israël, ndlr), et notre peuple n'acceptera pas un nouveau gouvernement de Vichy", a-t-il ajouté, en référence au régime collaborationniste français sous l'occupation nazie, lors de la Seconde Guerre mondiale.

18H00
"cimetière pour enfants"

Un cessez-le-feu se fait "plus urgent à chaque heure qui passe" plaide le secrétaire général de l'ONU

"Les parties au conflit, et la communauté internationale, font face à une responsabilité immédiate et fondamentale: mettre un terme à cette souffrance collective inhumaine et augmenter radicalement l'aide humanitaire à Gaza", a déclaré Antonio Guterres à la presse.

"Le cauchemar à Gaza est plus qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité", a-t-il commenté, répétant dans le même temps sa condamnation des "actes terroristes odieux" du Hamas du 7 octobre.

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"Gaza devient un cimetière pour les enfants", a-t-il insisté. Selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas lundi, 10.022 personnes, en majorité des civils dont plus de 4.000 enfants, ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre dans les bombardements israéliens dévastateurs.

"Plus de journalistes auraient été tués en une période de quatre semaines que dans aucun autre conflit ces trois dernières décennies", a ajouté Antonio Guterres, alors que le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a dénombré lundi au moins 36 journalistes et employés de médias (31 Palestiniens, 4 Israéliens, 1 Libanais) tués depuis le 7 octobre.

Et "plus de travailleurs humanitaires de l'ONU ont été tués que lors de période comparable dans l'histoire de notre organisation", a déploré le secrétaire général, rendant hommage aux 89 membres de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) tués.

Plus de 1.400 personnes ont péri en Israël, majoritairement des civils tués le 7 octobre, selon les autorités israéliennes.

Le chef de l'ONU a également fustigé le Hamas et d'autres groupes qui utilisent "les civils comme bouclier humain et continuent à tirer des roquettes vers Israël sans distinction". Il a d'autre part insisté sur l'aide humanitaire insuffisante passant par Rafah, point de passage avec l'Égypte, vers la bande de Gaza assiégée.

Avec 400 camions en deux semaines, contre 500 qui entraient dans l'enclave chaque jour avant la guerre, "le goutte à goutte d'aide n'est rien face à l'océan de besoins", a-t-il souligné, déplorant l'absence de carburant parmi cette aide.
"Sans carburant, les nouveaux-nés en couveuse et les patients sous respirateur artificiel vont mourir. L'eau ne peut être pompée ou purifiée. Les eaux usées pourraient bientôt inonder les rues, propageant les maladies", a ajouté le secrétaire général, rappelant que l'ONU vient de lancer un appel aux dons de 1,2 milliards de dollars pour aider 2,7 millions de personnes (la totalité des habitants de la bande de Gaza et 500.000 habitants de Cisjordanie).

17H46
Concession

Selon Washington, des "milliers" de morts et blessés à Gaza

Les États-Unis ont reconnu ce lundi que des "milliers" de civils avaient été blessés ou tués à Gaza, pilonné par Israël depuis la sanglante attaque du Hamas sur son sol voici un mois mais n'ont pas donné de chiffre précis.

Selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas diffusé lundi, 10.022 personnes, en majorité des civils dont plus de 4.000 enfants, ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre dans des bombardements israéliens dévastateurs.

En Israël, au moins 1.400 personnes sont mortes, en majorité des civils tués le jour même de l'attaque du Hamas d'une ampleur sans précédent, d'après les autorités israéliennes.

"A propos des victimes civiles à Gaza (...) nous savons qu'il faut compter en milliers", a déclaré à la presse le porte-parole du Pentagone Pat Ryder, questionné sur le dernier bilan du Hamas. "C'est la raison pour laquelle nous avons souligné auprès des Israéliens et d'autres dans la région l'importance de faire parvenir de l'aide humanitaire dans Gaza".

Washington, qui soutient Israël tout en souhaitant une "pause" humanitaire dans le territoire, remet cependant en question les bilans donnés par le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza. "Je n'ai aucune confiance dans les chiffres utilisés par les Palestiniens", a déclaré Joe Biden fin octobre.

17h41
Humza Yousaf

Le Premier ministre écossais évoque les sentiments mitigés de ses beaux-parents de retour de Gaza

Le Premier ministre écossais Humza Yousaf décrit le soulagement au goût amer éprouvé par ses beaux-parents tout juste rentrés de Gaza, où ils ont vécu quatre semaines en état de siège dans des conditions "incroyablement désespérées".

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Les parents de Nadia El-Nakla, épouse du dirigeant écossais, étaient en visite à Gaza pour voir sa grand-mère paternelle âgée de 92 ans quand le Hamas a lancé son offensive contre Israël, tuant au moins 1.400 personnes, en majorité des civils, tandis que plus de 240 personnes ont été prises en otage, selon les autorités israéliennes.

Empruntant le passage de Rafah vers l'Egypte, ils ont pu quitter vendredi le territoire, placé en état de siège par Israël, et où plus de 10.000 personnes ont été tuées selon le Hamas, dans les bombardements israéliens en représailles à l'attaque du 7 octobre.

"Ils sont bien sûr ravis d'être ici (en Écosse) mais ils ont le coeur brisé d'avoir dû laisser leur famille à Gaza", a déclaré Humza Yousaf à BBC Scotland News.
Son beau-père "était vraiment triste de devoir dire au-revoir à sa mère, à son fils et à ses petits-enfants, le plus jeune ayant seulement trois mois", a encore affirmé le Premier ministre, racontant l'avoir vu pleurer pour la première fois. Leurs conditions de vie dans la bande de Gaza étaient "incroyablement désespérées", a-t-il affirmé, indiquant qu'ils avaient été obligés de boire de l'eau de mer après avoir épuisé leurs réserves d'eau.

Humza Yousaf, de confession musulmane, a également réitéré son appel pour un cessez-le-feu. Le gouvernement britannique, ainsi que l'opposition travailliste, appellent à des "pauses" dans les combats pour faire entrer l'aide humanitaire dans Gaza. "C'est un moment clef, franchement pour la communauté internationale", a déclaré Yousaf, chef du parti indépendantiste écossais, le SNP.
"Vous êtes soit du côté de l'humanité en appelant à un cessez-le-feu immédiat, ou vous rendez possible la souffrance de 2,2 millions d'hommes, femmes et enfants, dont la grande majorité sont innocents", a-t-il insisté.

17h38
5 Palestiniens tués

Cinq Palestiniens tués en Cisjordanie occupée

Quatre Palestiniens, âgés de 20 à 25 ans, ont été tués et un cinquième blessé par des tirs de l'armée israélienne à Tulkarem, dans le nord-ouest de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, a indiqué le ministère de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.

Le ministère, qui avait fait état de trois morts dans un premier temps, dénonce "des assassinats menés par les forces d'occupation israéliennes", en précisant que le blessé est "un enfant de 14 ans".

Des témoins à Tulkarem ont rapporté à l'AFP que "trois hommes armés se trouvaient dans la voiture" qui a été interceptée par des agents israéliens infiltrés.
Ces derniers "ont tiré sur eux dans une rue du nord de la ville", a dit l'un d'eux.
Des images mises en ligne montrent une voiture blanche criblée de balles, principalement sur le capot et le pare-brise.

Une vidéo montre cinq soldats descendant d'un van, fusil automatique en main, vêtus de casques et de gilets pare-balles encerclant le véhicule arrêté.
L'armée israélienne a annoncé avoir "tué quatre terroristes d'un réseau à Tulkarem" responsable de "dizaines d'attaques armées contre des Israéliens", dont "deux commandants". Ils opéraient "sous les ordres et avec le financement de la bande de Gaza (...) pour le compte du Hamas et d'autres organisations terroristes", selon elle.

Plus tôt, un Palestinien a été tué et trois autres blessés "par des balles israéliennes" à Halhoul, près de Hébron dans le sud de la Cisjordanie, selon la même source.

16H14
Évacuations

Des blessés et des binationaux évacués de Gaza en Égypte

"Six ambulances transportant des blessés sont arrivées du côté égyptien (de Rafah)", a précisé sous couvert de l'anonymat ce responsable du côté égyptien du point de passage. Les blessés doivent être ensuite transférés dans des hôpitaux, a-t-il ajouté.

L'évacuation des blessées a été suivie par celle de binationaux arrivés en Egypte, a ajouté le responsable.

Plus tôt dans la journée, le gouvernement du mouvement islamiste palestinien Hamas au pouvoir à Gaza a annoncé la réouverture lundi du terminal de Rafah, qui relie Gaza à l'Egypte, pour permettre l'évacuation d'étrangers et de binationaux bloqués dans le petit territoire palestinien assiégé et pilonné par Israël depuis l'attaque inédite du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

Ce terminal avait ouvert trois jours mercredi, jeudi et vendredi, laissant sortir des dizaines de blessés palestiniens et des centaines de détenteurs de passeports étrangers avant que le Hamas ne décide de le refermer.

Le Hamas avait posé comme condition à sa réouverture l'assurance d'un passage sécurisé des ambulances vers Rafah après le bombardement israélien meurtrier d'une ambulance à Gaza-ville.

Des sources au gouvernement du Hamas ont expliqué que la réouverture avait eu lieu après avoir obtenu un accord d'Israël, grâce à une médiation égyptienne, pour le passage de 30 blessés.

Côté égyptien du terminal, des ambulances sont entrées afin de récupérer ces blessés, ont rapporté des témoins à l'AFP.

Dimanche, Washington a annoncé que plus de 300 Américains ou résidents américains et membres de leur famille avaient été évacués depuis mercredi via Rafah.

Une centaine de Britanniques ont également pu quitter la bande de Gaza, d'après le gouvernement britannique.

L'Egypte assure, elle, aider à évacuer "environ 7.000" étrangers et binationaux de la bande de Gaza.

13H30

Washington promet une extension de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a promis lundi 6 novembre en Turquie une extension "dans les jours à venir" de l'aide humanitaire à destination des habitants de la bande de Gaza assiégée par l'armée israélienne.

"Nous travaillons très activement pour obtenir davantage d'aide humanitaire (...) et je pense que vous verrez dans les jours à venir que l'aide peut être étendue de manière significative", a déclaré le chef de la diplomatie américaine au terme d'un tête-à-tête de deux heures et demie à Ankara avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan.

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12H15
Bilan humain

Le Hamas annonce que depuis le début de la guerre les bombardements israéliens ont fait 10 000 morts

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien annonc ce lundi que le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza a franchi le seuil de 10.000 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Ce nouveau chiffre de 10.022 morts, a été annoncé lors d'une conférence de presse à Gaza du porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf al-Qidreh, au 31e jour de la guerre.

11H30

L'armée israélienne demande aux civils de quitter la ville de Gaza

Selon le général Daniel Hagari, un porte-parole de l'armée israélienne, les soldats ont coupé le territoire en deux: "Gaza sud et Gaza nord". 

L'armée a lancé lundi matin un nouvel appel aux civils à quitter le nord de la bande de Gaza, affirmant que les soldats seraient ainsi "moins limités" dans leurs opérations. 

"Nous serons alors en mesure de démanteler le Hamas, bastion après bastion, bataillon après bataillon, jusqu'à ce que nous atteignions l'objectif ultime, qui est de débarrasser la bande de Gaza - toute la bande de Gaza - du Hamas", a déclaré un porte-parole.

L'armée a annoncé lundi avoir "pris possession" d'un poste de commandement du Hamas dans la ville de Gaza. Des images ont montré des chars évoluant au milieu des ruines d'un immeuble.

L'armée israélienne annonce avoir ouvert une "route d'évacuation" pour permette aux habitants de la ville de Gaza de quitter la ville de Gaza pour le sud de la bande de Gaza.

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08h53

Une centaine de Britanniques ont quitté Gaza par le poste de Rafah

 

Une centaine de Britanniques ont pu quitter la bande de Gaza, bombardée sans relâche par Israël depuis l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre, en passant le poste-frontière de Rafah vers l'Egypte, a indiqué  le gouvernement britannique.

Quatorze ressortissants britanniques sont morts depuis le début du conflit le 7 octobre et trois sont portés disparus,"ce qui ne veut pas nécessairement dire qu'ils ont été pris en otage", a précisé la ministre de l'Energie Claire Coutinho sur la chaîne SkyNews.

L'attaque perpétrée en Israël par les combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas a entraîné une riposte avec près de 2.500 frappes israéliennes sur la bande de Gaza, selon l'armée.

Plusieurs centaines de blessés, d'étrangers et de binationaux ont pu quitter Gaza vers l'Egypte depuis le 1er novembre via le poste-frontière de Rafah, mais le gouvernement du Hamas a décidé de suspendre samedi ces évacuations en raison du refus d'Israël de laisser partir d'autres blessés palestiniens.

Le Royaume-Uni tente d'évacuer environ 200 ressortissants britanniques et leurs familles, qui ont été inscrits sur une liste après avoir demandé à quitter l'enclave. 

Certains personnels de l'ambassade britannique au Liban et leurs familles ont été "temporairement rappelés", alors que les échanges de tirs quotidiens à la frontière entre Israël et le Liban --où opère le Hezbollah libanais, pro-iranien et allié du Hamas-- font craindre un débordement du conflit.

Selon le dernier bilan du Hamas dimanche, 9.770 personnes ont été tuées --dont pour la moitié des enfants-- dans les bombardements israéliens depuis le début de la guerre.

Selon les autorités israéliennes, au moins 1.400 personnes sont mortes côté israélien depuis le 7 octobre, en majorité des civils tués le jour même lors de la sanglante attaque perpétrée par le Hamas. 

07h41

Le ministère de la Santé du Hamas annonce plus de 200 morts dans des frappes israéliennes nocturnes

Le ministère de la Santé du Hamas à Gaza annonce qu'au moins 200 personnes ont été tuées dans les intenses bombardements israéliens menés dans la nuit dans la bande de Gaza.

"Plus de 200 martyrs dans les massacres de la nuit", a indiqué le ministère dans un message aux médias, précisant que ce bilan couvrait seulement Gaza-ville et la partie nord de la bande de Gaza.

07h11

Attaque au couteau à Jérusalem-Est: une soldate israélienne grièvement blessée, l'assaillant tué (police)

Une soldate israélienne a été grièvement blessée dans une attaque au couteau devant un poste de police de Jérusalem-est, près de la porte de Damas et l'assaillant a été "neutralisé", a annoncé la police israélienne. 

"Un terroriste armé d'un couteau est arrivé au poste de police de Shalem et a poignardé une soldate... les forces de la police aux frontières ont neutralisé le terroriste en tirant", a ajouté la police dans un communiqué.

07h08

Les Etats-Unis "encouragent" Israël à "tuer", selon le président iranien

Le président iranien Ebrahim Raïssi accuse les Etats-Unis d'"encourager" Israël à "tuer et à perpétrer des actes cruels" contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.

Recevant le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani à Téhéran, Ebrahim Raïssi a une nouvelle fois réclamé un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza. 

Avec Mohamed Chia al-Soudani, "nous pensons que les bombardements doivent cesser dès que possible, qu'un cessez-le-feu doit être décrété immédiatement et que l'aide soit apportée au peuple opprimé et fier de Gaza", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse. 

"Ces crimes horribles et contre l'humanité sont un génocide, qui est mené par le régime sioniste avec le soutien des Etats-Unis et de certains pays européens", a dénoncé Ebrahim Raïssi.

"L'aide américaine au régime sioniste l'encourage à tuer et à perpétrer des actes cruels contre le peuple palestinien. L'affirmation par les Américains qu'ils cherchent à aider Gaza est une fausse promesse, qui n'est pas compatible avec leurs actes", a-t-il ajouté.

La rencontre entre Ebrahim Raïssi et Mohamed Chia al-Soudani, qui n'avait pas été annoncée en avance, intervient au lendemain d'une visite surprise à Bagdad du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, en tournée au Proche-Orient.

M. Blinken a jugé que "les attaques ou les menaces venant de milices alignées avec l'Iran étaient totalement inacceptables" contre les troupes américaines stationnées en Irak et en Syrie.

06h42

Arrestation de la jeune icône de la résistance palestinienne Ahed Tamimi pour "incitation au terrorisme" (armée israélienne)

L'armée israélienne a annoncé l'arrestation lors d'un raid en Cisjordanie occupée de la militante de 22 ans Ahed Tamimi, icône de la résistance palestinienne dans le monde.

"Ahed Tamimi soupçonnée d'incitation à la violence et à des activités terroristes a été appréhendée dans la ville de Nabi Saleh. Tamimi a été transférée aux forces de sécurité israéliennes pour un interrogatoire plus approfondi", a indiqué un porte-parole de l'armée. 

La militante a été arrêtée lors d'un raid de l'armée israélienne "visant à appréhender des individus soupçonnés d'être impliqués dans des activités terroristes et d'incitation à la haine" dans le nord de la Cisjordanie occupée, a ajouté la même source.

Ahed Tamimi était devenue célèbre à 14 ans, filmée en train de gifler un soldat israélien pour l'empêcher d'arrêter son petit frère, plaqué au sol et qui avait le bras dans le plâtre.

Elle est depuis devenue une icône mondiale de la cause palestinienne et est considérée par les Palestiniens comme un exemple de courage face à la répression israélienne dans les Territoires palestiniens occupés.

Un portrait géant d'elle a d'ailleurs été peint sur le mur de séparation israélien en Cisjordanie occupée, dans le secteur de Bethléem.

Elle avait été arrêtée en 2017 et détenue 8 mois pour pour avoir giflé deux soldats israéliens dans la petite cour de la maison familiale à Nabi Saleh, en Cisjordanie occupée, leur demandant de quitter les lieux. 

Qui anime ce direct ?

AFP