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DIRECT : plus de 80 pays réunis en Suisse pour discuter de la formule de paix ukrainienne

La Suisse et l'Ukraine accueillent à Davos la quatrième réunion des conseillers à la sécurité nationale (NSA). Plus de 80 pays ont discuté de la formule de paix ukrainienne. Le président Zelensky a annoncé se rendre en Suisse demain.

Les horaires sont donnés en temps universel.

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La vice première ministre ukrainienne Yuliya Svyrydenko, le conseiller à la présidence Andriy Yermak, le ministre de la Défense Rustem Umerov et le procureur général d'Ukraine Andriy Kostin à Davos, Suisse ce 14 janvier 2024.

La vice première ministre ukrainienne Yuliya Svyrydenko, le conseiller à la présidence Andriy Yermak, le ministre de la Défense Rustem Umerov et le procureur général d'Ukraine Andriy Kostin à Davos, Suisse ce 14 janvier 2024.

© AP Photo/Markus Schreiber
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20H41
Formule de paix ukrainienne

Un dimanche pour parler de la paix en Ukraine

Les conseillers à la sécurité nationale de 83 États ont participé à un quatrième cycle de discussions sur la base des propositions en 10 points de Volodomyr Zelensky pour une paix juste et durable en Ukraine, près de deux ans après le déclenchement par la Russie de son offensive militaire de grande ampleur.

Les pourparlers étaient coprésidés par l'assistant du président ukrainien Andriï Iermak, qui dirige le bureau du président Zelensky, et le ministre suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis.

Le conseiller Iermak a estimé que les pourparlers ont été "ouverts, constructifs et détaillés" sur les principes clés pour parvenir à une "paix globale, juste et durable pour l'Ukraine". Bien qu'il y ait des divergences sur la manière d'y arriver, "nous sommes très proches sur les grands principes de l'indépendance, de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et des normes du droit international et des statuts des Nations unies", a-t-il déclaré pendant une conférence de presse.

A Davos, ce 14 janvier 2024, à l'issue du cycle de discussions sur la base des propositions en 10 points de la formule de paix en Ukraine.

A Davos, ce 14 janvier 2024, à l'issue du cycle de discussions sur la base des propositions en 10 points de la formule de paix en Ukraine.

© AP Photo/Markus Schreiber

Le responsable ukrainien a dit que son pays envisageait d'organiser des sommets avec des États africains et sud-américains pour expliquer la position de l'Ukraine. "Il est très important que les pays responsables jugent notre plan et déclarent qu'il s'agit d'un plan réaliste".

Andrïï Iermak a assuré ne pas avoir subi de pression pour que l'Ukraine fasse des concessions territoriales, ajoutant que son pays se battait toujours et qu'il "gagnerait évidemment cette guerre". Il s'est par ailleurs dit optimiste sur le fait que l'aide continuera à affluer de ses partenaires en Europe et aux États-Unis.

Ignazio Cassis a souligné l'importance de la participation aux négociations du Brésil, de l'Inde et de l'Afrique du Sud, qui siègent aux côtés de la Russie au sein des BRICS. "Leur implication est très importante car ils dialoguent avec Moscou et conservent avec lui un certain degré de confiance", a-t-il expliqué. "Il nous faudra d'une manière ou d'une autre trouver un chemin pour inclure la Russie. Il n'y aura pas de paix sans que la Russie ait son mot à dire", a insisté le conseiller fédéral suisse Cassis. "Mais cela ne signifie pas que nous devrions (...) attendre que la Russie fasse quelque chose. Chaque minute, des dizaines de civils en Ukraine sont tués ou blessés. Nous n'avons pas le droit d'attendre éternellement".

19H32
Diplomatie

La présidence ukrainienne annonce que Zelensky sera à Davos lundi

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky effectuera une visite en Suisse à partir de lundi, annoncent ce soir ses services, à un moment où l'Ukraine tente de s'assurer un appui fiable de ses alliés à l'approche du deuxième anniversaire de l'invasion russe.

"Le président Zelensky va débuter sa visite dans la Confédération helvétique le 15 janvier", a indiqué la présidence, précisant qu'il "rencontrerait les chefs des deux chambres du parlement, des chefs de parti ainsi que le président suisse, et participerait au Forum économique mondial" de Davos.

17H25
Plan de paix

Plus de 80 pays discutent d'un plan de paix pour l'Ukraine

Plus de 80 pays étaient réunis ce dimanche en Suisse pour chercher un terrain d'entente sur une formule de paix en Ukraine proposée par son président Volodymyr Zelensky mais les co-organisateurs suisses ont admis qu'ils étaient encore loin d'être prêts à inclure la Russie.

Le ministre des Affaires étrangères suisse Ignazio Cassis à Davos ce 14 janvier pour parler de "la formule de paix ukrainienne".

Le ministre des Affaires étrangères suisse Ignazio Cassis à Davos ce 14 janvier pour parler de "la formule de paix ukrainienne".

© AP Photo/Markus Schreiber

Les conseillers à la sécurité nationale de 83 États ont participé à un quatrième cycle de discussions sur la base des propositions en 10 points du président Zelensky pour une paix juste et durable en Ukraine..

Les pourparlers étaient coprésidés par l'assistant du président ukrainien Andriï Iermak, qui dirige le bureau de Zelensky, et le ministre suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis.

Ils se déroulaient dans la luxueuse station de ski de Davos, en Suisse, à la veille du sommet de cinq jours du Forum économique mondial réunissant l'élite économique et politique de la planète.

"83 nations se trouvent à Davos pour parler de paix, des moyens d'arriver à la paix. La paix en Ukraine mais aussi dans d'autre pays où il y a des conflits. Une paix dont le peuple ukrainien a urgemment besoin", a déclaré Ignazio Cassis au cours d'une conférence de presse. "Il nous faudra d'une manière ou d'une autre trouver un chemin pour inclure la Russie. Il n'y aura pas de paix sans que la Russie ait son mot à dire", a-t-il ajouté. "Mais cela ne signifie pas que nous devrions (...) attendre que la Russie fasse quelque chose. Chaque minute, des dizaines de civils en Ukraine sont tués ou blessés. Nous n'avons pas le droit d'attendre éternellement".

Le ministre suisse a cependant dit que jusqu'à présent, ni Kiev ni Moscou n'étaient prêts à sauter le pas. Trois réunions au niveau des conseillers à la sécurité nationale ont eu lieu respectivement à Copenhague en juin 2023, à Djeddah en août et à Malte en octobre.

Le conseiller fédéral Cassis a souligné l'importance de la participation aux négociations du Brésil, de l'Inde et de l'Afrique du Sud, qui siègent aux côtés de la Russie au sein des BRICS. "Leur implication est très importante car ils dialoguent avec Moscou et conservent avec lui un certain degré de confiance", a-t-il expliqué.

Les pourparlers de Davos ont été particulièrement axés sur les critères retenus pour déterminer la fin des hostilités, le retrait des troupes russes, la justice pour les crimes commis et la prévention d'une nouvelle escalade.

Selon Ignazio Cassis, la réunion de dimanche devrait probablement être la dernière de ce type au niveau des conseillers à la sécurité nationale et il faut envisager une réunion à un niveau plus élevé.

14H20
Solutions

L'hiver sur le front ukrainien, pas l'hiver à Davos" : Cassis souligne la nécessité d'une solution

Le conseiller fédéral suisse Ignazio Cassis a déclaré lors d'un conférence de presse dimanche à Davos, à l'issue d'une réunion de la NSA pour un processus de paix en Ukraine, avant le début du Forum économique mondial lundi, qu'il "faut tout faire pour aider l'Ukraine à mettre un terme à cette guerre."

Plus de 80 délégations participent ce dimanche à la réunion de la NSA à Davos. L’accent sera mis sur la formule de paix lancée fin 2022 par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Cette formule comprend dix principes pour une paix durable en Ukraine.

Nous devons avoir une sorte de "compréhension commune" sur ces points. Il faut pouvoir le dire dans nos différentes langues, pour bien comprendre que nous disons la même chose. Ignazio Cassis, conseiller fédéral suisse

"La conférence de Davos se concentre sur les points 6 à 10 de la formule de paix" a expliqué Ignazio Cassis, "c'est-à-dire les critères pour mettre fin aux hostilités, le retrait des troupes russes, la justice pour les crimes commis, la protection de l'environnement et la prévention des "Une nouvelle escalade ; la sécurité alimentaire et les aspects humanitaires seront également discutés cet après-midi."

Il a expliqué que l'objectif est de créér une alliance qui aille au delà de l'Europe "avec des pays du Sud global" et souligne la présence du Brésil, de l'Inde, de l'Arabie saoudite et des représentants des pays BRICS "qui dialoguent toujours avec la Russie".

16H28
Diplomatie

Paris et Berlin soutiendront l'Ukraine "aussi longtemps" que nécessaire

Le nouveau chef de la diplomatie française et son homologue allemande ont réaffirmé dimanche la volonté de leurs pays de soutenir l'Ukraine "aussi longtemps" que nécessaire face à l'offensive de la Russie.

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"Nous sommes en plein accord" pour dire "que nous devons soutenir aussi longtemps qu'il le faudra les Ukrainiens", a déclaré Stéphane Séjourné à la presse lors de sa première visite comme ministre à Berlin.
"Ce qui veut dire que nous devons organiser au niveau européen des éléments d'initiatives qui sont coordonnés" sur "la défense de nos valeurs et de nos intérêts", a ajouté le ministre, qui s'était rendu la veille à Kiev, sans donner plus de détails.

La cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock lui a fait écho en disant qu'il faudrait rester "aux côtés de l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire, jusqu'à ce que la Russie se soit retirée" du territoire ukrainien. Le président russe Vladimir "Poutine ne s'arrête pas" dans cette guerre, "il ne veut pas s'arrêter", a-t-elle dit.

15H28
Victimes russes

Les déplacés de Belgorod essaient d'oublier les bombes

Avec ses deux enfants, dans sa chambre d'hôtel en Russie, Anna Demkina dit ne regarder que des dessins animés. Surtout pas ces chaînes d'infos qui diffusent des images du conflit en Ukraine, qu'elle ne veut plus voir.

Début janvier, Demkina, une ingénieure de 36 ans, a quitté la ville russe de Belgorod, près de l'Ukraine, pour être hébergée à deux heures de route, à Stary Oskol.

"On a décidé (de partir) à cause des enfants, on avait peur pour leur vie (...) Car où qu'ils soient, à la maison, au jardin d'enfant, nous étions sans défense", dit-elle à l'AFP. Ses enfants ont deux et quatre ans.

On lui a dit qu'elle pourrait rester là jusqu'à la fin, pour l'heure improbable, "de la SVO", abréviation en russe de "l'opération militaire spéciale", l'euphémisme utilisé pour qualifier l'offensive de Vladimir Poutine contre l'Ukraine.

Capitale régionale comptant 335.000 habitants, Belgorod est régulièrement la cible d'attaques de Kiev, en réponse aux bombardements d'ampleur sur l'Ukraine, qui ont fait des milliers de morts, de blessés et des millions de réfugiés.

Mais, le 30 décembre, un cap a été franchi. Le centre-ville de Belgorod a subi la frappe la plus meurtrière en Russie depuis l'attaque à grande échelle du Kremlin, le 24 février 2022. Bilan : 25 morts, dont des enfants, et une centaine de blessés.
Les attaques sur Belgorod se sont poursuivies après ce bombardement, et des centaines de civils ont choisi de partir.

Des pompiers à l'oeuvre après des frappes ukrainiennes dans Belgorod le 30 décembre 2023.

Des pompiers à l'oeuvre après des frappes ukrainiennes dans Belgorod le 30 décembre 2023.

© Ministère des situations d'urgence russe via AP

Le gouverneur a annoncé ce dimanche que plus de 2.000 enfants avaient été évacués temporairement, la rentrée scolaire est repoussée au 19 janvier et les habitants de la région, pour la première fois, ont été appelés à sécuriser leurs fenêtres pour se protéger d'éclats de verre lors de frappes.

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"Je suis assez content, car je vais au camp pour la première fois et j'ai hâte de voir à quoi ça ressemble" dit le premier enfant dans le bus “Je suis toujours avec mes parents, mon frère et mon grand-père. J'ai envie de prendre un peu le large, de la famille et aussi des bombardements" ajoute l'autre garçon. Belgorod le 10 janvier 2024.

 

A Belgorod, des abris de bus ont par ailleurs été protégés avec des sacs de sable et des blocs de béton.
 

13H23
Une voix libre s'éteint

Mort du poète dissident russe Lev Rubinstein

Le poète russe Lev Rubinstein, figure de la dissidence soviétique et critique du Kremlin, est mort dimanche à l'âge de 76 ans, a annoncé sa fille, six jours après avoir été renversé par une voiture et grièvement blessé à Moscou.
"Mon papa, Lev Rubinstein, est mort aujourd'hui", a écrit Maria Rubinstein sur son blog sur le site "Live Journal".

Lev Rubinstein, dont l'oeuvre était saluée en Russie et en Occident, avait été percuté le 8 janvier par un automobiliste alors qu'il traversait une rue de la capitale, puis hospitalisé dans un état gravissime.

Le département des transports de Moscou avait indiqué que le chauffeur n'avait pas ralenti avant un passage piéton et renversé le poète, précisant que, selon des données préliminaires, le propriétaire de la voiture avait été impliqué dans 19 violations du code la route lors des 12 derniers mois.

Né en 1947 à Moscou, bibliothécaire de formation, Lev Rubinstein était l'une des figures de la scène littéraire underground soviétique des années 1970 et 1980, une "nouvelle avant-garde" se voulant inventive et insolente.
Il était considéré comme l'un des fondateurs, dans les années 1970, du mouvement "conceptualiste" moscovite, qui tournait en dérision la doctrine officielle du réalisme socialiste et s'en voulait le contre-pied.

En mars 2022, avec d'autres écrivains russes, il avait signé une lettre ouverte qualifiant l'attaque à grande échelle de l'Ukraine par l'armée russe de "guerre criminelle" et fustigeant les "mensonges" du Kremlin.

L'ONG russe Memorial, spécialisée dans la défense des droits humains et la préservation de la mémoire des victimes des persécutions soviétiques, a salué "un descripteur incisif de plusieurs époques de la Russie".

Dans un communiqué, Memorial, soutenu activement de son vivant par Lev Rubinstein, affirme qu'il exprimait dans son oeuvre "une perception du quotidien brusque et poétique, triste et perpicace, chargée d'autodérision".

"Ils n'ont pas arrêté ni torturé Rubinstein, ils ne l'ont pas empoisonné", ajoute l'ONG, interdite par le pouvoir fin 2021. "Mais sa mort tragique, peu avant les deux ans de la grande catastrophe (l'attaque en Ukraine, NDLR), semble symbolique."
"La Russie d'aujourd'hui ne laisse pas de place aux citoyens et aux poètes libres. Elle ne les voit pas sur les passages piétons"
, conclut Memorial.

09h00

L'ex-maire de la de la ville russe de Vladivostok part se battre en Ukraine après une condamnation pour corruption

Un ancien maire de la ville russe de Vladivostok s'est enrôlé pour combattre en Ukraine et est parti pour le front après avoir été condamné à 12 ans de prison pour corruption, rapporte dimanche le journal Kommersant, citant son avocat.

Oleg Gumenyuk, ancien maire de Vladivostok, a été condamné l'année dernière à 12 ans de prison pour avoir accepté des pots-de-vin d'un montant de 38 millions de roubles (432 000 dollars). Il a été maire de 2018 à 2021, démissionnant au milieu d'une vague de critiques sur son bilan de la part des responsables locaux et fédéraux.

"Selon l'ordre donné à Gumenyuk, il était censé se présenter à son unité militaire le 22 décembre", a déclaré Kommersant citant l'avocat de Gumenyuk, Andrei Kitaev. Kitaev n'a pas pu être joint pour un commentaire immédiat.

Des dizaines de milliers de prisonniers russes se sont portés volontaires pour servir en Ukraine, profitant d'une offre de clémence accordée à ceux qui survivent à leur séjour au front.

En décembre, Kommersant a rapporté qu'Alexandre Tioutine, un homme d'affaires de Saint-Pétersbourg qui purgeait une peine de 23 ans de prison pour avoir ordonné des meurtres à forfait avant de s'engager pour l'Ukraine, avait été de nouveau arrêté pour avoir comploté d'autres meurtres.

Le recrutement de prisonniers a été initialement lancé par le groupe de mercenaires Wagner, dont le chef Yevgeny Prigozhin a été tué dans un accident d'avion en août 2023 après une mutinerie manquée contre les dirigeants militaires russes en juin.

Le ministère russe de la Défense a depuis adopté cette tactique, formant ses unités Storm-Z en partie à partir de prisonniers volontaires recrutés directement dans les prisons.

 

08H00
Diplomatie

Le chef de la diplomatie française à Berlin dimanche, à Varsovie lundi

Le chef de la diplomatie française, à Kiev samedi, se rendra en Allemagne dès dimanche et en Pologne lundi pour rencontrer ses homologues et faire avancer les dossiers ukrainiens au sein des instances européennes, a indiqué à l'AFP son entourage.

Stéphane Séjourné rencontrera Annalena Baerbock à 16h00 locales puis rentrera à Paris pour des réunions. Il repartira ensuite à Varsovie pour s'entretenir avec Szymon Szynkowski à 18h30 locales le lendemain. "Il a écouté les besoins ukrainiens" et entend en discuter avant le Conseil européen du 1er février, a-t-on appris de même source.

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Qui anime ce direct ?

avec agences